J'ai vu le petit Chaton de Sandy cet après-midi. Emue de découvrir un nouvel angelot encore innocent dans notre monde, de partager cela avec ma meilleure amie.
Une migraine a débuté pourtant pendant ma visite, sans que je sache pourquoi. Une sage-femme a crû que nous étions soeurs. Nous avons démenti sans qu'aucune de nous ne dise "mais c'est tout comme". Est-ce vraiment nécessaire ? Et puis ma possessivité a fait un petit retour acide lorsque E. est arrivée
dans la chambre. J'aurais aimé rester un peu plus longtemps seule avec
Sandy et Chaton... Très humain comme sentiment, ou pas ? Pas grave : j'avais déjà pris la majeure partie de mes photos, trois jours après la naissance de Chaton, et je l'ai salué à ma manière. Mes images préférées sont dans ce post.
Si je n'avais pas été enseignante, j'aurais voulu être photographe. Grâce au numérique (qui me permet d'économiser sur des tirages papier, même si je préfère l'argentique), je reviens progressivement à cette passion qui m'anime depuis mes quinze ans. J'ai eu ma grande période "portraits et autoportraits", quasiment tous en noir et blanc (sauf mon oeil que vous voyez à chaque connexion, par exemple). J'ai eu ma période "portes et fenêtres". Depuis quelques mois, je suis dans celle axée sur "nourriture et macro". Même si c'est assez indéfinissable, mon entourage me dit reconnaître mes photographies à leur "style". Mais qu'est-ce que le style ? Toute la question est là. J'aime prendre des détails, des couleurs, des matières, de près surtout. Quand je vois le boum actuel des livres de cuisine, je me dis que j'aurais adoré prendre des aliments, des recettes en photo "officiellement".
Alors, voici quelques exemples récents... Soyez indulgents, je ne suis pas Doisneau ou Man Ray.
Finalement, notre amie a dû rester à Nice cette nuit car tous les vols étaient suspendus en raison des orages sur la région parisienne... Elle arrive ce matin seulement.
J'ai dormi comme une souche, comme si la fatigue accumulée de ces derniers temps (les élèves commencent à être intenables) s'évacuait par là. Mais je suis "dans le pâté" (quelle drôle d'expression, hein ?).
Dans ma tête, la fête des mères, c'était demain.
Je vais aller acheter un magnifique mobile pour Sandy. Enfin, pour son fils. Voilà mon seul projet du jour. J'ai hâte aussi de faire quelques portraits en noir et blanc du bout de chou.
J'adore me dire que je n'ai "que" mes cours à préparer. Aucune copie ne me nargue sur la table du salon. Quel bonheur ! Au fait, je n'ai eu aucune réponse quant au nombre de copies exécutées cette année...
Bon, faut que je fasse -enfin- le cheesecake promis.
Je viens d'apprendre que Sandy a accouché aujourd'hui, à 12h45 ! Son lutin ne s'appellera pas Galéo, mais il a un prénom ancien car ses parents font de la musique médiévale... Ce qui est fou, c'est que j'ai laissé un message sur le portable de Sandy ce matin, vers 10h, en lui racontant mon rêve... Oh, ben, je suis tout émue !
J'ai sans doute corrigé mon dernier paquet de copies de l'année hier soir, sauf si je suis convoquée au Brevet. En me formulant cela, j'ai décidé de comptabiliser combien de copies j'avais corrigé, et le temps que j'y avais passé, depuis décembre 2006. Qui arrivera à lire les fameux chiffres ?
Sinon, c'est étonnant le mal que se donne Le Pen pour incarner l'une des chansons de Dalida, "Mourir sur scène". Car à 78 ans, c'est ce qui risque de lui arriver, quand il criera trop fort : "I love you, Jeanne !"
J'ai fait encore un rêve bizarre cette nuit : j'étais chez Sandy et Francky, en train de dormir. Sandy m'a réveillée car elle venait de perdre les eaux (dans la réalité vraie, elle arrive effectivement à terme). Elle voulait que je reste tranquille, car Francky devait l'accompagner. Mais je la voyais partir seule, son mari restant devant l'ordinateur, hypnotisé. Je décidai alors de m'habiller pour la rattraper. Surtout que je m'inquiétais pour elle : pendant ses préparatifs, elle devait mettre un gros coussin entre ses jambes car le bébé sortait déjà. Il semblait avoir deux ans, et je voyais ses bras et sa tête... Bref, je m'activai pour rejoindre Sandy. Je ne sais pourquoi, nous étions à Londres. Le nom de son hôpital était le "Count hospital" (ou "Kent", I don't remember well). Quand je la retrouvai enfin, elle était dans la rue car elle avait accouché très vite d'un petit garçon nommé Galéo. Nous nous promenâmes ensemble alors qu'elle ma racontait que les médecins n'avaient jamais vu un accouchement aussi rapide.
Le réveil sonna disharmonieusement et m'arracha de cet étrange rêve.
J'ai eu des nouvelles de deux anciennes élèves handicapées, par le biais d'un médecin rencontré lors d'une réunion pour mon petit funambule de 6ème, dislexique grave. Quand le doc et l'orthophoniste apprirent où j'avais enseigné, ils furent dans un premier temps enthousiastes (car j'adapte mes cours au Funambule et ma pédagogie est variée, excusez du peu), puis déçus de savoir que je ne pourrai le suivre dans sa scolarité puisque je suis TZR... Frustration. Ceci étant, mes deux anciennes élèves ont avancé dans la vie : l'une est en psycho à Nanterre, l'autre a fait un BEP et arrive maintenant en première L ! J'adore ce genre de news.
Sinon, j'ai peur de ne pas trouver les mots qui rassurent, qui mettent du baume sur le coeur de ceux qui vont mal. Pourtant, les mots sont censés être mes alliés. Les silences aussi; mais il faut les gens près de soi, pour être doucement silencieux...
Une amie de S. vient pour le vikend chez nous. J'ai fait quelques courses d'appoint chez Karouf en scooter : mes sacs étaient accrochés à l'arrière avec des tendeurs. J'adore mes exploits.
Il faut maintenant que je fasse un brin de ménage, et je compte aussi préparer un cheescake, qui sera mangeable demain. Miam !
Deux fidèles lieutenants de l'ancien ministre de l'Intérieur sont promus à des postes clés.
Par Patricia TOURANCHEAU
Libération, jeudi 24 mai 2007
De l'Elysée, Nicolas Sarkozy a piloté l'ascension fulgurante de
deux de ses hommes de l'Intérieur, officiellement proposée par la
nouvelle locataire de la Place Beauvau, Michèle Alliot-Marie et
décidée hier en Conseil des ministres.
Ami d'enfance. Ainsi son fidèle directeur général de
la police nationale (DGPN), Michel Gaudin, 58 ans, un ancien de la
maison Pasqua qui l'a servi avec une
«abnégation totale» et suivi dans tous ses déplacements à
l'Intérieur, hérite comme promis (
Libération du 27 mars 2007) du fauteuil prestigieux de
préfet de police de Paris. Son prédécesseur, Pierre Mutz, imposé en
2004 par Chirac contre l'avis de Sarkozy, qui voulait y installer
son proche collaborateur Claude Guéant, devenu secrétaire général
de l'Elysée, fait une sortie honorable comme préfet de la région
Ile-de-France.
Au poste suprême de patron des 136 500 policiers de France, le
président de la République bombarde son ami d'enfance et grand flic
de police judiciaire, Frédéric Péchenard, 50 ans, qui prend trois
galons d'un coup. Nicolas Sarkozy, qui l'avait déjà nommé directeur
du 36 quai des Orfèvres (police judiciaire de Paris) en juin 2006,
le hisse au sommet de la police nationale.
Les deux hommes, qui se tutoient, n'ont de cesse d'afficher leur
admiration réciproque pour le
«pragmatisme» de l'autre. Ils entretiennent la légende sur
les jeux partagés, enfants, lorsqu'ils habitaient la même rue
Fortuny à Paris (XVIIe) et que leurs mères, toutes deux juristes,
prenaient le thé.
(...)
Refondre la «maison». Depuis, le grand flic qui se
dit
«homme de droite, sarkozyste de coeur, pas commissaire de
droite» a tenu la PJ parisienne avec brio, mais a aussi mené
campagne pour l'avènement à l'Elysée de son ami, qui le lui rend
bien aujourd'hui. Directeur général de la police nationale,
Frédéric Péchenard a pour mission de refondre totalement la
«maison» en regroupant les services en cinq grands pôles :
renseignement, investigation, ordre public, formation et
international. Il a travaillé en amont à rapprocher sous une même
tutelle «Investigation» tous ceux qui enquêtent sur les crimes :
police judiciaire, sûretés départementales (de sécurité publique)
et même sections de recherches de gendarmerie. Ce qui risque de
faire tousser la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie,
guère favorable à ces rapprochements trop fusionnels entre civils
et militaires, du temps où elle était à la Défense.
Contrôle de lecture en sixième sur L'Odyssée et Les Métamorphoses (en édition jeunesse simplifiée, évidemment), après fait cours pendant deux semaines sur ce thème...
* Le Styx c'est un chapeau que porte les dieux / un pain qui est bénie à dieux. * Les Champs-Elysées sont : une grande avenu avec au bout l'arc de triomphe / un endroit pour les morts de joie / ses une rue / ils sont le paradis pour les croyants. * Echo est une nymphe qui passait son temps à répéter les derniers mots. * Ovide et Homer sont des compositeur de poème. * Narcisse est la femme d'Homer / un jeune homme très beau et dont toutes les filles veulent se amrier avec lui. * Homère était un poète grec, qui avait soit-disant écrit la bible. * Jé choisi lodycer (= J'ai choisi L'Odyssée). * Polyphème est un siclope / un monstre qu'Ulysse à crever l'oeil. Il est très ideux. * la déesse l'exosa. * Il en meurra. * Je l'ai assez bien aimez parce que je ne comprenais pas tros parce que j'aime assez bien lire.