Encore une semaine qui s'achève, et pas de nouvelles de l'inspectrice. Une collègue de math a passé cette épreuve avec succès hier. Au moins, elle est débarrassée. Moi, je suis dans l'attente. Vivement que je sois fixée, car ma tutrice a un excès de zêle, et je commence à ronger mon frein...
Le chaton siamois est en attente lui aussi; nous ne savons pas encore si nous pourrons avoir une femelle. Ils sont tout mimi de toute façon !
L'enfer des fins de trimestre recommence avec les bulletins à remplir, faire les moyennes (je crois d'ailleurs que je me complique trop, sur ce point, à force de vouloir bien faire), anticiper les conseils, donner un avis sur tout ne sachant quel impact cela peut avoir sur l'avenir d'un élève, bloquer des soirées pour ces fameux conseils... Bref, la routine du prof, mais en me voyant ce midi grignoter un sandwich maison sur mon heure de déjeuner pendant que je remplissais les bulletins, je me suis dit que certains parents devraient nous voir de temps en temps à l'oeuvre pour mieux appréhender le métier...
Et au milieu de tout cela, je suis censée préparer mon inspection. Normalement, un stagiaire d'IUFM n'a qu'une classe, donc 4 ou 6 heures de cours à donner par semaine (+ les formations à l'IUFM + un rapport de stage). Pour ma part, comme j'enseignais déjà avant d'avoir le concours, on me donne grâcieusement 4 classes. L'inspectrice prendra-t-elle ce facteur en compte ?
Celle-ci a d'ailleurs une réputation bien établie : ce matin, on me dressait un portrait caricatural d'elle, en jonglant avec les mots et les sous-entendus car elle serait homosexuelle.
"Ne porte pas d'alliance le jour de l'inspection ! ", "Les femmes ont dès le départ un avantage, avec elle". Ah, ah. Dire que ces collègues ont au minimum une Licence de Lettres, sont censés être ouverts au monde et à la culture, et faire preuve d'une grande tolérance (vous savez, au fronton des écoles, le "liberté, égalité, fraternité"...).
Ah, ah.