Sidérante
Mais comment diable fait Madonna pour
être de plus en plus sexy malgré les années qui passent ?
Mais comment diable fait Madonna pour
être de plus en plus sexy malgré les années qui passent ?
Je vais enfin faire de la pub pour la colossale et magnifique expo Dada de Beaubourg !
Si je devais m'apparenter à un mouvement artistique, j'hésiterais entre Dada et Surréalisme pour le XXème siècle. J'ai souvenir d'un poème de Soupault étudié en 3ème, qui fut une révélation : je n'y comprenais pas grand-chose, mais comme cela était beau (même ressenti avec Rimbaud, d'ailleurs) !
Dada me convient sans doute mieux pour les jeux typographiques et les collages, proches de ce que j'aime faire, de ce que je voudrais faire en mail art...
Et puis cette poésie de l'absurde (à laquelle on peut être totalement hermétique, j'en ai conscience) me laisse systématiquement rêveuse, admirative, souriante :
"La cervelle qui brame n'a pas besoin de mettre ses doigts dans son nez-de-chaussée" (Ernst)
"Toutes les femmes sont décorées de la Légion d'honneur, les hommes portent cet insigne à leur boutonnière" (Picabia)
"On n'a que : pour femelle la pissotière et on en vit" (Duchamp)
"La propreté est le luxe du pauvre. Soyez sales." (Tract Dada)
Il n'y a pas eu d'expo dadaïste en France depuis quarante ans. Celle-ci est grandiose car elle contient des objets, des toiles, des oeuvres que je n'avais encore jamais vues (ni S. qui, comme moi, adore cette époque, et a même fait son mémoire de Maîtrise sur Ernst et Eluard). Tout est réparti par salles contigües; on ne sait plus où donner de la tête. Au bout de quasiment quatre heures nous n'avions pas tout fait ! Je compte d'ailleurs y retourner, ne serait-ce que pour prendre quelques photos au numérique de ces merveilles et savourer encore et encore le talent à l'état brut, l'humour dérangeant, la critique acerbe, les toiles de Grosz, Ernst et les autres...
LE hasard est dada car FOrtuiT, inEXplicaBLe et porTeur de CHaOS !
Mon magasin d'archerie n'a pas reçu ma poignée. Snif. Il va falloir attendre jusqu'à mercredi minimum, puisque demain je ne serai pas sur Paris. Petite réunion entre archers du côté de Sens, pour faire des bilans, et ensuite un concours pas loin. Retour le soir tard.
Pour la Masters, cela m'arrange presque puisque je n'ai pas reçu mes nouveaux wraps (décorations de tubes à voir sur http://www.arrowwrapsunlimited.com/CUSTOMER%20CORNER.htm ou http://www.eze-eye.com/wrapsmain.htm ou mes préférées sur http://www.extremearrowwraps.com/), et il me les faut pour faire faire mes tubes alu. J'ai en revanche reçu mes nouvelles plumes d'Angleterre. Elles sont simples mais très belles. Je suis très excitée à l'idée de monter tout ce nouveau matériel ! Que de changements !
Dès que tout sera monté, je ferai des photos. D'ici-là, mystère...
La journée de mes trente ans n'a eu rien que de très banal : restée à la maison le matin, déjeuner avec ma mère, Fac l'après-midi, et heureusement restau polonais le soir.
Ma mère m'y a remis deux de ses bagues (celles auxquelles elle tenait le plus) en saphir et diamants. Ce geste a une valeur hautement symbolique (peut-être trop, d'ailleurs), puisque c'est mon père qui les lui avait offertes.
Outre cela, j'en suis à 650km au compteur de mon scooter ! Je l'ai eu en août, certes, mais c'était le gros cadeau de mes trente ans. Je m'en régale toujours autant.
Sinon, j'ai décidé d'investir les sous de mon anniversaire dans du matériel d'archerie : hier, j'ai commandé une nouvelle poignée... Nous sommes très justes financièrement, mais si nous attendions d'être à l'aise, je devrais l'acheter pour fêter ma retraite !
Je suis peut-être à la fois trop hédoniste et trop fataliste dans ma façon de voir les choses, mais je ne veux surtout pas avoir de regrets. La mort qui toque à la porte, j'ai donné. Je laisse la vie entrer, depuis.
Et cela passe par des achats, des coups de folie délicieux, des envies assouvies, des coups de gueule, aussi.
Bref. Dans une semaine, j'en serai à régler mon nouvel arc, ainsi qu'à tirer des tubes en aluminium (si je reçois d'ici-là mes décos et mes plumes d'Angleterre et des USA). Je suis terriblement impatiente !
Evidemment, ma première poignée me servira d'arc de secours, et je ne la vendrai pas : j'y tiens trop.
"J'ai eu trente ans"
Paroles : Maxime Le Forestier. Musique : Gérard Kawczynski
Dors ma ville aux pluies d'automne
Odeurs de craie qu'enfant
griffonne
Trottoirs mouillés
Les marronniers
Bonsoir
Dors, ma
nuit au goût amer
De ces étés des bords de mer
Parents couchés
Rêves
éveillés
Bonsoir
Tous mes souvenirs s'enfument
Aux trente bougies
qui s'allument
Je soufflerai
J'arrêterai
Plus tard
Tous mes
souvenirs s'écartent
Un peu semblables au jeu de cartes
Aux mains du
joueur
Quand il n'y aura plus de donne
Même s'il y a maldonne
Au
café des certitudes
Aux vieux flippers de l'habitude
Aux jeux
gratuits
Des loteries
Bonsoir
À l'idole qui finit mal
Avec
Blondie dans un journal
Maîtres à penser
Maîtres à
chanter
Bonsoir
C'est le temps de plus d'excuse
Au vieil écolier
qui s'amuse
Ce qui n'est pas
Ne sera pas
Plus tard
Dans l'emploi
du temps qui reste
Y a plus de nuits, y a plus de siestes
Y a plus de
cafard
Ceux qui regardent en arrière
Ne voient que de la
poussière
Oh ! ma ville aux pluies d'automne
Un jour, si ton parfum
m'étonne
Cheveux mouillés
Gorge serrée
Du soir
Promets-moi de
faire silence
Avec mes souvenirs d'enfance
J'ai eu trente ans
Je suis
content
Bonsoir
Etrangement, cela m'a fait tout drôle que l'on me dise que j'allais vivre le dernier jour de ma vingtaine aujourd'hui... Plus que de me dire que j'allais avoir trente ans.
Comme à chaque anniversaire, mais bien plus pour celui-ci car on y accorde une valeur symbolique, je pense beaucoup à C. (sans parler de mon père, car cela est une évidence). Avant d'être l'amie, elle fut mon professeur; celle qui devint mon plus grand modèle intellectuel et pédagogique, aussi. Notre proximité géographique me frustre terriblement face à la distance qui nous sépare aujourd'hui.
Avec une sorte de naïveté poétique, je me mets à rêver qu'elle va m'écrire, me faire un signe, lancer un drapeau blanc en ma journée d'anniversaire, comme une enfant croit aux miracles à Noël... Somme toute, c'est mon petit Noël, d'une certaine façon.
Et puis rien ne viendra, évidemment.
Je continuerai à attendre, à lui envoyer des signaux de temps à autre.
Je ne sais pas, je ne veux pas faire de croix sur mon passé heureux. Est-ce si affligeant que cela, à en croire certains ?
Mon deuxième concours a été aussi désastreux que le premier. Pas sur le plan des
points, mais des sensations : pour la première fois, j'ai douté de mon matériel.
Avec raison.
Une fois de plus, mes flèches partaient à droite. J'ai même eu
droit à l'incident de tir.
Berger trop dur, alors qu'il avait été encore
assoupli la veille à l'entrainement. J'ai donc fait quelques pailles, et peu de
points : 452. Encore moins
que quand j'étais promo ! Oui, je sais, je sais, c'est la technique qui a
failli, mais mon orgueil aussi...
Au
début de la première série, j'étais très mal, avec un noeud à la gorge (j'étais
assez confiante par rapport à l'entrainement d'hier). J'ai failli
abandonner, mais je suis fière d'être allée jusqu'au bout, d'avoir bu le calice
jusqu'à la lie. Please : évitez de me chambrer sur
le score, je ne le vis pas sereinement...
Bref,
adieu berger AS, bonjour Beiter dès mardi (mon magasin doré est-il ouvert le
lundi ?) car j'ai beaucoup d'échos concernant le grippage de l'AS au bout de
quatre ou cinq ans. Le mien a cinq ans tout rond...
Non, je ne vais chercher à savoir quel est mon Q.I., mais plutôt voir si mon berger n'a eu qu'une petite faiblesse le week-end dernier, ou bien s'il est mort (amen)...
Hier soir, tout rentrait dans le jaune des trispots, bien aligné. Aujourd'hui, concours. Je me mets un peu bêtement la pression, sachant que tout le monde me chambre gentiment sur mon classement actuel en dernière place nationale, et j'aimerais "briller", juste pour le plaisir de croire que j'ai progressé par rapport à l'an dernier.
Que j'ai mûri, pour être plus exacte. Je sens le tournant, et je ne voudrais pas le râter.
Ahlala, comme le tir à l'arc est une lutte contre soi-même !
Je viens de rentrer de mon entrainement "technique" : ma mission était de trouver d'où venait le schmilblick du concours de samedi.
En gros, mon berger était trop dur. Au bout de 45mn, j'ai réussi, avec l'aide de ces messieurs, à l'assouplir correctement.
J'ai repris du capital confiance en tirant dans un blason de 40cm plusieurs fois de suite : en moyenne, je mettais cinq flèches sur six dans le jaune.
Mais il faudrait quand même que je pense à changer mes pointes : je dois les alourdir de 10 grains pour les dynamiser et les assouplir un peu plus encore... Cela vaut-il le coup, alors que je compte changer mes flèches ? A voir.
En tout cas, je suis réglée pour le concours de ce week-end, et j'espère bien m'y amuser !
Heureusement que je lis Télérama, car sinon je serais passée à côté du Nobel de littérature. J'ai pourtant bien écouté les infos, lus des brèves, mais non, je n'ai appris les noms des lauréats que pour les sciences et la paix.
Bref. Harold Pinter a été récompensé. Rares sont les auteurs de pièces de théâtre si hautement récompensés (le dernier ayant été Samuel Beckett, je crois).
J'ai lu un peu de Pinter au cours de mes études, mais je ne me targuerais de rien. Je crois cependant que c'est un choix juste de la part du jury suédois.