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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
5 avril 2008

GCP

J'ai envie de m'acheter son album depuis un moment, et il vient d'en sortir un nouveau, en plus...


Grand Corps Malade - Les Voyages En Train

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5 avril 2008

Barbery, encore

Barbery_gourmandise

Muriel Barbery, Une Gourmandise,

Folio, 165 p., 4.80€

J'ai lu le premier succès de Muriel Barbery, Une Gourmandise.  Le principe d'écriture ressemble beaucoup à celui utilisé dans L'Elégance du hérisson : roman à plusieurs voix, dans lequel les narrateurs sont alternés à chaque chapitre.
L'histoire, en très gros, est la suivante : le plus grand critique culinaire au monde -une sorte de légende vivante- se meurt. Il cherche la saveur ultime; ses proches vivent son agonie de façons diverses et variées.
Le vocabulaire est truculent, savoureux, et il y a quelques bonnes surprises sur le plan narratif. J'ai peut-être été un tout petit peu déçue par la fin, mais je la trouve malgré tout cohérente, et c'est un joli pied-de-nez du gastronome.
Au final, j'ai préféré ce roman à L'Elégance etc. Quelqu'un d'autre les a lus aussi ?

4 avril 2008

Pédagogue jusqu'à la chemise

Voici à quoi ressemble ma pochette de copies :

SP_A0013

Le deal avec les élèves est le suivant : s'ils voient la pochette sortie, c'est que je rends des copies. Sinon, niet.

Cela m'évite les sempiternels et quotidiens : "Madaaaaaaaaaaaaame, z'avez corrigé nos copiiiiiiiiiiiiies ?"

3 avril 2008

J'ai parlé de Breton ce soir, alors forcément...

breton_andr_

"Union libre"

Ma femme à la chevelure de feu de bois
Aux pensées d'éclairs de chaleur
A la taille de sablier
Ma femme à la taille de loutre entre les dents du tigre
Ma femme à la bouche de cocarde et de bouquet d'étoiles de dernière grandeur
Aux dents d'empreintes de souris blanche sur la terre blanche
A la langue d'ambre et de verre frottés
Ma femme à la langue d'hostie poignardée
A la langue de poupée qui ouvre et ferme les yeux
A la langue de pierre incroyable
Ma femme aux cils de bâtons d'écriture d'enfant
Aux sourcils de bord de nid d'hirondelle
Ma femme aux tempes d'ardoise de toit de serre
Et de buée aux vitres
Ma femme aux épaules de champagne
Et de fontaine à têtes de dauphins sous la glace
Ma femme aux poignets d'allumettes
Ma femme aux doigts de hasard et d'as de coeur
Aux doigts de foin coupé
Ma femme aux aisselles de martre et de fênes
De nuit de la Saint-Jean
De troène et de nid de scalares
Aux bras d'écume de mer et d'écluse
Et de mélange du blé et du moulin
Ma femme aux jambes de fusée
Aux mouvements d'horlogerie et de désespoir
Ma femme aux mollets de moelle de sureau
Ma femme aux pieds d'initiales
Aux pieds de trousseaux de clés aux pieds de calfats qui boivent
Ma femme au cou d'orge imperlé
Ma femme à la gorge de Val d'or
De rendez-vous dans le lit même du torrent
Aux seins de nuit
Ma femme aux seins de taupinière marine
Ma femme aux seins de creuset du rubis
Aux seins de spectre de la rose sous la rosée
Ma femme au ventre de dépliement d'éventail des jours
Au ventre de griffe géante
Ma femme au dos d'oiseau qui fuit vertical
Au dos de vif-argent
Au dos de lumière
A la nuque de pierre roulée et de craie mouillée
Et de chute d'un verre dans lequel on vient de boire
Ma femme aux hanches de nacelle
Aux hanches de lustre et de pennes de flèche
Et de tiges de plumes de paon blanc
De balance insensible
Ma femme aux fesses de grès et d'amiante
Ma femme aux fesses de dos de cygne
Ma femme aux fesses de printemps
Au sexe de glaïeul
Ma femme au sexe de placer et d'ornithorynque
Ma femme au sexe d'algue et de bonbons anciens
Ma femme au sexe de miroir
Ma femme aux yeux pleins de larmes
Aux yeux de panoplie violette et d'aiguille aimantée
Ma femme aux yeux de savane
Ma femme aux yeux d'eau pour boire en prison
Ma femme aux yeux de bois toujours sous la hache
Aux yeux de niveau d'eau de niveau d'air de terre et de feu.

 

  André Breton, Clair de terre (1931)

2 avril 2008

Calgonite

calgon

J'ai comme une grande fatigue, depuis quelques jours. Je voulais éviter de le dire parce que je n'ai quasiment pas d'élèves, mais je crois que c'est cela qui cloche : mon rythme de travail est cassé, je fais les trajets en voiture pour pas grand-chose, les élèves sont complètement démotivés, et je m'inquiète pour leur Bac...
Aujourd'hui encore, il me manquait onze premières, et quinze secondes. Il paraît que demain, ils vont encore faire un gros blocus. Ras-le-bol, même si leur motivation m'impressionne : pour ma part, je suis désabusée. Quelles que soient les manifestations et les révoltes, l'Etat n'en fera qu'à sa tête. 20.000 postes supprimés en deux ans. Bientôt 30.000. Des TZR et remplaçants précaires à la pelle. La privatisation progressive de l'Education Nationale.
Quel avenir pour les profs ? Pour les élèves ? Pour les enfants de nos élèves ?

Wouèh, j'ai un coup de calgon, ce soir.

Edit du 03/04 à 13h30 : j'ai eu deux élèves sur quatre heures de cours. C'est fou comme je me sens utile, mais surtout lasse.

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31 mars 2008

No students land

salle_de_classe

Aujourd'hui, les élèves ont estimé qu'ils ne devaient pas venir en cours. Ils anticipent sans doute sur demain : ils vont bloquer l'accès au lycée. Je n'ai donc eu personne les deux premières heures; ensuite neuf élèves de ma seconde Stimorol, et pour finir... deux élèves de première.
Impression de perdre un temps précieux pour la préparation au Bac français, et de venir un peu pour rien au lycée.
Demain, cela risque d'être pire encore.

30 mars 2008

Flower power

J'ai passé l'après-midi d'hier chez la Comtesse. Nous nous sommes encore goinfrées de crêpes maison (miam !); j'ai fini un paquet de copies au fond de son canapé (c'est une grande première de corriger devant elle), et pour le reste, j'ai comaté.

C'est agréable de pouvoir être soi avec quelqu'un : silencieuse ou non, gaie ou déprimée, elle me reçoit toujours de la même façon et ne se formalise pas de mes sautes d'humeur éventuelles. Bon, il faut dire que j'en ai fort peu, quand même.

orchidee_n_et_b

Sinon, je suis repartie dans la nuit obscure avec une autre orchidée à sauver, mais celle-ci n'est vraiment pas gaillarde. J'ai donc maintenant cinq orchidées à la maison, dont quatre récupérées ! J'en ai deux qui se portent vraiment bien. J'aurais des fleurs sous peu. C'est beau, ce miracle annuel : une seule floraison qui récompense la patience.

Cela me rappelle une lettre de la mère de Colette dans laquelle elle expliquait qu'elle refusait une invitation de son gendre pour un séjour, car l'un de ses cactus allait fleurir, et que cela n'arrivait que tous les quatre ans. Ayant peur de ne plus être vivante lors de la prochaine apparition de cette unique fleur, elle ne voulait pas manquer celle-ci...

Colette

29 mars 2008

Soyons réalistes

Une nouvelle fournée, une !

perles_bijoux

Classes de Première, commentaire sur Musset :

* celon t-elle
* des notes d'ironisme
* il plaidoie/ playdoyé
* cet extrait annonce une tonalité romantique, ou même nous pouvons dissocier du lyrisme.
* il écrivait des pièces de théâtre romantique à l'art dramatique
* Marianne en loccurence la plaidoyer est en faveur des femmes
* à l'époque la société féminine était dure à vivre
* elle a su enfin parler de ce qu'elle possédait sur le coeur
* les tyrades / le lyric
* elle essaille
* elle va haussé la voie
* elle exprime des phrase qui pourrai venir d'une poésie
* elle libère son moi
* l'amour dans ce texte n'a pas un sens courant (il est à l'image de la société du XIXème s)
* certain dirons machismement
* elle ce veux
* les hommes croivent aimer alors que cela est faux
* elle ironise d'une phrase
* les dessitions (= décisions...)
* une partie de plesire
* ... ce qui pour moi est tout à fait vrai les femmes ne sont pas des objets mais des êtres humains

Secondes, texte de Maupassant :

* Le prêtre n'est pas contre l'infidélité car il le subit surement dans le confesse
* Maupassant tente de faire passer un message : décoincé les gens au niveau de la fidélité
* oppignion / opignion
* ils ont une attitude de camineries
* il prend le deçus
* l'enjeu de la discution est la fidéliter et la sexualiter qui atteind les jeunes
* inaxeptable
* dance texte
* une infidélité reigne
* je pensai et voulais voir cette bonne se vider de ces larmes tout en épongeant le sol
* il voulait montrer par celle-ci que malgré une désolation que ceci était peut-être pas normal mais que toutes les femmes étaient comme ceci dans notre pays et ajouta une touche d'insolence
* mon père commenca à faire d'angoisse et il donna plusieurs injures
* l'esance du curé / le soué du baron
* elle rempessa (= repensa)
* elle entendit un fraqua de bruit
* ces phrases furent très blaissent
* ma mère toute ensanglotté
* avait-il résond ?
* c'est comme-ci un vent glacé du nords l'avait congelé
* elle pleurait sanglotant
* il fut comme compréhensible envers son jandre
* je ne pensée pas
* son père revîme avec un visage pâle
* ils parlaient des maîtresses que les hommes peuvent posséder
* elle ne lavait pas dénonçait
* le prêtre lui avait même avoué au baron que avant, lui aussi avait une maîtresse
* pour moi, tout le monde était "beaux et gentils"
* mes pensées disparaissèrent

Allez, ça suffit pour l'instant. Faut-il en rire pour éviter d'en pleurer ?

27 mars 2008

250

porte_monnaie_emily_strange

Comme prévu, j'ai dépensé : trois pantalons, un short, un polo, un chemisier, un blouson, une robe, une pochette Eastpak, des dessous, un débardeur. Ouf ! Est-ce que je me sens mieux ? Oui et non. Toujours envie de dépenser, et toujours en mal de... (à compléter selon vos humeurs).
Mais cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps : aller vers ce qui m'attire, sans se poser mille questions et en mettant en avant ce qui me plaît.
Sinon, je crois avoir vu l'effroyable : les affiches que j'ai prises en photo à Brochant semblent avoir été arrachées. J'espère m'être trompée.

26 mars 2008

Talcones lejanos

La photo du jour :

chaussures_sarko

Mais kicédonk ? :-p

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