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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
9 septembre 2007

Keep cool

DSC_0040


Après avoir fait pas mal de recherches et ruminé tout ça hier, je suis aujourd'hui dans l'action. Je me repose sur des choses qui existent déjà pour l'instant, en les agençant à ma sauce. Je ne peux pas faire mieux en 48h.
Les secondes (générales) vont commencer par la nouvelle. J'enchaînerai par la suite avec un mouvement littéraire et culturel (je penche pour le Romantisme et/ou le Réalisme car j'ai deux classes).
Quant aux BTS, je relativise : la méthode de la synthèse ressemble pas mal à celle de l'analyse des corpus du Bac français. J'aurai ces élèves une heure en classe entière, et deux heures en demi-groupes.
J'ai un peu plus de sang-froid, même si la petite boule au ventre est bien là. Il me faudra deux à trois jours pour la gérer. Ensuite, je prendrai le pli assez facilement, me connaissant. Ceci étant, le travail n'est pas le même au niveau de la préparation des cours, je le vois déjà. Et je crains les corrections de copies, bien plus longues, mais pas forcément meilleures qu'en collège...

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8 septembre 2007

Page blanche

rentr_e_scolaire


Bon, il faut bien l'avouer : j'ai la trouille pour lundi. Je bloque complètement sur la préparation des cours de BTS. Pour les secondes, j'ai pléthore d'informations sur le net et dans les manuels. Peut-être trop, d'ailleurs. Mais pour les BTS...
Ce qui m'embête, c'est que je vais devoir leur apprendre des méthodes de travail que je crains de ne pas maîtriser moi-même : la synthèse ne me parle guère, par exemple.
J'ai donc peur de mal faire, de mal les préparer. Idem pour les secondes. Je me remets en question -comme bien souvent, me direz-vous. C'est sans doute un bon signe chez un prof, de vouloir bien faire. Mais quand même. Me retrouver face à 35 élèves chaussant du 45 fillette sans trop savoir où je dois les mener...
Du coup, je n'ai pas écrit une ligne de mes cours pour lundi. L'horreur. Je vais bosser comme une folle demain toute la journée, me connaissant.
Au fait, il y a une bonne chose : mon emploi du temps est pas mal du tout. Très concentré sur deux jours un peu lourds, mais cela me laisse du temps libre (je termine ma semaine le jeudi midi).
Il semblerait que je ne sois sur ce poste que pour la moitié de l'année, sinon. Je remplace une prof qui est en mi-temps annuel. Elle fera l'autre moitié d'année. Pédagogiquement, cela me laisse perplexe.
Ah, et puis, sans surprise, j'ai mal à la tête.

8 septembre 2007

I'm back !

Montage_attention_pour_blog


Voilà, je remets le pied à l'étrier : je me suis inscrite dans un nouveau club de tir à l'arc. Je ne donnerai pas de nom, ni de ville parce qu'y faut-faire-attention-ozespions.
Mais ce club est bien plus proche de chez moi, plus petit que l'ancien, aussi. Je verrai ce que ça donne dès la semaine prochaine, logiquement.
Archers, je vous salue.

7 septembre 2007

Paniquée, moi ?

J'ai eu trois messages ce matin d'un lycée à une vingtaine de kilomètres de chez moi. J'y suis affectée, pour six mois minimum. Je connaîtrai tout à l'heure mes classes, mon emploi du temps, et tout et tout. J'ai rendez-vous avec l'adjoint cet après-midi, et je commencerai les cours lundi...
Précision : je n'ai jamais enseigné en lycée.

Au secours.

Ajout de 19h : j'ai deux classes de seconde et une classe de...BTS ! Ouhlalalalalalalalalalala...

7 septembre 2007

Book distributor

Finalement, aujourd'hui, une autre TZR va distribuer les livres. On s'est réparti la tâche. Donc, hier, au milieu de centaines de livres qu'il a fallu soulever, déplacer, distribuer, j'ai eu de petites perles d'élèves quand ils arrivaient jusqu'à moi pour émarger :

* _ Vous avez bien dix livres ? Bien, vous émargez, alors.
Hésitation de l'élève.
_ Euh, ça veut dire quoi, "émarger" ?
_ Vous signez, pour prouver que vous avez récupéré vos livres.

Après ça, je n'employais guère ce verbe incompréhensible pour certains, contre ma volonté. Il y a aussi ceux qui signent de leur prénom. Non-sens absolu selon moi, mais ce n'est pas la première fois que je vois cela.

Signature

* On plaçait les livres de langue et les options en bout de table. Evidemment, les élèves ne regardaient pas les couvertures.
Un jeune homme arrive vers moi, et demande :
_ Euh, celui-là aussi, je le prends ?
_ Vous faites allemand ?
_ Non...
_ Vous voulez faire trois langues au lieu de deux ?
_ Non...
_ Alors reposez donc ce livre d'allemand.

livre_allemand

Sur six ou sept classes, j'ai vu UN SEUL élève choisir ses manuels en fonction de leur état et de leur apparence. Et dans cet énorme lycée, il n'y a qu'une seule classe de littéraires (pour quatre scientifiques blindées à plus de 30 élèves chacune). Ils sont 24. Je ne pensais pas qu'on en était encore là.

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5 septembre 2007

J'ai oublié de vous dire...

...certaines choses concernant mon voyage à Vars (ouf, je ne parle pas de la rentrée, ni des profs, et encore moins de la lettre de 32 pages !) :

Dans le train, deux bonnes soeurs étaient derrière moi. L'une d'elle lisait un magazine catho au titre sulfureux : "Michel Serrault doit-il aller au paradis ?" Je sais, ça laisse perplexe.
En passant par Die, la bonne soeur d'un certain âge expliqua les vertus de la clairette de Die à sa camarade. Heureusement que la Bible n'interdit pas de boire de l'alcool.

clairette


Un peu plus tard, on annonce au micro "Lyon Saint-Exupéry". Une femme à son mari (qui puait la sueur : arrêtez de bouger, pitié !) :

_ C'est où Lyon Saint-Exupéry ?
_ Pas loin de Lyon, assène-t-il très virilement. Elle acquiesce.

Et puis pour finir, sachez que nous avons droit à un tour de moto offert par le touring club BMW de France. J'ai fait trente kilomètres sur ça :


bmw_lt1200
BMW K1200LT


Et c'était le pied ! Ohlala, j'ai des envies de moto en 125cm3 (faut bien commencer par quelque chose : la K1200LT vaut environ 28.000€...), depuis...



5 septembre 2007

Bouche-trou de l'EN

pile_livres


Mon RAD (terme barbare qui signifie seulement établissement de rattachement administratif) vient de m'appeler : avec mon beau Capes, et sans poste pour l'instant, je vais faire la distribution des livres de rentrée demain et après-demain... Magnifique, non ?

Tiens, sur Libé, on peut répondre à Iznogoud... Ecco fato.

4 septembre 2007

Pour quelques 500.000 euro de plus...

jules_ferry

Article du Monde d'aujourd'hui (ce qui est en gras et en rouge est souligné par mes soins, et en bleu mes commentaires):

Ce n'est pas une "lettre", comme l'avait annoncé François Fillon, que Nicolas Sarkozy va adresser aux enseignants. C'est un manifeste de 32 pages que le chef de l'Etat leur consacre, sous le titre "Lettre aux éducateurs". La présentation est sobre, le style élégant, le propos humaniste. Non sans lyrisme, M. Sarkozy demande "une nouvelle Renaissance, qui n'adviendra que grâce à l'éducation".

Waouh, de la lecture pour aller aux toilettes !


Rédigé par le conseiller spécial de M. Sarkozy, Henri Guaino, et présenté au ministre de l'éducation, Xavier Darcos, qui a "fait quelques remarques" et y a trouvé "quelque chose de très républicain et de très fondateur…", ce texte devait être lu devant un public d'enseignants à Blois (Loir-et-Cher), mardi 4 septembre. Il sera adressé à quelque 850 000 enseignants, nommément et à domicile, pour un coût qui devrait avoisiner 500 000 euros.

Avec cette somme, que pourrait-on faire pour l'EN ?

C'est la première fois qu'un président de la République s'adresse ainsi directement aux enseignants. L'Elysée dit s'inspirer de la circulaire adressée aux instituteurs par Jules Ferry en 1883. Le début de ce texte a été cité dans presque tous les discours de campagne du candidat Sarkozy : "Monsieur l'instituteur…", commençait-il, avant d'ajouter avec emphase :  "Monsieur…  Déjà on sent que l'on est dans une civilisation."

La tonalité de la "Lettre aux éducateurs" est pourtant différente. Les accents de tribune, stigmatisant l'adversaire et l'héritage de Mai 68, ont cédé la place à un discours ciselé pour séduire les enseignants. On y retrouve les thèmes chers au candidat : autorité, respect, transmission du savoir et des valeurs, condamnation du relativisme culturel.

Démagogie ?

Pour Xavier Darcos, cette lettre présente l'avantage de subordonner la question des moyens à celle du contenu. "Il s'adresse aussi bien au professeur débutant qui achèvera sa carrière à l'horizon 2047 qu'aux jeunes élèves qui mourront à la fin du siècle."

2047 ! Oh, my God ! Vous avez des anti-dépresseurs en stock, m'sieur ?

LES MISSIONS DE L'ÉCOLE

"Eduquer, énonce M. Sarkozy dans sa "Lettre aux éducateurs", c'est chercher à concilier deux mouvements contraires : celui qui porte à aider chaque enfant à trouver sa propre voie et qui pousse à lui inculquer ce que soi-même on croit juste, beau, et vrai." "Longtemps, estime-t-il, l'éducation a négligé la personnalité de l'enfant", car le savoir "était placé au-dessus de tout".

Encore un coup sur la nuque de mai 68 ?

Cette éducation "avait sa grandeur", mais beaucoup d'enfants "en souffraient". "Par une sorte de réaction", au départ "salutaire", on est "tombé dans un excès contraire"  :  "On ne s'est plus assez appliqué à transmettre." "Il serait vain pourtant, de chercher à ressusciter un âge d'or de l'éducation, de la culture, du savoir qui n'a jamais existé", assure-t-il.

Ben voui, normal : certains essayent d'éviter les lancers de chaises, d'autres l'apocalypse en classe, d'autres encore luttent contre les partisans du moindre effort...

"Donner le maximum à chacun au lieu de se contenter de donner le minimum à tous. Voilà comment je souhaite que nous prenions désormais le problème de l'éducation", résume-t-il.

"A nous, conclut solennellement le chef de l'Etat, de reprendre le fil qui court depuis l'humanisme de la Renaissance jusqu'à l'école de Jules Ferry, en passant par le projet des Lumières. Le temps de la refondation est venu (…). Nous la conduirons ensemble. Nous avons déjà trop tardé."

LES VALEURS

M. Sarkozy reprend ses thèmes habituels sur "l'école du respect""les élèves se lèvent lorsque le professeur entre". Abordant la question de la "transmission de l'identité nationale", il évite toute embardée polémique en constatant que "c'est l'école qui en est le creuset".

"Nos enfants, remarque-t-il, ne seront jamais des citoyens du monde si nous ne sommes pas capables d'en faire des citoyens français et des citoyens européens."

Merdum, je suis d'accord avec Iznogoud !

LE MÉTIER D'ÉDUCATEUR

"Nous sommes tous des éducateurs", affirme M. Sarkozy, définissant l'éducateur comme celui qui "s'efforce de donner à chacun le maximum d'instruction qu'il peut recevoir en poussant chez lui le plus loin possible son goût d'apprendre, sa curiosité, son ouverture d'esprit, son sens de l'effort".

"L'estime de soi, ajoute-t-il, doit être le principal ressort de cette éducation", en excluant toute forme de "renoncement" comme de "démagogie".

Aux enseignants, dont le "merveilleux métier" est "devenu difficile et parfois ingrat depuis que la violence est entrée dans l'école", M. Sarkozy assure que la nation "doit une reconnaissance plus grande, de meilleures perspectives de carrière, un meilleur niveau de vie, de meilleures conditions de travail".

Ah bon ? Je n'avais pas remarqué.

La revalorisation de leur métier "est l'une des priorités de mon quinquennat", répète-t-il. Le chef de l'Etat aborde d'autres points de son programme comme le libre choix par les enseignants de la pédagogie qui leur semble la mieux adaptée et la "plus grande autonomie" donnée à des établissements scolaires dans lesquels il y aura "moins d'heures de cours", confirme-t-il, du fait que "les moyens seront mieux employés".

Et si au bout de cinq ans, rien n'a changé, on a le droit opposable, comme mentionné lors du débat contre Royal ?

LES PROGRAMMES

M. Sarkozy juge aussi que "notre éducation doit devenir moins passive", qu'elle doit faire une plus grande place "à l'observation, à  l'expérimentation, à la représentation, à l'application", cesser "d'opposer ce qui est manuel à ce qui est intellectuel", ou bien le corps à l'esprit.

"Ce qu'il nous faut retrouver, c'est la cohérence du projet éducatif, qui passe par la remise à plat des rythmes et des programmes scolaires." C'est pourquoi "il nous faut élever progressivement le niveau d'exigence à l'école primaire, puis au collège et au lycée".

En faisant comment, concrètement ?

LA CULTURE GÉNÉRALE

Voulant "remettre la culture générale au cœur de notre ambition éducative", M. Sarkozy insiste sur la nécessité de "structurer" ce savoir. Il ajoute que "l'interdisciplinarité doit trouver sa place très tôt dans notre enseignement parce que l'avenir est au métissage des savoirs, des cultures, des points de vue", et souhaite que les élèves "apprennent obligatoirement au moins deux langues en plus du français".

Euh, c'est déjà le cas, m'sieur... MDR !

S'élevant contre "une spécialisation souvent excessive et trop précoce", M. Sarkozy condamne l'idée "absurde" selon laquelle "celui qui se destinerait aux sciences n'aurait rien à faire de la  poésie" ou "celui qui est né dans l'un de ces quartiers difficiles (…) n'aurait pas besoin d'être confronté aux grandes œuvres de l'esprit humain".

"Nos enfants, estime-t-il, ont besoin de plus d'humanisme et de plus de science. Sur ces deux terrains, nous avons trop cédé", et il faut maintenant "nous  battre sur les deux fronts".

Oui, je veux voir des Blaise Pascal du XXIème siècle !

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3 septembre 2007

C'est plus

faillite_scolaire


Apparemment, il y a ce soir sur Canal+ un grand documentaire sur la faillite du système scolaire : Education nationale, un grand corps malade. Je n'ai pas de décodeur, donc je ne verrai pas cette émission.
Ceci étant, la critique semble bonne, même si parfois elle remet en question le tableau (très) noir établi par les auteurs du documentaire. Ce qui m'étonne, c'est que l'on remette en question l'avis des profs sur la question, alors que nous sommes le nez dans le guidon.
Oui, environ un quart des élèves de sixième ne sait pas lire; oui, des élèves de troisième vont en seconde avec 4 de moyenne générale annuelle, etc.
Les journalistes semblent nous enfermer dans une logique manichéenne : il y a les extrêmistes pessimistes tels que Brighelli, et les autres, les optimistes.
La réalité est mille fois plus complexe. Pourtant, ce qui est certain, c'est que notre école a besoin d'un sacré changement...

2 septembre 2007

D'une passante

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Métro de Toronto

Bon, allez, je ne vais pas être chienne : je souhaite à tous mes collègues sympa, grands fans de mon blog extraordinaire sur l'ordinaire de ma vie, une bonne pré-rentrée.
Un zouli cartable avec de beaux stylos neufs, un cahier -customisé ou non- sur lequel on pourra inscrire toutes les réunions qui ne servent à rien, un carnet de bord dans lequel on verra apparaître les noms de nos petits protégés ainsi que leurs notes et moyennes...
Tout le monde parlera de ses vacances, les clans des copains se reformeront autour d'un potentielle machine à café ou, miracle, autour d'une vraie cafetière.
C'est ce qui me manque en tant que TZR, ça : la connivence des profs qui se retrouvent à la pré-rentrée en se connaissant déjà.
Moi, je ne suis que celle qui passe.

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