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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
neologisme
14 février 2011

Parthighter : (Ang.) [partaïté] Etre à la pointe de la technologie, sans le savoir.

Mais que fais-je depuis 7h30 du matin, à regarder, comparer, mesurer, jauger les dessertes de cuisine et les armoires à linge ? Je voudrais avoir le temps d'améliorer mon appartement pour le vider, le rendre habitable... pour deux. J'ai toujours entassé mille choses, comme par peur de ne pas avoir. Aujourd'hui, j'ai besoin d'espace, de moins étouffer. Je vais commencer bêtement par le plus simple : la cuisine.
Envie de marcher, depuis hier. Alors je vais prendre cette excuse pour me balader dans Paris, si tant est que j'aie besoin d'excuse.

sav_photo

Hier, j'ai réussi à récupérer toutes les données de mon ordinateur Sony qui, je vous le rappelle, avait l'écran tout déformé depuis le week-end précédent l'agreg.
Je l'ai branché sur l'écran de l'ordinateur de bureau de ma mère. Fière de moi, j'entame la sauvegarde. Tout va bien, je respire en me disant que je pourrai sereinement l'apporter au SAV. Et puis là, le miracle : l'écran se rétablit. Je me dis que ça ne va pas durer. Je retente un démarrage après la phase de récupération. Tenez-vous bien : je vous écris ce matin sur mon Vaio. C'est à n'y rien comprendre. Il faudra quand même que j'en touche un mot à la Keufna, je pense. Mais je suis toute contente de pouvoir à nouveau utiliser mon ordi, sans dégâts.

Et puis j'ai eu droit à un autre petit rayon de soleil dominical : je vais sans doute rejoindre Flûtine à la fin des vacances pour quatre jours.

En attendant, j'ai beaucoup à faire, alors je m'y mets de suite !

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12 février 2011

Bilouquène : n.f. Explication grammaticale peu claire.

IMG_0393

Il parait, on dit, il y a une légende, qui raconte que je suis en vacances.
Sur le fond, c'est vrai. Je ne vais pas au lycée pendant quinze jours. Mais les cours à la fac continuent : je ressors de sept heures de grammaire, saine d'esprit -quoique- et abrutie. Mercredi prochain, idem pour trois heures, avec un prof caricatural vieux garçon, bavant, éructant, cultivé certes, ironique face à des références que nous arborons tous depuis des années, suant du crane. Comment ça, vous n'avez pas envie de me rejoindre ?
Sinon, j'ai trois (ou quatre ? je n'ai vérifié) paquets de copies. Les oraux du bac blanc à préparer (cinq descriptifs différents). Tous les ouvrages de littérature comparée à lire (Akhmatova, Hikmet, Neruda, Césaire), et trois autres pour le lycée.
Préparer le conseil de classe de la seconde dont je suis PP.
La voiture à faire réviser (elle a déjà 5000km de trop pour la première révision). L'ordinateur à faire réparer ou à échanger.
Le rangement à effectuer car l'appartement commence à me faire étouffer.
Le noirot à emmener chez le vétérinaire pour vérifier la cicatrisation de sa mâchoire.

Et puis, éventuellement, j'aimerais avoir une vie sociale et revoir mes amis...

Tout cela sera à gérer sans Flûtine qui ne peut venir, et moi qui ne peux partir... Je suis un peu sombre en regard de ces vacances, mais ça va passer.

Je croise les doigts pour ça, car j'étais très irritable cette semaine, ce qui ne me ressemble pas, et j'aimerais "tenir" dignement au moins jusqu'aux résultats de l'écrit. Is it possible ?

7 février 2011

Avoir un calocife : avoir des dents en trop et que la diction en pâtisse

Le petit noirot va bien, ce soir. Mais il a huit dents de moins. Enfin, il va mieux car il a huit dents de moins.  Il a une maladie des gencives depuis sans doute longtemps. Comme les chats sont stoïques face à la douleur, il a tenu, tenu, tenu, jusque-là.
Je souffle donc, et j'ai payé bien moins que ce que l'autre vétérinaire me demandait (il voulait d'ailleurs marchander au téléphone aujourd'hui...).

Sinon, pendant que mon noirot perdait ses quenottes, j'ai corrigé 27 copies. Enfin, les 27 questions de corpus d'un devoir de type bac. Avec un stylo qui révolutionne ma vie : le frixion de Pilot. On peut l'effacer avec sa gomme et réécrire. J'ai utilisé cette incroyable invention à l'agreg, d'ailleurs, et j'ai opté depuis pour corriger les copies avec. Je persévèrerai tant que les élèves n'auront pas la bonne idée d'effacer mes remarques...

IMG_0400

Et puis il a fait beau mais je n'en ai pas profité, donc. J'ai enfin acheté (sur le net) deux ouvrages de l'agreg que je n'ai toujours pas lu (shame on me) et que je veux dans la bonne édition, tant qu'à faire.

Hier, Flûtine m'a invitée dans un lieu mythique : la Cartoucherie. Nous sommes allées voir une pièce incroyable, interprétée par un seul acteur : "Le tour complet du coeur", qui reprend toutes les pièces de Shakespeare en plus de trois heures.
C'était génialissime. Si vous pouvez le voir, courez-y.
Ensuite, nous avons filé chez Asa, qui nous avait conviées à une soirée jeu : un duel entre scientifiques et littéraires ! Elle avait concocté un repas japonais délicieux...
Mes amies sont comme ça :

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Des soirées comme ça, c'est un véritable bienfait pour tenir jusqu'à la fin de la semaine -en apnée...

6 février 2011

Grilloufigner : péter un câble du fusible (et réciproquement)

Voilà, ça arrive -enfin ? : mes plombs sautent. La tension de l'agreg n'était pas vraiment retombée après les écrits, et là, ces derniers jours, j'oscille entre relâchement, angoisses, étouffement, fatigue, énergie nerveuse. Je commets même des "erreurs" étonnantes pour moi : j'ai laissé une part de tarte aux poireaux maison dans le four pendant des jours, j'oublie certains aliments du frigo, je ne pense plus à la litière des chats, je confonds Du Bellay et Marot dans mon descriptif de Bac pour les premières, etc.

sisyphe

Je me vois telle Sisyphe avec son rocher : je termine une tâche qu'une autre vient s'ajouter à ma liste sans fin. J'ai quand même réussi à corriger deux paquets de copies, mais j'en ai récupéré autant. Cherchez l'erreur.
Les cours de préparation à l'oral à la fois m'encouragent et me désespèrent.
Ma mère a dû gérer pour moi les recherches de devis chez des vétérinaires car je ne pouvais même pas m'en occuper. Au final, le noirot va effectivement subir tout ce qui était prévu, mais chez un autre médecin, pour 150€ de moins environ. Il y sera demain matin à 9h.

Aujourd'hui, je dois accepter de ne pas vraiment travailler : Flûtine m'emmène au théâtre, puis nous irons chez Asa pour une soirée jeux (et en plus, j'ai choisi le menu : cuisine japonaise maison !). Je pense qu'il serait vital que je lâche un peu de lest, mais ce n'est pas évident : je dois corriger un paquet de type Bac pour jeudi, et j'ai quatre cinq ouvrages du programme de l'agreg à lire en urgence...

Allez, j'applique ce que j'ai dit à Peanceandream récemment : je vais respirer lentement...

3 février 2011

Etre bilouquée : avoir la tête retournée / être submergée

J'ai, je crois, huit paquets de copies en attente. Je souhaite en rendre le maximum avant les vacances. Les paris sont lancés : de combien de paquets vais-je me débarrasser ? Sachant qu'une copie prend 15mn, que j'ai trente élèves par classe, et trois classes. Vous rendrez vos copies à la fin de l'heure.

Le noirot va à nouveau mal, sinon. Direction le vétérinaire hier soir, après ma journée de lycée et de fac (un cours sur Charles d'Orléans, ultra répétitif dont je me serais bien passée) : rebelote. Anti inflammatoires, etc. Je suis censée le redéposer mardi pour la journée afin qu'on l'anesthésie pour : un détartrage/polissage, des prélèvements, des tests, une perfusion, un bilan sanguin. Coût total : 400€. Pour être honnête, j'ai la vague impression de me faire arnaquer. Je cherche des avis autres autour de moi.

kisscool02

Je crains d'avoir la fatigue qui s'abat sur moi un peu trop tard : j'étais partie en week-end pour amortir le choc de l'agreg, mais j'ai droit au deuxième effet kiss cool, je crois. Il m'est très difficile de me lever, et je sens les élèves insupportables. Par effet, je me sens irritable. Remarquez, ma vision est peut-être faussée.

Pourtant, tous mes collègues courent après le temps, sont submergés par les copies, et tout et tout. Je ne suis pas seule sur le radeau.

Et puis mon ordinateur Sony n'est toujours pas au SAV puisque je n'ai pas encore eu le temps de tenter de récupérer tous mes dossiers dessus...

Heureusement, ce soir, un peu tard, Flûtine sera dans mes bras. C'est fou comme j'ai besoin d'elle, surtout en ce moment...

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31 janvier 2011

Désouiller : tomber comme une crêpe / dérouiller du fût

Je suis sous les toits de Flûtine pour deux heures encore environ. Ensuite, je reviendrai vers la folie parisienne, les montagnes de travail cumulé (agreg oblige), la course au lycée, les paquets de copies sans fin...

Mais ce week-end, j'ai été initiée au ski de fond par ma dulcinée. J'ai fait de l'alternatif et non du skating pour démarrer en douceur. J'ai tellement démarré en douceur que dès les premières minutes, coincée dans les rails, j'ai pris de la vitesse et je suis tombée sur le fût dans une pente. Royalement. Heureusement, mon coccyx n'est pas fêlé mais les deux chutes du jour suivant n'ont rien amélioré : quand je m'assois, on entend un "ouille" sourd.

Sinon, je ne m'en suis pas mal sortie. Et puis le temps était magnifique.

Je prolongerai cette entrée plus tard : nous allons déjeuner et je partirai...

28 janvier 2011

Cripougner : se réveiller puis de rendormir jusqu'à pas d'heure.

J'ai dormi par à coups, certes, mais dormi beaucoup : levée à 11h pour ensuite filer chez le dentiste de Flûtine.  Je manque de fluor, mais je le vis bien. Et je me sens jolie, même si j'ai mal à la tête. Ne cherchez pas le rapport avec la choucroute, il n'y en a pas.

chuao_cacao

Hier soir, petite balade dans la ville : on s'extasie sur des gâteaux fabuleux, des chocolats affolants (moi qui n'aimais pas ça, j'en deviendrais amatrice...), des petites babioles, des chaussures super et on achète peu : deux guimauves (citron et framboise) et une plaquette rare de la plus pure fève de cacao connue au monde (le chuao). Wouèh, je crâne.
Et pis une envie de pain d'épices bio.C'est tout.

Là, nous travaillons un peu (enfin, moi, pas trop puisque je suis ici); nous déjeunerons frugalement; nous ferons du shopping de fin de soldes après et nous envisageons éventuellement un petit restau ce soir.

Demain, direction une station de ski modeste. J'ignore s'il y aura de la neige, mais je m'en fiche : changement d'air, de lieu; balades en vue. Et hôtel charmant.

Sinon, même après décompression, je ne panique pas pour les écrits de l'agreg, même si je vois mes petites omissions sur Montaigne. Quant à la didactique, je crains d'avoir cartonné... Oui oui, je le crains : car si je pense avoir cartonné, et que je ne passe pas le cap des écrits, ça sera dur. Et si je les ai, je ferai des pronostics fumeux avant les oraux. Dans un cas comme dans l'autre, ce n'est pas bon. Je ne dois donc pas m'emballer et surtout ne pas trop étaler mon optimisme en salle des profs : tout le monde n'en sera pas ravi...

Bon, l'omelette aux poivrons de ma dulcinée m'appelle. Je vous laisse pour l'instant, fidèles lecteurs.

19 janvier 2011

Pitouffler : profiter de la moindre occasion pour éviter de travailler.

Quelques jeux débiles du net, histoire de se vider la tête après trois chapitres de Montaigne, sont bienvenus, quoiqu'on en dise. Il en sera de même pour un week-end de neige, la semaine prochaine, avec Flûtine. Après le diner, je retournerai à mes lectures. Mais aujourd'hui, j'ai encore évité le cours pénible à la fac, pour nettoyer la voiture (en prévision du voyage, et celle-ci n'avait pas vu l'ombre d'un jet d'eau depuis... juin environ) mais aussi et surtout bosser.
Mes cours se déroulent dans un rythme effréné -du moins, c'est l'impression que j'en ai. Je dois tout mettre en place pour mon "retour", début février.

Je découvre des horreurs pendant mes cours d'ECJS, avec ma classe faible, et des élèves qui habitent pour la plupart en cité. Nous sommes au-delà de la caricature journalistique, je vous assure... Il faudra que je raconte tout ça, une fois, avec les bagarres de filles. J'ai trop tendance à occulter où j'enseigne, parfois.

Sinon, le nez dans le guidon, je cherche à accrocher les pédales; pourtant, idée récurrente que je pédale dans le vide. Sans doute est-ce logique avant les épreuves.

coiffeur_playmobil

Ah et puis même si c'est dérisoire, j'ai des petites secondes qui, en se cachant un peu au fond du couloir, m'ont dit hier :

1) "_ Vous êtes allée au coiffeur, m'dame ?
_ CHEZ le coiffeur..
_ Ouais, chez le coiffeur.( Sourire des deux côtés de l'assistance)"

2) "Vous êtes belle, m'dame !"

Alors ça, pour être honnête, ça vous sauve une journée, même si vous n'y croyez qu'à moitié : cette moitié suffit à m'dame.

18 janvier 2011

Faire craquer le pécan : expr. idio., se réveiller en pleine nuit, en pensant qu'il faut se lever. Ne pas se rendormir après.

PECAN_ben___jerry

Dans une semaine tout pile, je serai devant un grand bâtiment, à attendre que l'on veuille bien nous ouvrir pour que nous nous installions. Je me serai levée très tôt pour ne pas prendre le risque d'être en retard. J'ai souvenir d'escaliers sans fin, et d'étages immenses avec chacun une salle d'examen.
Dans une semaine tout pile -et tout face-, je m'angoisserai à propos du sujet qui va tomber. C'est drôle comme l'on parle de sujet qui "tombe" tout comme de "tomber amoureux". Je suis sûre qu'il y a une réflexion à faire sur ce point linguistique -mais ce n'est pas moi qui la ferai.

Je prends de l'euphytose (qui ne sert à rien à part me rassurer). Et puis je mange varié. J'ai fait des courses hier en fonction aussi de mes petits paniers repas pour l'agreg.

A part ça, je suis complètement charrette pour le lycée, une vraie catastrophe : je ne corrige plus de copies, je fais mes cours à la vas-y-comme-j'te-pousse, je bosse tout au dernier carat...

Heureusement, je me dis que juste après les épreuves, je partirai quatre jours chez Flûtine. J'ai réussi à avoir deux jours de repos ("en vertu du décret blablabla..." et surtout en précisant que le reste de l'année, je fais mon maximum -sous-entendu, certains ne se gênent pas...). Jolie récompense.

Ce soir, en rentrant, préparation de dernière minute pour les premières, puis lecture de Montaigne, et rererererelecture de mes citations. Et j'écoute en boucle les poèmes de Rimbaud mis en musique par Léo Ferré dès que je le peux.

Et comment ça, je suis speed ?

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