Marchand de sable
Bon, ça ne va pas du tout : je ne parviens pas à me lever à des heures décentes et je reprends les cours vendredi. Même si Clochette a fait du bruit à 7h, puis s'est installée sur moi à 8h, je n'ai émergé qu'à 9h. D'autant que je fais des rêves fort étranges : une montre à gousset que l'on doit séparer en deux pour qu'elle refonctionne, des chèvres et des lapins sur lesquels je pose ma tête afin de m'endormir, des balades avec des élèves et des copains handicapés déguisés (moi incluse), et évidemment la mort de F.. Cela promet pour la reprise...
Sinon, côté copies, je fais un calcul rapide : j'ai actuellement 42 copies de type Bac à corriger (questions de corpus + commentaire ou dissertation); j'attends 80 contrôles de lecture d'ici à la fin de la semaine prochaine et 50 commentaires. Il est évident que j'ai déjà des notes pour le second trimestre : je ne peux humainement pas corriger tout cela en quinze jours. Tant pis. Je vais miser sur les 42 bacs blancs pour ce trimestre, et ce sera déjà bien (même si je culpabilise un brin, je le reconnais)...
Je ne suis toujours pas allée chez Leroy Merlin pour divers achats, dont deux lattes du canapé que j'ai brisées le soir du 24. Hum. Si j'ai le courage, j'irai aujourd'hui, avant de filer à mes cours d'histoire de l'art.
Demain soir, je suis invité par mes collègues de lettres du lycée (enfin, quatre d'entre elles) pour un petit cercle littéraire déjanté. Je suis flattée. Je les découvrirai enfin sous un autre jour que celui du lycée.
Voilà, à part ça, point météo : il fait particulièrement frais du haut de ma tour d'ivoire, j'ai donc dû mettre le chauffage, mais à chaque fois que je l'enclenche, je pense à ma facture EDF-GDF atrocement élevée...
Allez, je file me détendre sous la douche (qui me coûte aussi cher en gaz que le reste) puis j'attaquerai les cours du jour sur le théâtre.