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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
31 mars 2006

Journée finie

J'ai craqué ce matin comme je l'avais prévu pour des livres chez Gibert : contemporains, étrangers, ce qui m'inspire et éveille ma curiosité depuis un moment. Tout en occasion, donc deux fois moins cher que prévu. Même si je n'aime pas Gibert parce que j'estime qu'ils ne respectent pas les livres, je dois reconnaître que ces tarifs avantageux m'arrangent bien.
Sinon, au final, notre programme a subi un petit changement l'après-midi : passant devant les galeries de l'Hôtel-de-Ville, nous avons fait l'expo Willy Ronis (gratuite jusquau 27 mai).

Un grand de la photo, vous savez, pas la photo jetable numérique, mais bien l'argentique, et en noir et blanc, en plus. Ce que j'ai toujours aimé et pratiqué, quoi. 
Un autre monde, un autre temps, une image de la France populaire et historique, des "petits" qui sont si grands dans leurs parcelles de beauté fragile...
Ensuite, pause café au Starbuck au pied de Beaubourg (ça pousse comme des champignons, ces cafés à l'américaine,  en ce moment). Retour très tranquille jusqu'à Sentier en passant par la rue Montorgueil que j'adore. Métro. A mon arrivée à la maison, je trouve un bouquet de roses rouges...
Une bien belle journée, vraiment.

(Photos de W. Ronis, évidemment)

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31 mars 2006

Tonton Gilbert

Une journée entre nanas m'attend ! Au matin, vers St Mich', vagabondage dans les livres (faut bien alimenter mes critiques littéraires lol); ensuite, excellent japonais du côté du BHV; enfin, nous furterons dans les boutiques rue de Rivoli, je pense.
Comme me disait S. hier, ça fait un peu "Place des grands hommes" de Patriiiiiiiiick Bruel, là : dix ans (en gros) après la Sorbonne, on se retrouve là toutes les trois...

30 mars 2006

Mode japonaise

J'adore les Japonais car ils adorent la culture française ! J'ai craqué pour cette ceinture 02_12_05_1506 (juste pour le coup de coeur, car le porte-monnaie ne craque plus, lui), référence à une magnifique chanson populaire révolutionnaire, chantée par l'éminente et incroyable Juliette Gréco. Précision : les Japonais adorent Juliette Gréco, donc je les adore. Arf.

juliettegreco41

Quoi qu'il en soit, la ceinture en question est fabriquée par une marque japonaise. Je les trouve décidément à l'avant-garde de la mode, ces gens si loin de nous.

29 mars 2006

Paul Auster

(Pour entamer cette nouvelle catégorie "Lectures", je vais reprendre ce que j'ai parfois pu évoquer au détour d'un message ou un autre sur le blog.)

La nuit de l'oracle

Paul AUSTER, La Nuit de l'oracle,
Actes Sud, Babel, 7.50€

http://www.paulauster.co.uk/
http://actes-sud.fr

La Nuit de l'oracle de Paul Auster est son dernier livre publié en France chez Actes Sud. La quatrième de couverture m'a donné envie de me replonger dans ses écrits (le dernier entré dans ma bibliothèque était Mr Vertigo, et j'écris bien Mister et non Monsieur) :

"Après un long séjour à l'hôpital, l'écrivain Sidney Orr reprend goût à la vie. Mais il est accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de ne pas retrouver l'inspiration.
Un matin, il découvre une nouvelle papeterie au charme irrésistible. Il entre, attiré par un étrange carnet bleu. Le soir même, dans un état second, Sidney commence à écrire dans ce carnet une captivante histoire qui dépasse vite ses espérances. Sans qu'il devine où elle va le conduire, ni que le réel lui réserve les plus dangereuses surprises...
Virtuosité, puissance narrative, défi réciproque de l'improvisation et de la maîtrise : La Nuit de l'oracle précipite le lecteur au cœur des obsessions austériennes, dans un face à face entre fiction et destin. Comme si l'imaginaire n'était rien d'autre que le déroulement du temps avant la mort. Ou pire encore, son origine."

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas eu cette envie.
Il faut dire que j'ai un souvenir absolument saisissant du premier roman de P.Auster que j'aie lu : Le Voyage d'Anna Blum.  Difficile d'effacer ce genre de souvenir et de ne pas attendre la même chose de tous les romans de ce même auteur. D'autant plus quand on connaît l'aura de Paul Auster sur la littéraure mondiale et ses succès éditoriaux.

Bref, son dernier roman est construit comme une matriochka : sur le mode de mises en abîme successives et entremêlées.  Au début, j'ai trouvé cela très bien trouvé, mais à force j'ai fini par me lasser de cette astuce.
L'écriture est brillante (j'ai pensé à Umberto Eco, dont on sent le génie à chaque ligne), la traduction excellente, le "pitch" très bon, pourtant je suis restée sur ma faim, je crois. Le dénouement est un peu trop rapide à mon goût, aussi.

Bilan : un livre à lire, et qui fait réfléchir, et dont on parle après lecture, c'est certain.

29 mars 2006

Constat

J'ai remarqué, à mon grand dam, que les jours où le nombre de visites sur le blog était le plus important, correspondaient aux jours pour lesquels j'avais mis des photos, des images en ligne... Encore et toujours la primauté de l'image sur le texte ?

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28 mars 2006

Colette, inlassablement

« Puissé-je n'oublier jamais que je suis la fille d'une telle femme qui penchait, tremblante, toutes ses rides éblouies entre les sabres d'un cactus sur une promesse de fleur, une telle femme qui ne cessa elle-même d'éclore, infatigablement, pendant trois quarts de siècle... » (La Naissance du jour).

« Que j'aurais voulu offrir, à cet ongle dur et bombé, apte à couper les pétioles, cueillir la feuille odoriférante, gratter le puceron vert, et, interroger dans la terre les semences dormantes, que j'aurais voulu offrir mon propre miroir de naguère ; la tendre face à peine virile qui me rendait embellie, mon image ! J'aurais dit à ma mère : "Vois. Vois ce que je fais. Vois ce que cela vaut..." » (La Naissance du jour).

"Depuis quatre heures, le portail béant de la grange encadre la mare verte, son abri d'ormes, un pan de ciel où monte lentement le rose du soir." (La Maison de Claudine)

28 mars 2006

Fantastique

Mon programme du jour : poursuivre ma lecture de La Maison de Claudine de Colette (par plaisir mais aussi parce que mon élève en cours particulier doit le lire) et achever (enfin !) l'article sur lequel je travaille et qui n'en finit plus. Il s'agit d'une séquence sur le fantastique de niveau 4ème.
Entre deux, je fais des courriers pour la F.F.H., je surfe sur le net, discute avec des amis, et m'empêche de jouer aux pirates (même pas honte !). Je surveille aussi mes statistiques de blog (en baisse le we en particulier) et vous ferai un bilan du premier mois sur Canalblog prochainement...

27 mars 2006

La vérité de l'auteur

Je reviens du cinéma, où j'ai vu Truman Capote. La performance de Philip Seymour Hoffman qui interprète le rôle-titre (Golden Globe du meilleur acteur, à droite sur la photo) est impressionnante.

Clifton Collins Jr. and Philip Seymour Hoffman in Sony Pictures Classics' Capote

Le film, quant à lui, relève de ce que j'appelle -sans aucune connotation péjorative- "la masturbation intellectuelle" : on est au coeur de la création littéraire, avec ses ambiguités, ses horreurs et ses délices, ses vices et ses grâces; et avec beaucoup de lenteur, on y accède de façon biaisée.
Les 95% du film sont dans des couleurs ternes, sombres, sans soleil, au milieu de la brume du Kansas ou dans la nuit new-yorkaise, sauf au moment clef de la révélation des meurtres : crus, violents, absurdes, sanglants. L'ensemble est rondement mené et m'a donné envie de (re)lire T. Capote (après In cold blood, il n'est jamais parvenu à achever ses romans...), de me pencher sur sa biographie.

Finalement, je m'aperçois que je me tourne depuis quelques années de plus en plus vers la littérature contemporaine et étrangère, même si je ne suis qu'une dilettante en ce domaine : d'aucuns diront que je ne lis pas les oeuvres dans leur langue d'origine (comme j'ai pu l'entendre en philo ! "Il faut lire les philosophes allemands dans la langue et connaître le grec !") et que c'est sacrilège...

Je me demande si je ne vais pas créer une nouvelle catégorie "lecture" pour mes posts, avec photos des couvertures des ouvrages. Vos avis ?

27 mars 2006

Pensées du jour

« Veux-tu avoir la vie facile ? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui. »

F. NIETZSCHE

« Le mot "sens moral" n'a pas de signification pour moi.»

COLETTE

25 mars 2006

Hum

Cet après-midi, premier entrainement en extérieur, et premier tout court depuis la fin de la saison salle, il y a environ un mois... Hum. En plus, je ne vais pas pouvoir faire de duels avec mes camarades de D2 puisque je dois installer mon berger rouge et le régler avec mes ACE. Re-hum.

Plus tard, en fin de journée, soirée d'anniversaire de V.. Je le fais pour elle, car il y a une ou deux personnes à cette soirée que j'ai du mal à supporter, voire à respecter. Re-re-hum.

Tir à l'arc, amitié ou autre, tout cela n'est-il qu'une question de concessions ? J'ai parfois l'impression de trop en faire, en vieillissant. Ou bien est-ce simplement que je "m'assouplis", que je me "diplomatise" ? Soit je vois cela comme une régression de ma franchise naturelle (parfois blessante, je sais); soit je prends cela comme une évolution positive de mon petit moi.

Mouais.

Re-re-re-hum.

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