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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
29 mai 2011

Scrignoufade : n.f. égratignure plus ou moins marquée, et qui brûle la peau.

Après mon footing de fin de matinée, j'ai décidé d'aller voir ma mère à vélo, par ce beau temps (l'idée d'encenser une fête inventée par Pétain ne me réjouissait guère, mais ma mère avait envie de me voir, alors bon...). Auparavant, je donnais un cours particulier aussi.

vtt_dessin

Alors que le soleil brillait, que les oiseaux devaient chanter (impossible à entendre en cette ville), et que je pédalais tranquillement, j'ai décidé de me placer sur le large trottoir afin d'éviter les risques. Las ! La roue arrière de mon VTT rouge presque pimpant a glissé le long dudit trottoir, et je me suis ramassée méchamment sur le bitume.

Le côté droit de mon corps presque svelte a douillé, mais j'étais quelque peu sonnée pour m'en rendre tout à fait compte. Un charmant couple s'est arrêté sur la voie bus pour m'aider. Les lunettes de travers sur le nez, me tenant la tête et sentant mon bras droit endolori, j'ai fait ma vaillante dix secondes tout au plus.

Ils m'ont aidée à me relever, m'ont proposé de mettre le vélo dans leur voiture et de me déposer quelque part, d'appeler quelqu'un (un ami ou le 50/50 ?) et j'ai même ouvert grand la bouche pour la dame à qui je disais que j'avais mal à une dent à cause du choc...

J'ai repris mes esprits grâce à ces gens sympathiques et serviables (je m'étonne trop de cela, vous croyez ?) et je suis repartie très doucement. Comme j'avais prévenu la mère de mon élève, elle m'attendait presque avec le brancard, la scie médicale et les compresses. J'ai tenté de laver la plaie, mais tout me picotait affreusement (et je ne crois pas être douillette).

Encore maintenant, je n'y parviens pas. Je sautillai sur place chez ma mère quand celle-ci voulut simplement asperger mon bobo... d'eau claire. Je pense en fait que mon bras a des micro-coupures et que la peau a "brûlé" (je pense fortement aux motards qui tombent...). Bref, je me tortille sans pouvoir faire grand-chose.

J'ai mis un pansement contenant un désinfectant pour protéger le tout, mais si vous avez des idées/suggestions, n'hésitez pas...

En bref, y a-t-il un médecin dans la salle ? ;-)

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27 mai 2011

Y croire encore

Ce soir, je suis lasse. Pas vraiment désabusée, non. Lasse.
Aujourd'hui, juste avant 11h, j'ai craqué. J'ai tenu bon devant les élèves, et puis j'ai pleuré avant de faire entrer la classe suivante. J'ai pleuré de rage, d'impuissance. Impression de n'avoir rien apporté à ces gamins aux vies lourdes, aux idées étroites.
Nous travaillions sur un texte de Maupassant, "Rose". Et ça a dérapé, sans trop savoir pourquoi : tout est bon pour eux. J'ai supporté vaillamment un concert de propos racistes, antisémites et homophobes de "ma" seconde. Environ une quinzaine d'élèves auxquels je tentais de répondre point par point, que je voulais ramener à un véritable discours cohérent et réfléchi.
En vain.

racisme1

Alors je me suis assise, j'ai pris ma tête entre mes mains, et j'ai attendu quelques instants. Le chaos s'est amoindri. J'ai lancé, d'un ton lugubre et la voix serrée : "Vos propos me donnent envie de vomir. Vomir. Ce n'est pas une métaphore."
J'ai tenté de leur faire comprendre mon sentiment d'échec pédagogique après neuf mois de travail ensemble. De leur montrer que non, on ne peut pas lancer de telles phrases sans penser aux conséquences et sans les assumer. De leur dire que le racisme, tout racisme (même celui que j'ai subi quand j'étais adolescente, le racisme anti-blanc, et auquel ils ne veulent croire) est condamné par la loi et que ce n'est pas qu'une opinion. Que je voudrais les sortir de leur prisme, ou plutôt leur montrer qu'il y a des centaines de prismes possibles pour regarder le monde. J'avais la gorge serrée. Ils l'ont senti : quand la sonnerie a retenti, ils n'ont pas osé bouger.
D'un geste vague de la main, j'ai murmuré "Sortez..." Une petite élève toute gentille a trainé volontairement pour être la dernière : "... ça va aller, madame ?"
C'est à ce moment-là qu'une boule de larmes est remontée. J'ai fait un signe et opiné pour qu'elle s'en aille, mais elle a bien compris. J'ai tourné la tête à l'opposé de la porte, et j'ai pleuré.
Il a bien fallu enchainer avec un cours de première. Une heure plus tard, j'étais à la cantine avec des collègues, pleurant encore. Heureusement, j'ai la chance d'être dans un établissement où je peux me permettre cela sans être jugée, au contraire. Ils me soutenaient tous, et tentaient de me faire prendre du recul. Nous sommes impuissants face aux difficultés que nous rencontrons.

Ce soir, je suis lasse. Mais pas découragée. Je continuerai à me battre contre toutes les formes d'intolérance en cours. Mais diable, quelle énergie cela prend...

patate_prof

25 mai 2011

Moi, Virgibri, 35 ans, toutes mes dents, pas sportive, je témoigne.

coyote

Lassée voire épuisée par une fin d'année délirante de nonchalance, d'absentéisme, de bêtise, d'insolence au lycée, j'ai décidé de me reprendre en main. J'ai couru dimanche malgré le cagnard. Je suis allée en vélo à la piscine aujourd'hui (15 longueurs tranquilles, aller-retour de 10km). Un radar pédagogique (ah ah) m'a indiqué que je roulais à 15km/h. Dois-je investir pour éviter une amende ?
Mais comment faisait-on avant les radars, GPS et autres coyotes ? N'avons-nous jamais eu de compteurs kilométriques dans nos véhicules ?

Je plaisante, mais je reconnais que pour de multiples raisons, ce soir, je suis vraiment fatiguée. Et au lycée, nous sommes tous border line. Vraiment. C'est à la fois rassurant de ne pas se sentir seule dans ce cas, et inquiétant de voir que, quel que soit l'âge, la matière, l'expérience, nous n'en pouvons plus...

Heureusement, heureusement, Flûtine est rentrée chez elle, et j'ai l'impression de ne pas l'avoir quittée depuis lundi soir.

23 mai 2011

Pensées galvaudées. Tant pis.

sac_h_pital

C'est fou comme on peut dire "je t'aime" en se taisant.

Ça déborderait presque.

Envie de relire, de parcourir Eluard.

plante_h_pital

21 mai 2011

SOS coeur en détresse

Cette semaine, j'étais distordue : la tête près de Flûtine, le corps chez moi. Au lieu d'être près d'elle réellement, dans un moment important de sa vie, je devais gérer les aléas du lycée, et concentrer l'énergie à dépenser dans tout cela. J'étais donc totalement ailleurs tout en étant complètement là.

Dieu merci Ouf, je n'ai pas sombré dans la schizophrénie. J'ai patienté, fréquemment appelé, beaucoup souri à Flûtine sans qu'elle le voie, et ce matin, enfin, j'ai pris le train pour la retrouver.

J'ai joué à l'aide-soignante, assise au bord du lit d'hôpital, et j'ai admiré son courage. Là, je suis chez elle, seule, et c'est la première fois que cela arrive. Demain, et lundi encore, je retournerai passer des heures auprès d'elle; heures qui glissent entre nos mains s'effleurant, se caressant.

Mon évidence était d'être à ses côtés. Je suis sereine, ce soir.

PS : pour avancer en parallèle, j'ai repris le régime en faisant un petit jogging régulier, des abdos tous les deux soirs, en nageotant une heure par semaine à la piscine, et en allant à celle-ci à vélo.

 

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18 mai 2011

Et la choucroute, dans tout ça ?

Comme j'ai la tête occupée par autre chose aujourd'hui, je vous livre juste l'objet de mon inquiétude professionnelle et de mon désespoir, après huit mois de travail en seconde.

choucroute

Hier, je leur parle de la catharsis, de l'inconscient, tout ça. J'évoque juste Freud.

Aujourd'hui, je leur demande le nom de cet homme qui a théorisé l'inconscient, qui y a réfléchi. Néant. je les aide un peu : "Il est connu par tout le monde même si vous en l'avez pas lu. Je vous en ai parlé il y a moins de 24 heures. Il est Autrichien, du début du XXème siècle."

Et là, fuse une première réponse alors que je me tournais vers le tableau : "Mozart !"

Lasse, j'explique à cet élève que non, ça n'a aucun rapport. "Ouais mais des Autrichiens, on en connait pas beaucoup !" Je renchéris en disant que le but n'est pas d'appuyer sur un buzzer et de réagir au moindre mot : il faut cumuler les informations, et faire des croisements. Je réitère donc ma question du "qui est-ce ?".
Et, pour m'achever, un grand niais qui a régressé lance à la cantonnade, fier de lui : "Hitler !"
Je lui demande de me rassurer et de me dire qu'il l'a fait exprès. Mais non, pour lui, c'était une "vraie" réponse. Là, j'ai comme qui dirait "craqué".

"Mais enfin, quel est le rapport avec la choucroute ? Je vous ai parlé du génocide juif ? De celui des homosexuels ? De la seconde guerre mondiale ? On étudie la tragédie au XVIIème siècle ! Réveillez-vous ! A votre place, j'aurais envie de creuser un trou et de m'y cacher, là, au lieu de rire. On en est là au bout de huit mois de travail ? On n'est pas à un jeu télé, bon sang !"

Je le reconnais, je suis peut-être allée un peu loin. Mais nous sommes à bout, en ce moment. A bout de forces, surtout. Et puis à bout de patience. Je ne sais pas si c'est la même chose dans tous les établissements de France et de Navarre, remarquez...

PS : lors d'un voyage en Angleterre récent, Nono, l'un de mes "cas difficiles" comme on dit poliment, a répondu au guide ceci :

"Dans quelle ville les rois de France étaient-ils sacrés ? -> "Roissy !"

"Non, c'est une ville célèbre pour son champagne..." -> "Champigny !"

Et d'accompagner ses réponses d'un geste victorieux et satisfait, car il était convaincu d'être pertinent.

Et devant la statue de Churchill, on leur demande qui est ce personnage anglais célèbre et influent : "Quasimodo ! "

 

 

14 mai 2011

Glaniller : pouvoir prendre le temps / avoir le choix.

J'ai encore passé une semaine de dingue au lycée, d'où ma légère absence. D'où, aussi, mon effondrement quotidien vers 22h, grand maximum. Mercredi, j'ai même sombré deux heures dans une sieste profonde, au retour du lycée. Parce qu'il faut dire que ne plus avoir cours à la fac ce jour-là, ça me fait un drôle d'effet.

Tout comme aujourd'hui, où je n'ai à gérer "que" les affaires courantes du lycée : remplir les bulletins avec les notes; m'occuper des fiches d'orientation; contacter des parents; corriger des copies; prévoir mon trajet pour aller faire passer le bac dans le 78 (ben oui, pourquoi le rectorat nous enverrait-il près de chez nous, je vous le demande ?); faire des mails à des élèves et à des parents mais aussi à des collègues; plancher sur mes voeux de classes pour l'an prochain. Là, je vous épargne les détails, évidemment.

Donc, aujourd'hui, disais-je, j'avais du temps pour moi. J'avais le choix, plutôt. J'ai un peu rangé la maison, un peu nettoyé. J'ai arrosé mes plantes : les premiers bourgeons de capucines sont en train d'éclore ! Je suis allée chercher un colis dans un relais. Je me suis acheté des céréales au magasin bio. J'ai pris le temps de lire un Philosophie magazine (ce qui est exceptionnel car 1) ce n'est pas arrivé depuis des mois, 2) j'ai un mal fou à lire depuis l'agreg). J'ai rêvé d'une grande maison avec Flûtine. J'ai encore et encore réfléchi à l'agreg (recevoir mon relevé de notes m'a évidemment à nouveau piquée au vif).

 

saint_jacques_2

Je songe aussi aux grandes vacances. Jusque-là, c'était assez flou, mais ça commence à prendre forme. Tout ce que je sais, c'est que j'ai envie de marcher. J'avais pensé (nous y voilà, dans mes "projets"), au moment de l'admissibilité, faire un bout du chemin de Saint Jacques. Pour boucler la boucle : marcher pour réfléchir à cette année si étrange, si déroutante; marcher pour me taire; marcher pour avancer physiquement, pour faire prendre forme à mes autres avancées, plus abstraites. J'aurais la possibilité de faire aboutir ce projet pendant que Flûtine ferait du bateau en Méditerranée avec sa mère. Je partirais donc seule. Je n'ai quasiment jamais fait de rando, pas de camping en dehors de l'an dernier, alors tout cela me fait un peu peur. J'hésite. Mais l'avantage, c'est que je peux me décider un peu au dernier moment.
Ensuite, nous marcherons ensemble, Flûtine et moi, ailleurs. Et nous aimerions louer un gîte, quelque part, pour inviter les amis. Faire de ce lieu temporaire un passage vivant. Joyeux. Comme nous aimerions aussi voir une maison vivante, mais qui nous appartiendrait...

10 mai 2011

Boulbanguer : être retourné(e) par une rencontre / croire à nouveau en quelque chose

En ce moment, les profs principaux courent après le temps. C'est la première vague des réorientations, et l'académie réduit à une peau de chagrin nos possibilités. De fait, les PP de seconde sont à cran. La semaine dernière, j'ai même cédé à la colère -ce qui n'est pas mon genre- lors d'une réunion d'urgence sur ces nouveaux délais : le proviseur n'a même pas rugi quand j'ai dit, la voix étranglée : "On nous demande d'accomplir en moins d'une semaine des miracles alors que l'on cherche à voir certains parents depuis huit mois ! Je vais bientôt me faire canoniser et je serai une sainte ! C'est aberrant ! On fait quoi, depuis septembre, selon vous ?"

En bref, tout le monde est à fleur de peau, et ça part à vau-l'eau.

Sauf que. Sauf que je viens d'avoir une maman au téléphone, et qu'elle m'a retournée. Je m'en voulais de ne pas l'avoir appelée avant, et je pensais me faire remonter les bretelles. Et elle commence par : "Vous êtes une femme formidable. Mon fils vous aime beaucoup." Je souris à l'autre bout du fil, de ce fils si discret en cours qui voulait absolument que ce soit moi qui aie sa mère au téléphone, et non mon collègue de sport co PP.
Sauf que j'apprends la situation de la mère, rongée par la culpabilité d'avoir vu son fils partir en seconde générale alors qu'il avait un projet professionnel.
Sauf qu'elle ne pouvait rien faire à ce moment-là pour l'aider : elle a enterré son fils ainé et lutte contre un cancer de la tyrrhoïde. Et qu'à l'époque, en fin de troisième, elle "était sur le billard", comme elle dit. Sa fille, doctorante en droit, s'est occupée de tout.
Sauf que le rectorat a pris le troisième voeu du gamin, le plus simple, par sectorisation, et n'a pas choisi son premier voeu professionnel.
Sauf que la mère est partie en clinique pour soins intensifs pendant des mois. Et qu'elle subit encore de la chimio. Et qu'elle pleurait au téléphone de vouloir "sauver" son petit dernier, avant la date "anniversaire" de la mort de l'ainé. Peut-être même avant de mourir.
Je voudrais vraiment l'aider. Je ferai mon possible, en espérant que la machine administrative ne broie pas cet élève. Je vois sa mère mardi prochain. Elle veut me faire une assiette de gâteaux :"C'est tout ce que je peux vous offrir pour vous remercier, laissez-moi faire ça !" Même si je lui dis que je prône la prudence, qu'on pourrait manger les gâteaux après l'affectation de son fils dans l'école qu'il veut. "Non, madame, vous êtes là pour aider mon fils, et c'est tout ce qui compte. Après, ça passe ou ça casse. Mais je veux vous offrir des gâteaux. La cuisine, c'est tout ce que je peux faire..."

 

gateaux4

Ce coup de fil m'a redonné l'envie de me battre, et m'a donné l'illusion d'être un peu utile et reconnue. Si cet élève a son école, mon année aura été sauvée. Cela peut paraitre excessif, mais face au marasme restant, je vous assure que cette femme a illuminé ma journée. Plus encore.

Je vous laisse : j'ai une lettre de recommandation à faire.

 

PS : j'ai aussi pu discuter avec celle qui m'avait "agressée" sur le Coran, fort calmement. Et ça m'a fait du bien. Et je le lui ai dit.

10 mai 2011

Ménage de printemps

Avant de partir lourdement au lycée puisque j'y retrouve "ma" seconde désespérante, je tenais à vous signaler que j'avais fait du tri dans les albums photos, et que j'en avais créé un pour la Drôme. J'ai gardé ceux de New-York par pur plaisir.

J'ai aussi changé les couleurs du blog qui sont sous le signe du printemps, mais je trouve que ça fait un peu trop girly, non ? Je voulais aussi remettre la bannière avec mes yeux, mais la page de fond alourdit le tout, je crois.

Et puis bonne nouvelle : mon jasmin a fleuri d'un coup, la nuit dernière, et cela me donne le sourire. Heureusement que j'ai mon balcon, car comme j'étouffe de plus en plus ici, je deviendrais zinzin, peut-être. J'ai d'ailleurs joué une grille pour l'euromillion de ce soir : j'ai des rêves de maison avec jardin, mais pas l'argent pour (ni la mutation possible, merci l'éducation nationale).

Sinon, il faudra quand même que j'évoque mes modestes projets ici, même si rien n'est encore très clair dans mon esprit...

Bon, je dois y aller. Qui pourrait me faire un mot d'absence ?

8 mai 2011

Veuillez patienter, votre correspondant va vous mettre en relation...

Je suis revenue vers 12h30 d'un week-end bloguesque, telle un porte-drapeau fleuri, armée d'une rose orange à la main. Je vous en dirai un peu plus plus tard, car je dois repartir donner un cours particulier (oui, un dimanche, oui, un jour férié)...

A très vite, fidèles lecteurs.


Presque 18h30, me revoici.

DSC_1451

Comme je suis dans une nouvelle (enfin, plus si nouvelle que ça) dynamique depuis un an, j'ai décidé de dire simplement mes sentiments, mes envies, mes avis autour de moi. Cela m'a rendu plus légère, plus simple peut-être, dans le bon sens du terme.

Récemment, donc, j'ai fait un mail à Val, pour lui dire que j'avais rêvé de notre rencontre. En effet, elle et moi ne nous étions jamais vues, et nous avions évoqué, entre blogueuses, cette idée. Le temps a passé, et le rendez-vous n'avait jamais eu lieu. Et puis, suite à mon mail, les événements se sont enchainés naturellement : elle m'a invitée, j'ai accepté.

DSC_1519

Rencontrer quelqu'un que l'on pense connaitre à travers ses mots n'est jamais très évident. Quoique.

Je n'étalerai pas ici notre court week-end, mais sachez juste que je suis revenue avec le sourire. Et puis j'ai vu aussi un autre blogueur par la même occasion : c'est lui qui m'a offert une rose de jardin orangée.

J'ai pu respirer après ma lourde fin de semaine au lycée. J'ai pris du recul quant au courrier de mon assureur demandant que je lui redonne le remboursement de mon ancien scooter (ce que je n'ai pas fait : j'ai évidemment crié au scandale). "Peine d'argent n'est pas mortelle", entend-on souvent. Oui, il y a tellement plus important.

DSC_1523

 

PS : Eh, Caro, tu passes quand sur Paris ? ;-)

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