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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
blues
25 mai 2010

Les sentiments...

Ma grand-mère maternelle vient de mourir.
C'est terrible peut-être -quoique- mais je ne ressens rien, sauf pour ma mère qui pleurait au téléphone. Elle ne lui laissera rien comme trace d'amour. Et ma mère aura passé sa vie à la chercher, cette trace.
Les choses sont mal faites.

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11 mai 2010

6,7°C

Il pleut fort; ça fait plic ploc dans ma tête car j'ai envie de me recoucher. A 4h30, le combiné du téléphone, qui a tourné toute la nuit dans le silence du sommeil, a réclamé à manger pour sa batterie vide. Biiiiiiiiiiiiiiiiiip. Biiiiiiiiiiiiiip.
Au réveil, Flûtine n'était pas là. J'ai bien cherché, mais non.
Journée studieuse en perspective : trois heures de cours ce matin, corrections non stop, courses au Monop may be, plat à cuisiner pour Tinette qui vient déjeuner demain, abdos.
J'improvise pas mal les cours de seconde en ce moment. Enfin non : je les prépare à la dernière minute. Pas bien.
Sinon, j'ai envie de changement dans l'appartement, de rangement par le vide...
Allez, le devoir m'appelle. A plus tard, fidèles lecteurs.

3 mai 2010

Coeur gros

"J'ai le coeur aussi grand / Qu'une place publique / Ouvert à tous les vents" chante Gréco...

Je ne sais si le mien est ouvert à n'importe qui, mais les vannes sont lâchées, et partir loin de Flûtine m'apparaît comme insupportable. Je ne pense pas être de ces gens qui s'emballent pour un rien, ou qui s'illusionnent parfois : il s'agit bien d'un amour partagé, pas de l'ordre de la passion -qui s'éteint, souvent-, de quelque chose de profond, de doux, de puissant.
Oui, c'est cela : je me sens forte de ce sentiment nouveau. J'ai même l'impression que ma démarche a changé : mon pied se déroule complètement, puissamment, plus légèrement, aussi.
Comment ? Je pars dans tous les sens ? Peut-être. Mais je voudrais suivre un chemin à deux, un sentier juste assez grand pour nos pas.
Hier, en allant au musée, nous avons fait, chacune à notre tour, une liste d'éléments commençant par "J'aime..." Finalement, tous nos "J'aime" étaient simples : le bruit des pas dans la neige, l'odeur de la pluie à l'île de Ré, le café qui chauffe le matin, les pas de l'Autre dans l'escalier, se perdre faussement en ville...

Je partirai en milieu d'après-midi; j'ai déjà mal au ventre et les yeux mouillés.

Je vais aller me préparer, finir ma valise, et je sortirai m'aérer un peu. J'irai voir si la boutique des bracelets en cuir est ouverte aujourd'hui...

Bracelet_cuir_fermeture_lacet


Edit de 19h20 : je suis rentrée sur Paris. Il fait froid, il fait gris, les gens faisaient la tête dans les transports, j'ai pas mal de travail mais... je suis heureuse. Comme nous étions complètement nouées avant mon départ, Flûtine a pris un billet de train pour... après-demain ! Mais sans le billet de train, j'aurais eu ma part de bonheur aussi, ne vous y trompez pas. Allez, je dois vider ma valise, préparer mes affaires pour le lycée, et dîner. Vous avez le droit de toquer à la porte...

2 mai 2010

Back in town

bodhran


Je dois rentrer demain... Flûtine me joue du bodhran (percussion irlandaise délicieuse), tout en faisant la cuisine en alternance... Nous avons vu une expo aujourd'hui. Je vous en reparlerai.
Le coeur est gros d'amour, gros de larmes, gros de douceur.
Le coeur. Etrange percussion. Etrange instrument, celui-là.

Ben_amoureux

17 mars 2010

Au balcon de mes espérances

L'attente de l'Autre est insupportable, mais au moins elle est le signe que quelqu'un est à espérer. Je me sens à la fois pleine et vide, luttant contre le creux douloureux quotidien dans le ventre. Je passe mes journées en pilote automatique et en mode fonctionnel, mais celles-ci sont parfois pesantes tant elles me paraissent longues.
Il faut dire qu'avec des réunions à n'en plus finir (sur mes jours de "repos"), des corvées qui s'accumulent (on nous retire de plus en plus de moyens, mais il faut en faire de plus en plus), des TPE à faire passer, j'ai parfois des journées qui se terminent à 20h. Mon projet de lutte contre l'homophobie en milieu scolaire semble enfin aboutir (après cinq réunions, oui oui) et sera mis en place en avril, logiquement. D'un seul coup, le proviseur se dit très investi dans cette cause et me soutient "à 100%" -dixit. Remarquez, cela m'arrange bien.

Hier soir, j'ai vu des parents pour la remise des bulletins. L'un d'eux m'a beaucoup touchée. Il m'a parlé avec un fort accent du Kosovo, du travail dans les champs quand il était petit, de l'école qui semblait importante pour lui. Et puis après, il a regardé le bulletin de sa fille en disant "Catastrophe, catastrophe" et en tentant de m'expliquer, à sa façon, qu'il aurait aimé avoir cette chance d'aller au lycée, alors que sa fille restait devant son ordinateur, ne travaillait pas beaucoup, se maquillait, et avait pour amie une... Serbe. Cet homme simple, dans le beau sens du terme, m'a vraiment émue.

Demain, jour chômé, je devrai aller lire les dossiers de TPE dans le lycée d'à côté : on nous a supprimé cette année la demie journée de dispense de cours pour le faire. Nous prenons donc sur nos heures libres. Ensuite, de 16h à 19h, réunion pour la liaison 3ème-seconde (avec un peu de croustillant, que je vous conterai peut-être).

Sinon, je continue à prendre soin de moi -même si je me trouve une petite mine depuis quelques jours. Demain, rdv chez le dermatologue; les abdos sont passés à six séries d'au moins 50 mouvements; je me suis mise en jupe hier (officieuse journée de la jupe dans notre lycée)...

Ce soir, cours au Louvre. On parvient au XVIIème siècle, en faisant un tour d'Europe.

DSCF3666

A part ça, j'ai écrit pour samedi un défi littéraire sur le temps. Le sujet m'a forcément inspirée, évidemment. Il sera publié ici.

Que dire d'autre ? Ah si, j'ai besoin d'air, je crois. Et ce we, je suis dispo pour des vadrouilles/repas/thés... A bon entendeur...

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12 mars 2010

"Je t'aime tellement que je ne sais plus lequel de nous deux est absent" (Eluard)

Lyon__13_

J'aimerais être légère, vous raconter plein de choses, mais je suis assez nouée  (euphémisme) par l'absence de Flûtine, que je ne verrai pas avant la fin du mois. Il y aura donc eu à ce moment-là quatre semaines sans elle.
Les coups de fil, les mots, Skype et compagnie sont tellement faibles voire inutiles face au besoin de se voir, de se parler visage contre visage, de se toucher, de rire ensemble, sans le filtre de l'appareil ou de l'écran...

Je ne sais même pas dire ce que je ressens, en fait. Tenez, si vous avez des mots pour parler du besoin de l'Autre, de ce creux dans le ventre en son absence, des larmes au bord des yeux en partant au travail et en comptant les jours, laissez-les ici.

4 mars 2010

Pour un coup d'essai...

... ce n'était pas un coup de maître.
J'ai voulu courir aujourd'hui pour la première fois depuis des lustres. Armée de ma tenue bleue et d'un bandana acheté au Texas il y a des années, ainsi que de mes nouvelles chaussures de running, je suis descendue de chez moi, légèrement inquiète du résultat.
Craignant d'être ridicule, j'ai marché d'un bon pas vers la coulée verte, en me rendant compte qu'il faisait bien plus froid que je ne croyais. Premier mauvais point. Le vent me fouettait le visage et congelait mes mains. En plus, guillerette, j'étais partie avec seulement une polaire et un t-shirt technique...
Arrivée en haut de l'escalier qui mène à la coulée, un groupe d'adolescents me fixe comme un seul homme : ils sont presque une dizaine, rassemblés en bas, à boire et à fumer. Prions le petit Jésus qu'il n'y ait aucun de mes élèves parmi eux, pensai-je alors subrepticement. Je me ressaisis, et je descends gaillardement les marches, comme si j'étais une habituée du lieu.
Rapidement, j'avais inspecté les alentours et vu une poussette au loin, ainsi qu'un couple. Je marche un peu, puis j'enchaîne sur une petite foulée, en lançant la chrono de ma montre Casio rouge.
Las ! Très (très) vite je m'essouffle et ralentis. Je regarde ma montre : 1'30''. Pathétique. Je marche à nouveau d'un pas rapide (histoire de dire), et je veux poursuivre ma "course" au bout de la coulée mais je découvre que la deuxième tranche de celle-ci est fermée : les horaires sont encore ceux d'hiver. Deuxième déconvenue, donc.
Je rebrousse chemin en courant (ouèèèèh, je tiens plus de 2mn) en repassant devant le groupe de djeuns, l'air digne et inspiré (autant que faire se peut quand on souffle comme un boeuf). J'arrive au bout du chemin balisé, en croisant deux policiers, toujours aussi inspirée en apparence. Et je rentre, dépitée, dans le froid.
Au total, j'ai couru 5mn et j'ai eu l'impression d'être humiliée. Mais Flûtine me dit que c'est formidable d'avoir passé le pas, d'avoir essayé et commencé, alors j'ai envie de la croire...

running_homer

1 mars 2010

Cahier rouge à spirales

DSCF3725

Opéra Garnier, hier, vers 17h30

Il faudrait que je raconte le train bloqué en pleine nuit et la descente improbable sur les voies.
Les rires et les imitations.
La balade dans Paris sous un soleil d'hiver parsemé de pluie.
La rencontre entre Comtesse et Flûtine.
Le Louvre un dimanche.
La lumière de ses yeux.
Le blé de ses cheveux.

DSCF3730

Les lectures à deux voix.
Le cahier rouge.
Le lait de soja.
L'expo Soulages surprenante.
Les envies de voyages, de visites.
Le vent dans mes volets et le balcon dénudé par celui-ci.
Mes projets de remise en forme.

Mais elle vient de partir. Alors...

26 février 2010

A la pêche aux mots

Choisissez-en un, deux, pas du tout, beaucoup, peu importe : voici les mots de mes derniers jours.

Poireaux
Amitié
Baroque
Tendresse
Doutes
Thé
Cheesecake
Poker
Train
Sommeil
Café
Jasmin
Soulages
Pluie
Poids
Coulée verte
Sourires
Cahier rouge
Cuisine
Chiffon
Citron

24 janvier 2010

Départ

Flutine monte dans son train à cet instant. Derrière les coulisses, il y a les doutes sur la distance qui nous sépare, nos histoires respectives, nos douleurs et nos attentes. Mais j'ai aussi compris la tendresse, les attentions, les mots qui caressent, les mains qui disent, le souffle qui s'arrête et le manque au moindre détour.
Alors je vais me plonger dans le travail, en guettant sa voix au bout du fil dans quelques heures. J'ai envie de somnoler. Mais pas seule.
Des centaines de copies m'en empêchent. Et son absence aussi.
Ah, et depuis début janvier, j'en suis à 5kg de perdus. C'est peu et c'est beaucoup, en regard du chemin qu'il me reste à parcourir.

 

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