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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
fatigue
6 janvier 2012

C'était quoi ce tunnel ?

J'aimerais voir un peu la lumière, après cette semaine épuisante, alors que nous venons de reprendre...

Les angoisses de l'agreg + des secondes amorphes qui freinent des quatre fers + des agacements contre les élèves et les collègues + un rythme de dingue + une commission éducative + un conseil d'enseignement tendu comme un string (spéciale dédicace aux expressions d'Emy) + l'absence de Flûtine + des nuits trop courtes car agitées (impossible de m'endormir tôt étant épuisée) = mauvaise semaine.

Je ne sais même pas par quoi commencer mon développement. Dois-je développer, d'ailleurs ? Je pourrais aussi vous épargner mes jérémiades, et parler plutôt de ma galette de l'amitié pour Asa et Tinette hier soir, pendant une séance de travail sur Rabelais (prions ensemble : "De l'écrit Rabelais sera banni !", on répète et on enchaine, au fond), qui était délicieuse !

photo (2)

Ndlr : c'était une galette des rois aux pommes.

Ou encore de l'album de Carmen Maria Vega que je me suis commandé d'occasion et qui m'amuse beaucoup. Ou bien des DVD que j'avais commandés à prix cassés sur Cdiscoucou, et ils m'ont envoyé à la place un adaptateur TNT dont je n'ai que faire. Et de la complète de Six feet under que j'ai méchamment entamée.

Ou bien de la délicate attention de ma copine collègue d'anglais toute marrante, MissR, qui m'a rapporté du Saint-Nectaire et du bleu d'Auvergne de la susdite région, comme ça, pour le plaisir de m'en offrir. Ce qui est amusant car, de mon côté, je lui avais trouvé un roman d'Orhan Pamuk dont elle raffole. Sans que l'on se dise rien, on s'est fait de petits cadeaux. J'adore.

Ou encore de ma remise en question concernant ma notation : il y avait longtemps que je n'avais pas réfléchi à cela, et l'échange de copies avec Asa a permis que l'on parle de cette question hyper délicate ensemble. Je pense que je suis trop axée sur le négatif dans les copies, et trop exigeante face à la langue. Tout cela est à nuancer, énormément. Mais je suis contente de vouloir m'oxygéner, changer, évoluer dans mon métier -encore. Pourvu que cela dure...

Sinon, là, je me fais un revival en écoutant Rod Stewart (oui, je sais...); j'ai lu en littérature buissonnière Il avait plu tout le dimanche de Delerm avant de l'offrir à Tinette; et j'ai écouté Flûtine à la flûte traversière sur une démo ancienne, et je me suis gonflée de fierté.

Et puis demain, je pars la rejoindre et je ne reviendrai que mardi avec elle. J'ai demandé ma journée parce que quelque chose d'important aura lieu lundi pour Flûtine, et je voulais être là pour ce moment. Je n'abuse jamais des "raisons personnelles", alors là, oui, sans scrupule, je pars. Avec dans ma besace, Rabelais, des copies, et du vin blanc à tomber par terre... d'extase.

Et j'irai chez le coiffeur m'alléger la tête ! Y'a du boulot, j'vous jure...

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31 décembre 2011

Is it new year's eve ?

Voilà plus d'une heure que je suis revenue de la gare : Flûtine est repartie ce matin, aux aurores. La nuit est encore bien noire, je trouve. Il pleut.

Je vais donc avoir la journée complète pour faire ce que j'ai à faire : préparer la rentrée, et poursuivre mes révisions d'agreg. Sans grand enthousiasme, car je serai seule jusqu'au 7.

J'aimerais vous parler de toutes les sorties que nous avons faites, Flûtine et moi, pendant les vacances. Mais comme j'ai pris du retard, c'est difficile de rattraper... La toute dernière s'est déroulée jeudi soir. Nous avons repéré le théâtre, puis nous avons trouvé, par hasard, un troquet charmant dans une rue adjacente à la rue Lepic. Un délice de simplicité, de nourriture alléchante (tagliatelles poulet pesto et steak de requin), d'accueil sympathique.

IMGP1434

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Le spectacle, ensuite, s'est avéré agréable mais sans plus : il s'agissait du Quatuor. J'en attendais beaucoup, et Flûtine avait d'eux un excellent souvenir. Pourtant, dès les premiers "numéros" (il n'y avait pas de fil conducteur entre eux), mon oreille a trouvé un son souvent faux. J'ai pensé que cela venait de moi, connaissant mal le violon. Mais ma musicienne m'a confirmé que j'avais raison. Outre cela, j'ai peu apprécié qu'il n'y ait qu'un enchaînement de saynètes, sans lien apparent. Sans doute ce groupe a-t-il mal vieilli, comme Chanson Plus Bifluorée que nous avions vu(e) quelques jours plus tôt. Une sorte de resucée d'anciens numéros rodés, avec des astuces parfois faciles, voire poussives.

Quatuor

Ceci étant, je n'ai pas pour autant regretté car j'avais envie de voir le Quatuor depuis un moment, et la soirée avec Flûtine était délicieuse. Et puis j'ai retrouvé un air que j'aime beaucoup, très aérien, qu'elle a identifié aussitôt...

Sinon, j'ai enfin repris le travail sur l'agreg, alors que ma confiance est minée et que je vis très mal l'approche des écrits. En deux jours, j'ai relu les six livres des fables de La Fontaine, en annotant, et en listant des questions plus ou moins importantes à poser à mes camarades de révisions, Asa et Tinette. J'ai l'esprit complètement vide de toute connaissance. Il faut absolument que je me repose (je suis épuisée, je n'en sors pas de cet état de fatigue); que je prenne des vitamines d'un côté, de l'euphytose de l'autre; que je fasse plus de sport pour évacuer les tensions; que je mange plein de légumes, encore et encore.

Mes envies de lecture, de sorties, de musique sont toujours aussi fortes mais je dois tenir encore quatre semaines. Juste quatre semaines. Comme c'est court pour faire semblant de maîtriser quatre auteurs !

Allez, ma journée de travail va bientôt commencer, et je me coucherai tôt ce soir pour débuter mes bonnes résolutions. Que faire d'autre, d'ailleurs ?

Il fait encore nuit à 8h30. Etrange.

15 décembre 2011

Mots passants

J'ai décidé aujourd'hui de faire grève, pour toutes les fois où je ne l'ai pas faite en raison du retrait d'une journée de salaire : j'en ai assez de ce chantage pécuniaire. Et je ne veux pas être notée à la tête du client par un chef d'établissement non plus.

D'un autre côté, je me sens particulièrement fatiguée, aussi. Et je dois avouer que j'avais besoin d'une pause, même si les vacances s'annoncent : le concours blanc de sept heures m'achèvera samedi. Alors je me suis levée ce matin quand mes yeux l'ont exigé, vers 9h30. J'ai même pris deux tranches de mon délicieux pain d'épices (je commence à être au point !) avec mes cafés serrés.

Ensuite, j'ai travaillé : je suis parvenue à enfin rédiger une correction de commentaire, j'ai préparé divers documents pour mes premières. Je n'ai touché à aucune copie malgré mes quatre -demain cinq- paquets qui m'attendent. J'ai opté pour un classement de mes cours d'agreg, et quelques révisions. J'ambitionnais de porter mon attention sur Maupassant et La Fontaine, mais je n'ai pu finir que le premier, aidée par les chats.

photo

Côté agreg, il y a aussi une autre nouvelle que je trouve assez inquiétante : le programme de 2013 ( agreg_int_lettres_mod2013 ) est sorti. Jamais il n'était paru aussi tôt, et surtout avant l'écrit. A titre indicatif, quand il est paru l'an dernier en mars-avril, c'était déjà une révolution. Il y a deux ans, c'était en mai... Que doit-on comprendre ? Que le concours sera avancé d'autant, c'est-à-dire de six mois pour la session 2013 ? Je ne compte pas préparer l'agreg trois années de suite si je ne l'ai pas cette fois-ci, mais tout cela est dérangeant quand même...

A part ça, je suis heureuse de parvenir enfin à une vraie pause : l'ambiance au lycée se dégrade, et le travail me submerge, comme chaque année en cette période. Dans un peu plus d'un mois, je passerai à nouveau les écrits de l'agreg : j'ai d'autres chats à fouetter que gérer les querelles adolescentes des uns et des autres.

 Noyel sera fort simple cette année, je crois. Cette idée me plait. Je n'ai même pas acheté de sapin pour le balcon...

PS : j'ai plein d'envies de lectures hors agreg, comme je n'en avais pas eu depuis longtemps. Et cela me réjouit !

 

12 décembre 2011

Encore une semaine

Encore une semaine à tenir, nez au vent. Ce soir, réunion parents-PP pour la remise des bulletins de ma classe de première techno, de 17h à 20h si tout va bien. Avant, ménage, courses, copies -dans le désordre.

Demain, gros bloc de cours, puis encore des rdv parents (réitérés en fait quasiment chaque soir).

Mercredi, apnée le matin, entre cours et commissions éducatives, puis le chauffagiste viendra me dépanner dans l'après-midi : nous nous ébouillantons à chaque douche, ce qui est moyennement agréable, vous en conviendrez.

crevettes

Jeudi et vendredi, rebelote cours et rdv (sauf si je fais grève jeudi), en tâchant de "tenir" les fauves, excités à l'idée des vacances. Et révisions d'agreg.

On pourrait croire que je serai en vacances à ce moment-là, mais non : concours blanc de sept heures samedi, en dissertation de littérature.

Ensuite, seulement, je pourrai respirer. D'ailleurs, nous avons un premier concert dimanche soir...

A part ces jérémiades, je ne vois qu'ajouter pour l'instant. Ah si : je crois que je suis jolie, là, tout de suite.

8 décembre 2011

Vilaine petite canarde

En salle des profs, il y en a qui me font la tête, comme on pouvait le faire à l'adolescence. Du genre : je parle avec quelqu'un à côté de toi, pour te montrer que je ne te parle pas à toi. Na.

Pitoyable. Asa et moi sommes les vilains petits canards de l'équipe de lettres. J'assume, mais c'est lourd au quotidien. Surtout qu'en ce moment, la fatigue est grande, et cela n'arrange rien.

l-initiale

Heureusement, Flûtine est arrivée aujourd'hui. J'ai cuisiné un lemon pie et une purée de potimarron pour lutter contre le quotidien. J'ai aussi reçu mes deux albums commandés sur la Keufna. Et puis une ancienne élève est venue me parler devant ma salle, et sa réussite modeste mais sûre en première m'a fait plaisir. Ses compliments aussi, d'ailleurs.
Mes élèves m'ont amusée aujourd'hui en s'étonnant que je connaisse le site Deezer, que j'écoute des morceaux de rap pour comprendre leurs goûts, et que je parle de musique autre que classique.

J'essaye de programmer une soirée raclette avec les copines de lettres et Flûtine. J'ai plein de dates de concerts, expos, théâtre -en tête et sur ma table d'entrée.

 Cela n'a rien à voir, mais je commence à aimer le chocolat. Et ça m'embête un peu car c'est déroutant de voir ses goûts changer. D'un autre côté, ça fait du bien aussi de se sentir avancer, bouger.

 Le vent souffle dehors, ma girouette pivote et s'agite sur le balcon. C'est beau.

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3 décembre 2011

"La paresse est un moteur du progrès."

Cette semaine, j'ai participé à deux conseils de seconde d'affilée, et il a fallu que je sorte de la salle pour éviter l'étouffement. Dans la nuit de mercredi à jeudi, j'ai tant toussé que je n'ai quasiment pas dormi. Inutile de dire que j'étais épuisée.

Je dois préparer mon conseil de classe en tant que PP demain, car il a lieu lundi... sur mon jour de repos.

Pantagruel

Aujourd'hui, j'ai suivi des cours à la fac toute la journée : cinéma + Rabelais. Je crois que je ne comprenais plus grand-chose sur la fin.
Ceci étant, j'apprécie beaucoup la prof seizièmiste, qui m'a reçue en rdv il y a peu pour faire ma "purgatio" de l'oral sur Montaigne. Très bénéfique expérience, qui me permet de dire, qu'enfin, j'ai avalé le plus gros de la pilule.

Je suis aussi allée voir samedi dernier une mise en scène d'une pièce du XXème au programme, Juste la fin du monde de Lagarce. Dans le public, l'agrégatif suintait de partout. J'ai apprécié la sortie (avec Asa, Tinette et Flûtine), mais j'ai encore beaucoup de mal à apprécier vraiment le texte. Quoique cette pièce est bien plus intéressante que l'autre, Derniers remords avant l'oubli.

Hier soir, Asa et moi avons travaillé sur un sujet de didactique ultra méchant, et donc palpitant. Un défi, quoi. Ensuite, nous devions dévorer diner dans une crêperie, mais le restaurant en bas de chez moi était plein. Incroyable, dans une ville si modeste. Alors nous avons mangé indien. (Ce que je raconte est bien moins palpitant que notre sujet d'agreg, j'en ai conscience, rassurez-vous.)

 Je sais que j'avais songé à vous raconter plein d'autres choses, que j'ai oubliées... :-/

 

22 novembre 2011

Ma vie aux épices

Samedi, j'avais concours blanc de didactique. Cela signifie plancher sept heures d'affilée. J'y suis allée non pas pour quémander une note qui me rassurerait, mais pour me rassurer en parvenant une troisième fois d'affilée à finir une copie dans cette matière, sans honte. J'ai rempli mon contrat : j'ai choisi un corpus sur le théâtre, contenant cinq textes; j'ai rendu 14 pages et, même si l'ensemble est assez plan-plan, j'ai fait ce que l'on attendait de moi j'attendais de moi. En revanche, ce type d'exercice épuise plusieurs jours d'affilée. (Et après, folle que je suis, je suis allée donner un cours particulier de niveau première...)

Nous avons peu bougé ce week-end, du coup. Peu importe : le lycée demande beaucoup de travail en ce moment, étant donné que les conseils de classe approchent à grands pas.

Et puis j'ai reçu trois rapports d'incidents en deux jours sur "ma" classe, dont un grave : une élève, plutôt calme, amorphe habituellement, a eu une crise de délire en plein cours. Je pèse mes mots : il s'agissait vraiment d'un délire psychotique. Les élèves étaient terrifiés, parait-il, et ma collègue a beaucoup de mal à s'en remettre. C'était violent et dangereux, mais personne n'a été blessé.

J'exerce un métier plutôt risqué, finalement.

Violence-a-l-ecole

Donc aujourd'hui, mise au point, heure de vie de classe, gestion -comme je peux- de tous ces rapports. Ce soir, trois tas de copies m'attendent, mais je ne suis pas certaine d'enchainer vaillamment...

J'ai des velléités de correction, disons. Des envies de sorties dans Paris, de shopping un peu pour renouveler mes pantalons et mes pulls (car mesdames, messieurs, j'ai encore perdu un kilo environ, ce qui amène notre compte à... ROULEMENTS DE TAMBOUR... 22 kilos de perdus !), de restaurant, de soirées avec des amis (mais beaucoup ne sont pas sur la région parisienne et se reconnaitront, pfff).

pain

J'ai aussi fait la première vraie soupe de ma vie (on ne rit pas, au fond de la salle !) et un délicieux pain d'épices hier soir.

A part ça, je suis encore et toujours très amoureuse.

 

7 novembre 2011

Cachetouffer : s'empêcher de tousser la nuit pour éviter de réveiller l'autre ou essayer de dormir.

Dans le genre un peu stupide par honnêteté, je demande Virgibri : à l'arrêt vendredi, aphone, et passant des nuits extrêmement courtes à cause de ma toux agressive, je suis quand même allée au lycée samedi matin pour surveiller un DST de français. En gros, si je n'y allais pas, personne ne pouvait me remplacer : nous avons perdu mille heures d'aides depuis la rentrée (mais comme le dit le gouvernement, tout va bien dans l'EN), alors on fait du colmatage, du rafistolage et de l'exploitation de profs. J'étais donc dans la salle des profs, presque transparente de pâleur, et je croise l'adjoint.

Il me serre la main et me demande par automatisme si ça va mieux. Je lui lance, pathétique avec ma voix de chèvre, que non, évidemment. Et là, j'ai droit à une phrase que je trouve complètement vide, creuse, déplacée et énervante : "Ben, ça ira mieux lundi !"

Sachant qu'il y a des collègues absents depuis un mois, qui ne préviennent ni les élèves ni l'administration, et que je viens surveiller quatre heures un samedi matin, cette phrase a eu le chic pour m'agacer. Même ma grand-mère un peu simplette aurait trouvé mieux.

J'ai manqué de m'étouffer en l'entendant, mais aussi en évitant de faire trop de bruit face aux 43 élèves (deux classes, sinon, c'était moins drôle) que j'avais à surveiller. Ensuite, je suis partie pour la fac. Samedi soir, j'étais rincée. J'ai tenté de dormir sur un fauteuil du salon pour ne pas trop déranger Flûtine dans son sommeil; la cortizone me tenait éveillée à 3h malgré la fatigue.

Allez, j'arrête de me plaindre, mais il y avait longtemps que je n'avais pas été malade : j'avais oublié.

le jour où nina

Sinon, j'avais promis que je vous parlerais de la pièce "Le jour où Nina Simone a cessé de chanter". N'allez pas croire que cela raconte la vie de la chanteuse, loin s'en faut : j'ai été la première surprise par le thème. En fait, il s'agit de la vie réelle, dure, pleine d'humanité et d'horreurs, d'une femme libanaise, chahutée par l'Histoire du Moyen-Orient. L'actrice est aussi l'auteur du texte d'origine, publié chez Actes sud. C'est au théâtre de l'Essaion, à Paris, et c'est à voir car plutôt déroutant. Si vous y allez, prévoyez un maillot de bain : il fait atrocement chaud dans ce lieu.

Ce soir, nous allons encore sortir, cette fois-ci au cinéma, mais dans un cadre particulier... Je vous raconterai.

13 juillet 2011

Quel est ton rythme ?

C'est un peu bête d'être dans le noir, et de regarder les feux d'artifice au loin, seule. Je reviens pourtant d'une soirée sympathique et gargantuesque avec Pumpkin, et mon petit coeur est à quelques milliers de kilomètres, près de Flûtine.

 

marche avec moi

Aujourd'hui, j'ai beaucoup hésité quant à mes activités : Harry Potter, sieste, courses pour les chats, Manet ? Au final, j'ai fait des courses, j'ai réservé mon billet pour l'expo avant de partir pour Compostelle, j'ai trouvé un jeu DS avec podomètre pour la somme dérisoire de 9€ (alors qu'il est vendu neuf... 49€ !) et dont je me servirai pendant ma rando. Je l'ai paramétré et essayé sur la fin de journée : c'est étonnamment juste et précis.
J'ai aussi investi dans un poncho decathlon pour me protéger, car la météo me dit que je serai sous la pluie jusqu'à mercredi au moins... Et j'ai même fait une micro sieste avant de rejoindre Pumpkin.

Demain, j'irai éditer mon billet de train, et je verrai si je vais au cinéma voir le dernier volet de Potter. Rien de bien palpitant, je sais...

12 juillet 2011

A pied, à cheval ou en voiture

bourbon parme

Voilà : je suis en vacances. Flûtine et moi serons réunies dans quinze jours. En attendant, j'ai l'ambition de partir seule une semaine, pour marcher. Il y a dix-quinze ans, j'étais plutôt baroudeuse. Aujourd'hui, j'ai une inquiétude alors que le chemin de Compostelle est très fréquenté et regorge de possibilités d'hébergement.

En plus, la période que j'ai choisie est annoncée sous la pluie pour l'instant... Mais j'irai quand même, rien que pour me prouver que je peux le faire.

Je vais essayer de m'organiser et de moins tourner en rond. C'est fou comme j'ai du mal à "décrocher" du lycée. (C'est fou aussi comme je suis amoureuse, mais ça n'a rien à voir avec ce que je disais) Il y a aussi les lectures de l'agreg qui sont en stand by. Je prendrai sans doute La Fontaine pour la rando...

Avant de partir faire du bateau (j'ai peur de l'eau encore, hélas...), Flûtine m'a inondée de musique : Melody Gardot, Ella Fitzgerald, Dinah Washington, Patsy Cline... Je garde tout cela en moi. Et dimanche, grand tour du côté de l'hôtel de ville et du Marais : comme c'était délicieux de se régaler, en marchant, d'un gâteau au fromage blanc et d'un strudel au pavot !

gâteaux

J'ai eu droit aussi à un cadeau : les lettres d'amour d'Isabelle de Bourbon-Parme. Un coup de coeur, sans en avoir lu une seule.

Hier soir, pour compenser (?) l'absence, j'ai fait un peu de cuisine : patate douce au piment d'espelette et compote pommes-pêches avec un bâton de vanille et de la cannelle.

Ma tête tourne de fatigue. Le temps tourne à la pluie. Le temps tourne, aussi.

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