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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
amitie
4 février 2010

No smoking area

no_smoking

Aujourd'hui, encore quinze élèves de passés à l'oral. J'ai commencé par un 04/20 et fini sur un 05. Grandiose.
Les plus belles bourdes ont failli me faire vraiment rire :

" _ La Fontaine a écrit pour le Dauphin, qui allait devenir roi. Mais qui était son père ?

_ Napoléon Ier !"

Au cours de l'analyse de la scène d'exposition de Dom Juan, dans laquelle Sganarelle parle du tabac... "Toute la scène parle du tabac parce qu'au XVIIème siècle, on fumait devant les gens. Et à cette époque on a fait une loi pour interdire de fumer dans les lieux publics. C'est pour ça que Molière en parle dans sa pièce au début".

Voilà pour les perles du jour... Sinon, mes STG semblent s'être illustrés à l'oral, bien évidemment, en arrivant sans textes, en retard, etc. Les ES sont pile dans la moyenne nationale : 10/20, et la moitié d'entre eux a réussi son oral. Il y a eu quelques bonnes surprises. Reste l'écrit qui, aux dires de mes collègues qui ont commencé les corrections, est catastrophique. Je verrai ça ce we...

Heureusement, demain soir, pour décompresser un peu après notre semaine d'oraux, petit cercle littéraire avec mes coupines profs chez moi ! On sera crevées (je suis cuite comme la salade, ce soir) mais heureuses de papoter ensemble.

Allez, je vais préparer mes dernières fiches de passage pour demain, faire mes abdos, et rêver...

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20 janvier 2010

De l'amour et des endives

sirop_d__rable

Me voici enfin de retour sur le net... Mes fidèles lecteurs, parfois amis, se sont inquiétés de mon silence radio.
Oui, j'ai déconnecté pendant presque trois jours. Il faut dire que j'avais commencé avec les coups de fil nocturnes, et les échanges diurnes dès lundi dernier.
Par où débuter l'histoire, sans la déflorer ? Flutine et moi avons de nombreuses choses en commun, dont un certain parcours scolaire, la musique, les références culturelles. Mais outre cela, qu'en serait-il une fois que nous serions en face l'une de l'autre ? Un peu folle, je décide de lui proposer de débarquer pour le we chez elle, à environ 500km d'ici... On hésite -peur d'être déçues-, on parle, on en meurt d'envie : je prends le volant.
La découverte est étrange dans un premier temps. On s'habitue aux regards, on cherche la trace de l'autre dans les rares photos que nous avions échangées.
Et puis la tendresse obsédante émerge, hors de contrôle. Le we entier se passe dans la douceur, la fougue, les rires, les échanges, les longs regards, la musique, l'anglais, des dinettes en guise de repas... Le détail de tout cela nous appartient.
Rentrée lundi soir tard, je décide de m'occuper de moi, de ne plus être qu'au service de moi-même.

Depuis, j'ai raté une heure de cours en pensant commencer à 10h au lieu de 9h; je souris bêtement; j'ai l'air fatigué mais je suis heureuse. Je profite totalement de cet état de grâce, car je sais que les premiers moments sont les plus merveilleux.

Je revois Flutine très vite. La vie est si courte, et ce type de relation si rare...

Là, je vais ranger l'appartement un peu négligé, nettoyer, installer de nouvelles prises électriques, regarder la pluie tomber sans devenir mélancolique, puis faire une sieste. Je m'endormirai en souriant, comme c'est le cas depuis plus d'une semaine...

PS : Ah, et puis l'amour motive : j'ai perdu presque 4kg en quinze jours.

12 janvier 2010

To meet somebody

Il y a des jours de rencontres, petites ou grandes.
Hier, une longue conversation téléphonique.
Aujourd'hui, un retour en arrière en retrouvant une ancienne "camarade de classe" qui me haïssait, et qui est devenue collègue. La vie est étrange, parfois.
Et puis toujours des rires avec mes copines de lettres.
En parlant de lettres, j'en ai trouvé une à l'écriture nouvelle en revenant du lycée. Une lettre inattendue et pourtant espérée.

Il y a des jours où l'espoir emballé initialement dans des mots, prend la forme du réel...

10 janvier 2010

Perle de Paris (avec photos)

Il est 11h20 et je n'ai toujours pas pris ma douche MAIS :

  • une galette des rois au chocolat trône dans la cuisine et son odeur emplit l'appartement (photos ce soir);
  • je viens de faire 130 abdos matinaux;
  • j'ai passé l'aspirateur, vidé le lave-vaisselle, rangé la cuisine, mis le cidre au frais, refait le lit.

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Maintenant, je peux me préparer et m'occuper de moi, car Peps m'attend chez elle pour déguster son curry de poulet avec des nans maison !

A ce soir, fidèles lecteurs. Je vais filer dans le ciel de perle qui répand ses richesses sur nous depuis quelques jours...

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Edit du 11 janvier, 10h10 : J'ai ajouté quatre photos de la bête. J'ai du faire des choix...

1 janvier 2010

Retiens la nuit

Ouhlalalala, ma bonne dame ! Je ne suis vraiment plus habituée à me coucher à pas d'heure : au lit à 5h30, levée (en me forçant à dormir plus de quatre heures) à midi et demi, je suis assez déphasée, là...
Pourtant, je n'ai quasiment pas bu, comme à mon habitude. La soirée fut bonne, en compagnie d'Emy et de ses amis. Je dois reconnaître qu'au début, je me suis sentie un peu de trop, pièce rapportée au milieu de ce groupe qui se côtoie depuis des années, assez silencieuse et effacée... Je ne savais pas trop quelle attitude adopter. D'autant que les trois couples présents avaient des enfants, et que l'unique autre célibataire n'était toujours pas arrivée...
Pour tout dire, et Emy a beau me lire, cela ne change rien à ma franchise habituelle, les discussions de parents sur la qualité du sommeil, les biberons, la question du "faut-il préférer la gigoteuse à la couverture ?", et tutti quanti, ce n'est pas ma tasse de thé. Je me suis sentie décalée face à ces trentenaires "standardisés" (pas dans le mauvais sens du terme, simplement socialement bien plus intégrés que moi), et ma position de célibataire homo de 35 ans n'est parfois pas confortable.
J'ai compris que je n'avais pas grand-chose à dire dans ces discussions, ce qui n'aide pas à l'intégration, j'en ai conscience. Ceci étant, les plats défilants, l'alcool réchauffant les esprits, et les blagues du Boubou d'Emy m'ont permis de me sentir progressivement mieux au sein de cette équipée de Saint Sylvestre. Nous avons joué au Time's up à trois heures du matin, ce qui, pour moi, a été le moment le plus sympa.

time_s_up_cartes

En repartant, nous avons découvert que les pompiers étaient dans l'immeuble en raison de l'incendie d'une grosse poubelle verte, sacrifiée en hommage à 2010... A 4h30, j'ai filé dans la nuit silencieuse (la qualité du silence dans ces heures-là est exceptionnelle, je trouve), l'esprit très clair et heureusement, car en voyant les abrutis sans doute éméchés du périphérique et de ma banlieue, je me suis dit qu'il fallait être sacrément réactive pour rentrer en vie.

Les chats m'ont quelque peu disputée de rentrer si tard (ou si tôt, cela dépend de quel point de vue on se place), et je me suis enfin couchée, un peu énervée après cette soirée (vous savez, cet énervement dû à une activité plus intense que d'habitude, qui vous empêche tout bêtement de dormir, parce que vous avez passé les heures les plus difficiles de la nuit).

Et me voilà à 14h, avec le goût du café et des biscottes en bouche, les yeux gonflés, en train de me motiver pour faire mes abdos du jour, et me motivant aussi pour rejoindre des copines à la Tour Eiffel ce soir...

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31 décembre 2009

De la musique avant toute chose...

Je n'aime guère les réveillons de nouvel an auxquels certains accordent tant d'importance, comme si dès le 1er janvier, leur vie allait changer. Je le dis tous les ans : pour moi, l'année débute en septembre, le jour de la rentrée.

Mais à cette dernière "fête" de l'année me donne l'occasion de partager avec vous des chansons de ma discothèque. Je les ai choisies douces au cas où vous auriez un peu de mal à émerger, ou bien si vous êtes devant votre écran dès la publication de cette entrée, vous n'aurez que douceur aux oreilles...

Si je devais faire un bilan de 2009, j'y verrais seulement deux événements majeurs : ma mutation en poste fixe en lycée, et la mort de F.. Je dois me creuser pour trouver autre chose.

Au moment où cette entrée musicale sera publiée, je serai avec Emy et ses amis.  Alors à l'an prochain, dans quelques minutes ou quelques heures, peu importe : je vous sais fidèles derrière votre écran, quelle que soit l'année. Et là, j'enchaîne la huitième de blog pour 2010...

 

30 décembre 2009

Faites le tri

Un peu de tout et de rien, dans cette entrée...

J'ai décidé que mon blog-it express servirait de compteur à de multiples choses. J'aime cette idée sans trop savoir pourquoi.
Hier, j'ai investi dans ma planche à adbos. Premier essai ce matin. Je vous raconterai.
Par ailleurs, j'ai enfin lavé ma voiture, parce que je n'avais plus le choix : j'avais peu de vision latérale tant les vitres étaient sales de neige fondue, de pluie, de poussière...
Je vais bientôt terminer la saison 2 d'Ally Mc Beal. Il y a un épisode qui m'a fait pleurer (pour les fanas de la série, c'est l'histoire du petit garçon atteint de leucémie qui attaque Dieu en justice... Il y a aussi Ling qui s'arrange pour qu'Ally voie un dirigeable...), et la vie sentimentale des personnages me touche plus que je saurais le dire.
J'ai attaqué les corrections de copies. J'ai dû faire le cinquième du lot hier...
Au final, Emy me sauve d'un réveillon solitaire ! C'est fou comme les voies du net sont impénétrables...
La roue de mes amis tourne, et souvent les blogamis prennent une place considérable. Si l'on m'avait dit cela il y a dix ans, je n'y aurais guère cru.
Sinon, je crois reprendre goût à la lecture. Enfin non : je ne l'ai jamais perdue, mais je me trouvais des excuses pour peu lire. J'avais un vrai manque. Là, je croule sous les envies : Nietzsche, Jabès, Sartre, Forrester... J'ai repris aussi la lecture d'un ouvrage étonnant : Fuck America d'Edgard Hilsenrath. Les critiques étaient excellentes, et la technique narrative est très moderne. Je ne suis pas assez spécialiste de littérature américaine, mais je crois que ce roman est au carrefour de pas mal d'autres, comme ceux de Breat Easton Ellis ou Bukowski.

Hilsenrath

Et puis il y a les livres que Comtesse m'a donnés. Nous n'avons pas du tout les mêmes goûts, et je suis curieuse de lire ceux qu'elle m'a confiés...
Je me demandais d'ailleurs, après le spectacle de Luchini, quels auteurs je choisirais si je devais lire des textes comme il le fait (NB : j'adorerais faire cours ainsi, en lisant des textes à mes élèves et en dérivant sur mille et une choses... Sans grands concepts, sans cours à noter ou liste de Bac à faire : juste pour le plaisir du partage, de la lecture, pour faire chanter les mots et leur montrer comme c'est beau...). Je sais qu'il y aurait du Baudelaire. Pas forcément celui des poèmes, mais peut-être le critique d'art. Du Colette, pour la beauté du texte. Du Proust, pour le rythme. Du Zweig, pour la finesse psychologique. Du Bobin, pour la lenteur. Et la correspondance de Flaubert, drôle, percutante. Oui, je sais, il y a au moins pour deux spectacles, là.
Allez, je vais calmer mes ardeurs dans une séance d'abdominaux...

27 décembre 2009

C'est pô ma cousine

Hier soir, j'étais trop fourbue pour tapouiller sur le clavier. En effet, de 9h à 18h30, j'ai bossé dans le nouvel appartement de Peps, qui s'embourgeoise : elle a acheté un chouette deux pièces. Nous avons fini la sous-couche et peint les pièces. C'est rapide à écrire, mais à faire, c'est une autre histoire. Pourtant, nous avons été diablement efficaces !
Le soir, donc, j'avais les doigts rouges, et un peu mal au dos. Bizarrement, ce matin, c'est aux cuisses et aux fessiers. Allez comprendre.

Sinon, après mon petit-déj sacré, je vais me préparer pour partir chez ma mère : c'est son anniversaire aujourd'hui. Je vais être chargée comme un âne tant j'ai de choses à lui apporter. Ce midi, nous allons déguster des pinces de tourteau ! Sachant que je ne ferai rien pour le nouvel an, je me dis que mon deuxième repas de fête, c'est ça.

Ah, et puis pour ma mère, le gros cadeau c'est :

swatch

Et elle a aussi un plateau, des verres et une boîte à cookies de la série Bécassine.

cookies_b_cassineplateau_b_cassineverres_b_cassine

Voilà ! Je file me réveiller sous la douche, maintenant...

23 décembre 2009

Je voudrais des Zelle

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J'aimerais faire une entrée qui déchaînerait les foules, provoquerait de multiples réactions, et tout et tout, mais je n'ai pas grand-chose à me/vous mettre sous la dent, là.
Hier, je suis allée rendre une visite de courtoisie à Comtesse et Zelle (qui est en forme, il faut bien le dire). Au programme, thé, photos et livres.
Il faisait particulièrement froid sur le scooter, mais j'ai quand même vu les illuminations de Noyel dans Paris, et ça, c'est chouette.
Aujourd'hui, au programme, courses pour le réveillon, et théâtre... Je prévoirai une entrée pour vous en parler dans la soirée.

Le souci, c'est que j'ai une grande flemme depuis le début des vacances. Je me sens très fatiguée le soir, mais j'ai du mal à m'endormir avant minuit, voire une heure. Du coup, je me lève vers 8-9h, en ayant sursauté à 4h et 6h30... Je m'explique aisément le dernier horaire, mais pas le premier. Bilan : une envie de dormir en journée irrépressible, et contre laquelle je lutte.

A part cela, rien de neuf sous le soleil d'hiver... Et vous, what else ?

19 décembre 2009

Où t'as eu ton béret ?

Voilà, après deux heures de sieste, quelques mails et un chocolat de Noyel, je peux enfin m'atteler au clavier.
Tout d'abord, ma soirée de littéraires a été très chouette. Jeanne est arrivée plus tôt, sous des flocons lourds et légers à la fois, chargée de mandarines, de vin, de pain, de bruschetta... Elle découvre donc en premier mon appartement, qu'elle a l'air d'apprécier. Je lui prête des chaussettes de rechange car la neige avait envahi ses bottes; on cause, on écoute du Juliette Gréco, on parle musique. Nous constatons une fois de plus que nous avons beaucoup de goûts en commun, malgré nos caractères complètement différents, et une petite différence d'âge de six ans.
Je l'initie rapidement à la photographie numérique; elle fait mumuse avec mon boîtier pendant que la table se dresse gentiment et que je repasse manu militari la nappe qui était froissée. Jeanne me propose un voyage en avril à l'autre bout de la terre...

Dolly arrive ensuite à l'heure dite, armée, elle, d'un parapluie couleur macaron de rose, aux fleurs rouges éclatantes, mais aussi de charcuterie. Asa la suit de prêt, avec du champagne et une salade de petites tomates cerises aux airs d'orient. Enfin, Tinette, pimpante, qui est en charge du dessert : mini cannelés et petits fours, avec en sus du vin rouge.

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La soirée peut commencer, d'autant que nous avons toutes faim. Tout est truculent : le repas, les conversations, les rires... Le niveau sonore touche parfois à l'extraordinaire, surtout pour moi. L'appartement est plein de vie, et cela lui va bien. Parvenues au dessert après une raclette ronflante et sans fin, je m'octroie un moment et tend les petits paquets prévus pour mes copines. Elles ont l'air très étonné et semblent touchées. Les livres sont choisis au hasard et tombent bien, je crois. Je les avais accompagnés de rochers au chocolat. J'ai droit à la tournée de bises, et à une véritable émotion, très différente de ce qui précédait, et tout aussi agréable.

Je me confie un peu, beaucoup, alors que jusque-là, je n'avais pas vraiment parlé de moi. Elles ont cette franchise des amis que l'on connaît depuis des années, ce qui me bouleverse et les désarçonne à certains moments. Il y a quelque chose de beau, de touchant dans ces rencontres, auquel je ne m'attendais pas. Elles non plus, d'après ce que j'en ai su plus tard. Tinette l'a résumé parfaitement et je vous l'ai déjà écrit hier : c'était plein d'amour (on ne se lasse pas de ce genre de phrases, non ?).

Vers minuit trente, j'étais couchée. J'avais du mal à m'endormir. Jeanne m'avait serré dans ses bras avant de partir en s'excusant d'avoir peut-être été brutale avec moi dans son discours (elle m'a même rappelé le lendemain soir pour ça). Tinette était guillerette en partant. Asa et Dolly, toujours fringuantes.

Je ne pensais pas trouver cette satisfaction et cette reconnaissance auprès de collègues aussi vite. Pour moi, la preuve "ultime", c'était hier soir, après la pièce de théâtre (avant aussi, puisqu'Asa a voulu que l'on se retrouve à l'avance pour grignoter ensemble). A la sortie, il y avait beaucoup de monde. Tinette et moi sortons. Nous attendons un peu, mais le froid nous glace, et décidons de rentrer malgré l'heure pas trop tardive. Je marche donc vers chez moi, lorsqu'à mi parcours, je décide de prendre en photo une sculpture de glace sur la place de la mairie. Mon portable étant en silencieux, il se met à clignoter. C'est Dolly :"Eh, Virgibri, où es-tu ? On te cherche pour prendre un pot au café du théâtre !" Leur regret de me voir déjà partie était un fort joli cadeau de Noël.

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Sinon, dans un autre genre, mes jeux de ce matin avec les élèves se sont avérés... comment dire ? saoulants et un peu décevants. Comme je m'en doutais (même si j'espérais quelque peu un mouvement, un signe), je n'ai rien reçu de leur part, à peine quelques mercis disséminés de ci de là (enfin j'exagère ; j'ai eu UN chocolat et une élève m'a prêté un CD). Je ne faisais pas tout cela pour qu'ils me le rendent au centuple, mais je vous donne un exemple de réplique qui me laisse un brin d'amertume en bouche...

Camomille a 18 de moyenne avec moi, et se trouve dans le peloton de tête de seconde. Pour le fameux baccalauréat spécial, je distribue des points avant les chocolats. L'équipe de Camomille est en tête avec trois points. Je vois l'heure tourner, je décide donc de distribuer mes petits cadeaux sucrés. Je me dirige vers la droite avec le paquet dans les mains, et là, Camomille dit d'un ton sec, et très spontanément : "Mais c'est nous qui gagnons !" Je la regarde effarée, et lui dit sur un ton calme que cela ne change rien, et que tout le monde aura des chocolats. Elle a quand même rougi de sa réaction vive, à cause des autres élèves indignés plutôt que de moi...

Ou encore, en ES, au moment de leur donner les fausses pièces de monnaie, un élève me dit qu'ils ne font pas la manche. Je précise ES = économie donc argent, donc pièces. Pour le clin d'oeil, quoi. Pas dans le but d'une humiliation ou d'un rapport hiérarchique, pensai-je. Mais pourquoi voient-ils le mal là où il n'est pas, et réciproquement ?

Sinon, une ou deux perles splendides entendues ce matin. Je vous rappelle qu'en première, j'avais un quizz de révisions sur notre programme.

* Quel théâtre a été offert par Louis XIV à Molière ?
_ L'Opéra Garnier !
_ Tu regardes trop les pubs de shampoing, toi !

Deux perles en dix secondes, j'étais comblée.

* Citez, toutes époques confondues, trois auteurs femmes.
_ Simone Sartre, Simone de Bovey.

Beauvoir_SArtre

* Qui a écrit Ubu roi ?
Gauvry, Jarvy, Ulbech.
_ Oh, mais madame, Gauvry et Jarry, c'est pareil ! On n'a pas le point ?

* Quel prix a gagné F. Beigbeder cette année ?
Le prix Nobel, un prix d'écologie.

J'ai fini de distribuer mes papillottes en salle des profs. Même Krakoukass, mon co PP, semblait content. C'est dire.

Et puis, last but not least : je suis en vacances ! (Eh, Emy, ça c'est de l'entrée, hein ?)

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