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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
paris
28 juin 2009

Restons gais !

Hier, la journée a été ensoleillée.
Restaurant de poisson le midi (la Fée m'y a invitée) : l'excellent Winch, rue Damrémont. Le truc rigolo, c'est que deux tables plus loin, il y avait Anne Roumanoff.
Ensuite, direction Saint Michel pour affronter Gibert et ses rayons étouffants. Cool, me dis-je en pilotant le scooter : nous avons évité la Gay pride. Et puis, pas loin du rayon littérature anglaise, une fenêtre ouverte : les cris, la musique, tout nous dit que le défilé arrive. On se dépêche de finir de choisir nos livres (ceux de prépa pour la Fée, que je sélectionne de façon quelque peu autoritaire et professorale, et puis vaguement l'ébauche d'une tendance vers l'agrégation interne pour moi...),  pour filer voir la gay pride. Oui, je sais, le nom a changé, mais je reste là-dessus, vieille schnock que je suis.

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L'ambiance est festive, il fait très chaud, la musique est à fond, les gens sont joyeux. Quelques énergumènes indécents m'étonnent (il y a bien longtemps que je n'ai pas vu ce défilé) à être presque nus, en slip, seins à l'air, ou que sais-je encore... Je suis peut-être vieux jeu, mais la visibilité peut se contenter d'une certaine pudeur, aussi.

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J'aime malgré tout le côté bon enfant qui domine globalement. Grâce à la Fée, je récupère un petit drapeau rainbow en papier, qui trônera quelque temps dans mes toilettes. Je prends des photos à l'arrachée, nous remontons le boulevard pour nous acheter une glace chez Amorino, et je vois enfin au loin le char sur lequel était l'un de mes anciens élèves... On s'est ratés de peu; c'est étrange la vie, parfois.

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Les homos écolos défilent non sur un char polluant mais dans des sortes de vélos au design aérien, et cela me plaît.  Les préservatifs sont banalisés, et j'aime cette idée : je fais partie de cette génération à qui l'on faisait peur  parce que le Sida avait commencé ses ravages, et pour certains, on pouvait l'attraper en buvant dans le même verre ou en utilisant les mêmes wc... Et Barbara qui en faisait distribuer gratuitement à chacun de ses concerts. Et Clémentine Célarié qui avait embrassé sur la bouche un séropositif pour montrer qu'il n'y avait aucun risque...  Alors oui, les capotes géantes, les chapeaux en forme de préservatifs, oui, oui, oui : on en rit, plutôt que d'en pleurer... Act up avait des slogans forts, cette année, d'ailleurs, pendant le défilé...
Homos, hétéros, tout le monde se mélange et chante, danse... Nous, nous sommes coincées là (impossible de repartir) et le resterons jusqu'à environ 19h, mais tant pis. La journée était belle.

En retournant au scooter, je trouve, glissé sous le pare-brise, un petit magazine gay. Je souris.

270620091346

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27 juin 2009

Petit programme du jour

Quand je serai revenue de ma journée parisienne -restaurant, Gibert, soldes (?)-, je prendrai peut-être le temps de vous donner les dernières "perles" de l'année, pas toujours issues des élèves...
Là, je profite du soleil sur le balcon, armée de jolies lunettes violettes.
Bonne journée à tous !

3 juin 2009

Carnet de voyage : city trotteuse

La consigne des défis cette semaine était d'envoyer des extraits d'un carnet de voyage, imaginaire ou pas... Voici mon texte, intitulé City trotteuse. J'en ai eu l'idée en rentrant de mon périple parisien hier...


Affiche_oeil

Je suis de tous les voyages, quand je le désire. Je vogue dans l’espace et dans le temps.

Ce matin, j’ai commencé par l’Espagne avec un jus d’orange, puis saut de puce vers les Caraïbes, avec un yaourt citron vert coco. Et l’Italie, comme tous les jours, avec mes deux espresso.

Puis direction la ville lumière en scooter.

Quand j’enfourche mon fidèle destrier à moteur, je me sens comme une jeune femme outrancière du XIXème siècle qui osait monter à cheval à la cavalière. Une fois mon casque mis, je deviens pilote d’une 500cc, ou encore spationaute, peu importe.

Ma galaxie est vaste.

Place Péreire, Villiers, Malsherbes, Saint Sulpice, Madeleine, Opéra, le Louvre : quartiers chics, mais leurs pavés tape-cul qui fanfaronnent tout du long me projettent en Inde ou en Afrique.

Le long des quais, j’ai droit à ma petite madeleine proustienne, qui me ramène des années en arrière, quand je me baladais là, à pied…. Mais quand était-ce ? Un été parmi tant d’autres sans doute.

Le bazar de l’hôtel de ville, empli de bourgeois bohème, de vieilles dames qui cherchent un tapis d’évier, mais surtout de touristes, me rappelle où je suis. Des housses de coussins splendides m’emmènent encore en Inde, et le thé Kusmi en Russie…

L’hôtel de ville en lui-même, d’où je ressors armée de paquets, sous ce ciel divinement parfait, me fait penser à la piazza Navona, à Rome...

Je prends le temps de tout admirer avant de repartir. La tour Saint Jacques, sur le trottoir gauche de la rue de Rivoli (encore l’Italie), et c’est Breton avec sa clique. Desnos. Soupault.

Auber, Place de Clichy, boulevard du même nom : me voilà au Moyen-Orient, avec le roi du poulet hallal, les odeurs de merguez, Tati qui m’appelle. Ben J, le roi de la frite, fait ses livraisons.

Tout est parfait… Jusqu’au moment où une berline blanche se réinsère sans prévenir. Paris. Les voitures qui déboîtent, les deux roues qui défilent, qui défient la ville, qui finissent en boîte…

Tati m’offre une huile de lotus qui m’envoie en Egypte, des maillots de bain bariolés dignes de Miami, des marshmallows américains, des t-shirts faussement punks qui me ramènent à Londres, alors que je suis au milieu du quartier musulman…

Je repars, toujours chargée, avec un sac posé tant bien que mal sur le siège arrière et tenu par un tendeur : je suis sherpa à moteur.

Le temps est parfait. Ni trop chaud, ni trop frais. A peine une brise pour de temps en temps me caresser le visage. Je pourrais être à Madrid, Rome ou ailleurs. J'aurais presque envie de pleurer devant tant de beauté.

Je finis mon voyage sous le soleil de mon balcon, devant une assiette italienne. Mon petit New-York me fait face, sans un nuage pour lui donner de l’ombre. Je termine sur deux ou trois gâteaux que ma mère a rapportés d’Algérie : cornes de gazelle, pâte d’amande, fleur d’oranger… Et sur un verre de menthe et de citron, qui pourrait être un mojito… sans alcool.

Je suis en France. Je suis partout. Je suis bien : je ne vivrais nulle part ailleurs.

D_fi_63

(Musique ici)

27 avril 2009

Miss Paris

masque_oxyg_ne

Ayè, je suis de retour. Le truc drôle, c'est qu'hier soir, nous avons décollé avec 1h15 de retard à cause d'une avarie concernant la climatisation. Qui a dit que j'avais la poisse ? J'ai donc fait 8 heures de vol au lieu de 7. Je sens encore les effets de la pression sur moi, je crois.
En rentrant, déjeuner léger, ménage, cadeaux, papotage...
Le collège a été très cool, apparemment. Comme mon jour de repos est le mardi, je ne reprendrai que mercredi. Ouf ! Car je risque d'être bien décalée demain.
Là, j'ai un début de migraine sans doute dû au stress des deux derniers jours et au manque de sommeil : j'ai dormi moins de deux heures dans l'avion, et suis arrivée sur Paris alors que pour moi il était 6h du matin...
Je ne suis guère causante, mais je vais vous mettre une bafouille écrite hier en salle d'embarquement, tiens...


C'est drôle comme, en avion, face à un ciel bleu limpide, sans l'ombre d'un nuage, on peut nous annoncer des perturbations.
Un peu comme dans la vie, en somme. Mais le souci, c'est qu'on n'a ni ceinture de sécurité, ni masque  oxygène qui tombe automatiquement devant nous. Et encore moins de gilet de sauvetage.
Dans la vraie vie.

25/4/09, Toronto, 19h55

5 avril 2009

RMN

louvre33


Les musées nationaux sont gratuits depuis hier pour les enseignants (enfin, ils le redeviennent, quoi) ! Alors je vais peut-être en faire un aujourd'hui. J'irai, brandissant ma carte de prof et une fiche de salaire, puisque le fameux Pass Education ne doit être encore mis en place. D'ailleurs, pour rire, je le demanderai demain au collège. Gniark gniark gniark !
Ah que mon été sera culturel, à défaut d'être sous le soleil des tropiques... (Oui, je fais partie de la tranche du Français sur deux qui ne partira pas cet été en vacances)

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1 novembre 2008

Ayurvédique

massage_spa


Pour m'anesthésier aujourd'hui, j'ai décidé de m'occuper de moi. Au programme, massage indien total improvisé (j'en reparlerai plus tard en détail); restaurant japonais avec saumon et thon, maki, perles de coco; balade vers les Halles (tout était ouvert).
Je n'ai acheté que de l'actifed (pour mon rhume), de la passiflore (pour les palpitations et les insomnies) et du Bion3 (en prévision de la reprise afin d'avoir de l'énergie).
Pas une dépense futile. Un exploit. Ou bien il y a de quoi s'inquiéter, peut-être.
Là, je vais prendre une douche pour m'ôter enfin l'aspect gras de l'huile du massage, avec gommage à la clef.
On peut noyer les chagrins, sous une douche ?

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