Barnabooth et non Battling
Six heures cinquante, quatorze pages, cinq textes du XXème siècle, des romans, Larbaud, Aragon, Giraudoux, Gracq, Breton. J'ai rendu ma copie achevée, en sentant des faiblesses sur le plan technique, mais achevée, ce qui semble être en soi un exploit en didactique.
J'ai rarement écrit autant, d'ailleurs. Comme quoi, la malédiction de la copie extrêmement synthétique à laquelle j'étais vouée au cours de mes études serait abolie. J'ai dit tout ce que je voulais dire.
Mais, mais, mais... J'ai fait deux trois recherches ce soir sur Larbaud et Gracq. J'ai confondu le premier avec Vialatte, et réinventé un titre de roman. Quant au second, j'ignorais son lien si fort avec Breton, alors que j'ai justement tartiné sur Aragon et Breton face au Surréalisme. Moi qui adore ce mouvement...
Pour le reste, je n'ai pas pris le temps -et je n'ai pas trop l'envie- de vérifier.
J'ai honte d'avoir commis une telle bévue, et je remets en cause le reste de mon devoir. Il paraît que tous ceux qui ont choisi ce sujet ont ramé comme des galériens. Je ne serais donc pas la seule à potentiellement avoir failli, si j'en crois ce que je lis dans mes mails ce soir.
L'orgueil en prend un coup, mais on apprend de ses erreurs, et non de ses réussites, n'est-il pas ?