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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
amitie
27 décembre 2011

Une bouffée de fromage ?

Soirée raclette entre amies hier soir... Asa, Tinette, Dolly, Flûtine et moi. C'était plein de vie, ça pétillait ! Et c'est bon dans cette grisaille ambiante...

DSC_2137(30)

Il faudra aussi que je vous cause de la lesbienne invisible, de Fred Tousch, de Chanson Plus Bifluorée, et puis, et puis, et puis...

J'ai aussi des angoisses, et cela m'embête.

 

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5 décembre 2011

ça ira mieux lundi

conseil classe

Je m'apprête à partir au lycée, pour gérer mon conseil de classe d'adaptation, avec des moyennes tournant à... 5.

Je fais la révolution au sein de l'équipe de lettres, en disant tout haut ce que je pense tout bas depuis quelques semaines. Asa et moi passons pour des rebelles -ou des emmerdeuses enquiquineuses.

Je lis les nouvelles, et je trouve que ça va de mal en pis. De Poutine aux propos racistes, en passant par les affaires obscures et la présidentielle, ce vomi d'informations -toutes plus dégoûtantes les unes que les autres- m'accable.

Je me soigne petitement et je suis fatiguée. Pas encore usée, mais ça pourrait venir, un jour.

Je cherche du temps et de l'argent pour sortir, m'aérer, me changer les idées. Plusieurs théâtres/concerts/expos prévus en décembre m'y aideront.

J'ai rêvé, cette nuit, que je jouais un rôle d'homme (Arlequin ?) dans une pièce de Marivaux, avec Tinette. La situation m'angoissait car je ne connaissais pas assez mon texte, surtout une tirade célèbre et immense. Je crois que nous jouions dans le réfectoire du lycée...

 Bon, je vais me soigner en allant travailler un lundi.

 Edit de 17h35 : j'ai géré de main de maître le conseil, face à un proviseur parfois bourru, et souvent obscur. En salle des profs, je suis devenue transparente pour certains de mes collègues de lettres. Un grand blizzard ridicule m'entoure. Après, je suis allée à la Keufna récupérer tous les billets des pestacles et ça m'a remonté le moral.
Dans le magasin, j'ai jeté un oeil, voire deux, et j'ai eu envie de tout cela : la complète de Six feet under, le dernier album d'Adele, celui de -L-, un nouveau boîtier Nikon, le (la ?) manga sur le vin Les Gouttes de Dieu, de DVD avec Romy Schneider et d'autres avec Meryl Streep. (Et ailleurs envie d'une cocotte minute.) Je suis ressortie sans rien.

adele 21

Une fois à la maison, j'ai cherché Adele et -L- d'occasion. En fait, le site de la Keufna vend un peu moins cher en ligne qu'en boutique. Alors je me suis offert les deux albums neufs pour 28€. Et je suis contente de ce cadeau de Noyel de moi à moi.

3 décembre 2011

"La paresse est un moteur du progrès."

Cette semaine, j'ai participé à deux conseils de seconde d'affilée, et il a fallu que je sorte de la salle pour éviter l'étouffement. Dans la nuit de mercredi à jeudi, j'ai tant toussé que je n'ai quasiment pas dormi. Inutile de dire que j'étais épuisée.

Je dois préparer mon conseil de classe en tant que PP demain, car il a lieu lundi... sur mon jour de repos.

Pantagruel

Aujourd'hui, j'ai suivi des cours à la fac toute la journée : cinéma + Rabelais. Je crois que je ne comprenais plus grand-chose sur la fin.
Ceci étant, j'apprécie beaucoup la prof seizièmiste, qui m'a reçue en rdv il y a peu pour faire ma "purgatio" de l'oral sur Montaigne. Très bénéfique expérience, qui me permet de dire, qu'enfin, j'ai avalé le plus gros de la pilule.

Je suis aussi allée voir samedi dernier une mise en scène d'une pièce du XXème au programme, Juste la fin du monde de Lagarce. Dans le public, l'agrégatif suintait de partout. J'ai apprécié la sortie (avec Asa, Tinette et Flûtine), mais j'ai encore beaucoup de mal à apprécier vraiment le texte. Quoique cette pièce est bien plus intéressante que l'autre, Derniers remords avant l'oubli.

Hier soir, Asa et moi avons travaillé sur un sujet de didactique ultra méchant, et donc palpitant. Un défi, quoi. Ensuite, nous devions dévorer diner dans une crêperie, mais le restaurant en bas de chez moi était plein. Incroyable, dans une ville si modeste. Alors nous avons mangé indien. (Ce que je raconte est bien moins palpitant que notre sujet d'agreg, j'en ai conscience, rassurez-vous.)

 Je sais que j'avais songé à vous raconter plein d'autres choses, que j'ai oubliées... :-/

 

22 novembre 2011

Ma vie aux épices

Samedi, j'avais concours blanc de didactique. Cela signifie plancher sept heures d'affilée. J'y suis allée non pas pour quémander une note qui me rassurerait, mais pour me rassurer en parvenant une troisième fois d'affilée à finir une copie dans cette matière, sans honte. J'ai rempli mon contrat : j'ai choisi un corpus sur le théâtre, contenant cinq textes; j'ai rendu 14 pages et, même si l'ensemble est assez plan-plan, j'ai fait ce que l'on attendait de moi j'attendais de moi. En revanche, ce type d'exercice épuise plusieurs jours d'affilée. (Et après, folle que je suis, je suis allée donner un cours particulier de niveau première...)

Nous avons peu bougé ce week-end, du coup. Peu importe : le lycée demande beaucoup de travail en ce moment, étant donné que les conseils de classe approchent à grands pas.

Et puis j'ai reçu trois rapports d'incidents en deux jours sur "ma" classe, dont un grave : une élève, plutôt calme, amorphe habituellement, a eu une crise de délire en plein cours. Je pèse mes mots : il s'agissait vraiment d'un délire psychotique. Les élèves étaient terrifiés, parait-il, et ma collègue a beaucoup de mal à s'en remettre. C'était violent et dangereux, mais personne n'a été blessé.

J'exerce un métier plutôt risqué, finalement.

Violence-a-l-ecole

Donc aujourd'hui, mise au point, heure de vie de classe, gestion -comme je peux- de tous ces rapports. Ce soir, trois tas de copies m'attendent, mais je ne suis pas certaine d'enchainer vaillamment...

J'ai des velléités de correction, disons. Des envies de sorties dans Paris, de shopping un peu pour renouveler mes pantalons et mes pulls (car mesdames, messieurs, j'ai encore perdu un kilo environ, ce qui amène notre compte à... ROULEMENTS DE TAMBOUR... 22 kilos de perdus !), de restaurant, de soirées avec des amis (mais beaucoup ne sont pas sur la région parisienne et se reconnaitront, pfff).

pain

J'ai aussi fait la première vraie soupe de ma vie (on ne rit pas, au fond de la salle !) et un délicieux pain d'épices hier soir.

A part ça, je suis encore et toujours très amoureuse.

 

16 octobre 2011

Petites douleurs, petits bonheurs

Il fait grand beau sur Paris, nous avons même déjeuné sur le balcon. Avant, nous sommes allées à la piscine. Je suis assez peu fluide dans cet élément, mais je parviens à améliorer un peu les choses : j'ai fait 27 longueurs de 25m en 45mn. Ne riez pas : pour quelqu'un qui a peur de l'eau, c'est l'équivalent des championnats du monde, là.

Nous alternons petits joggings et piscine depuis que Flûtine est là, alors que nous sommes moyennement en forme mais cela fait le plus grand bien.

Et avant la piscine, j'ai voulu voter pour le second tour des primaires. (Je n'avais pas pu y aller au premier tour, passons) J'arrive, et j'annonce que je suis en attente de ma nouvelle carte d'électeur, ayant fait la demande sur le site du service public. Et là, gros hic : comme je n'existe pas encore dans ma ville, et que je n'existe plus dans l'ancienne (ils m'avaient radiée des listes sans que je le sache), je n'ai pas pu voter. Cela fait deux fois que je suis frustrée dans mon droit civique. Je suis en colère contre moi-même parce que j'aurais dû m'inscrire bien plus tôt sur les listes, mais aussi contre cet empêchement de pouvoir voter alors que je le veux.

A part ça, nous sortons aussi au théâtre : nous avons vu vendredi La Douleur de Duras avec Dominique Blanc. J'étais très fatiguée, et j'avais du mal à me concentrer. Ou alors c'était une défense de ma part : ce texte m'avait bouleversée quand je l'avais lu il y a des années. D. Blanc est évidemment impeccable, aussi rigide que les mots l'imposent. J'attendais peut-être trop de cette pièce dont j'avais beaucoup entendu parler : cela m'arrive souvent d'être un brin déçue face à une oeuvre trop admirée.

douleur duras

Et hier soir, Flûtine m'a invitée à une représentation de Derniers remords avant l'oubli de Lagarce (pièce au programme de l'agreg). C'était la deuxième mise en scène que je voyais de ce texte, ce qui m'a permis de le découvrir encore autrement, et d'apprécier certains points, certains traits. Je reste cependant sur ma position initale : Lagarce est intéressant, vraiment, mais de là à le choisir pour un programme d'agrégation... J'y vois un laboratoire du langage (comme Robbe-Grillet l'an dernier, me direz-vous) mais je ne ressens pas d'émotion particulière, ou de plaisir de la lecture. Lagarce me semble être fait pour être joué, et non lu.

Ce soir, séance de travail avec Asa et Tinette, ce qui nous fera le plus grand bien : non pas de travailler, mais se voir. Nos semaines ont été difficiles, pour diverses raisons : le blocus (qui a continué jusqu'à vendredi...), l'enterrement de leur ancienne collègue et surtout amie...

Je n'ai jamais vécu ce type de deuil, celui de quelqu'un que l'on a choisi de faire entrer dans sa vie, et qui nous a choisi également. Y penser me noue, et me renvoie à d'autres décès, d'autres douleurs, dont celle liée à mon père, évidemment...

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13 octobre 2011

Aux poubelles, citoyens !

sac-poubelle-poissons-rouges-chocolat

En dehors de débats politiques télévisés qui n'en sont guère, en dehors de propos aberrants entendus à la radio ce matin ("NS a sauvé le monde économique"), en dehors d'une naissance qui tombera fort certainement au moment du deuxième tour des primaires, on n'entend pas parler de ce qui se passe dans certains établissements, dont le mien.

Depuis mardi, des élèves et des personnes extérieures au lycée bloquent l'accès aux bâtiments, brûlent des poubelles en y jetant des déodorants et des fumigènes, jettent des oeufs sur les profs qui tentent d'apaiser les choses et de discuter, balancent des tracts aberrants et illogiques, se font bousculer méchamment par les CRS (oui, pas la police municipale) et créent un climat délétère de violence (paradoxal, je sais). Ils se filment, par ailleurs, pour montrer leurs exploits sur fessebouc.

Le lycée a été fermé ce matin à 10h30, hier à midi. Les DST de samedi matin sont annulés. Pour demain, grosse interrogation, mais on nous a annoncé que s'il y avait encore blocus, on fermera l'établissement dès 8h.

L'objectif des "manifestants" est d'atteindre le seuil du 22 octobre, et de reproduire le schéma de l'an dernier : ne pas travailler pendant quinze jours, avant les vacances de la Toussaint.

Nous n'en rions pas, et nous n'en pleurons pas non plus. C'est surtout lassant, assez inquiétant pour de multiples raisons, et anti démocratique de ne pas laisser travailler ceux qui le veulent, et de dégrader les bâtiments. L'un de mes élèves de l'an dernier est dans les meneurs, et semble devenir abruti par ce "pouvoir". Il est aujourd'hui en première S, et menace les profs avec des fumigènes sous leur nez...

Et puis ce soir aux actualités, on apprend qu'une prof d'une quarantaine d'années s'est immolée en pleine cour de son lycée. Son geste est sans doute à la hauteur de son désespoir. Aussi fragile fut-elle, elle est une manifestation violente du fameux malaise enseignant dont on se gausse, bien souvent.

Aujourd'hui, il y avait aussi une cérémonie funèbre pour une collègue qui s'est battue pendant quatre ans environ contre un cancer. Je ne l'ai pas connue, mais Asa et Tinette m'en parlaient souvent. Alors se projeter dans cette situation d'enterrer un(e) collègue/ami(e), et voir ses propres amies meurtries, ça remue.

Une drôle d'ambiance, en ce moment, au lycée.

2 octobre 2011

Soufflinoter : ignorer les propos agressifs / censurer les injures

Je reviens d'un jogging plutôt court, mais ma foulée devient moins lente ce qui signifie que je fais la même distance mais plus rapidement. Vous me suivez ? J'essaye de trottiner tous les deux ou trois jours, pour appliquer le vieil adage "mens sana in corpore sano". Pas toujours évident de trouver la motivation, surtout par cette chaleur.

Je sais que j'alimente moins le blog (on dirait un enfant qu'il faut nourrir...), sans doute parce que je m'y accomplis moins qu'avant, ou encore parce que ce dont j'aimerais parler n'a pas forcément sa place ici, mais aussi parce que je suis le nez dans le guidon, à ne plus savoir par quoi commencer certains jours...

Les cours de la fac sont une fois de plus très inégaux, et me ramènent parfois à mes oraux ratés, ce qui me fait bouillir sur place puisque je ne comprends toujours pas ce qu'il fallait faire.

Sinon, je n'ai pas beaucoup de vie sociale, même en salle des profs. C'est étrange : à la fois je me sens très bien dans ce LycéeDésiré, et par instant j'ai les mêmes sensations que lorsque j'étais TZR...
Heureusement, Emy m'a permis hier de lutter contre cette fatalité, et comme d'habitude nous avons pris une glace été sages et avons papoté discuté philosophie et cours du diesel.
En la quittant, je suis passée devant l'église St Gervais, et je suis entrée alors qu'il y avait un office. C'était assez beau.

St Gervais

Demain, je vais rendre ma voiture qui était en leasing, en priant tous les saints de la mécanique que l'on ne me demande pas de payer des frais de réparation supplémentaires.

Là, je reste un peu devant l'écran pour éviter d'affronter mes devoirs de prof, ainsi que la mise en fiches des livres d'agreg...

PS : je modère les commentaires suite à des interventions d'un troll quelque peu immoral, mais ne vous inquiétez pas : je publierai vos réactions aussi rapidement que possible !

16 septembre 2011

Billoter le Sahara : Exp. pop. Impression de marcher dans le sable en déployant beaucoup d'énergie.

Je n'ai pas disparu, non, non. J'ai juste des semaines chargées, et je vois que cette rentrée s'annonce en fanfare. J'ai mal à la tête depuis plus d'une semaine, de façon lancinante et régulière, sans sombrer vraiment dans la migraine. Les chefs nagent dans le n'importe quoi; le réseau informatique est complètement kaput; on manque de moyens, et pourtant, pourtant, je suis bien dans ce LycéeDésiré.

désert

J'ai eu aussi quelques angoisses, liées complètement à la préparation de l'agreg : impossible de m'y mettre vraiment. Grosse crise de confiance, en fait. J'ai vu Tinette hier, pour évacuer, formuler ces inquiétudes, analyser un tant soit peu cette paralysie. Elle m'a aidée à établir un planning, aussi. Je vais fonctionner par quinzaine dorénavant, et réapprendre à travailler beaucoup seule. Pour les deux semaines à venir, ce sera La Fontaine. A fond les manettes.

Mes élèves semblent assez étonnants cette année, sinon : pas de classe "parfaite" mais des élèves, des classes qui bossent majoritairement, qui essayent, qui participent, qui écoutent. Je dépense donc beaucoup d'énergie pour "assurer" (et me rassurer ?).

Ce soir, je pars rejoindre Flûtine, enfin. Nous vivons nos rentrées en parallèle, le nez dans le guidon, alors que j'aimerais revenir chaque soir à la maison et me rassurer auprès d'elle, dans la tornade de cette période de reprise. Je vais donc m'accorder trois jours de "vacances" -avec les fables sous le bras, quand même. J'arriverai tard dans la nuit, mais qu'importe.

 Et puis en début de semaine prochaine, j'aurai peut-être mon nouveau modem Free, puisqu'Alice a été rachetée par cette marque. J'ai décidé de réactualiser mon matériel gratuitement. J'espère juste que je ne serai pas privée du net trop longtemps...

1 septembre 2011

Comment vous dire ?

A un jour de la pré-rentrée, je suis angoissée comme je ne l'ai pas été depuis longtemps. Il faut dire aussi que la date coincide avec le départ de Flûtine. Et que je m'attends à avoir un emploi du temps complètement pourri (20 heures de cours sur trois jours), qui m'inquiète passablement en prenant en compte tous les paramètres de cette année (deux secondes, une première d'adaptation, agreg et peut-être prof principale en plus).

Alors je suis tendue, et une boule au ventre me rappelle que je le suis bien en permanence.

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Pourtant, Flûtine et moi avons passé deux jours délicieux chez Ed, où nous avons été reçue comme des reines. Cette parenthèse d'avant rentrée/fin de vacances était idéale. Je me suis lâchée niveau photos dans la ville d'Ed, et cela m'a fait plaisir de lui donner toutes ces images avant de partir : un peu comme un cadeau.

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Cet après-midi, quelques menues choses à voir dans Paris, après avoir déposé Flûtine... Je devrais être légère de tant d'amour, de si belles vacances. Mais je suis minée. C'est nul !

13 juillet 2011

Quel est ton rythme ?

C'est un peu bête d'être dans le noir, et de regarder les feux d'artifice au loin, seule. Je reviens pourtant d'une soirée sympathique et gargantuesque avec Pumpkin, et mon petit coeur est à quelques milliers de kilomètres, près de Flûtine.

 

marche avec moi

Aujourd'hui, j'ai beaucoup hésité quant à mes activités : Harry Potter, sieste, courses pour les chats, Manet ? Au final, j'ai fait des courses, j'ai réservé mon billet pour l'expo avant de partir pour Compostelle, j'ai trouvé un jeu DS avec podomètre pour la somme dérisoire de 9€ (alors qu'il est vendu neuf... 49€ !) et dont je me servirai pendant ma rando. Je l'ai paramétré et essayé sur la fin de journée : c'est étonnamment juste et précis.
J'ai aussi investi dans un poncho decathlon pour me protéger, car la météo me dit que je serai sous la pluie jusqu'à mercredi au moins... Et j'ai même fait une micro sieste avant de rejoindre Pumpkin.

Demain, j'irai éditer mon billet de train, et je verrai si je vais au cinéma voir le dernier volet de Potter. Rien de bien palpitant, je sais...

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