Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Prof et plus si affinités

Archives
Prof et plus si affinités
20 avril 2007

Sunny friday

as_pique

Pas de rêve trop bizarre cette nuit, mais je me suis rendormie encore une fois. Du coup, j'ai la tête un peu cassée et je ressemble à l'as de pique. Je vais pourtant devoir terminer mon troisième paquet de copies ce matin, car cet aprèm je vais me balader dans Paris afin d'y retrouver une copine virtuelle...
Le temps est splendide encore aujourd'hui, ce qui ne donne aucune envie de travailler, en fait. Allez, le contrôle sur l'autobiographie m'attend : j'ai fait la moitié du paquet, et je n'ai qu'une copie au-dessus de la moyenne (un 10,5/20...). Très motivant, non ?

Publicité
19 avril 2007

Les moulins de la campagne

Coq2_1


Sur un pont, à l'arrêt au feu rouge, je vois des sympathisants sarkozystes avec des tracts, des ballons, des t-shirts. Soit. Je doute qu'ils aient eu une autorisation, mais bon, ça vaut la sortie des bouches de métro. Ils sont avec leurs enfants.
Comme je suis en scooter, j'entends le conducteur de la voiture à ma droite insulter vertement les sympathisants (en écho ceci):

_ Sarko' facho ! En..lé !
_ Comment, monsieur ?
_ Va te faire f....e !
_ Il y a des enfants, s'il vous plaît !
_ Vos enfants j'peux les j'ter à l'eau !Sarko' enf...é !


L'un des sarkozystes, un monsieur en veste bleu marine, avec des distinctions sur celle-ci, s'échauffe à ces propos et répond froidement : "Et moi, je vous emm...e, monsieur"
Le feu est passé au vert. Ils allaient en venir aux mains, car le jeune conducteur voulait descendre et arrêter sa voiture un peu plus loin pour régler ses comptes.
J'ai démarré et poursuivi mon chemin, en me disant que si tel était aujourd'hui le niveau du "débat" politique, et que l'on ne pouvait plus défendre ses positions sans se faire agresser, il y avait un sacré problème.
La violence intrinsèque du conducteur était choquante. La réponse du monsieur cinquantenaire étonnante, car il rentrait dans le jeu du jeune coq bravache.
Tels sont les hommes, donc ?
Et après, on essaye d'enseigner ce qu'est le respect à nos élèves... Don Quichotte que nous sommes !


quichotte

19 avril 2007

Encore et toujours magnifique

A Bourges, Juliette Gréco convie le rappeur Abd Al Malik

LEMONDE.FR | 19.04.07 | 08h34  •  Mis à jour le 19.04.07 | 09h24         

             
               
                  





               
                  

Envoyé spécial à Bourges

Le Printemps de Bourges a programmé un rappeur en première partie de Juliette Gréco, mercredi 18 avril au Palais d'Auron. A priori un pari osé, sinon risqué. Seulement, l'intéressé se nomme Abd Al Malik. Loin des provocations machistes et martiales de certains courants du hip hop, il représente le rappeur idéal. Originaire du quartier de Neuhof, à Strasbourg, l'ancien chanteur de NAP est passé de la petite délinquance à la découverte du soufisme et prône un islam sage, tolérant et lettré.

 

Cela ne suffit pas à expliquer sa présence à la même affiche que la muse de Saint-Germain-des-Prés. Sur les crédits de son album Gibraltar, couronné du Prix Constantin, on note la participation du pianiste Gérard Jouannest, compagnon à la scène, comme à la ville, de Gréco. Cet immense musicien, dont le nom est associé à l'âge d'or de la chanson française, est logiquement convié à accompagner Abd Al Malik pour un rappel réclamé par le public.

Celui-ci est très majoritairement venu pour la dame en noir – pas l'ombre d'un "lascar" au Palais d'Auron. Dans son sweater à capuche, le rappeur séduit sans peine. Par son élégance, son humour et son verbe. Et une musique orchestrale qui lorgne ouvertement la soul et surtout le jazz. Son pianiste n'est autre que Laurent de Wilde, une pointure du genre.

BREL "UN TRÈS GRAND RAPPEUR"

Malicieusement, le jeune homme a glissé dans son tour de tchatche sa relecture actualisée de "Ces gens-là", de Jacques Brel, dont Gérard Jouannest fut également le pianiste et associé. Abd Al Malik n'hésite pas à ressusciter la gestuelle du chanteur belge, cette façon unique de raconter une situation, de camper un personnage, "mains en croix, bouche ouverte". Et conclut que le disparu fut "un très grand rappeur"

Pourquoi pas ?

Pour l'art expressionniste du music-hall, le positionnement du corps face au micro, Juliette Gréco a forcément quelques décennies d'avance. Et une présence toujours extraordinaire à 80 ans. Ses mains défient l'espace, elle peuvent esquisser des courbes féminines (pour "Jolie Môme" de Léo Ferré) ou retomber comme un coup de trique.

Le piano de Jouannest et un accordéon suffisent pour habiller un répertoire en or massif. En interprète scrupuleuse, "Jujube" annonce chaque auteur et chaque titre de chanson. Est-ce bien nécessaire quand il s'agit de Gainsbourg ("Accordéon", "La Javanaise", "La Chanson de Prévert"), Trénet ("La Folle Complainte") ou du tandem Brel-Jouannest avec "Bruxelles", "Mathilde", "La Chanson des vieux amants", le terrible "J'arrive" (chanté sous un néon blafard et mortuaire) et "Ne me quitte pas" ?

La rencontre attendue entre elle et Abd Al Malik aura lieu sur "Né quelque part" de Maxime Le Forestier. Le symbole est fort : une femme et un homme, deux générations, deux origines (le Sud-Ouest et le Congo). Le choix de la chanson l'est tout autant  : "Est-ce que les gens naissent égaux en droits à l'endroit où ils naissent ?"  Bonne question à quatre jours du premier tour de l'élection présidentielle.            

Bruno Lesprit

Gr_co_Bourges

18 avril 2007

Identité

Saramago

José SARAMAGO, L'Autre comme moi,
Points, 347 p., 7€

C'est un roman surprenant; un de ceux que j'aime lire car, au lieu de me sentir amoindrie par tant d'intelligence, j'admire la maîtrise de la réflexion menée par Saramago.
En gros, l'histoire est la suivante : un professeur d'histoire-géographie découvre par hasard en regardant un film qu'il a un double parfait. Il va rechercher qui est cette personne, et cela va entraîner des réactions en chaîne...

C'est une réflexion sur l'identité fort intéressante, écrite dans une langue assez élevée (traduction du portugais) aux phrases longues fréquentes : cela est logique étant donné que les règles standard du dialogue sont abrogées, et que toute forme de dialogue direct est intégrée dans le discours indirect. Les premières fois, on cherche peut-être qui parle, mais c'est tellement bien fait qu'il n'y a guère d'hésitation à avoir.

Encore un roman "intello" me direz-vous. Et je répondrais : "Oui, et alors ?" J'adore mettre en route mes méninges. Pas vous ?

José Saramago est prix Nobel de littérature 1998, au fait.

18 avril 2007

Je suis malade

Je sors à peine d'un très étrange rêve fait sur le petit matin, quand je me suis rendormie :

J'étais avec Dalida. Je veux dire que j'étais très proche d'elle. Ce qui est difficile à expliquer, c'est que dans mon rêve, je vivais déjà cette impossibilité comme quelque chose d'extraordinaire. Dalida à nouveau vivante, que je voyais chanter, rire, s'émouvoir... Elle était plus grande que moi; je semblais plus jeune qu'aujourd'hui et elle me le disait.

dalida


Il y avait une soirée hommage pour elle, mais faite de son vivant, avec des artistes des années 70, dans un théâtre actuel. Et pourtant j'étais là.
A un moment donné, j'ai senti qu'elle n'allait pas bien, et je l'ai accompagnée dehors. Elle a failli se faire renverser par une voiture, et je lui ai dit que c'était la troisième fois dans la journée qu'elle manquait de se faire faucher. Elle a ri car j'ai ajouté que cela suffisait.
Elle me tenait par l'épaule. Sa peau semblait très douce. Avant de retourner dans la salle de spectacle, une sorte de groom, sous une immense porte cochère, l'a parfumée. J'ai voulu savoir de quel parfum il s'agissait parce que la bouteille ressemblait à l'un de ceux que je mets. Il a fallu insister. Je n'ai eu que le nom (je ne m'en souviens plus), et pas la marque. Elle m'a dit en riant : "Peu de gens le connaissent..."


gorgiogiorgio


Nous allions nous séparer, elle côté loges, moi côté salle. Elle (ou moi ?) m'a doucement collée contre un mur, m'a regardée droit dans les yeux, et m'a embrassée. Ce baiser n'était étonnamment pas agréable : il y avait dans sa bouche toute l'amertume de sa vie. Mais je ne refusais pas ses lèvres.
Je lui ai même proposé de partir avec moi.

_ Ce serait excitant et fou !
_ Après le concert. Je ne te priverais jamais d'un concert.

Elle me prit dans ses bras. En marchant vers la scène, elle murmurait : "Tu es si jeune..." avec un sourire triste.


Et je me suis réveillée.


dalida_pochette


DALIDA Je suis malade

 

Publicité
17 avril 2007

Hasard (?)

fauteuil_roulant_nb


Hier, sur l'esplanade de la Défense, nous voyons un grand barnum concernant les besoins de la région en dons du sang (1500 par jour, et nous en sommes loin...). Nous allions passer devant, lorsque je vois une jeune fille en fauteuil roulant, à quelques mètres de moi.

_ Oh ! Mais c'est C., une de mes anciennes élèves !
_ Va la voir.

Je discute avec elle, sa mère à deux pas. Celle-ci ne me reconnaît pas, alors que j'étais allée chez eux pour l'orientation de C. : elle rêvait de mode, de couture, mais son handicap était difficile à gérer avec ce type de projet. Je voulais trouver pour elle une solution adéquate (j'étais sa prof principale de 3ème).
Et j'apprends qu'elle est heureuse et épanouie, aujourd'hui, en CAP couture. On évoque rapidement d'anciens autres élèves qui sont dans le même établissement que C..

_ Tu leur transmettras mon plus grand bonjour, tu veux bien, C. ? Cela me ferait vraiment plaisir.
_ Pas de problème, madame ! Vous savez, vous étiez très appréciée...
_ Peut-être, mais vous m'avez aussi tous beaucoup donné quand j'étais au collège de V.. Je fais d'ailleurs tout pour y revenir...

Cette simple parole d'une ancienne élève, qui ne me doit plus rien, et le fait qu'elle soit contente de me revoir, m'ont mis le sourire aux lèvres pour l'après-midi.

16 avril 2007

Weight

Pour changer, je vais aller à la poste aujourd'hui (je vends pas mal de mes anciens livres, en fait). Et puis je rejoindrai S. au commissariat pour faire établir une procuration concernant la présidentielle : je ne veux pas prendre le risque de ne pouvoir voter le jour-dit, à cause d'une compétition de tir à l'arc ou du bénévolat.
Ensuite, rangement de la cave, qui en a grandement besoin, et début d'une longue série de journées diététiques et sportives... J'ai repris du poids, encore. Il faudrait que je me mette au footing. J'ai commencé les abdos (cent par soir)
Manger léger, sans grandes gourmandises, va être le plus difficile pour moi au début. Mais avec la reprise au collège, je n'aurai guère le temps d'y penser...

14 avril 2007

A Paris

Comme j'ai joué à la touriste avec D. durant trois jours, j'en ai profité pour prendre quelques clichés. Un nouvel album en est la preuve ici-même. J'ai décidé de mettre un peu plus en ligne mes "créations"... Hum hum.

Bateau_mouche__33_

13 avril 2007

Echanges

german_wings

Communiquer ne relève vraiment pas de la langue : D. et mi n'avons "que" l'anglais en commun, qui n'est pas notre langue maternelle à l'une comme à l'autre, et pourtant le courant passe. Bien. Même très bien.

 

Je me suis formulé plusieurs choses durant ces trois jours :

  • je m'entends bien avec des gens qui ont un vécu, un passif lié à la souffrance (physique, morale ou les deux).

  • la complicité que l'on peut avoir avec quelqu'un relève de l'alchimie, et non uniquement d'une culture, d'une langue ou d'une tranche d'âge.

  • le sourire de D. est bien plus sincère que les fausses révérences de certains collègues. Lapalissade, mais c'est bon de le dire, pour garder ce sourire en tête.

  • D. monte dans son avion à cet instant, et j'ai vraiment le sentiment qu'une amie s'en va, pas comme ceux que je nommais de la sorte, qui soit me renient, soit font semblant de ne pas me voir dans le métro...

  • je me dois de prendre soin de mon corps parce que cela n'est pas donné à tout le monde.

  • j'adore Paris, de plus en plus (si cela est possible).

  • D. ressemble étonnamment à Romy Schneider, surtout quand elle (sou)rit. Wonderful. (la preuve ci-dessous)


romyDagmar_Paris0059


Sinon, toutes les phrases me viennent en anglais après trois jours de blabla british. Je dois me reprendre pour parler français. Funny.

10 avril 2007

Cut them all

Cette catégorie dit bien ce que je suis et ce que je vais assidûment être pendant trois jours. Ce matin, du côté des grands magasins (deux Américaines qui disaient à propos du Printemps, qu'elles ne semblaient pas connaître auparavant : "It's really huge !"), passage chez le coiffeur, enfin.

Image_84

A chaque fois que j'y vais, je me dis que j'ai vraiment une belle épaisseur de cheveux en voyant ce qu'elle me retire. Et nous constatons systématiquement que mes cheveux blancs se reproduisent entre eux...

Sinon, D. arrive ce soir de Cologne. Visites en pagaille, terrasses, ripaille, shopping et tutti quanti. J'adore ! Alors je ne serai peut-être pas beaucoup sur le blog jusqu'à vendredi soir.

Quoique...

Publicité
Newsletter
19 abonnés
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 420 367
Publicité