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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
amitie
2 juillet 2011

Là où sont mes pieds, je suis à ma place.

Ouhlala, comme la fatigue me joue des tours en ce moment ! Des cauchemars qui me font crier, le discours pour mon collègue Grand Chef baigné de larmes, des copies de Bac qui me mettent dans un état très border line, une fête de fin d'année qui ne semble pas si joyeuse que ça...

amerindienne-01

Une petite image kistch

Mais j'étais quand même "déguisée" en petite squaw, avec un arc traditionnel en main, un collier de perles sur le front (qui a fasciné mon proviseur, je crois), une robe noire, un cordon de ceinture avec une toute petite plume, et un collier avec des sortes de clochettes au bout. Dès le titre de ma bafouille, je me suis mise à pleurer, ce qui n'était pas du tout prévu. Et apparemment, j'ai bien failli faire pleurer l'assemblée. Grand Chef était très ému. A la fin, me prenant dans ses bras, alors que je m'épongeais sur son t-shirt, il m'a dit en pleurant lui aussi : "Je suis content que ce soit toi qui aies fait ça !" Et moi de lui répondre : "Tu voyais quelqu'un d'autre en indienne, franchement ?"
Alors nous avons ri et pleuré en même temps.

Pour répondre à vos questions concernant le cherokee, j'ai effectué une recherche sur le net et j'ai trouvé des mots dans cette langue, que j'ai retranscrits dans mon discours. Il y en a de très beaux : asgaya/femme, agehya/homme, dideloquasdi/école, tawodi/faucon, etc. Je ne m'étais pas trouvé de nom indien chouette, c'est dommage.

Je ne suis pas partie très tard, parce que la fatigue se faisait sentir; parce que je sentais aussi que tout le monde s'inquiétait pour l'année prochaine, en tâchant d'oublier celle qui vient de finir; parce que je savais aussi que je devais entamer mon paquet de  56 copies aujourd'hui.

Dans la journée, j'ai corrigé TOUTES les questions de corpus. J'ai trié les travaux d'écriture : 31 commentaires, 8 inventions, 17 dissertations. Je pense  corriger demain le maximum de ces dernières. Je dois tout rendre jeudi matin, à 10h. Sans être très fort en maths, on comprend rapidement qu'il faut au moins douze copies quotidiennes pour s'en sortir...

Et là, je n'en peux plus de cette année. De la souffrance de la fin. De la marche agrégative ratée de peu. De la vie sociale réduite à cause du boulot. De la séparation géographique avec Flûtine. Des aller-retour à Sousse-Perpète pour les oraux. Des tensions qui émergent au lycée.
Ce matin, au-dessus de mon paquet sans fin, j'ai failli craquer. Et puis non. Comme d'habitude.

Tenez, un cadeau pour la fin : un proverbe amérindien que j'ai glissé dans mon intervention pour Grand Chef : "L'amitié entre deux personnes dépend de la patience de chacun".

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8 mai 2011

Veuillez patienter, votre correspondant va vous mettre en relation...

Je suis revenue vers 12h30 d'un week-end bloguesque, telle un porte-drapeau fleuri, armée d'une rose orange à la main. Je vous en dirai un peu plus plus tard, car je dois repartir donner un cours particulier (oui, un dimanche, oui, un jour férié)...

A très vite, fidèles lecteurs.


Presque 18h30, me revoici.

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Comme je suis dans une nouvelle (enfin, plus si nouvelle que ça) dynamique depuis un an, j'ai décidé de dire simplement mes sentiments, mes envies, mes avis autour de moi. Cela m'a rendu plus légère, plus simple peut-être, dans le bon sens du terme.

Récemment, donc, j'ai fait un mail à Val, pour lui dire que j'avais rêvé de notre rencontre. En effet, elle et moi ne nous étions jamais vues, et nous avions évoqué, entre blogueuses, cette idée. Le temps a passé, et le rendez-vous n'avait jamais eu lieu. Et puis, suite à mon mail, les événements se sont enchainés naturellement : elle m'a invitée, j'ai accepté.

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Rencontrer quelqu'un que l'on pense connaitre à travers ses mots n'est jamais très évident. Quoique.

Je n'étalerai pas ici notre court week-end, mais sachez juste que je suis revenue avec le sourire. Et puis j'ai vu aussi un autre blogueur par la même occasion : c'est lui qui m'a offert une rose de jardin orangée.

J'ai pu respirer après ma lourde fin de semaine au lycée. J'ai pris du recul quant au courrier de mon assureur demandant que je lui redonne le remboursement de mon ancien scooter (ce que je n'ai pas fait : j'ai évidemment crié au scandale). "Peine d'argent n'est pas mortelle", entend-on souvent. Oui, il y a tellement plus important.

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PS : Eh, Caro, tu passes quand sur Paris ? ;-)

25 avril 2011

Mais clique don' !

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Dali, "Jeune fille à la fenêtre"

Tout à l'heure, j'ai eu un déclic. Flûtine m'a dit quelque chose qui m'a libérée : "ouvre les fenêtres". Pas mes vraies fenêtres, celle de l'appartement, ouvertes dès le matin pour laisser entrer l'air printanier. Non. "Mes" fenêtres.

Elle m'a dit que si je n'avais pas l'agreg, et si je n'étais pas "douée" pour l'oral, par exemple, j'étais douée pour d'autres choses, dans d'autres domaines, plus humains, moins "intello" et tout aussi importants -voire plus. Qu'il faudrait des options du type jardinage de fleurs, cuisine improvisée, bricolage ou tir à l'arc à l'agreg, et que là, je cartonnerais.

Et en mangeant sur mon balcon, face à un verre de Coca citron, dans la brise légère et douce, admirant mes pousses de jardinières, j'ai souri. En fait, quand on ouvre les fenêtres, il fait sacrément beau.

Je me suis dit que j'étais peut-être "douée" pour l'amour, aussi prétentieux cela peut-il paraitre. J'en ai énormément à donner, et aujourd'hui, j'assume totalement de dire ce que je ressens face à ceux que j'aime; je laisse mon trop-plein déborder. C'est cela aussi qui me rendait légère, ces derniers mois.

Je suis peut-être "douée" avec les élèves. Et cela, aucune agrégation, aucun jury, aucun inspecteur ne sera capable de le cautionner, de le valider, de le jauger, de le juger correctement.

Je suis peut-être "douée" en photographie, en tir à l'arc, en amitié, en calligraphie, en mail art, en ski, en maquillage, en yoyo, en pétanque, en shopping, en déco, en deltaplane, que sais-je encore ?

Sans le savoir, Val a aussi sa part dans ce déclic : un échange de mails m'a fait dire que je savais simplement renouer le contact, et dire les choses comme elles sont. Elle y a répondu tout aussi simplement, validant mes pensées et mes envies de simplicité, dans le noble sens du terme.

Et puis ce matin, en trainant des pieds, des sabots et des boulets de canon, je me suis remise à travailler pour le lycée. Je me suis bien rendu compte que je "savais" faire, avec efficacité. J'ai enchainé avec un très léger paquet de copies. Aussi déprimant fut-il (une moitié de classe n'avait pas lu trois pauvres nouvelles en un mois), je n'ai pas failli, pas douté.

Je suis peut-être "douée" pour l'agreg seulement en didactique (ma seule très bonne note), et ça serait déjà pas mal.

Reste à savoir si je retente l'aventure l'an prochain, et dans quelle optique. Reste à gérer la fatigue engrangée ces dernières semaines. Mais ça va mieux : il fait si beau, dehors !

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24 avril 2011

Rebilloter : se remettre en cause quand on a la tête sur le billot.

Je pensais que cette histoire de dépression post agreg était exagérée. Mais si je dois être honnête, je crois bien en passer par là. J'ai peu envie de causer, je m'oblige à sortir et à me préparer, je fais la sieste à cause d'une fatigue lancinante, je ne parviens pas à travailler pour le lycée.

Je tente de ne pas voir cette non-admission comme un échec, et pourtant. Pourtant ce ratage fait remonter à la surface de nombreux souvenirs et des sentiments sombres du passé.

Les humiliations quotidiennes de la classe prépa pendant deux ans. La copie de spécialité philo sur laquelle le prof avait noté : "Vous feriez mieux de planter des poireaux que de faire de la philosophie".

Ma soutenance de mémoire avec une peau de vache qui commence l'entretien par "C'est de vous ?" avec un mouvement méprisant de menton vers mon travail, et qui achève la soutenance par :

_ Vous envisagez quoi, après ?
_ Passer le capes, et peut-être l'agrégation.
_ Le capes à la rigueur, et ça sera difficile. L'agrégation, oubliez.

Le Viking, mon seul ex masculin, qui m'avait lancé, alors que je lui annonçais que je passais en khâgne : "Avec tes notes ? Ils te laissent passer avec de telles notes ?"

Tous les collègues et chefs d'établissement qui me regardaient de haut ou ne me voyaient pas car j'étais "seulement" TZR, et qui ignoraient pour beaucoup que le T signifie "titulaire".

C., qui pensait que je l'avais trahie en faisant une khâgne de philo plutôt que de lettres.

J'en oublie sans doute. Et puis injustement je ne mentionne pas tous ceux qui ont crû ou croient en moi. Leurs mots se gravent moins en mon esprit que les reproches et les humiliations des autres.
Alors j'aurais voulu l'avoir, cette agrégation, juste pour prouver une fois que je pouvais viser l'excellence intellectuelle. Réussir brillamment. (J'ai décroché le capes dans des conditions équivalentes, alors que j'étais à plein temps, mais vraiment sans "briller" : je suis arrivée ric rac en bas de la liste des admis)

J'appréhende beaucoup la reprise au lycée, de fait. Dire et redire "Non, je ne l'ai pas eue". Sans rentrer dans les détails, sans chercher à me justifier.

Bon sang, j'ai beau savoir au fond de moi que je vais sans doute repiquer une année, je n'ai pour l'instant aucune énergie, aucune motivation réelle, aucune foi !

J'ai juste envie de repartir sur les chemins, d'avoir de véritables vacances avant de reprendre, d'avoir une maison avec un jardin, Flûtine près de moi tout le temps.

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20 mars 2011

Troubliant(e) : effet de ce qui trouble et met dans un état de vide, de creux, de non-conscience.

Me revoilà, après deux heures et soixante pages de Charl'o, une fiche sur les prépositions, et un peu de méange (à petite dose). Je me suis levée à 7h30, assez en forme, je crois, malgré la semaine chargée que j'avais eue.

Je ne sais ce que je ressens concernant l'admissibilité : assez sereine d'un certain côté, et sceptique de l'autre. Des gens très méritants et bosseurs ne l'ont pas eue, et d'autres bien étranges et manquant de finesse sont avec moi en cours... Où dois-je me situer ?

Le plan de guerre des révisions, établi avec Tinette hier, est impressionnant. Heureusement que nous l'avons fait pour prendre conscience de la masse de travail restante. Je vais pas mal m'isoler pendant trois semaines, mais il faut savoir ce que vouloir.
Quant à ma colle d'hier sur Neruda, le positif c'est que je suis agréable à écouter (voix, diction, rythme), que j'avais des idées, mais mon plan était mauvais car thématique. Je constate aussi que dès que l'on passe à l'entretien, je perds de ma superbe... Il vaut mieux se planter maintenant, pour apprendre de ses erreurs, je le sais.

Là, pause déjeuner pour me reprendre un peu puis deux heures de copies. Impossible de faire autrement : je dois les rendre à mes collègues. Toutes celles de mes élèves vont cependant passer à la trappe jusqu'aux vacances d'avril. Ensuite, je prendrai enfin ma douche, et je me préparerai pour un G4 chez Tinette : nous allons fêter mon admissibilité.

Dites-moi, ce n'est pas bien passionnant, ce que je vous raconte. J'en aurais presque honte, parfois. Le pire, c'est que je risque de répéter tout cela assez souvent pendant un mois...

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Une douceur d'il y a quelque temps, avec Flûtine...

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7 février 2011

Avoir un calocife : avoir des dents en trop et que la diction en pâtisse

Le petit noirot va bien, ce soir. Mais il a huit dents de moins. Enfin, il va mieux car il a huit dents de moins.  Il a une maladie des gencives depuis sans doute longtemps. Comme les chats sont stoïques face à la douleur, il a tenu, tenu, tenu, jusque-là.
Je souffle donc, et j'ai payé bien moins que ce que l'autre vétérinaire me demandait (il voulait d'ailleurs marchander au téléphone aujourd'hui...).

Sinon, pendant que mon noirot perdait ses quenottes, j'ai corrigé 27 copies. Enfin, les 27 questions de corpus d'un devoir de type bac. Avec un stylo qui révolutionne ma vie : le frixion de Pilot. On peut l'effacer avec sa gomme et réécrire. J'ai utilisé cette incroyable invention à l'agreg, d'ailleurs, et j'ai opté depuis pour corriger les copies avec. Je persévèrerai tant que les élèves n'auront pas la bonne idée d'effacer mes remarques...

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Et puis il a fait beau mais je n'en ai pas profité, donc. J'ai enfin acheté (sur le net) deux ouvrages de l'agreg que je n'ai toujours pas lu (shame on me) et que je veux dans la bonne édition, tant qu'à faire.

Hier, Flûtine m'a invitée dans un lieu mythique : la Cartoucherie. Nous sommes allées voir une pièce incroyable, interprétée par un seul acteur : "Le tour complet du coeur", qui reprend toutes les pièces de Shakespeare en plus de trois heures.
C'était génialissime. Si vous pouvez le voir, courez-y.
Ensuite, nous avons filé chez Asa, qui nous avait conviées à une soirée jeu : un duel entre scientifiques et littéraires ! Elle avait concocté un repas japonais délicieux...
Mes amies sont comme ça :

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Des soirées comme ça, c'est un véritable bienfait pour tenir jusqu'à la fin de la semaine -en apnée...

25 janvier 2011

Grigrissizer : emporter avec soi des gris-gris et avoir la baraka.

Rapidement avant de relire encore mes citations :

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1) je suis vivante, constatez-le.
2) j'ai souri en retournant le sujet : pour la première fois de toute son histoire, la didactique portait sur "un mouvement littéraire et culturel" de niveau seconde. Là, on prend peur : et si je ne le reconnaissais pas ? Sauf que c'est tombé sur... l'une de mes "spécialités", le Réalisme. J'entrerai dans les détails plus tard, mais je ne suis pas mécontente.
3) j'ai écrit 16 pages en 6 heures. Ensuite, j'ai recopié la trame de ma dissertation pour m'en souvenir, car ce type de réflexion s'évapore assez vite, je crois.
4) pour demain, je prends les mêmes porte-bonheur : le thermos offert par Flûtine à Noyel, la trousse d'Asa, mes pendentifs (le Saint Christophe de mon père, accolé à mon médaillon de baptême, un ange), et je change juste les vêtements.
5) priez avec moi et lancez des incantations : "Tout sauf Rimbaud ! Tout sauf Rimbaud ! Tout sauf Rimbaud !" Vous l'avez compris, si Arthur tombe, je tombe avec lui (et je ne serai pas la seule, mais cela ne comble pas mon inquiétude).
6) je m'offre des makis ce soir pour me récompenser. Car réfléchir, ça creuse : j'ai déjà très faim.
7) j'ai une équipe de pom pom girls autour de moi, et je dois reconnaître que cela flatte pas mal et fait du bien.

Allez, j'y retourne ! Je sens que je ne ferai pas de vieux os ce soir, moi...

24 janvier 2011

Faire son moulin : expr. pop. Changer d'avis, de sentiment sur qqu'un ou qqe chose.

moulin

Ce matin, j'avais du mal à me fixer sur des tâches précises : je me disais "ohmygodohmygod j'aitropdechozafaire !" En gros, je voulais faire le programme d'agreg dans la journée.
Ridicule, of course. Finalement, après un sms d'une agrégative qui semblait sombrer dans le même désir que moi, j'ai changé ma vision des choses. Les dés sont jetés, en fait. Je ne peux plus faire grand-chose en dehors de ce que j'ai fait jusque-là. Quelques révisions, quelques lectures, mais cela ne peut aller plus loin. Il ne reste qu'à attendre que le mystère des sujets s'évaporât (waouh, lire Montaigne et Racine élève le niveau de ce blog !). Et dès demain 9h, il y aura un mystère didactique de moins.

Je croise les doigts pour que le corpus me convienne : on a des facilités voire des "spécialités", et là, face aux textes, on peut avoir un avantage. Ou pas.
J'aimerais éviter le "ou pas".

J'ai quand même le coeur qui palpite, et je retombe dans certains "tocs" que j'avais presque oubliés : faire son sac plusieurs fois, préparer à l'avance tous ses vêtements pour le lendemain matin, organiser son pique-nique en achetant les ingrédients quatre jours à l'avance, acheter les tickets de train et métro aussi, mettre bien en vue les gris-gris...
Mon souci est surtout de me rappeler que je ne joue pas grand-chose sur ce concours, hormis un plaisir, une satisfaction, et un meilleur salaire, ne soyons pas hypocrites. Mais ce que je veux dire, c'est que j'ai un emploi, un statut, un lycée qui me plaît, donc aucune nécessité réelle d'avoir ce concours.

Je dois absolument me rappeler que je passe l'agrégation pour moi. Et non pour que Flûtine, mes amis, ma mère soient fiers de moi. Et là, j'ai du mal. Je reçois forcément des encouragements du type : "Vas-y ! Tu vas réussir ! Tu vas l'avoir !"
Ben justement, et si je ne l'avais pas ? Comment tous ces gens réagiraient-ils ? Je me dois d'occulter tout cela... avant demain matin.

Je partirai fort tôt, au cas où il y aurait un souci dans les transports, mais aussi parce que je ne supporte pas d'arriver ric rac à l'heure. Apparemment, maintenant, on demande aux candidats de coller des étiquettes sur leurs copies et non de remplir les entêtes, mais aussi de se lever comme un seul homme à la fin des épreuves pour être certain que l'on arrête d'écrire... Remarquez, pas une fois dans toute ma vie d'étudiante, je n'ai regardé l'heure en me disant "ohmygodohmygod, je ne finirai pas à temps !" Espérons que ce soit le cas aussi pour l'agreg.

Alors ce soir, je vais peut-être me faire du pain perdu pour cesser de réviser et cuisiner mon pain rassi; je passerai en revue mes tocs; et pour le reste, je ne sais... (en dehors de parler avec Flûtine au lit, évidemment)

23 janvier 2011

Boustille : n.f. Réaction due à une angoisse soudaine. Agacement.

Résumons-nous : je n'ai pas super bien bossé aujourd'hui. Soit. J'oscille entre deux tendances : 1) je ne sais rien, je ne suis pas au niveau, je n'ai pas pu travailler les textes comme je voulais cette année. 2) j'ai un fort esprit de synthèse, certains candidats vont rendre des daubes, j'ai mes chances.
Alors je me pressurise sans cesse, quoi. Un vrai grain de raisin.
Ce matin, je me suis "aérée" en allant à la Keufna en scooter pour trouver un cordon qui m'aurait permis de lire mon écran d'ordi sur la télé. Sauf que j'ai pris une entrée mâle et une femelle, et qu'il aurait fallu deux mâles. Non mais dans quelle société vit-on ? Que de dépravés ! J'ai donc fait l'aller-retour pour rien. Je résoudrai le problème Sony à mon retour, sauf si la marque me contacte suite au mail que je leur ai fait hier.

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Ceci étant, j'ai des collègues qui me prennent le chouchou par mail depuis ce matin, en ignorant apparemment que ce n'est pas le moment. Je les ai reçues, poliment mais fermement.
Sinon, Dolly est passée pour prendre un jeu de clefs : elle va gentiment s'occuper des chats en mon absence. Heureusement que mes coupines sont là pour contrebalancer les autres.

Bon, allez, je me motive pour retourner jouer au rat de bibliothèque. Tenez, l'une de mes citations favorites : "Plus l'offenseur m'est cher, plus je ressens l'injure." Elle est de Racine. Et je ne l'ai pas recopiée !

21 janvier 2011

Récofier : se râcler la gorge d'avoir beaucoup parlé ou ri.

Ce soir, incartade pour se changer les idées : Asa m'a emmenée boire une bière blanche dans un pub, puis nous avons diné sur place. C'était rudement bien de faire autre chose que de réviser, là.
Ce week-end, je vais poursuivre mes révisions, of course; je ferai une petite pause en allant à la Poste et au Monop, et basta. Je préparerai à l'avance ma valise pour jeudi, mais aussi et surtout mes affaires pour les deux jours d'épreuves.
Ne m'en veuillez pas, ce soir, je vais me coucher assez vite... Je reviendrai demain, promis juré. Là, Flûtine me manque un peu beaucoup trop et assez étrangement par rapport à d'habitude; la bière me tourne vaguement la tête; la fatigue me gagne...

A demain, fidèles lecteurs, écrivit-elle avant que les publicités envahissantes de l'hébergeur ne viennent se glisser entre elle et eux...

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