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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
pedagogie
11 décembre 2009

Devoir de mémoire

Avant de filer pour une journée chargée avec les STG, il fallait bien qu'à un moment ou à un autre, je parle de ça...

histoire_patate


Supprimons Luc Chatel !

 

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5 décembre 2009

Quand la forêt vous prend...

Hier, ma journée fut longue, longue, longue... Entre les heures mortelles avec les STG (j'ai failli m'endormir et je me trouvais très mauvaise prof, alors que j'avais fait ce cours de façon fort enlevée et enjouée aux ES), un petit Hugo (Victor, je ne parle pas de l'un de mes élèves) en seconde, et pour finir un conseil de première qui m'a semblé s'étendre à cause de ma fatigue, j'étais contente de rentrer chez moi le soir.

Victor_Hugo

D'autant que ce matin, c'était réunion parents-profs avec remise des bulletins en seconde dès 8h30. J'ai vu bien plus de parents que prévu (j'avais un planning, que j'ai tenu de main de maître, alors que mon co PP avait 20mn de retard sur ses créneaux horaires hyper sophistiqués), et ça m'a fait du bien de me sentir, pour la première fois vraiment, légitimée sur un poste.
Pas de remarques sur : mais quand partirez-vous ? qui vous remplacera ? qui remplacez-vous ? respectez-vous le programme ? nos enfants prennent-ils du retard ?, et j'en passe.
Là, quelques parents m'ont remerciée d'être investie dans mon travail, de tenir le blog, de leur parler mais surtout de les écouter, de faire un "programme génial" (dixit). Certains élèves craignaient de passer avec PR (prof rigide = mon co PP) et semblaient noués devant leurs parents. J'ai toujours tenté de les mettre en valeur, sans les tancer vertement. Les plus faibles et travailleurs, je les ai motivés. Une mère était prête à disputer sa fille, et s'est retrouvée embêtée quand j'ai dit que j'aurais eu envie de lui donner les encouragements... La gamine était incrédule. Elle avait déjà eu un rdv avec PR auparavant, et avait pleuré devant lui.

Voilà, tout cela me met du baume au coeur, car l'ambiance en STG me fait souvent douter. Il faut que je me remette moins en cause, et que je délègue une part de responsabilité aux élèves quant à la moyenne catastrophique (je n'ai jamais vu cela, toutes sections confondues, en sept ans de carrière) et à l'atmosphère lourde en cours.

Sinon, comme prévu, je suis allée chercher mon beau sapin Robin des Bois chez mon amikea. Il y avait beaucoup de monde, mais je suis astucieuse. Dans ma twingo, ça sentait la forêt. J'adore !


Pub La Vosgienne avec Dominique Lavanant 1994

26 novembre 2009

Promenons-nous, dans les bois...

Je viens de rentrer d'un cours particulier, après avoir laissé le plombier me sauver des tuyaux bouchés dans la salle de bain.

chat_violence

Je découvre, atterrée, deux mails du lycée. Le premier, c'est un avis d'exclusion à l'encontre des deux élèves qui sont venus m'agresser verbalement devant la salle des profs. Soit. Je ne sais si cela arrangera les choses, mais au moins une réaction existe.
Le deuxième, c'est un mail du PP des STG qui me tient au courant des événements de la journée. Mes collègues ont débrayé cet après-midi, suite à un acte violent qui a eu lieu à 9h (du mobilier a été lancé par la fenêtre depuis une salle en étage). Apparemment, l'administration aurait réagi en balançant des exclusions et des sanctions pour redresser la barre (on avait l'impression ces derniers temps que les élèves prenaient de plus en plus de libertés et qu'il n'y avait aucun signal fort des chefs). D'où le mail n°1, en fait.
Bon, ben, c'est mega fun et surprenant, la vie au LycéeDésiré !

25 novembre 2009

Communication

Rien que de très banal (?) :

enseignant_poilodent

  • quatre heures de cours dont le première mortellement ennuyeuse avec un groupe de seconde.
  • deux rapports en deux jours sur les STG. Celui d'aujourd'hui porte sur un élève qui est venu m'agresser verbalement à la récré devant la salle des professeurs.
  • après cet esclandre, énervée et dépitée, j'ai fait cours. J'ai fui vers la cantine car je devais faire passer des colles à des volontaires de première.
  • ayant fui, j'en ai oublié un rdv avec une mère d'élève. Heureusement, elle ne m'en a pas voulu d'avoir attendu 20mn et de ne pas m'avoir rencontrée...
  • toute petite dans mes souliers, je l'ai appelée ce soir. On a fait l'entretien par téléphone, et elle était charmante. Ouf !
  • les colles ont été fort moyennes : notes entre 7 et 10. Les élèves ont beaucoup de mal à réexploiter leurs connaissances et les points vus en cours.
  • ma petite élève gay communique avec moi par mail de temps à autre (une de ses amies n'ose parler à Jeanne, ma collègue de lettres sympa), et  semble prendre un peu d'assurance en cours. Je ne sais s'il y a un lien de cause à effet, mais j'aime à me le dire.
  • ce soir, je vais voir un humoriste au théâtre. Cela me fera du bien, j'espère.

Et vous, what's up ?

4 novembre 2009

Marchand de sable

montre_gousset

Bon, ça ne va pas du tout : je ne parviens pas à me lever à des heures décentes et je reprends les cours vendredi. Même si Clochette a fait du bruit à 7h, puis s'est installée sur moi à 8h, je n'ai émergé qu'à 9h. D'autant que je fais des rêves fort étranges : une montre à gousset que l'on doit séparer en deux pour qu'elle refonctionne, des chèvres et des lapins sur lesquels je pose ma tête afin de m'endormir, des balades avec des élèves et des copains handicapés déguisés (moi incluse), et évidemment la mort de F.. Cela promet pour la reprise...

lapin_carbone

Sinon, côté copies, je fais un calcul rapide : j'ai actuellement 42 copies de type Bac à corriger (questions de corpus + commentaire ou dissertation); j'attends 80 contrôles de lecture d'ici à la fin de la semaine prochaine et 50 commentaires. Il est évident que j'ai déjà des notes pour le second trimestre : je ne peux humainement pas corriger tout cela en quinze jours. Tant pis. Je vais miser sur les 42 bacs blancs pour ce trimestre, et ce sera déjà bien (même si je culpabilise un brin, je le reconnais)...
Je ne suis toujours pas allée chez Leroy Merlin pour divers achats, dont deux lattes du canapé que j'ai brisées le soir du 24. Hum. Si j'ai le courage, j'irai aujourd'hui, avant de filer à mes cours d'histoire de l'art.
Demain soir, je suis invité par mes collègues de lettres du lycée (enfin, quatre d'entre elles) pour un petit cercle littéraire déjanté. Je suis flattée. Je les découvrirai enfin sous un autre jour que celui du lycée.

Voilà, à part ça, point météo : il fait particulièrement frais du haut de ma tour d'ivoire, j'ai donc dû mettre le chauffage, mais à chaque fois que je l'enclenche, je pense à ma facture EDF-GDF atrocement élevée...

Allez, je file me détendre sous la douche (qui me coûte aussi cher en gaz que le reste) puis j'attaquerai les cours du jour sur le théâtre.

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1 novembre 2009

Charbonneuse

charbon

Il y a des jours où je vois tout en gris. Gris souris, gris cendré, gris tout court.
Après une nuit de cauchemars assez terribles et de réveils en sursaut, j'ai décidé de m'attaquer enfin au travail à faire pour le lycée. Les bras m'en tombent tant cela me paraît énorme. Je ne parle pas des copies, qui sont finalement monnaie courante dans notre métier. Mais plutôt de ces fameuses sorties au théâtre qui me bloquent totalement. Je me sens ridicule et dépassée. Inapte. J'ai enfin envoyé un mail à la responsable du théâtre local, mais cela ne m'avance guère : je dois choisir une pièce obligatoire pour chaque classe de première, avec en sus une autre pour les volontaires. Je ne sais pas de combien le lycée pourra aider, ni s'il reste un peu de budget pour mes classes.
Mes collègues ont prévu en gros huit sorties (!) comme une fleur, alors que j'en suis toujours au point mort. Je sais que je vais lutter avec certains élèves, pour qui cette dépense sera scandaleuse. Je suis donc toujours dans le flou total, et mon inaptitude à préparer tout cela annihile mon énergie. Il y a des moments où j'aurais envie d'en pleurer, car je ne supporte pas de ne rien maîtriser...

Pour la seconde, pas de théâtre en vue avec moi, mais je voudrais les emmener très vite au musée d'Orsay avant que les travaux ne commencent (et que certaines toiles ne partent aux quatre coins du monde mi décembre). Cela aussi, je dois l'organiser...

Ensuite, j'ai trois contrôles de lecture à préparer, dont un qui me laisse perplexe. Je dois prévoir le planning des oraux d'entraînement pour novembre, tout en sachant que certains élèves vont se défiler, et que cela tombera soit sur mes jours de repos, soit le matin tôt ou tard l'après-midi.

Reste encore l'intervention contre l'homophobie à prévoir et à lancer, et, évidemment, les cours sur le théâtre à prévoir, les paquets de copies de type Bac à corriger, les notes à rentrer sur le logiciel des moyennes...

Et puis là, la pluie cogne contre mes vitres. J'aperçois à peine les tours de la Défense au loin. Je porte un simili pyjama d'intérieur, avec une grosse polaire peu flatteuse. Je vais remanger des piccolini ce midi, avant de réattaquer mes cours.

Journée grise. Vert-de-gris.  Au charbon.

6 octobre 2009

Je lisse ma moustache

fausse_moustache

Je sais bien que vous n'êtes pas fébriles devant vos écrans en attendant de mes nouvelles, mais je pense qu'il est nécessaire de faire un petit bilan de la journée.
Ce matin, en arrivant, maux de ventre, je dois l'admettre. C'est bête, je le sais, pourtant ne rien avoir reçu du proviseur hier m'inquiétait. Arrivée au lycée, j'ai pu constater que je n'avais rien non plus dans mon casier. Super rassurant. Moi qui étais à peu près claire dans ma démarche dimanche, je me retrouvai fort dépourvue devant un tel vide.
Heureusement, mes collègues étaient là, quoique rares en ce mardi matin.
Je suis passée voir le CPE, qui avait appris presque par hasard l'affaire hier, en consultant ses mails... Hum. Il m'a soutenue et a décidé de passer voir les STG deux heures après, juste avant que je fasse mon cours. Savon et compagnie, devant un adjoint transparent, inodore, insonore. Les STG étaient égaux à eux-mêmes, inébranlables. Ils pensaient apparemment que je ne ferais pas cours aujourd'hui. Je les ai refroidis avec mon "Voltaire, chapitre III, vous sortez votre cours. Et si vous n'avez pas vos affaires, une feuille et de quoi écrire." Certains trainaient des pieds pour s'y mettre. Ils ont été déçus de me voir aussi gaillarde, je crois.

D'autant que j'ai fait mon petit laïus du type : "Je tenais à remercier les coupables. J'ai eu de jolis témoignages d'amitié, une bouquet de fleurs, des mails ce week-end... C'était un mal pour un bien, vraiment." Les STG ont feint l'indifférence, les ES se sont amusés de ma boutade -pourtant sincère. L'humour est vraiment ma meilleure arme, surtout en situation de conflit.

Sinon, toujours aucun coupable en vue (personne ne veut se dénoncer) et je crois que l'enquête stagne. Quoi qu'il en soit, les élèves ont vu que je ne lâcherai rien et que l'on continuerait notre travail en vue du Bac.

Bon, j'ai beau fanfaronner, tout cela m'a fatiguée. Alors j'ai décidé de ne pas corriger de copies ce soir. Je serai tranquillou devant les Desperate housewifes comme chaque mardi, peut-être avec un panaché.

Pour vous faire sourire, sachez que j'ai envisagé des commentaires sur les copies du type : "vous êtes rasoir/barbant, là" ou "vous avez un poil dans la main", ou encore "votre remarque est poilante". Et puis comme j'ai réussi à me faire saigner de la lèvre supérieure nerveusement depuis samedi, si l'un des élèves m'avait chambrée là-dessus, j'aurais évidemment répondu que je m'étais mal rasée ce matin... ;-)

5 octobre 2009

Faut-y que j'sois solide !

violence__cole


Outre le fait que j'ai passé une journée de repos assez nulle en soi (soucis administratifs au pays des shadocks de l'immobilier), je pensais naïvement trouver en rentrant un message au moins du lycée afin de savoir où nous en étions et comment agir demain.
Mais rien. Nada. Queutchi. Niet.
Super facile à gérer, vraiment.

3 octobre 2009

Dilemme

Z'êtes zentils, tous, de répondre à mon histoire barbante de rasoirs !

 

croquettes_chaton

Pendant que je faisais 45mn de queue chez Karouf (je hais les supermarchés le samedi, mais je n'avais vraiment pas le choix pour cette fois), Ipod new-yorkais sur les zoreilles (envie de Z ce soir, cela pose un problème à quelqu'un ?), je me disais que je pouvais adopter deux positions face à tout cela :

  • soit jouer l'indifférence, prendre ça de haut et avec mépris, pour tuer leur goujaterie dans l'oeuf, en prenant le risque qu'ils recommencent dans une autre gamme car ils n'auront pas été sanctionnés pour ce qu'ils ont fait;
  • soit laisser mes collègues aller en délégation lundi comme prévu, car ils veulent monter au créneau, et faire des activités bêtes et méchantes en cours tant que rien ne sera résolu. Souci : la proviseur a menacé de convoquer les parents -que je risque de me mettre à dos-, et l'action de mes collègues risque peut-être aussi de me mettre sur la liste rouge clignotante du proviseur...

Sachant que tout au plus quatre élèves sont concernés sur les deux classes, je ne sais de quel côté faire pencher la balance. D'ailleurs, vos opinions sont très partagées sur la question, et me prouvent qu'il n'est pas évident de trancher.

Bon, je vais peut-être enfin dîner. La prochaine fois que j'aurai besoin de courses un samedi, j'opterai pour manger les croquettes des chats plutôt que d'aller chez Karouf. Mais je suis quand même contente : j'ai acheté mes premiers pomelos chinois. J'adore ça !

 

pomelos_chinois

3 octobre 2009

Les Experts Paris

Par quoi commencer ? Mon état de fatigue morale et ma déception, peut-être. Ou encore ma naïveté. Ou plutôt les faits. Oui, les faits, car sinon vous ne comprendrez rien...

Hier, outre le fait qu’une partie de la STG se faisait insolente de façon exceptionnelle durant mon heure de cours en classe entière, un petit paquet a émergé de nulle part vers 15h40. Une élève me l’a signalé, en m’annonçant qu’on lui avait envoyé quelque chose.

Le paquet se trouvait par terre, entre la rangée de droite et celle du milieu, face à moi. Une seconde élève l’a ramassé, et a lu qu’il m’était destiné. Elle a suggéré de le jeter, ce à quoi j’ai rétorqué que je voulais le récupérer. J’ai entendu quelqu’un dire «Si c’est un cadeau pour Mme Virgibri, il faut lui donner ».

J'ai eu la présence d'esprit de ne pas ouvrir le paquet, l’ai posé sur mon bureau, et j’ai tenté de finir le cours. Ils étaient très agités, et je ne voulais trop m’attarder sur cet envoi, d’autant qu’étant de face, je n’ai rien vu voler : cela signifie donc que le paquet est passé entre plusieurs mains avant d’atterrir par terre. J’ai eu ensuite une légère altercation avec le Mou de la classe, et d’autres élèves m’ont alpaguée sur la méthodologie du commentaire composé de façon assez agressive.

Ceci étant, le cours s’est terminé cahin caha, avec d'autres prises de bec plus ou moins marquées. Je suis descendue en salle des professeurs. Une fois là, j’ai ouvert le dit « paquet cadeau » mentionné précédemment, devant deux collègues de lettres. Elles ont été aussi atterrées et choquées que moi-même : le paquet, scotché consciencieusement, contenait deux rasoirs jetables neufs, eux-mêmes scotchés à la feuille. Sur celle-ci, un « mode d’emploi » pour utiliser les rasoirs était écrit en capitales d’imprimerie, avec nombre de fautes d’orthographe, au stylo à bille bleu clair.

Le caractère insultant des propos ne me paraît pas être le plus grave : c’est la préméditation et la volonté d’intimidation que je trouve fort inquiétantes –à mon égard, et en règle générale.

Le paquet avait été préparé à l’avance, les rasoirs ont été achetés dans ce but, tout a été calculé pour que cet événement arrive un vendredi soir, en fin de cours, alors que la classe avait fini sa semaine et ne me revoit que le mardi suivant en demi groupe. La symbolique du rasoir est aussi très dérangeante, à mon sens. Ce n’est pas n’importe quel objet qui a été glissé là.

rasoirs_bic

 

Ceci étant, je suis allée voir le proviseur et l'adjoint illico, sous le choc mais n'ayant pas encore bien réalisé les faits. Le comble, c'est qu'à un moment donné, la proviseur m'a renvoyée dans la ligne des trente mètres, comme si mes interrogations étaient illégitimes. Je suis restée très calme mais ferme, et n'ai pas démordu quant à la gravité du geste. En face de moi, aucune réaction quelconque de sollicitude ou d'empathie. Pas une fois on ne m'a demandé si j'allais bien. Bilan : un rapport à faire, chercher à reconnaître les écritures, et on se croise demain. Hop-là, emballé c'est pesé.
Un peu abasourdie et les jambes en coton, j'ai redescendu les étages pour repasser par la salle des profs. Mes collègues m'attendaient et culpabilisaient de ne pas m'avoir accompagnée. Là, je me suis sentie moins seule, et c'était une première depuis quelques années -mes années TZR, quoi.
Ce matin, donc, j'ai croisé le chef qui m'a gratifiée d'un "J'ai bien reçu votre rapport" et nous a laissés en plan dans la salle des profs, mes cernes et moi. 

Sonnerie de première heure. J'entre dans la salle de classe, j'installe mes affaires, les élèves de ES entrent. Comme je compte quelques retardaires, je sors quelques secondes dans le couloir, pour regarder qui arrive. De retour à mon bureau, stupeur : un rasoir jetable y trône, accompagné d'un mot scotché du même acabit qu'hier (sauf que là, on me suggérait de me raser de haut en bas, je cite).

J'ai envoyé un délégué chercher le proviseur. Celui-ci m'a d'abord dit de "faire un rapport". J'ai posé une question rhétorique du type : "Parce que là je dois leur faire cours comme si de rien n'était pendant deux heures ?" Il a hésité environ cinq secondes, et a dû prendre la mesure de la chose -enfin.

Il est entré, a annoncé que tant que rien ne serait démêlé, il n'y aurait pas de cours de ma part : les élèves ont donc planché sur un commentaire, que je leur destinais initialement en devoir maison.

Au bout d'une heure, le proviseur a demandé à voir les délégués. Ensuite, il est revenu à 9h45 pour savoir si nous avions une réponse et imposer un délai pour résoudre l'affaire. Entre temps, une collègue, choquée hier soir, m'a déposé un bouquet de fleurs en guise de soutien. J'ai trouvé cela adorable.
A midi, personne n'était venu se dénoncer ni témoigner en ES. Les élèves de STG n'ont pas cours le samedi, ce qui les arrange pour l'instant. Bilan du jour : des collègues extra, qui vont faire front lundi, exiger des résultats et une prise de conscience à l'administration (je précise que je n'ai rien demandé), des cernes un peu plus marqués, des suspicions qui vont m'enquiquiner un temps, de la déception, des remises en cause...

Je devais sortir cet aprèm pour faire réparer mon scooter, mais je sens bien fatiguée, là.

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