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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
fatigue
8 août 2012

Peaux de peinture

Je suis assez raide et j'ai mal partout, mais je tiens le bon bout. Le résultat a, je crois, beaucoup "de gueule". Demain, Flûtine donnera du rouleau pour finir la chambre et je corrigerai au petit pinceau les accrocs de la peinture (ah, les scotches !). Et ce sera fini... (Enfin, les cartons prendront le relais.) Comme je m'y vois bien, dans cet espace !

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15 juillet 2012

Fridigolère : adj. Etre très organisé, presque à l'excès.

Voilà, la voiture est quasi prête pour le départ de demain matin : le porte-vélos tout neuf (acheté moitié prix sur le goodcoin) a été installé sans que je m'y coince les doigts; les affaires de camping sont dans le coffre; ma valise est en stand by car je dois repasser. J'irai rejoindre Flûtine et son vélo dans le Berry, et nous repartirons pour sa ville, où il semble faire beau -ce qui relève du miracle à l'heure où à Paris nous rêvons de chocolat chaud, soupe ou autre plat d'hiver.

Puis, dans la semaine, direction Avignon. Ce sera une première pour moi. Nous camperons en dehors de la ville, car tout est archi complet. Nous rejoindrons chaque jour le festival à vélo. Et puis je reviendrai ici vers le 25, dans l'attente de la signature définitive de l'appartement (je suis au taquet, je ne vous dis pas !). Ensuite, ce sera encartonnage, peinture, déménagement, emménagement.

Cette nuit, la première depuis plus d'une semaine, j'ai réussi à dormir huit heures, et à me lever après 7h du matin. Un exploit en soi. Je pense que je ne vais pas prendre mon ordi pendant ce court séjour pour tenter de déconnecter un peu. Je pense encore trop au boulot, et je pourrais être tentée de travailler...

A part ça, j'ai repris le running et je sais que je peux tenir environ 25mn. J'en ressens les bienfaits, comme si par la transpiration j'éliminais tout le mauvais. Pas seulement les toxines, quoi.

J'ai pas mal réfléchi à mon histoire de canapé superbe, et je vais certainement descendre en gamme : j'ai trouvé deux sites qui vendent des chesterfields en croûte de cuir et non en cuir pleine fleur, ce qui permet de gagner... 50% sur celui de Maisons du monde. Il faut savoir être un tant soit peu raisonnable, quand même. D'autant qu'il me reste à acheter les fauteuils de bureau repérés chez mon amikea, et qu'ils ne sont jamais soldés. Pfff.

Bon, le repassage m'appelle, et même si je n'ai pas envie de lui répondre, je vais m'en débarrasser.

repassage geluck

 

 

12 juillet 2012

Surmeiller : verbe, être trop fatigué(e) pour bien dormir.

J'ai beau vouloir me coucher pas trop tard, j'ai du mal à m'endormir, avec ces angoisses tenaces. Pourtant, je m'active pour l'appartement, et en dehors des derniers achats les plus importants (les canapés), je crois tout avoir. J'ai même décidé de garder ma table de salon, et d'en faire une table de cuisine devant laquelle tout le monde s'extasiera, forcément.

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J'ai mis au moins trente minutes (c'est long, dans deux rayons du RoyMerlin) à me décider, pour choisir au final un coloris artichaut (dont Tinette est fan, je l'ai su après) aux reflets patinés rouges. J'ai hâte de customiser ma table !

Par ailleurs, comme je n'ai pas encore réussi à décrocher du lycée (tiens, je pense aux élèves qui emploient maladroitement le terme "accrocher le lecteur"), j'ai fait mes achats de rentrée pendant qu'il y a encore du choix. Ma pochette de copies sera siglée Little Marcel, j'assume. Quant au reste, je n'ai jamais choisi un agenda de prof aussi luxueux ? classe ? cher ? original ? beau ? pratique ? tout à la fois ? Et pour mon agenda perso, je suis restée dans la même gamme de couleur taupe, avec un format pas trop petit. Je ne suis jamais parvenue à passer à l'agenda électronique, qui ne laisse finalement aucune trace.

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A part ça, je vous parle matériel pour éviter de penser à mon petit moral, que j'explique par ce fameux vide-plein de fin d'année, et une fatigue cumulée qui s'abat sur moi ces derniers jours...

10 juillet 2012

Le vide et le plein

Comme à chaque fin d'année scolaire, et en particulier pour celle-ci, j'ai des angoisses. Les activités multiples, la gestion des problèmes en tout genre, l'activité intellectuelle (agreg et cours), les relations humaines (professionnelles, amoureuses, amicales) retombent comme un soufflé, d'un coup. La fatigue me tombe dessus, aussi, mais j'ai du mal à récupérer rapidement.

De plus, je sais que ces vacances seront déterminantes puisque je vais déménager, et donc changer de vie. Une sorte de grand vide, totalement empli. Oui, je sais, c'est paradoxal.

J'ai en plus dans la tête des idées bien floues pour la rentrée et les cours de l'an prochain. J'ai même fait un cauchemar de fin août (les élèves ne m'écoutaient ni ne m'obéissaient, c'était la révolution dans ma classe) il y a deux nuits. Il faut que je me détende, docteur.

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A part ça, j'ai acheté ma peinture (titane et forge, j'ai hâte de m'y mettre) et trouvé deux bureaux (un simple mais splendide pour Flûtine, un d'angle en métal et verre pour moi) bien bradés. Sachant que je rêve d'un grand Chesterfield marron vieilli dans le salon, il faut bien que j'économise quelque part. J'ai aussi repéré un clic-clac pas mal du tout pour la chambre d'amis. J'ai investi dans un VTC Gitane d'occasion, qui est à la révision, là.

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Si je résume, j'ai la tête à ma nouvelle vie, et cela est à la fois excitant et tétanisant.

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1 juin 2012

J'ai comme une envie... de makis

Il y a comme qui dirait un air de "je suis submergée par tout et rien" en ce moment : je sors de quatre heures trente de conseils de classe, après une journée "dynamique" avec les secondes. Par ailleurs, je gère les derniers cours, le bachotage des premières, et tutti quanti au lycée.

Ajoutez à cela que j'ai repris mes recherches zimmobilières, et que je branche le gps pour aller visiter des appartements soit après les cours, soit le samedi, vous comprendrez sans doute que le soir, parfois, je renonce à titiller le clavier...

Sachez tout de même que certains élèves m'ont donnée la banane, et que ça fait du bien quand on ne s'y attend pas vraiment.

Et promis, promis, I'll be back soon, mais là, j'ai besoin d'espérer mes makis (livrés sous peu) et de me détendre un peu : c'est toujours éprouvant, les conseils de seconde. Et accessoirement agaçant, quand certains collègues se la pètent grave (spéciale dédicace à Emy pour l'expression).

 

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1 mai 2012

Tatidiii tadaaa tadida tatidiii tadaaa...

Comment cela, vous ne reconnaissez pas l'air que je chantonne ? Pourtant, c'est bien elle que je vais voir en concert... Ce qui est amusant, c'est que l'une de mes anciennes élèves sera à ce concert, et que nous ignoriions cela jusqu'à hier. Flûtine devait m'accompagner, mais son retour a été quelque peu mal organisé et elle ratera ce spectacle...

J'ai le coeur un peu lourd de son départ, de la reprise de demain qui m'angoisse, et de cet appartement qui me fait rêver alors que je ne l'ai pas encore visité (histoire longue à raconter, mais, en gros, le propriétaire habite en province)... S'il ne correspondait pas à ce que j'imagine, il faudrait recommencer toutes mes démarches et par rapport à mon budget, je vous assure que c'est déprimant.

Côté lectures, j'ai débuté Ile d'Aldous Huxley mais au bout d'une cinquantaine de pages, je n'adhère pas. J'hésite à poursuivre et à insister, ou à carrément changer de crèmerie : genre Sur la route de Kerouac, puisqu'un film inspiré du livre va sortir sous peu, ou le dernier Vargas qui m'attend depuis octobre...

Je sèche un peu pour aujourd'hui, car Flûtine m'a fait le reproche d'être futile sur le net, et l'inanité de mes propos me sautant déjà aux yeux habituellement, ne fait qu'augmenter à mesure que je tape...

14 avril 2012

Coumifade : n.f. association de sentiments paradoxaux

Cette dernière semaine a été plus chargée que je ne l'aurais cru. Les élèves étaient assez excités à l'idée d'être bientôt en vacances, et complètement passifs niveau travail. Le mélange est forcément détonant.

J'ai eu droit à un festival de perles toutes les minutes durant certains cours, dont j'ai oublié les trois quarts. Je me suis en revanche éclatée en faisant mes cours sur Baudelaire et Verlaine. C'est déjà ça.

Après chaque journée de travail, j'ai visité plusieurs appartements : je me verrais dans un seul d'entre eux, mais j'ai peur de m'éloigner encore plus en banlieue. J'ai beau savoir que si l'on veut me voir, cela n'empêchera rien; que si je veux aller sur Paris aussi souvent que je le fais aujourd'hui, cela sera possible; j'ai quand même une barrière psychologique. Et puis il ne s'agit pas d'un achat anodin, même si j'ai dû revoir mes ambitions à la baisse.

Sinon, je me sens fatiguée, évidemment. J'ai eu un gros coup de barre hier soir. Le lycée y est pour beaucoup, mais je sais que les oraux de l'agreg débutent demain, aussi... Asa les passera. Et cela charrie beaucoup (trop) de pensées.

Alors demain, je partirai à l'heure où blanchit la campagne pour rejoindre Flûtine chez elle. Nous irons ensuite randonner, nous aérer. Retour le 21, pour pouvoir voter le 22, bien entendu. Cette présidentielle me laisse perplexe, comme de nombreux analystes politiques. C'est pour cela qu'elle est d'autant plus importante : tout est possible, hélas. Et j'ai toujours le même frisson quand je glisse mon enveloppe dans l'urne : une fierté, un sentiment de liberté, de responsabilité m'envahissent.

Ce soir, j'irai à un concert classique avec ma mère -fait exceptionnel. Finalement, je procède encore à certains changements, et cela a du bon. Ah, et puis je me suis offert ça d'occasion, après Ally Mc Beal, Six feet under, Boston justice, et Downton Abbey :

how-i-met-your-mother-integrale

7 avril 2012

Play again

Cette semaine a été fort remplie. Trop sans doute. Je me sens fatiguée ce matin, alors que j'ai dormi presque neuf heures. Au lycée, les élèves partent en sucette, comme si on était fin mai. Eh, les cocos, c'est Pâques, pas l'Apocalypse ! La classe dont je suis PP en est un bon exemple : un mois pour faire un devoir maison, et treize copies rendues sur vingt-trois. Hier matin, dans l'une des matières de leur spécialité, il y a eu dix-huit absents. A mon cours, seulement dix présents. Bilan d'un contrôle de lecture sur un roman qui a été lu par les élèves (le comble !) : 05/20. Deux commission éducatives prévues mercredi prochain, pour mensonges, absences, insolences, conduite outrancière en sortie théâtre. Il faut dire que ça occupe, ces tracas professionnels quotidiens.

Et les secondes jouent à l'auberge espagnole, en arrivant en retard par grappes; ils font "classe morte" et ne fournissent plus aucun travail. Et pourtant, et pourtant, je parviens à être enjouée et dynamique dans mes cours. Je pense avoir pris un tel recul que cela me permet de prendre du plaisir à parler de certains auteurs, de textes poétiques...

Ajoutez à cela des grèves ponctuelles pour signifier au Rectorat que nous ne nous laisserons pas faire, il y a donc une étrange ambiance au lycée actuellement. Mon petit noyau de collègues sympa et droits se resserre donc encore...

A part ça, je retrouve des plaisirs simples et fort basiques, qui me permettent de vivre au mieux cette transition vers un "après agreg" : j'ai revendu mon ancienne console Nintendo pour réinvestir dans celle en 3D. Je m'amuse comme une gamine avec des jeux d'énigmes et de plateaux, même si je n'y passe pas tant de temps que cela (je repousse le moment où je vais insérer Tetris en 3d : ce jeu rend fou et complètement dépendant, je trouve). Ce qui m'impressionne surtout, c'est la connectivité Streetpass : en se promenant partout, on échange des données et on "rencontre" des Mii (petits personnages créés à notre effigie) pour pouvoir poursuivre un jeu sur la console elle-même, préinstallé. Je suis épatée par cette fonction. En quelques jours, j'ai croisé presque 30 joueurs qui avaient aussi leur console sur eux (et aucun au lycée !). Je ne pensais pas que cela était aussi répandu.

nintendo-3ds-bleue

Je me promène aussi tranquillement dans Paris, sans grande culpabilité comme j'ai pu le ressentir durant deux ans. Je prends quelques photos, mais je n'en ai pas encore assez pour vous les montrer (sauf une pour Pâques, vous verrez !).

Je suis aussi allée à un apéro-rencontre dans le Marais pour échanger et voir si j'allais participer à des activités de loisir avec une association gay. J'ignorais que ce groupe était à 95% masculin : ils m'ont accueillie comme le messie. Quatre femmes sont arrivées après. En moins de cinq minutes, l'une d'elles me donnait son numéro de portable pour soi-disant me donner des infos sur son association de loisirs, uniquement féminine (elles refusent les hommes... ce que je ne cautionne aucunement). J'ai observé, écouté : elles semblent vivre par ce prisme tous leurs week-end. Quand je suis partie, j'ai très vite ressenti une impression gênante : j'étais persuadée que j'étais jaugée, jugée, estimée comme de la chair fraîche. Le milieu gay parisien crée parfois un malaise chez moi. Je verrai comment je vais poursuivre mes activités sociales : je voulais faire simple, mais je dois être trop naïve. En suivant des associations gays, je pensais que cela évitait toute omission / discussion sur ma vie privée comme cela pourrait être le cas ailleurs. Me suis-je fourvoyée ?


Ah et puis cela n'a rien à voir, mais j'ai appris par Miss R que j'avais la réputation flatteuse de bien parler. Cela m'étonne toujours, car j'ai le sentiment de relâcher souvent mon langage (absence de double négation, par exemple). Mais en comparaison avec d'autres, il semblerait que j'en impressionne certains. Eh bien, non seulement cela m'étonne, mais cela me pousse à faire encore plus attention : j'aime le langage chatié (non guindé). Cependant, je crois que cette réputation tient beaucoup à ma voix plus qu'à ce qu'elle raconte : elle est posée, rassurante et sans accrocs. Décidément, plus le temps passe, plus j'accorde à la voix une importance démesurée.

 

27 mars 2012

Comme un animal blessé

Comme a si joliment résumé Dolly ce matin, je lèche mes plaies. Et je le fais bien.

Evacuation d'une grande colère hier au parc : tronc d'arbre mort qui en a pris pour son grade; coups de poing; pensées jaillissantes; phrases torturées et incisives; pleurs; longue marche rapide.

Prise de recul parfaite sur mon environnement aujourd'hui.

Pourvu que cela dure.

26 mars 2012

Pastéis de nata

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Après un voyage en car de vingt-six heures, trois nuits de neuf heures, quelques larmes, deux spectacles, et des plats de légumes réconfortants, je reviens un peu par ici. Inutile de dire que rater l'admissibilité n'était pas dans mes projets. Le plus dur, c'est qu'Asa l'a eue. Je suis traversée par mille pensées et sentiments contradictoires, que je tâche d'assumer pour ne pas les garder en moi et qu'ils pourrissent sur pied...

Pour l'instant, je n'ai guère envie d'en dire plus : l'ensemble manque de clarté. Disons que je dois essayer d'oublier les gens autour et les opinions que je leur attribue sur moi, pour me recentrer sur moi-même. Le retour au lycée cette semaine me fait peur, en fait. Je me sens fragilisée.

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A part ça, le voyage sur Lisbonne s'est bien passé : pas d'incidents graves, pas de pertes humaines, rien de catastrophique. Nos quarante-deux adolescents étaient majoritairement très bien, hormis quelques exceptions, ce qui est naturel. Les journées étaient chargées côté profs, et nous étions bien fatigués après ces quelques jours sous le soleil portugais, mais cela en valait la peine. J'ai beaucoup aimé la ville et ses environs. Le style manuélin est splendide. Et j'ai évidemment goûté aux pâtisseries fameuses de Belém.

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Demain, je retournerai en cours avec le coeur lourd de beaucoup de choses : l'agreg ratée, le retour de Flûtine chez elle, un kilo pris au Portugal, la crainte de devoir affronter les abrutis de service...

En attendant, donc, je vais préparer mes cours, et poursuivre ma liste de projets divers et variés pour les mois à venir.

 

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