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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
tzr
19 novembre 2008

Sprint perpétuel

Programme de mon jour de repos (pour m'éviter de trop penser, aussi)

  • faire tourner trois une machine(s), deux un sèche-linge, un lave-vaisselle
  • retrouver un texte de Bradbury et le préparer en contrôle sur la nouvelle à chute
  • préparer un contrôle de rattrapage pour les STG demain
  • rentrer les notes et les commentaires sur les bulletins sur quatre trois classes
  • ébaucher une correction sérieuse d'un texte de D'Holbach que les premières ont eu en commentaire maison
  • corriger les dits commentaires
  • basculer les photos de mon week-end de tir et les envoyer à qui de droit
  • penser à écrire deux piges pour un magazine

Sinon, il paraît que je dois me reposer aujourd'hui.
Je vais trouver un créneau.

Après 22 heures.

chat_coureur

Edit de 12h10 : j'ai réactualisé ma liste de choses à faire...

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18 novembre 2008

On aura ma peau (d'âne)

_ne


En ce moment, ça tourne vite à cause des conseils qui approchent (le premier, c'est lundi prochain), donc des bulletins à remplir, des cours qu'il faut maintenir à un certain rythme en prévision des devoirs communs...
En plus, j'ai depuis hier un nouvel élève en STG. Si si, ça arrive parfois même si nous sommes mi novembre. Et il a changé de section, en plus.
Sinon, pour les bulletins, j'ai la chance de pouvoir les faire de chez moi sur le logiciel que le lycée utilise, et ensuite j'envoie le tout à l'adjoint par mail. Je vais donc demain -mon jour de repos ah ah- corriger un maximum de copies, préparer des contrôles rapido, et gérer les bulletins.
A cause de tout cela, je dépense pas mal d'énergie et je sens bien que tenir jusqu'à Noël sans faire trop d'âneries va relever de l'exploit...

13 novembre 2008

Loup, y es-tu ?

grand_m_chant_loup


J'avais l'intention de rendre service à mes STG en déplaçant un cours pour les arranger la semaine prochaine, mais j'ai décidé de ne pas le faire : aujourd'hui, AUCUN élève n'est venu assister à mon cours. Pourtant, à la sonnerie, j'ai bien vu Grégory Lemarchal et Coquille d'oeuf dans le hall en train de rire.
Je suppose que nous aurons droit, l'administration et moi, à un discours du type : "Mais vous étiez absente lundi, alors on s'est dit que vous l'étiez encore jeudi !"
Le seul souci, c'est que sur le tableau des profs absents, je n'y suis plus. J'ai prévenu immédiatement l'adjoint et la PP.
Je suis furax d'un tel manque de respect et d'une telle fourberie de la part d'élèves de première. Je devrais être habituée, mais non : je reste naïve et pleine d'idéaux.

C'est peut-être ce qui me permet -aussi- de continuer à enseigner.

10 novembre 2008

Ne pas tirer sur la corde

fantome


D'un côté, pas assez malade, de l'autre, un peu trop. J'ai décidé de rester à la maison aujourd'hui quand même. On croira ce que l'on voudra au lycée (week-end prolongé blabla), tant pis.
J'en profiterai pour corriger un paquet de copies, et dormir.
Cette nuit, le vent qui s'engouffrait dans mon volet donnait vie à des fantômes en grand nombre. Cela m'a réveillée vers 4h. Je suis cassée d'avoir somnolé après la sonnerie du réveil pendant près d'1h30... Mais je devais appeler avant 8h30 pour que les élèves soient mis au courant.
Allez, je vais me faire mon deuxième café noir histoire de tenir la route -et mon stylo.

6 novembre 2008

Je suis malaaaaaadeuuuuuuu

2008_10_10_10102008059

Aujourd'hui, je suis allée poursuivre mon remplacement alors que Sakapus, la prof de que je remplace, n'a pas encore prolongé son arrêt maladie. Cela signifie donc que je n'ai pas d'arrêté officiel du rectorat et que je viens "en bénévole" pour l'instant. Tout cela ne me plaît guère : si j'avais un accident de voiture en allant au lycée, qu'est-ce qui me garantirait que le rectorat prendrait cela pour un accident du travail ?
En plus, ce remplacement n'est pas follement réjouissant : une seule classe est censée rattraper, compenser les trois autres. Je m'éclate bien avec la première S car elle ressemble vraiment à une classe, alors que la seconde frappée est trop frappée et m'épuise, l'autre seconde est sans passion, et la première STG dort et/ou se fout de moi, de mes cours, du boulot, et du reste.

Par exemple, trois élèves de STG étaient absents le jour des vacances. Non pas parce qu'ils voulaient sortir plus tôt, mais parce que ce jour-là, je relevais leur premier commentaire composé. Bref, je trouvais que cela était gros. Les voilà de retour aujourd'hui avec de jolis coupons d'absence non tamponnés par l'administration, et toujours aucune copie en vue : "Ah bon, il fallait le ramener ?" ou encore "J'ai fait que le début du commentaire".

L'un d 'eux me sort une histoire de pouce abîmé en sport. Soit. Je lui dis qu'avant de rentrer chez lui, il aurait pu déposer sa copie dans mon casier. "Ah mais non, m'dame, parce que dès que je sors du gymnase, j'ai mon bus !"

Enfin, parmi les élèves présents le 24, Coquille d'oeuf m'avait dit, l'air désolé, qu'elle avait oublié son trieur à la maison. Ben voyons. "Pas grave, lui rétorquai-je de facto : vous me l'enverrez par mail." Aucune trace pendant les vacances. Ce matin, donc, à peine installés, je l'alpague : "Alors, Coquille d'oeuf, dites-moi pourquoi je n'ai pas reçu votre commentaire par mail pendant les vacances." Dans un balbutiement grandiose, je perçois un "je ne sais pas". A la fin de l'heure, je n'avais toujours aucune copie sur mon bureau.

Son petit copain, qui choisit quand il viendra à mes cours en fonction de la force du vent et qui me fait penser à Grégory Lemarchal, faisait partie des absents "malades". Je lui ai demandé à quelle heure il était tombé malade le 24. Il a moyennement apprécié.

Tant pis si je passe pour la méchante. Mais je trouve injuste par rapport aux autres, à ceux qui ont fait l'effort de me rendre le devoir dans les temps alors que ce n'était guère évident, de laisser un délai aussi long à des tire-au-flanc.

Na.

Allez, pour me détendre, je retourne voir l'entrée du jour de Pénélope Jolicoeur ("On est bien contents pour eux") : elle est extra !

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5 novembre 2008

Viendez donc !

bescherelle


Voici le mail de l'adjoint du lycée que j'ai reçu aujourd'hui concernant la poursuite ou non de mon remplacement :

"Bonjour,

Vous pouvez venir jeudi sans soucis... . Le rectorat m'avait donné son accord de principe et vous avez bloqué.

 

Cordialement."

Vous apprécierez les trois fautes d'orthographe.

24 octobre 2008

TZR floppy

floppy_sachet

Histoire de dire, je poste aujourd'hui là tout de suite maintenant mon 1300ème message. Pfiouh !

Sinon, au rabais, voici ma journée : un début de migraine, un remplacement poursuivi jusqu'à Noël, trois quatre sms, aucun un mail, aucun un coup de fil, ma mère debout à 7h pour me faire 33 bisous, du boulot, environ 200 copies pour les vacances, un passage chez monamikea pour me vider la tête et acheter deux trois choses histoire de me faire plaisir, peut-être un restau ce soir mais ce n'est pas certain du tout.
Ah et puis je me suis racheté hier des Floppy, alors tout va bien.

On y croit.

22 octobre 2008

Mondes parallèles

Les secondes frappés m'ont tuée hier, comme d'hab'. Je les trouve très vulgaires, mais ils ne comprennent pas où est le problème.

Nous étudiions (le mot est ambitieux pour ce que j'ai fait durant ce cours) une nouvelle qui marche bien d'habitude : "Quand Angèle fut seule" de Pascal Mérigeau.

Voici le texte :

"Bien sûr, tout n'avait pas toujours marché comme elle l'aurait souhaité pendant toutes ces années ; mais tout de même, cela lui faisait drôle de se retrouver seule, assise à la grande table en bois. On lui avait pourtant souvent dit que c'était là le moment le plus pénible, le retour du cimetière. Tout s'était bien passé, tout se passe toujours bien d'ailleurs. L'église était pleine. Au cimetière, il lui avait fallu se faire embrasser par tout le village. Jusqu'à la vieille Thibault qui était là, elle qu'on n'avait pas vue depuis un an au moins. Depuis l'enterrement d'Émilie Martin en fait. Et encore, y était-elle seulement, à l'enterrement d'Émilie Martin ? Impossible de se souvenir. Par contre, Angèle aurait sans doute pu citer le nom de tous ceux qui étaient là aujourd'hui. André, par exemple, qui lui faisait tourner la tête, au bal, il y a bien quarante ans de cela. C'était avant que n'arrive Baptiste. Baptiste et ses yeux bleus, Baptiste et ses chemises à fleurs. Baptiste et sa vieille bouffarde qu'il disait tenir de son père qui lui-même...
En fait ce qui lui avait déplu aujourd'hui, ç'avait été de tomber nez à nez avec Germaine Richard, à la sortie du cimetière. Celle-là, à soixante ans passés, elle avait toujours l'air d'une catin. Qu'elle était d'ailleurs.
Angèle se leva. Tout cela était bien fini maintenant. II fallait que la mort quitte la maison. Les bougies tout d'abord. Et puis les chaises, serrées en rang d'oignon le long du lit. Ensuite, le balai. Un coup d'oeil au jardin en passant. Non, décidément: il n'était plus là, penché sur ses semis, essayant pour la troisième fois de la journée de voir si les radis venaient bien. II n'était pas non plus là-bas, sous les saules. Ni même sous le pommier, emplissant un panier. Vraiment, tout s'était passé très vite, depuis le jour où en se réveillant, il lui avait dit que son ulcère recommençait à le taquiner. II y était pourtant habitué, depuis le temps. Tout de même, il avait bientôt fallu faire venir le médecin. Mais celui-là, il le connaissait trop bien pour s'inquiéter vraiment. D'ailleurs, Baptiste se sentait déjà un peu mieux... Trois semaines plus tard, il faisait jurer à Angèle qu'elle ne les laisserait pas l'emmener à l'hôpital. Le médecin était revenu. II ne comprenait pas. Rien à faire, Baptiste, tordu de douleur sur son lit, soutenait qu'il allait mieux, que demain, sans doute, tout cela serait déjà oublié. Mais, quand il était seul avec elle, il lui
disait qu'il ne voulait par mourir à l'hôpital. II savait que c'était la fin, il avait fait son temps. La preuve, d'autres, plus jeunes, étaient partis avant lui:.. II aurait seulement bien voulu tenir jusqu'à la Saint-Jean. Mais cela, il ne le disait pas. Angèle le savait, et cela lui suffisait. La Saint-Jean il ne l'avait pas vue cette année. Le curé était arrivé au soir, Baptiste était mort au petit jour. Le mal qui lui sciait le corps en deux avait triomphé. C'était normal.
Angèle ne l'avait pas entendue arriver. Cécile, après s'être changée, était venue voir si elle n'avait besoin de rien. De quoi aurait-elle pu avoir besoin ? Angèle la fit asseoir. Elles parlèrent. Enfin, Cécile parla.De l'enterrement bien sûr, des larmes de quelques-uns, du chagrin de tous. Angèle l'entendait à peine.
Baptiste et elle n'étaient jmais sortis de Sainte-Croix, et elle le regrettait un peu. Elle aurait surtout bien aimé aller à Lourdes. Elle avait dû se contenter de processions télévisées.
Elle l'avait aimé son Baptiste, dès le début, ou presque. Pendant les premières années de leur mariage, elle l'accompagnait aux champs pour lui donner la main. Mais depuis bien longtemps, elle n'en avait plus la force. Alors elle l'attendait, veillant à ce que le café soit toujours chaud, sans jamais être bouillant. Elle avait appris à le surveiller du coin de l'oeil, levant à peine le nez de son ouvrage. Et puis, pas besoin de montre. Elle savait quand il lui fallait aller nourrir les volailles, préparer le dîner. Elle savait quand Baptiste rentrait. Souvent Cécile venait lui tenir compagnie. Elle apportait sa couture, et en même temps les dernières nouvelles du village. C'est ainsi qu'un jour elle lui dit, sur le ton de la conversation bien sûr, qu'il lui semblait avoir aperçu Baptiste discutant avec Germaine Richard, près de la vigne.
Plusieurs fois au cours des mois qui suivirent, Cécile fit quelques autres discrètes allusions. Puis elle n'en parla plus. Mais alors, Angèle savait. Elle ne disait rien. Peu à peu, elle s'était habituée. Sans même avoir eu à y réfléchir, elle avait décidé de ne jamais en parler à Baptiste, ni à personne. C'était sa dignité. Cela avait duré jusqu'à ce que Baptiste tombe malade pour ne
plus jamais se relever. Cela avait duré près de vingt ans. Son seul regret, disait-elle parfois, était de n'avoir pas eu d'enfants. Elle ne mentait pas. Encore une raison de détester la Germaine Richard d'ailleurs, car elle, elle avait un fils, né peu de temps après la mort de son père, Edmond. Richard, un colosse aux yeux et aux cheveux noirs avait été emporté en quelques semaines par un mal terrible, dont personne n'avait jamais rien su. Le fils Richard, on ne le connaissait pas à Sainte-Croix. II avait été élevé par une tante, à Angers. Un jour cependant, c'était juste avant que Baptiste ne tombe malade, il était venu voir sa mère. Cécile était là, bien sûr, puisque Cécile est toujours là où il se passe quelque chose. Elle lui avait trouvé un air niais, avec ses grands yeux bleus délavés. Angèle en avait semblé toute retournée.
Cécile était partie maintenant. La nuit était tombée. Angèle fit un peu de vaisselle. Elle lava quelques tasses, puis la vieille cafetière blanche, maintenant inutile, puisque Angèle ne buvait jamais de café. Elle la rangea tout en haut du bahut. Sous l'évier, elle prit quelques vieux pots à confiture vides. A quoi bon faire des confitures, elle en avait un plein buffet. Elle prit également quelques torchons, un paquet de mort-aux-rats aux trois-quarts vide, et s'en alla mettre le tout aux ordures. Il y avait bien vingt ans qu'on n'avait pas vu un rat dans la maison."

Quand j'ai demandé, par exemple, ce que l'on pouvait supposer à propos de la mort suspecte du mari de Germaine, Edmond, j'ai eu droit à : "Sa femme elle avait le sida et elle lui a refilé !" ou encore "Il fumait la pipe donc il a eu un cancer" (erreur sur le personnage, en plus).

Quant à la vraie raison de l'assassinat, ce fameux enfant qu'Angèle n'a pas eu, le pire a été un truc du genre : "C'est de sa faute !" en parlant de la femme. Celui qui m'a dit ça avec l'air benêt et convaincu (il l'a répété plusieurs fois malgré mes remarques) ne comprenait pas que je sois choquée par ses propos d'adolescent du XXIème siècle au style médiéval...
Ensuite, il y a eu l'avalanche de propos sexistes (le sexe faible, tout ça) mais c'est moi qui étais méchante et injuste avec les hommes, selon eux.
Une fois le dos tourné au tableau pour écrire trois mots en guise de réponse à la question, j'ai entendu un sonore "Ta mère la pute !" qui ponctuait un de leurs dialogues...

Bref, j'étais dans un monde absurde. Et j'ai toujours 2 textes de retard avec eux par rapport à l'autre classe de seconde : impossible d'avancer.
En plus de cela, j'avais deux paquets de copies à leur rendre. J'avais prévu 7mn pour le faire, ce qui est largement suffisant. Mais non. Un seul a été distribué sur les deux.

C'est long, 7 minutes entières pour donner 32 copies. Long.

Après cela, bizarrement, j'ai ressenti une douleur au niveau du crâne : une énième migraine.

Heureusement, dehors, le spectacle automnal m'a quelque peu apaisée...

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19 octobre 2008

Je m'incline

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Face à l'amoncellement de copies qui trônent sur ma table de salon, mais aussi parce que je ne suis guère en forme psychologiquement en ce moment, j'ai décidé d'annuler mon premier concours de tir qui devait avoir lieu aujourd'hui.
J'aurais dû partir à 14h30, pour revenir vers 19h30-20h. Un puits d'angoisses pour moi, ça. D'autant que les presque 220 copies me jettent un oeil accusateur, et que je voudrais finir cette semaine certaines choses avec les 1ères (objectif : suite à la séquence sur la poésie, faire une séance musicale : Léo Ferré, Bénabar, Grand corps malade, Juliette Gréco, Mylène Farmer sont prévus...). Mais je ne sais toujours pas si je poursuis dans le même lycée au retour des vacances...
Très facile à gérer, tout cela.

18 octobre 2008

Brouillonne

crime

Avant de partir à la poste puis faire des courses, je me suis dit qu'il fallait que je fasse une liste rapide des choses dont je dois vous parler :

  • mon premier vrai sourire sur ce remplacement (c'était hier)
  • Zora qui adore le français
  • ma fatigue
  • mes derniers achats musicaux
  • Catherine Frot
  • mon premier concours de tir à l'arc

C'est déjà pas mal pour quelqu'un qui voudrait avoir des journées rallongées de plusieurs heures : je suis tellement hors-service que je mets quinze fois plus de temps à faire les choses... Je ne vous dis pas la galère pour les dix paquets de copies en attente...

A très vite !


18h40 -> Nous y voilà : je fais déjà une pause après quatre copies de première S...

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Je vais vous parler de mon sourire d'hier : en seconde, nous avons des heures d'AI (aide individualisée) qui sont consacrées aux élèves les plus en difficulté (c'est d'ailleurs grandiose ce que l'on peut faire avec une heure... Hum, passons). Je n'avais pas choisi ceux-là mais les tricheurs de mon premier devoir maison. En effet, ils étaient trois à avoir pompé sur le net des textes contre le racisme. Ils avaient été notés respectivement 1 et 3 sur 20, avec les adresses des sites dans la marge.
Je leur ai proposé, après avoir discuté avec eux de l'inutilité et de la malhonnêteté de la démarche, de retenter de faire ce travail avec moi pendant l'heure. L'un d'entre eux, bon élève, a ronchonné, fait semblant de croire qu'il n'y avait pas de souci particulier avec sa copie, puis a joué le jeu. Les deux autres, plutôt sympathiques, ont accepté de suite et reconnu leur erreur. Je suis passée pour les aider tant sur le fond que sur la forme, même si j'ai allégé mes remarques concernant l'orthographe.
Cinq minutes avant la fin, je leur ai attribué des points : ils en ont eu sept chacun. Ce qui m'a redonné le sourire, c'est qu'ils m'ont remerciée sincèrement. Auprès de leurs parents, ils pourront dire qu'ils ont réussi à les gagner ces points-là, et que cette heure, qui devait être particulièrement pénible (dernière heure de la semaine, avec sortie à 17h30...) s'est avérée bien plus riche que prévu.
J'étais épuisée, mais heureuse, en repartant de mon lycée, solitaire.

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