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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
amitie
13 juillet 2010

En vogue

Malgré le fait d'être en vacances, je ne vois pas les journées passer. Il faut dire que je suis d'une nature à ne jamais m'ennuyer. Je ne sais même pas ce que ce mot signifie. Sans doute est-ce dû à mon enfance de fille unique. Ou pas.
Toujours est-il que je me balade, je sors, je lis Montaigne, je range, je trie, je rêve, je téléphone, je jardine (le mot est prétentieux pour mon balcon, mais que dire d'autre ?), je hume le vent avec les chats, je cherche un vtt, je me projette sur mes vacances, je revois des amies...

Et puis ce matin, j'ai réessayé un jean Carhartt que j'aimais bien. Je rentre aisément dedans, à tel point que j'ai dû remettre une ceinture, chose qui ne m'était pas arrivée depuis des lustres !

Je n'ai pas particulièrement reperdu de poids (je reste à -16kg) mais je crois que je m'affine. Je poursuis mes efforts abdominaux et fessiers, que je cumule à des séances de wii fit tous les deux jours.

Peut-être qu'à l'idée de rencontrer la famille de Flûtine pour la première fois la semaine prochaine, je suis d'autant plus motivée...

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4 juillet 2010

Dissertator

Alors que Flûtine honore ses obligations familiales, je suis dans son appartement, en train de corriger mes copies de bac. Je suis bien loin d'avoir fini : j'ai fait les 42 questions de corpus, et c'est tout. Je vais tâcher de me débarrasser des sujets d'invention cet après-midi, avant de boire un pot/manger une glace avec Klaki dans le centre ville.
Sinon, hors charge des copies, je vais bien.
J'ai envie de vous donner une fois de plus une liste de mots qui résonnent pour moi en ce séjour amoureux. Faites-en ce que bon vous semblera, et puis voici des musiques associées à tout cela, pour de multiples raisons...

Transpirer
Orage
Main dans la main
Bracelets
Monsieur Hulot
Danser
Pulco
Coiffeur
Sensualité
Soldes
Cinéma en plein air
Escaliers
Lèvres
Triplettes
Abricots

 

16 mai 2010

Police, ouvrez !

Hier soir, j'étais invitée, avec quelques 25 autres profs, chez ma copine Asa. Au programme, soirée tapas et jeux. Malgré le nombre de personnes présentes, je me suis sentie plutôt à l'aise. Jeanne, tête en l'air depuis des mois, a tenu à s'excuser d'avoir retenu en otage quelques-uns de mes cd en m'offrant le dernier album de Biolay (youpi !).
Tinette était venue me chercher en voiture, et j'espérais que mon fond de migraine ne se relèverait pas. Las. Une fois que les jeux ont commencé -deux time's up côte à côte, du poker, du tarot - le niveau sonore m'a été intenable. A la première partie, explosion de la migraine : on s'entendait à peine parler. Je me suis quand même bien amusée.
Pour l'occasion, j'avais choisi une sorte de déguisement avec cravate, petit gilet manche courte en V, chemise noire, chaussures surpiquées, casquette de turfiste : j'étais entre la joueuse de poker pro et la mafieuse.

Snapshot_20100515_1

Au retour, vers une heure du matin, en sortant de la voiture de Tinette, j'entends de la musique techno à fond les manettes dans la rue. Rapidement, je comprends que ça vient de mon immeuble. Pire encore, je découvre, en montant les escaliers, que le bruit vient de mon palier. Mon voisin a mis NRJ à fond. Et quand je dis à fond, ce n'est pas juste pour faire joli.
Le temps de me démaquiller, je trouve cela intenable. J'entends quelqu'un frapper à la porte du voisin. Je sors mon minois fatigué et je participe à cet essai infructueux : le voisin ne bouge pas, malgré nos tentatives. Son chien, en revanche, nous entend parfaitement bien.
Et voilà que je me retrouve à appeler la police municipale, qui arrive cinq minutes après. Ils frappent à la porte avec une force inouïe, annoncent qui ils sont, cherchent le compteur électrique pour faire cesser l'alimentation de la radio du voisin, mais tout est un échec. "Foutage de gueule" selon l'un des officiers : le voisin ne bouge toujours pas, alors qu'il a placé son chien dans une autre pièce, entre temps. Je rentre à nouveau chez moi, à la demande des policiers; ces derniers repartent, impuissants; j'ai Flûtine au téléphone, tout endormie; je reprends des cachets pour ma migraine; j'enfonce des bouchons d'oreille pour ne plus entendre cet amas sonore insupportable, et je m'endors, cahin-caha.

Environ cinq heures plus tard, un peu avant 8h, Clochette vient tapoter avec sa patte ma joue pour me signifier que c'est l'heure du câlin, et mon noirot veut de l'eau... Résignée, j'ai ouvert un oeil, puis l'autre, et me suis levée, groggy.

Cet après-midi, activités manuelles prévues.

J'ai envie de dormir... Grumf.

12 mai 2010

Quelques fleurs

J'ai froid. Très. Pourtant Flûtine est dans le sud en déplacement.
J'ai envie de dormir. Beaucoup. Alors je ferai une sieste tout à l'heure, pour tenir au Louvre ce soir.
Mais Tinette vient de partir de chez moi, et y a laissé cinq petites roses roses (vous suivez ?) et du soutien pour l'Agrégation... sans que j'aie à lui demander, comme je l'avais prévu. Et ça, c'est chaud pour mon petit coeur.

En ce moment, je traîne un peu des pieds pour faire cours : les élèves sont complètement déconnectés des échéances (orientation pour les secondes, Bac pour les autres) et ne me donnent pas la motivation qui va de paire avec de "bons" cours. J'ai rendu les derniers DST de type Bac ce matin : bilan effroyable, pire qu'en début d'année. Moyennes de classe à 6,5 environ. C'est assez décourageant, côté prof. Comme si j'avais causé pendant un an dans le vide.
Il faudra d'ailleurs que je mette à jour les perles d'élèves.

Heureusement que l'amour me permet de prendre du recul. C'est une sorte de passion douce : la passion sans ses contraintes, sans ses douleurs, sans le côté feu de paille. Et c'est bien le mot "douceur" qui prime avec délice sur cette relation...

Je retombe dans les violons, désolée. Sinon, j'aurais envie de vomir mon dégoût pour tout ce qui se passe dans l'actualité, et qui me semble de plus en plus effrayant. J'ai parfois l'impression que l'on cherche à nous lobotomiser, à nous rendre bovins, ou en tout cas que nos dirigeants le pensent. Et lorsque je vois mes élèves alimenter cette image, cela me met hors de moi : j'ai foi en eux, mais pas l'Etat. Voilà sans doute le problème. Enfin, l'un des problèmes.

Snapshot_20100512_11

Deux chats se sont glissés dans cette image.

Les trouverez-vous ?

11 mai 2010

6,7°C

Il pleut fort; ça fait plic ploc dans ma tête car j'ai envie de me recoucher. A 4h30, le combiné du téléphone, qui a tourné toute la nuit dans le silence du sommeil, a réclamé à manger pour sa batterie vide. Biiiiiiiiiiiiiiiiiip. Biiiiiiiiiiiiiip.
Au réveil, Flûtine n'était pas là. J'ai bien cherché, mais non.
Journée studieuse en perspective : trois heures de cours ce matin, corrections non stop, courses au Monop may be, plat à cuisiner pour Tinette qui vient déjeuner demain, abdos.
J'improvise pas mal les cours de seconde en ce moment. Enfin non : je les prépare à la dernière minute. Pas bien.
Sinon, j'ai envie de changement dans l'appartement, de rangement par le vide...
Allez, le devoir m'appelle. A plus tard, fidèles lecteurs.

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14 avril 2010

Toc toc ?

Porte__1_

Je suis peu là mais...

je travaille
je rêve
je suis amoureuse
je corrige des copies
j'analyse des textes
je fais des abdos
je mincis
je jardine
je souris
je fais des choses nouvelles
je gère l'administratif
je prends le train
je............. (à compléter)
je............. (à compléter)
je............. (à compléter)

et tout cela, beaucoup.

Cependant, vous pouvez toquer à la porte : je réponds toujours.

30 mars 2010

Surprise surprises !

Oui, oui, j'ai déserté encore une fois le blog, parce que ces cinq jours avec Flûtine étaient comme des vacances à la maison, même si j'ai bossé vendredi et samedi.
Que dire ? Que dire ? Je me sens sereine malgré le manque -déjà- et je veux rester légère. Sa venue surprise était digne d'un film, et elle m'a offert un petit cadeau chaque jour, allant du paquet de muesli bio pour rire, au dernier Paul Auster dont j'avais parlé...

Auster_invisible

En plus, Comtesse était sa complice, et elles avaient organisé un dîner bio et bon dimanche soir. Et jeudi, j'avais soirée G5 chez Tinette. Un régal, dans tous les sens du terme.

250320102068

Sinon, outre le repos et le réconfort de se retrouver, nous sommes allées voir l'exposition sur Turner et les peintres au Grand Palais. Je dois reconnaître que j'ai été déçue, sans doute par méconnaissance de l'homme et de son oeuvre. Je m'attendais à voir des toiles éthérées, lumineuses, et non des paysages très "classiques".

A part ça, je poursuis mes changements physiques, et je m'y adapte. Car oui, mesdames et messieurs, cela ne va pas sans un regard sur soi qui change, se modifie, jauge sans complaisance ni cruauté.

Côté lycée, je dois rencontrer l'adjoint à sa demande, accompagnée de Kracoukass : celui-ci "craque", justement, et commence à s'en prendre à des élèves adorables, sans raison valable. Il les punit sans me demander mon avis, de façon disproportionnée... L'adjoint voudrait remettre de l'ordre là-dedans, avec moi. Hum...
Ce soir, théâtre en tant qu'accompagnatrice. Cela me permettra sans doute de ne pas trop penser à l'absence de Flûtine chez moi, et plus tard, contre moi...

En attendant, quelques courses chez Karouf seront les bienvenues. Ensuite, des copies. J'assume avoir levé le pied pendant mes "vacances à domicile".

C'est étrange, le bonheur. Vraiment.

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14 mars 2010

Vote etc

Je viens de finir de prendre mon petit-déjeuner, il fait gris dehors, j'anticipe mon programme du jour.
Hier soir, j'étais invitée chez une jeune collègue pour sa crémaillère. J'ai décliné l'invitation : je ne me sentais pas d'être au milieu d'une vingtaine de personnes inconnues dans un deux pièces. Et puis je l'aime bien cette collègue, mais je sens que je ne passerai pas le stade de la camaraderie avec elle. Autant avec mes copines du cercle littéraire (autrement dit le "G5"), cela coulait de source pour moi, autant là, j'ai un frein (sans trop savoir lequel, d'ailleurs).
J'avais donc décidé de repasser tranquillement devant quelques épisodes d'Ally Mc Beal. Le repassage, passé à la trappe hier soir, va donc être fait aujourd'hui.
Ensuite, et bien évidemment, je dois aller voter dans mon ancienne commune de résidence (je n'ai pas encore véritablement investi ma "nouvelle" ville et donc pas fait les démarches pour être inscrite ici). J'ai fait un cours en ECJS vendredi sur les régionales pour expliquer l'importance de ce vote dans notre vie quotidienne. Je lis partout que l'on craint les 50% d'abstention (rien de tel pour que ce soit le cas et que les gens s'habituent au chiffre). Cela me désespère et me mettrait presque en colère -chose rare chez moi, réellement. Quand je pense aux Irakiens qui se sont déplacés par millions sous les bombes, affrontant les attentats des extrêmistes pour aller voter, certains y laissant leur vie, je me dis que vraiment, ce confort de l'électeur français est un luxe que beaucoup oublient.
Depuis que je suis en âge de voter, je n'ai raté aucune élection. Enfin, un seul tour pour une régionale, à cause d'un accident de voiture dont j'ai réchappé par miracle, ce qui me paraît être une assez bonne excuse. Systématiquement, je ressens une grande fierté et presque un "pouvoir" d'être une femme dans un pays libre, qui a le droit de voter. L'image, le symbole peuvent sembler galvaudés aux yeux de certains, mais je pense toujours à celles et ceux qui se sont battus pour ça.

Par ailleurs, j'aimerais cuisiner aussi en ce dimanche : fondue de poireaux, compotée de pommes vapeur, pain perdu allégé.

Enfin, je dois ranger le linge propre, changer les draps, préparer trois contrôles de lecture et revoir mes cours.

Sinon, et cela n'a rien à voir avec mon dimanche -quoique-, je pense à Jean Ferrat, le poète engagé qui est parti aussi délicatement que possible hier. J'aimais beaucoup, en collège, faire étudier et écouter aux élèves "Nuit et brouillard" dans le cadre de la poésie engagée.

On m'a "offert"  un texte d'Aragon que j'aimerais mettre ici, mais il est un peu long. Alors cliquez sur le lien...

ferrat

Edit de 13h : furax, dépitée, verte, déconfite. Voilà les mots qui me viennent à l'esprit. Tenez-vous bien : moi qui prône l'importance du vote, moi qui voulais lutter contre le taux d'abstentionnisme, tout ça, je ne peux voter. J'ai été radiée des listes électorales de mon ancienne commune. La raison est floue, mais l'on suppose que c'est à cause du retour des courriers électoraux, étant donné que j'ai déménagé. Seul souci : aux dernières élections, j'avais pu voter sans problème. Je suis en colère contre moi-même parce que je ne me suis pas inscrite dans ma ville, certes, mais surtout en colère contre ce système expéditif. Je ne ferai même pas partie des pourcentages d'abstention ! Je ne suis même plus électrice. Quel camouflet !

18 février 2010

"Il s'agit de ne pas se rendre"

Samedi, Tinette donnera ses derniers cours. Elle sera à la retraite début mars, au retour des vacances. Nous avons prévu de lui faire une surprise commune, mais je voulais aussi marquer le coup. Je connais Tinette depuis seulement six mois, et je m'en sens véritablement proche. Alors un cadeau plus personnel me paraissait nécessaire.
Au milieu de l'agitation des dernières semaines, je craignais de ne rien pouvoir faire. J'ai bloqué ma journée d'aujourd'hui pour elle essentiellement. Voici le résultat : une calligraphie fort modeste (les puristes en seraient déprimés), sur un texte de Nazim Hikmat. Je voulais quelque chose de positif, plein d'espoir, pas marqué par l'idée de départ ou d'adieu.

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Il me reste à attendre que l'encre sèche pour gommer les traits de crayon, à coller la photo, à signer et cacheter mon "oeuvre". Si je le peux, je tâcherai de trouver un sous-verre pour lui offrir dignement samedi.

Et ce jour-là, vers 11h, nous serons tous en train de pleurer le départ de la lumineuse Tinette...

5 février 2010

C'est l'évidence même

flute_animaux

Mes copines ne vont pas tarder à arriver. Ma tarte est au four. La table du salon est vide (un exploit). Boris Vian tourne en boucle. J'ai parlé une bonne partie de l'aprèm avec Flutine. Elle me semble évidente, Flutine.
La fatigue est là, mais je tiens plutôt bien le rythme -jusqu'à quand ? C'est fou comme l'amour bouleverse notre train-train, nos habitudes, et comme le corps suit.
A ce propos, je poursuis ma quête abdominale quotidienne. Je parviens à des séries de 50 et un total de plus de 300 adbos.
Sinon, les oraux sont enfin terminés. Demain, présence obligatoire au lycée pour le forum des métiers.
La vie va plutôt bien en ce moment... J'aimerais que ça dure, cette sérénité nouvelle. Ces évidences.

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