La tyrannie sous la démocratie
Poursuivons nos aventures culturelles.
Dimanche, nous nous sommes promenées dans Montmartre, celui que j'aime, pour le faire découvrir à Flûtine. Le temps était ensoleillé quoique fort froid. Avant de parvenir là, j'ai bavé devant des vitrines de guitares rue Pigalle. J'ai souri devant d'autres vitrines...
Le but de la promenade était d'atteindre le théâtre de l'atelier, dans lequel se produisait... Fabrice Luchini. Oui, je sais, on ne compte plus les fois où je parle de lui ici.
Il "lisait" des textes de Philippe Muray, un philosophe/sociologue/critique mordant, pertinent, sans embages, que nous ne connaissions pas avant que Luchini se l'approprie. Sa théorie est celle de l'hyper festif : sous des airs de liberté, de démocratie, nous subissons la tyrannie du festif, sous toutes ses formes...
Le spectacle était évidemment génial, gavé d'intelligence, d'humour, de vitalité. Je me demande toujours où est la limite entre l'improvisation et ce qui est prévu, avec Luchini.
Après le théâtre, nous avons décidé de ne pas nous tenter avec des restaurants aux airs charmants, et avant pris une boisson chaude réconfortante avant de rentrer à la maison.
Le lendemain, rien de culturel puisque nous avons déjeuné avec ma mère pour son anniversaire, sauf que nous avons fait l'aller-retour à pieds, c'est-à-dire 10km en tout. Ah, au fait, j'ai encore perdu 700gr. Cela doit vous paraître dérisoire, mais comme je suis en train d'attaquer les kilos de fond, donc les plus anciens, le moindre gramme perdu me semble important.
Sinon, j'alterne les sorties parisiennes avec le travail pour l'agreg : je poursuis la conception de mes fiches de citations. Hier, Mithridate a été achevé. Il me reste encore deux pièces de Racine, puis je pourrai tout imprimer et apprendre, apprendre, apprendre.
Allez, je vais me préparer et tâcher de faire passer un mal de tête lancinant avant de voir les coupines de blog dans Paname...
PS pour Comtesse : j'ai ajouté le moteur de recherche interne sur le blog, dans la colonne de gauche. Alors, heureuse ?