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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
pedagogie
13 novembre 2010

Barnabooth et non Battling

surr_alisme

Six heures cinquante, quatorze pages, cinq textes du XXème siècle, des romans, Larbaud, Aragon, Giraudoux, Gracq, Breton. J'ai rendu ma copie achevée, en sentant des faiblesses sur le plan technique, mais achevée, ce qui semble être en soi un exploit en didactique.
J'ai rarement écrit autant, d'ailleurs. Comme quoi, la malédiction de la copie extrêmement synthétique à laquelle j'étais vouée au cours de mes études serait abolie. J'ai dit tout ce que je voulais dire.
Mais, mais, mais... J'ai fait deux trois recherches ce soir sur Larbaud et Gracq. J'ai confondu le premier avec Vialatte, et réinventé un titre de roman. Quant au second, j'ignorais son lien si fort avec Breton, alors que j'ai justement tartiné sur Aragon et Breton face au Surréalisme. Moi qui adore ce mouvement...
Pour le reste, je n'ai pas pris le temps -et je n'ai pas trop l'envie- de vérifier.
J'ai honte d'avoir commis une telle bévue, et je remets en cause le reste de mon devoir. Il paraît que tous ceux qui ont choisi ce sujet ont ramé comme des galériens. Je ne serais donc pas la seule à potentiellement avoir failli, si j'en crois ce que je lis dans mes mails ce soir.
L'orgueil en prend un coup, mais on apprend de ses erreurs, et non de ses réussites, n'est-il pas ?

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14 octobre 2010

Bloque us !

Aujourd'hui, les élèves du lycée ont bloqué l'accès à l'établissement. Je ne sais qu'en penser, mais je crois surtout qu'ils ne savent pas trop pourquoi ils font cela. Leur slogan était unique : "Blo-cus ! Blo-cus ! Blo-cus !"
Donc ce matin, la plupart des professeurs (dont moi) étaient enfermés au sein de l'établissement, mais aucune entrée n'était non plus possible. Il y a eu des oeufs, un chef blessé, un car de police, des cris, et ensuite, le grand silence...
Demain, il parait que ça recommence.
Mais cet après-midi, j'avais quand même la moitié de ma classe de minettes, et ça, c'était un miracle ! Elles sont revenues juste pour moi. Je pense que j'étais quasiment la seule à faire cours dans tout l'établissement, ce qui est une expérience étonnante à vivre.
A part ça, les discours de certains syndicalistes deviennent pénibles car ils cherchent à nous culpabiliser et je n'aime pas cette méthode. Comme si ne pas être radical, c'était ne pas être engagé...

Sinon, Flûtine commence à beaucoup trop me manquer; je suis allée me faire faire une petite coupe chez le coiffeur hier soir pour me sentir jolie, et pas seulement "cerveau".

Les copies s'amoncellent, je corrige un peu au lycée dans les heures creuses, et j'ai lu La Jalousie de Robbe-Grillet en deux fois cette semaine, sans savoir si c'était pire ou mieux que Les Gommes.

tnt

Ah et puis c'est dérisoire, mais je me suis équipée d'un boîtier TNT pour pouvoir continuer à regarder C+ en clair, et cela m'apporte d'autres petites joies : regarder des séries ou des films en VO, avec ou sans sous-titrages. Et ça, c'est génial !

17 septembre 2010

J'aime pô la réforme des secondes paske :

r_forme_patate

1) Les élèves sont rincés en fin de journée et leurs emplois du temps sont effrayants. En effet, deux demies journées sont bloquées pour les enseignements d'exploration (qui n'ont pas débuté car c'est une horreur à mettre en place), donc le reste des matières est casé sur le reste du planning. Bilan : ils sont là de 8h à 17h, tous les autres jours, sans pause en dehors du déjeuner. Je n'ose imaginer dans un mois ou deux, ce que cela va donner en cours... On a déjà du mal.

2) Je ne vois jamais mes copines. Impossible de parler d'autre chose que du boulot, actuellement.

3) Je ne peux répondre aux questions de mes élèves, dont je suis PP...

4) Ce sera pareil pour les parents. Super, la crédibilité.

Sinon, je me découvre sous un autre jour en cours. Et je tâtonne, je cherche la nouvelle prof que je suis. Expérience intéressante.

Demain, journée complète de cours à la fac, puis tir, puis soirée avec Pumpkin. Piouh !

12 juillet 2010

Cupcake scolaire

NY_1er_jour__7_

Voilà, c'est la dernière étape, le point final, la cerise sur le cupcake : à 10h, la plupart de mes élèves se connecteront sur le site des résultats du Bac, et connaitront leurs notes en français.
Il faudra que je patiente et que j'attende le bon vouloir de ces chers petits pour connaître à mon tour leurs résultats.
C'est étrange comme on les porte, supporte, comme ils nous apportent au cours d'une année scolaire. On pourrait presque croire que la note est le point culminant de celle-ci, mais elle n'est que le résultat plus ou moins juste du travail fourni. J'aimerais, égoïstement, que mon ardeur transparaisse dans leurs notes et qu'ils en soient contents.
Mais je n'ai pas passé le Bac à leur place. Je ne suis qu'un artisan qui fabrique les outils avec ses apprentis... Il n'y a rien de péjoratif ou des restrictif dans ce terme d'artisan : je l'aime particulièrement, parce qu'il contient le mot "art" et cette notion même du faire, de la fabrication. Y a-t-il rien de plus noble ?

Ouhlala, je m'épanche un peu trop, je dérive presque comme en cours ! Il n'y a plus qu'à attendre...

29 juin 2010

Chiffres chics

Sans vouloir tomber dans les stéréotypes, voici un petit bilan au bout de trois jours d'oraux :

  • 4 élèves à particules
  • tous les garçons portent chemisette ou chemise
  • pas de perles, pas de fautes énormes
  • des notes de 2 à 18
  • des Garance, Amaury, Geoffroy, mais pas de noms arabes
  • beaucoup de blonds et énormément de garçons
  • des suffisants, mais pas tant que ça
  • une salle aux murs écaillés et à la peinture qui tombe mais les façades sont magnifiques
  • aucun collègue croisé
  • des repas seules sur les bancs non loin du lycée, à l'ombre, dans la chaleur estivale
  • encore 11 candidats demain, puis 42 copies

Et là, j'ai des milliards de choses à faire avant de filer ailleurs jeudi midi, pour corriger les dites copies...

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8 janvier 2010

Mots et muesli

lecture_Morisot

Berthe Morisot, La Lecture

Ce soir, là tout de suite au moment où j'écris, j'aurais dû aller me racheter des céréales et poster un paquet et une lettre. Mais le froid qui tenaille m'a retenue, et j'ai préparé mes courriers moi-même avec de jolis timbres. Je les déposerai demain dans la boîte jaune énorme, pas loin du lycée.
Et puis je finirai les miettes de muesli au petit-déj, ça suffira.
Sinon, aujourd'hui, j'ai pu finir de corriger le satané paquet de copies de type Bac en ES car mes STG m'ont entourloupée, je crois. Explication : j'ai fini plus tôt car j'ai déplacé deux heures de cours au dernier moment pour arranger l'un des deux groupes. Prévenue à 13h (alors que je les avais à 14h...), je leur ai proposé un seul créneau horaire : rattraper les cours mardi matin, de 8h à 10h. Ils m'ont juré leurs grands dieux qu'ils seraient là, alors que cela leur fera trois heures d'affilée de français pour certains... Si j'ai des absents, ils seront collés, et je ne ferai plus aucun effort de ce genre. Ils sont prévenus à l'avance.

Ceci étant, je suis rentrée vers 15h, et j'ai donc corrigé les onze copies de commentaires composés restantes. Le bilan n'est pas si mal en ES : ils progressent globalement, et appliquent mes conseils. Ouf !

Mes secondes m'ont beaucoup agacée ce matin car j'attends d'eux de la participation (mes cours actuels ne peuvent s'en passer), et je suis face à des adolescents aussi réactifs que des poissons morts sur un étal. Est-ce moi qui suis moins patiente en ce moment ? Ou alors cette léthargie me pèse de plus en plus. Ou bien ils sont tout bonnement plus pénibles...

Quant aux STG, ils sont largués et face à leur manque d'armes pour lutter, ils optent pour l'insolence, la forfanterie, la bêtise grasse, tout cela au choix. L'un d'eux m'a dit, parce que je le remettais en place (il essaye la carte du sourire enjôleur avec les adultes femmes, pensant naïvement que nous pourrions être sensibles à ses charmes) que je ne suis pas drôle. "Ah mais mon cher, je ne suis pas Bozo le clown ! Vous n'avez toujours pas compris que je ne suis pas là pour faire rire. Je suis votre prof de français qui vous amène au Bac, pas Bozo !" Voilà le type d'échange dans lequel je suis obligée de tomber, au milieu d'une explication d'un extrait de Beaumarchais...
Mon impuissance -et celle de la littérature, celle des mots- face à eux, face à leurs difficultés; mon impossibilité à les atteindre, mon inutilité -oui, c'est cela, c'est ce mot autour duquel je tournais depuis si longtemps- me dévastent parfois, me minent beaucoup, m'inoculent quelque déprime souvent, me découragent de temps à autre...

Ah,et puis cela n'a rien à voir -quoique-, mais je me fais bêtement un complexe d'infériorité face à mes copines agrégées. Je me sens terriblement en-deçà de leur niveau. Je ne lis plus trop, et même mes Télérama me terrifient : ils s'accumulent depuis des semaines, toujours enfermés dans leur enveloppe de plastique fin... Et pourtant, j'ai mille envies de lecture. Je ne sais pas m'expliquer ce phénomène.

5 janvier 2010

What a day !

3h30 : réveillée par Clochette qui faisait ses pattes sur mon tapis de gym (enfin, celui que j'ai piqué à S. il y a des lustres).
5h : zut, je suis en retard ? Ah non, je peux me rendormir un peu...
6h50 : les chats s'affalent sur moi car ils me sentent éveillée. Je traîne un peu car je commence à 9h ce matin.
7h30 : petit-déj. Deux biscottes, un jus de clémentines, deux espresso, un bol de céréales.
8h25 : je pars enfin alors j'avais prévu de décoller à 8h15 maximum pour faire des photocopies. Je n'ai pourtant pas arrêté.
8h40 : arrivée au lycée, je salue ceux que je croise et qui me souhaitent un machinal "bonne année" (ça durera toute la sainte journée, avec quelques bises bien senties). J'attaque mes photocopies, mais la diabolique machine qui les fait refuse d'être ma copine. Un tiroir se bloque. La dame chargée de la repro vient m'aider. Et vlan, les agrafes ne passent plus après la remise en route. Pffffffffffff !
8h45 : je lis les infos sur le grand tableau blanc, et découvre une réunion pour mardi prochain en tant que PP de seconde.
8h50 : je croise enfin mon camarade de TPE, alpagué par une collègue d'HG qui ne le lâche pas. Nous parvenons tant bien que mal à causer des dits TPE, qui semblent s'annoncer catastrophiques. Nous prévoyons nos séances, et je découvre que pendant deux d'entre elles, je ne serai pas là à cause de réunions et/ou de sorties, et que je serai seule dans trois semaines.
9h : je file donner mon premier cours de la journée avec les secondes en demi groupe.
9h55 : récréation. J'apprends par Asa qu'il y aura aussi réunion pédagogique de lettres mardi prochain et que le  Bac blanc se déroulera la première semaine de février. Youpi. J'appréhende un peu le cours suivant, avec les STG.
10h10 : je retrouve donc mes chers STG. Un seul d'entre eux répond à mes voeux de bonne année. Je leur rends leurs DST de 4h sur le théâtre. J'ai retiré des points à ceux qui avaient perturbé le bon déroulement de l'épreuve. Je parle de leurs erreurs de lecture des consignes ("Ben fallait le dire !") et les trouve dispersés, comme d'habitude.
11h : ils quittent le salle assez brutalement, et une élève m'apprend que les oraux prévus pour l'après-midi, "c'est pas possible, m'dame, on a cours". Désabusée (je les ai reportés trois fois, et affichés depuis un mois), je réponds agacée : "Eh bien tant pis, que voulez-vous que je vous dise ?". Je le regrette aussitôt, mais il est trop tard.

Professeur_ane

11h05 : j'ai trois heures de trou. Je descends en salle des profs (non chauffée). J'appelle la responsable du théâtre de la ville pour fixer les sorties culturelles de mes élèves. Elle est trèèèèèès bavarde : je ne peux raccrocher qu'à 11h50.
11h50-midi : je lis les bilans et les consignes que nous allons donner en TPE l'après-midi.
Midi : je pars déjeuner avec Dolly.
12h50 : j'essaye de me prendre un thé citron à la machine, mais ma pièce de deux euro est refusée.
13h-13h55 : je corrige deux copies, presque trois; je vois Krakoukass mon co-PP (tout content de me retrouver, et m'admirant en train de corriger...).

cracoucass

13h55-14h : je discute avec Katarina, une prof philo rousse pleine de charme et drôle, et nous montons ensemble en cours.

prof_philo

14h-15h : cours avec les ES. Je pensais avoir fini une lecture analytique avant les vacances, mais que nenni. Nous en sommes loin. Je la reprends donc, en espérant naïvement l'achever demain.
15h : récréation. Nous découvrons dans nos casiers les dates des conseils de classe. Une gageure. Celui de mes secondes est mi février. Autant dire qu'il faut arrêter les notes très tôt...
15h15-17h10 : deux heures de TPE, dont une, seule. Les élèves sont assez dispersés et ont besoin d'être cadrés sur tous les plans. Epuisant. Je ressors de là avec la migraine, qui revient en force.
17h45 : retour maison. Les chats me font la fête. Je suis censée corriger quinze copies de type Bac. Seconde gageure de la journée. Ma tête demande pitié. Et pourtant, je tapouille cette entrée... qui m'a pris trente minutes : le temps d'une correction de copie.

16 décembre 2009

Monsignor, il est l'or !

111120091828

Il faudrait...

  • que j'avance un paquet de copies de seconde, pour leur rendre vendredi au mieux, samedi au plus tard.
  • que je prépare un jeu littéraire ou culturel pour les classes de samedi.
  • que je range un peu l'appartement pour ne pas tout faire demain matin.
  • que je boive un thé ou un café pour tenir au cours du Louvre ce soir.
  • que je fasse quelques mails.
  • que je prépare un envoi postal.
  • que j'aille faire un pti tour à la Fnac avant demain pour acheter quatre livres à offrir à mes copines au dessert demain soir.
  • que je parvienne à formuler ce que je ressens : cela fait quatre mois tout rond que F. est mort.

Il faudrait, oui.

Mais j'ai dormi un peu moins d'une heure, et je suis lasse. Je dois tenir jusqu'à samedi onze heures. Après, advienne que pourra...

Sinon, deux petites perles du jour, en ES :

Je présente Dom Juan, la pièce de Molière.  Je parle du sens moderne et du  terme qui est rentré dans le langage courant avec des phrases du type "Cet homme est un véritable Dom Juan !".

_ Et pour une femme qui séduit les hommes, que dit-on ?
Didi lève à peine la main et lance :
_ Une prostituée !

Eclats de rire dans la salle. Je prends mon air éberlué. "Ah oui, quand même... Il y a du boulot, là ! Alors je précise pour vous, Didi : une femme qui ne se fait pas payer !"

Un peu avant, j'avais eu droit à une réponse typique en ES, je crois...
_ Alors, remettez-vous dans un contexte. Nous sommes au XVIIème siècle, et Molière ne fait pas publier sa pièce. Il y a plusieurs raisons à cela. (...) Mais pour quelle raison essentielle un auteur publie une oeuvre ?
_ Pour l'argent !
_ Pour vendre !
_ Ah, rassurez-vous, vous êtes dans la bonne section ! Vous êtes bien des ES... Il publie pour... être lu !
Ils sourient mais sentent bien qu'ils ont raté un petit quelque chose encore, même si j'en plaisante.

Et le pire, c'est qu'ils ignorent que je leur ai acheté des pièces d'euro en chocolat pour samedi... Hihi.

pi_ces_choco

14 décembre 2009

Tout schuss

gaston_tortues

En ce moment, je ne fais quasiment rien d'autre que travailler, travailler, et travailler. Nous en sommes tous là, me direz-vous, mais je ne fais rien de mes week-end, par exemple.
Là, S. est sur les pistes de ski, terminant ses journées par des séances de spa. Je donnerais cher pour sentir l'air frais me fouetter les joues, et entendre à nouveau le son des skis glissant sur la neige fraiche... Mais moi, j'annule un rdv avec Micahuète aujourd'hui parce que je ne m'en sors pas. Le pot de samedi après-midi avec Emy relevait du miracle : je m'en suis émerveillée comme si ma blogamie m'emmenait à Disneyland. Si je regarde bien, depuis presque trois semaines, je ne fais RIEN à part avoir la tête dans le guidon.
Après ce chocolat chaud, je n'ai pas eu envie de rentrer : mes copies et mes cours m'attendaient. Je ne pouvais pas non plus faire de shopping : quand toutes mes factures sont déduites de mon salaire, il me reste au pire 100€, au mieux 200€ pour me faire de menus plaisirs. Vous vous doutez bien qu'avec Noyel -même si j'ai considérablement réduit le nombre de cadeaux- cette marge a été réduite à néant.
Alors je regarde mon joli sapin tout en bossant...
En plus, je trouve que l'appartement a des airs de bazar : tout s'y entasse. Il faudra que je fasse un grand ménage et grand tri avant que mes copines de lettres ne débarquent jeudi soir pour une raclette. Ce sera là notre soirée oxygène, car nous n'en pouvons plus.
Donc, aujourd'hui, je dois finir un paquet de copies en urgence et en corriger un autre. Je dois préparer un commentaire pour les secondes, ainsi que rédiger mon projet de lutte anti homophobie pour la commission de demain après-midi.
Il faudrait aussi que j'aille à la poste et, c'est trop la fête, que je fasse un tour au Monop pour des achats palpitants du type déodorant à bille. Le mieux aurait été d'aller chez Karouf, mais là, je tournerais masochiste, je crois. Je dois aussi espérer ne pas sombrer dans une sieste de deux heures comme hier pour parvenir à tout effectuer...

Ah, et puis je vais faire comme à la télé : j'ai un pti message personnel à diffuser, ça ne prendra qu'une image... C'est pour Val.

anniversaire

(Ouf, il y a du positif dans cette journée !)

Edit de 14h : mon projet est rédigé pour demain, un paquet de copies est corrigé, un sujet de seconde est prêt. Là, je vais enfin me laver avant d'aller faire des courses. Pfffffffff !

11 décembre 2009

Liste de listes

Bilan rapide sur environ deux semaines

listes

Deux paquets de copies corrigés, quatre récupérés (suis mauvaise en calcul, oui).
Deux lectures analytiques prêtes, deux livres achetés pour peaufiner le cours, deux pièces de théâtre prévues en lecture, des places en sus pour des spectacles.
Un DST de quatre heures pour les premières, dont deux où je les surveillais. Les STG causaient et faisaient salon à 10 heures, en ayant rendu leurs copies (rapides à corriger, du coup). Les ES ont manqué de temps, eux...
Un roman d'anticipation et des exposés sur des oeuvres de Zola prévus pour la rentrée avec les secondes.
Deux dissertations et des contrôles de lecture pour les premières en janvier.
Trois conseils de classe de deux heures, dont un sur un jour de repos.
Trois heures d'oraux blancs pour des élèves volontaires.
Quelques rapports.
Deux réunions parents-profs, dont celle d'hier alors que je ne travaille pas le jeudi. Rentrée à 21 heures. Au total 36 parents rencontrés.
Une nouvelle élève incorporée en seconde, avec tous les cours à lui faire rattraper.
79 bulletins remplis, toujours de façon très complète dans les appréciations.
Une prof agressée que j'ai ramenée hier soir car elle craignait d'être attendue à la sortie, même si cela était hautement improbable.
Des parents reconnaissants, qui donnent envie de continuer dans la même veine.
Une soirée prévue la semaine prochaine avec mon petit cercle littéraire (raclette à la maison !).
Une sortie théâtre en tant qu'accompagnatrice vendredi soir prochain.
Une commission mardi après-midi pour présenter mon projet de lutte contre l'homophobie.
Ma collègue Tine agressée méchamment en cours par une élève sombrant dans l'extrêmisme à cause du cours sur Voltaire... Au final, l'élève a été exclue et Tine a reçu deux kilos de dattes de la part des parents, honteux de l'attitude de leur fille.
Un essai à faire avec un rétroprojecteur pour des séances vidéo sous peu (Gabin et Molière, pas des films pour occuper les élèves seulement, hein).
Quatre mots dans des carnets.
Les cours du mercredi soir au Louvre et l'achat du cadeau de Noyel de ma mère (une montre).
Des envois postaux divers et variés, mais la Poste avait une panne informatique.
Du métro avec Comtesse pour aller chercher Zelle.
Ikea pour le sapin, la déco de celui-ci, et des petits gâteaux aux mûres préparés à la dernière minute.
Et demain, après les cours, pot avec Emy.

Allez, je vais respirer un peu devant Canal+, puis séance miam devant la saison 1 d'Ally Mc Beal (qu'est-ce que je me retrouve en elle, dites donc !).

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