Une année
L'an dernier, j'émergeais sans doute de la soirée réveillon passée avec Emy et ses amis. Soirée au cours de laquelle je m'étais sentie grosse, et seule. J'avais pris des décisions, comme celle de mincir. Ensuite, on ne peut pas décider de rencontrer l'amour. Alors j'ai commencé mon régime. Et Flûtine est arrivée comme un boulet de canon, dix jours après.
Hier après-midi, faux marathon délicieux entre deux expositions : la France en 1500 et Monet au Grand Palais. Entre les deux, pause chocolat (aux dattes, et à la framboise). Et puis un pot dans le Marais, dans un petit café assez cher mais au cadre sympa, tendance années 60 (le Pick clopes).
Cette nuit, au changement d'année, nous étions ensemble, à la maison, après avoir parcouru à pied Châtelet, Saint-Michel, Hôtel de ville, la Conciergerie, dans le froid emmitouflées, et repues d'un repas indien, improvisé. Retour et aller en scooter, pour voir Paris brillant encore de ses habits de fêtes.
Quatre ou cinq bougies allumées, une tisane, un Pepsi max, deux chats ravis, deux femmes s'aimant, encore enrubannées dans leurs pulls hivernaux : voilà le tableau de minuit. Pas de grandiloquence. Je veux juste une année emplie d'amour comme celle qui vient de passer. Sans que je m'en aperçoive, d'ailleurs.
Pour ce qui est des éternelles résolutions, voici les miennes : perdre les 5-6 kg qu'il me reste à perdre, et faire de mon mieux à l'agrégation. C'est tout. Le reste viendra de lui-même, je crois.
Je vous souhaite mille bonnes choses pour 2011, qui vous tiennent à coeur ou vous surprendront, mais l'étonnement est là où on le met, aussi. Envie d'être encore contemplative. Encore.
Bonne première journée de l'année à vous tous.