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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
blues
25 novembre 2012

Encore un départ

IMGP0627

Chaque dimanche soir, nous nous faisons des serments.

Car les gares sont comme des églises.

Des serrements.

Et des serments d'amour.

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17 octobre 2012

I'm a poor lonesome cowgirl

cowgirls3

J'envisageais cet après-midi de travailler avec ferveur : préparer un grooooos contrôle puis corriger en partie l'un des trois paquets de copies qui m'attendent. Las : le contrôle est bel et bien fait (oui, il est beau) mais j'ai sombré ensuite sur le canapé, en tentant de lire une page de Philosophie magazine. J'ai dû dormir presque deux heures.

A la fois je m'en veux d'avoir en quelque sorte perdu du temps, et je me dis aussi que c'est une question de survie pour ma semaine. Les secondes m'ont éprouvée depuis mardi, tant par rapport à leur attitude en cours qu'à leurs remarques, qui me désespèrent parfois. Il faut du temps pour se remettre de ces passages éprouvants. J'aimerais pouvoir, comme certains semblent le faire, appuyer sur un bouton qui effacerait certaines parties de mes journées, et n'en garder nulle trace.

A part cela, j'ai vendu ma Ford hier soir à une petite jeune fille toute contente, et cela m'a fait plaisir de la voir repartir avec. J'irai chercher ma petite Twingo vendredi après-midi. En attendant, c'est scooter sous la pluie ou transports en commun. Rien de bien grave, mais je ne dois vraiment pas rater l'heure le matin. Même en m'étant couchée fort tôt hier, j'ai eu du mal à émerger.

J'aurais dû me réjouir ce soir de l'arrivée de Flûtine, mais elle ne sera là que bien plus tard, après mon anniversaire, au moment des vacances. Les raisons de ce report sont plausibles et cohérentes, pourtant j'ai pris un coup sur la tête en l'apprenant. Sa présence parvient toujours à alléger mes semaines, trop lourdes à mon goût ces temps-ci. Là, je dois encore et encore "tenir", seule.

Octobre est rarement un mois léger pour moi, alors je vois sans doute avec un filtre un peu sombre, je le reconnais...

Et pour parler d'autre chose, j'ai regardé "Homeland" que Hype avait gravé. J'ai été quelque peu déçue car l'ensemble est prévisible et "so american". Pas d'accroche particulière, à tel point que j'ai raté le final de la saison deux en la regardant. Dommage.

homeland_promo

 

22 août 2012

After the tempest

Après une semaine d'activité de rangement et de tri non stop, je peux dire que je suis installée. Hier, j'ai ressenti une sorte de grand vide en n'ayant plus grand-chose à faire. Comme si tout d'un coup, je me demandais pourquoi je m'étais agitée autant. Pascal m'aurait ri au nez en me parlant de l'homme qui ne sait être au repos. Je crois que j'ai surtout ressenti que j'étais seule, et que ne pas partager cette installation avec Flûtine était un non-sens.

J'ai dit que je voulais un appartement plein de vie, et m'y voilà seule. Je ne peux pas dire non plus que j'aie eu des "vacances" à proprement parler : la fatigue est bel et bien présente. Cela fait deux après-midi que je m'écroule sur le lit et que je dors au moins deux heures. Je redoute la rentrée avec son flot d'énergie. Et si j'arrivais déjà épuisée en septembre ?

Pour y remédier, je vais tâcher de me remettre en forme. De casser mon quotidien. Je vais bien regonfler les pneux de mon VTT et aller me balader, poursuivre mes répérages dans le coin. Reprendre le jogging avec un programme progressif. Peut-être même aller à la piscine, mais j'y crois moins.

Et puis Paris me manque, alors j'ai deux expos photo en prévision.

D'ici-là, je dois nettoyer -seule encore- mon scooter : des araignées se sont installées dessus, et personne ne peut m'aider à lutter contre cette phobie, là. Alors la bombe anti-papattes est prête; je prendrai un morceau de carton pour retirer les toiles, et je me ferai peur.

Ensuite, il restera les cours à préparer, et je recule, je recule, car cela m'angoisse...

EDIT de 18h20 : Micahuète et moi sommes allées voir l'expo Alice Springs, et j'ai rejoint la gare à vélo. Demain, Comtesse viendra déjeuner (et accessoirement lutter avec moi contre les bébettes à huit pattes).  En gros, ça va mieux. :-)

19 août 2012

La promeneuse solitaire

Je commence à voir le bout du rangement. Ce n'est pas tout à fait fini, mais j'ai bon espoir d'en avoir terminé mardi. Il faut que je réorganise et trie la cave (les déménageurs ont posé n'importe comment mon barda) afin de pouvoir stocker, par exemple, mes archives d'agreg. Etrangement, je n'ai pas envie de les avoir sous le nez tout le temps...

Hier matin, je voulais faire du vélo en forêt, mais il y a eu une urgence vétérinaire : j'ai constaté la veille au soir que Clochette ne mangeait même plus les mousses dont elle raffole, et que des cris de douleur s'intensifiaient avec le temps. Bilan : elle a une gingivite, comme le noirot, mais en moins grave. Trois piqûres, et elle devrait aller mieux, mais avec la chaleur, elle est soit dans le lavabo, soit sous le lit. Difficile de faire un bilan pour l'instant.

IMG_1910

Donc, j'ai décalé ma sortie vélo à ce matin. Il faisait encore bon en partant à 9h. C'était une grande balade découverte de 2h30, entre forêt et ville. J'ai trouvé des citations de philosophe et un petit cimetière (!) au coeur de la forêt. J'ai effectué aussi en revenant un repérage de la gare la plus proche. C'était bon.

Cet après-midi, je vais un peu lever le pied avec le bricolage et le tri car je vais en faire beaucoup demain, après l'état des lieux de l'ancien appartement.

Je vais profiter de ce temps où l'on cherche la fraicheur pour poursuivre ma remise en question : je m'en pose pas mal, des questions, sur l'omniprésence du matériel, qui domine aussi dans ma relation avec ma mère, et sur mon attitude de retrait dans la plupart des situations que je vis. (Oui, je balance l'essentiel à la fin, je sais !)

2 août 2012

S'ils avaient vu cela...

Je suis propriétaire depuis 17h, et je n'ai toujours pas l'ombre d'un regret. Quelque chose de nouveau débute. Je suis allée dans mon appartement (il faut que je me fasse à ce possessif), j'y ai pleuré d'émotion, et j'ai écouté. Le calme. Le vent dans les arbres. J'ai regardé la soleil doux tourner, et prendre le chemin de ma chambre.

J'ai repris quelques mesures, répondu à des sms, parlé avec Flûtine pour qu'elle soit un peu là à ce moment précis, et me suis assise sur le carrelage.

Mon nom est déjà sur l'interphone et sur la boîte aux lettres. Cela vous pose un homme une femme.

J'ai hâte de m'approprier encore plus ces murs en y mettant ma touche de couleur, ma patte. J'ai hâte d'y sentir la vie, déjà ce week-end avec les amis qui viennent donner un coup de main, puis plus tard, quand il y aura des repas, des fêtes, de la détente, des copies à corriger, aussi. Des balades en forêt. Du vélo, de la course. Du mail art. Des films au fond du canapé.

Là, je vais "fêter" l'événement seule en commandant un repas japonais, mais je me réserve pour trinquer avec tous ceux qui se réjouiront pour moi.

Demain, un petit tour chez mon amikea avec Comtesse, qui verra l'appartement vide par la même occasion. Nous poserons les pots de peinture nécessaire aux travaux.

Je me sens plus sereine ce soir.

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1 août 2012

"La perspective de vivre non loin des feuillus me réjouit"

Voilà, je suis aux portes de mon futur chez moi, je signe demain après-midi... Quelle étrange sensation que celle-ci, oscillant entre fierté d'avoir mené ce projet de bout en bout avec ma mère, d'investir vraiment, de quitter un lieu dans lequel j'ai habité quatre ans, de se projeter dans un autre...

clef_serrure

Il y a aussi toute la question de la filiation : à qui sera transmis ce bien en cas de décès ? Je n'ai plus que ma mère, et mon père et ma grand-mère paternelle ne peuvent pas voir ce que j'ai accompli. J'aurais adoré les silences satisfaits quoiqu'un peu angoissés de mon père, et l'enthousiasme envahissant de Mamy, qui aurait voulu "des photos, des photos, ma poule !" pour se faire une idée... Elle m'aurait aussi aidée à sa façon, en m'offrant, sans aucune insistance, là un canapé, ici un pot de peinture. Sa générosité se mêlait à un fort égocentrisme, mais elle était irrésistible. Je pense beaucoup à mes morts, au moment de cette transition importante dans ma vie. Je crains même de pleurer au moment de la signature.

Ce soir, je verrai l'appartement vide et je ferai le point avec les vendeurs, fort sympathiques et précautionneux. Demain, j'aurai les clefs. MES clefs.

Nda : J'écris ce mot avec un F depuis mon adolescence car C., cette prof-amie qui a sans doute été mon premier amour, avait dit une fois en cours que dans cette lettre, on voyait la serrure. Je voyais dans cette remarque une poésie infinie. Depuis, je n'ai plus jamais écrit le mot "clef" autrement.

Ensuite, viendra le temps de la peinture avec de courageux bénévoles, puis l'encartonnage des livres, et le déménagement...

Et sinon, cela n'a rien à voir, mais j'ai fait environ 1400 abdos, trois joggings et une piscine en cinq jours. Bilan : 300gr de perdus. Pffff.

 

25 juillet 2012

Des plus, des moins, des plus

Après avoir parcouru environ 1500km, et être partie une semaine, voici mon bilan d'un séjour oscillant entre ville, campagne, montagne, festival d'Avignon et Pilat.

Les plus

Nous avons vu douze spectacles en trois jours au festival d'Avignon, que je découvrais pour la première fois. Il y a eu de belles découvertes (dont je reparlerai).

Il a fait beau. Notre nouvelle tente de camping est pas mal du tout, spacieuse et verte.

J'ai essayé mon nouveau vélo d'occasion entre Vedène et Avignon, puis dans le parc du Pilat. J'ai revu un lieu important dans mon histoire personnelle, lié à Michèle Bernard, au bout de dix-sept ans (si mes calculs sont bons)...

J'ai aimé bouger et ne pas rester fixe en un lieu.

Chambéry est une ville charmante, ornée de tas de portraits de J. J. Rousseau, forcément.

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J'ai mangé plein de salades. Et j'ai perdu 1,1kg (on ne se moque pas des 100 grammes, merci).

Un joli hâle est visible sur mes bras.

Vivre sans ordi et quasi sans téléphone pendant une semaine était salutaire.

 

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Les moins

J'ai rayé la voiture au niveau du coffre et commis pas mal de maladresses. Un enjoliveur s'est fait la malle je ne sais où.

Un PV a orné mon pare-brise.

Mon boîtier numérique semble avoir rendu l'âme d'un coup : je n'ai pu prendre que deux photos avec.

J'aurais pu basculer sur mon iphone, mais j'avais oublié le chargeur. Ah ah.

Le vélo est tombé à la perpendiculaire du coffre pendant que je roulais sur l'autoroute à 130 km/h hier. J'ai plié l'un des deux rails du porte-vélos, et grandement abîmé le vtc (la roue arrière est complètement bloquée). Mais j'aurais pu tuer quelqu'un si le vélo n'avait pas été tenu par des sangles, alors...

La distance géographique entre Flûtine et moi commence à être problématique.

La tente s'est envolée un soir à cause du mistral, qui nous a d'ailleurs empêchées de dormir deux nuits.

Certains spectacles d'Avignon sont outrancièrement mauvais. Je trouve cela scandaleux, quand je pense que l'on paye au moins 10€ la place, même avec un pass préférentiel.

 

Mais

Les peines matérielles ne sont rien en regard de ce qui est important.

Mes géraniums blancs et rouges sont splendides sur mon balcon.

Je suis amoureuse, encore.

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Et j'ai appris aujourd'hui que j'allais signer chez le notaire le 2 août !

6 juillet 2012

De la pluie, des fleurs, un peu de soleil

Cette semaine a été étrange, chargée et libre à la fois; lourde et légère; ensoleillée et pluvieuse; nostalgique et tournée vers l'avenir...

Après le départ de Flûtine lundi -qui m'a été douloureux-, il a fallu se mettre aux copies. Heureusement, le soir même je dînais avec ma copine Pumpkin, avec qui je passe toujours de bons moments. Nous avons évité de justesse la pluie en terrasse.

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Le lendemain, journée correction non-stop afin de moins culpabiliser car j'ai passé la journée de mercredi sur Giverny avec mes copines profs de churros et de fish and chips. Pique-nique maison (tarte poireaux, lardons, chutney figue/épices et pain d'épices pour ma part), sur une nappe de carte postale, visite de la maison que je connais maintenant par coeur mais qui garde son charme malgré mes multiples passages, les nymphéas bien sûr... Pas mal de cancans du lycée, des confidences, des rires, beaucoup de satisfaction durant cet aller-retour dépaysant pour nous toutes. J'ai joué au petit taxi pour ces dames, et cela m'a fait plaisir.

Jeudi, j'aurais dû m'activer encore sur les corrections mais 1) j'ai cuisiné des muffins chocolat blanc/framboise pour le lycée; 2) j'ai déjeuné avec Sandy et sa petite croquignolette de neuf mois dans un restau japonais que nous adorons, après avoir faussement erré dans le Bihetchevi (mais je n'y ai rien acheté, pas même un agenda pour septembre) NB : ce qui a été très drôle, c'est que Sandy et moi avons été prises pour un couple avec enfant dans le Marais. C'était fort amusant de voir que cela semblait fort simple voire naturel, même si le quartier s'y prête; 3) il y avait à 17h le pot du proviseur, puis la "fête" du lycée. Impossible donc de caser la moindre copie au milieu de ces activités.

La soirée du lycée, donc, qui a eu lieu hier : elle était le triste reflet des dernières tensions entre collègues, qui se sont échangé des mails corsés et décevants depuis deux semaines. J'ai éprouvé une sorte de tristesse à sentir tout le monde "faire comme si" et à finalement ne parler que de cela sous le manteau. L'un d'entre nous semble déterminé à saboter la rentrée pour se venger, alors que les autres veulent faire retomber le soufflé.
Je me suis sentie comme isolée malgré des personnes étrangement importantes autour de moi; personnes qui n'étaient pas forcément "proches" physiquement, mais qui me rassurent parfois par leur simple présence, justement.

Tinette me parlait fort judicieusement récemment de ces regards qui nous soutiennent quand on descend en salle des profs, et que l'on a un réconfort certain par la seule présence amicale de quelqu'un. Juste un regard qui permet de tenir la journée. Une complicité qui permet soit de rire, soit d'évacuer, soit de craquer sans aucun jugement. Tinette a été cela pour moi pendant quelques mois seulement, avant de partir en retraite. J'ai senti son départ comme un vide, après. J'avais un regard de moins sur lequel m'appuyer en salle des profs. Et cette année, cela a ressemblé à une véritable valse des regards, qui vont et viennent, changent, disparaissent, apparaissent...

Je crains aussi d'être en attente de certaines amitiés, par manque de confiance : si untel ne vient pas vers moi, c'est que je ne suis pas intéressante. A contrario, s'il vient vers moi, mon ego remonte.
Pathétique.

C'est aussi pour croire un peu plus en moi, en ma capacité de séduction (toutes les relations sont séduction, si je commence à bien comprendre) que je me suis mise en robe et talons compensés, hier. Pour me prouver que je peux aussi m'assumer ainsi. Et puis patatras, j'ai vu Hype arriver dans un style bluffant, et ma maigre tentative m'a parue bien ridicule en regard de ce qu'elle est capable d'assumer. Malgré les compliments de Tinette, je n'ai pas trouvé ce que je cherchais en me mettant en robe. Ou bien j'ignore ce que j'en attendais, et je l'ai eu... Mystère.

Tinette, justement, est partie tôt dans la soirée, et mon petit coeur s'est serré : j'ai compris que l'été serait assez isolé, que tout le monde allait filer rapidement sous peu. Je ne crains pas la solitude, mais je redoute ce flou sur mes vacances. Le déménagement va me prendre beaucoup de place, de temps et d'argent. Cet été sera sous le signe du changement : il est sans doute normal que j'en aie peur. Et comme j'anticipe, hélas, sur la rentrée, j'ai eu quelques angoisses hier soir, au milieu des masques de gaieté.

Ceci étant, mes muffins étaient très bons. Les valeurs sûres, comme la cuisine, c'est toujours très rassurant. Surtout quand celles auxquelles on croyait se sont effritées méchamment au sein du lycée...

Aujourd'hui, j'ai dépassé les vingt copies corrigées : il m'en reste quatorze pour demain. J'aurai aussi mon nouveau lave-linge de livré dans la journée, et j'irai récupérer un VTC acheté d'occasion sur Ebay : je vais habiter près de la forêt, et j'aimerais beaucoup me déplacer en vélo du côté de mon futur chez moi. Ah, et puis autre chose importante que j'ai faite en ce jour : j'ai renvoyé mon offre de prêt signée.

Décidément, mon titre est bien choisi, alors que le temps est à l'orage au-dessus de ma tête, et que le soleil cherche à pointer encore son nez.

 

14 mai 2012

Mens sana in corpore sano

Je suis là, je suis là, mais j'ai repris activement mes recherches immobilières et cela occupe pas mal mon cerveau. Il y a eu aussi la gestion de ma première ST2S avec ses aléas (un conseil de discipline qui m'a déplu, deux démissions coup sur coup...), un petit passage à vide, et puis sinon, je cours, je cours : trois joggings de 24mn (soyons précis) ces derniers jours.

D'ailleurs, ça donne faim : je voudrais dîner !

I'll be back tonight or tomorrow...

 

Edit du 16 mai : je sais, je sais, je ne suis pas revenue... Mea culpa (ça commence à faire trop de latin dans ce post, c'est louche). Mais après le lycée, je suis allée chercher Georges chez What else ? (comprendra qui peut), j'ai voulu me racheter un lecteur dvd car le mien me lache mais je n'ai pas pu utiliser mes chèques-cadeaux Keufna avec mon iphone (idem pour la compréhension). Ensuite, j'ai filé chez le dermato, puis j'ai voulu être belle des sourcils; j'ai récupéré mon seau de 5kg d'agave au relais colis et là j'envisage d'aller... courir. Ben voui, je ne cours pas assez, en journée.

 

baskets

12 avril 2012

Oscillations

J'oscille entre découragement, enthousiasme, sensation de liberté, et étouffement. Là, un début de migraine m'inquiète pour ma journée.

Hier, deux commissions éducatives : une élève a démissionné, l'autre passera en conseil de discipline. Sentiment d'échec, même si j'ai tout essayé pour les aider. Quand l'autre ne veut pas recevoir, il n'y a pas grand-chose à faire.

Et puis ma banquière m'a refroidie en m'annonçant ce que je pourrais emprunter en cas d'achat immobilier. Je dois revoir mes projets à la baisse. Vivre en région parisienne est vraiment un défi. Pour autant, je visite des appartements, et j'aime bien : j'ai l'impression d'avoir encore mûri.

Beaucoup de colère en moi, toujours. Ai-je été bête, l'an dernier, de faire cours au moment des révisions alors que d'autres se font porter pâle et se payent dix jours (dix !) pour préparer les oraux ? Trop d'honnêteté nuit, souvent.

Mais le soleil repointe son nez. Alors ça va aller.

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