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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
tzr
16 janvier 2009

8h30-21h30

17h30 : début de la réunion parents-profs.
20h45 : le dernier entretien s'achève avec un parent d'élève.
21h40 : je suis chez moi et je dîne enfin.

Fonctionnaire, un métier de planqués ?

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15 janvier 2009

Les haricots magiques

La mère d'une élève continue à me courir sur le haricot et poursuit dans l'ironie avec moi. Le pire, c'est que je me sens prise en faute. Et cela m'agace encore plus.
Demain soir, réunion parents-profs à partir de 17h40 pour moi, juste après les cours. Je mise sur 20h30 pour la fin. Joie. Liesse. Allégresse.
Sinon, mon remplacement est poursuivi jusqu'aux vacances de février. J'aurais donc un 42ème arrêté à signer.
Et je n'ai pas la frite. Du tout. Je l'admets.

02122008288

13 janvier 2009

Soldat inconnu

Irland_Topographie

Pimprenelle est presque en face de moi, assise à une table en salle des profs. Elle organise un voyage en Irlande dans trois semaines à peine. Un accompagnateur s'est désisté. Elle cherche quelqu'un. Ohlala, mais qui prendre ? Qui pourrait venir à la place ? Quel souci, blabla. Elle parle à quelques profs, dont moi.
Moi, qui ai deux classes qui partent en Irlande, justement.
Moi, la prof de lettres de cette seconde X et de cette première.
Moi, qui me débrouille en anglais.
Moi, qui pourrais partir, sans grosses contraintes.
Moi, la TZR inconnue.
Moi, le soldat inconnu de l'Education Nationale.

Quelques minutes après, ma copine de math, L., me regarde corriger des copies. "Tu as les secondes X, toi ?" Ben oui.
Je la regarde se lever, chercher Pimprenelle un peu partout mais discrètement. Je l'aime bien, L. Elle fait le lien, entre la classe, le voyage, le désistement, et moi. Pas comme Primprenelle. Quoique cette dernière a dû "refuser" de faire le lien.
L. s'éloigne en salle informatique, semble discuter avec Pimprenelle.
Et puis rien.
Je pars faire cours.

Deux heures plus tard, j'entends Pimprenelle s'exclamer auprès d'une autre prof : "Au fait, Bidule nous accompagne en Irlande ! C'est chouette !"

Je crois que Bidule n'a pas les classes qui partent en tant que prof.

Ce n'est rien : une simple humiliation quotidienne de TZR. Une de plus pour moi.

Moi, la TZR inconnue.
Moi, le soldat inconnu de l'Education Nationale.

Rest in peace, teacher.

4 janvier 2009

Au demeurant, c'est joli, une fouine

fouine

Comment vais-je faire ? C'est la question que je me posais faiblement hier, et la première qui m'est venue à l'esprit au réveil.
Parce que je me suis levée chaque matin des vacances entre 8h30 et 9h30 (chose qui ne m'arrive que rarement), je ne vois pas où je vais trouver la ressource demain de me lever à 6h20 et faire ma plus grosse journée de la semaine.

Comment vais-je faire pour :

  • Me lever ?
  • Me motiver pour faire cours aux STG et à la seconde frappée ?
  • Leur expliquer que leurs copies ont sommeillé durant 15 jours ?
  • Avoir le sourire et me forcer à prononcer le fameux "bonnannée" d'un bloc en ayant l'air d'y croire un tant soit peu ?
  • Etre prête avec mes cours que je bosse seulement depuis deux jours ?
  • Accepter d'aller en cours demain alors que mon arrêté n'a pas été renouvelé ?

Voilà mes interrogations et mes premières angoisses pour 2009.

Ah et puis je dois ranger mon linge, repasser, rendre à la cuisine un aspect sympathique. Bref, tout comme un mercredi, jour de "repos" (je sais, je l'ai bien cherché en ne faisant rien des vacances. Mais comme j'ai rêvé cette nuit que je giflais la Fouine en seconde frappée, je me dis que si je n'avais pas fait relâche, ce rêve aurait été prémonitoire...).

8 décembre 2008

One of my days

Levée à 6h30. Mal de gorge, fatigue.
Partie à 7h30.
Arrivée au lycée à 8h. Photocopies.
Début des cours à 8h30. Trois heures d'affilée.
Trou. Correction de copies. Photocopies. Déjeuner.  Discussion avec l'adjoint. Durée du remplacement, appels de parents pour le français.
Deux heures de cours avec la seconde frappée. Migraine.
Une heure d'attente pour un conseil.
Conseil à 17h30. Angoisse des parents en français sur l'EAF, la méthodologie, le remplacement, etc.
19h40 je sors du parking avec une mère d'élève.
10 heures de présence au lycée.
Revenue à la maison à 20h15. Faim.
Maintenant dodo. Suis épuisée.

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1 décembre 2008

Be strong

fisherman


Cette nuit, je sais que j'ai cauchemardé. Sommeil agité. Réveil difficile, donc.
Journée épuisante là-dessus. Sept heures de cours, deux gros blocs à enchaîner, la voix qui fatigue. Seconde frappée vraiment frappée par instant. STG au mauvais esprit et pas bosseurs pour deux ronds.
Pas la force d'aller au tir ce soir, encore. Je devrais corriger et préparer des cours. Mais je n'ai jamais ressenti autant de lassitude qu'actuellement.
Envie d'écrire à C. sur ma vie de prof. Lirait-elle la lettre ?
Un mal de tête traine. Je flirte avec la migraine. J'ai faim dès 17h30. Envie de dormir vers 19h.
Mais tout cela passera sans doute. En attendant, il faut "tenir". Tenir quoi, au fait ?

29 novembre 2008

A couteaux tirés

laguiole

Ma journée d'hier fut, comment dire ? haute en couleurs...
Démarrage au matin avec la crainte d'être à nouveau trop juste dans mon timing mais la route se passe assez bien. Je suis chargée comme un bourricot, évidemment. Je fais mes photocopies, je file en cours avec les S pour achever ma séance musicale. Ils sont plus dissipés que d'habitude.
Je leur rends ensuite leur commentaire composé maison. J'explique les points faibles, les points forts, tout ça. A la fin des deux heures, deux élèves fort sérieuses m'attendent pour causer méthodologie et me parler de leurs craintes à cet égard. Nous causons pendant que je ferme la salle, que j'avance, parce que la seconde frappée m'attend et que je n'ai  que peu  de temps entre ces deux cours. La deuxième sonnerie retentit alors que je monte les dernières marches qui mènent au premier étage. J'arrive pile devant ma salle. Et là, je sens que rien ne va.
Les élèves sont d'habitude assez dispersés et agités, mais c'est autre chose qui se joue à ce moment-là. Un collègue est au milieu d'eux. Je devine la bagarre. Je m'engouffre dans la cohue. Plusieurs élèves me parlent; je ne comprends pas tout. Je vois Barracuda retenu par quatre camarades, les veines du cou saillantes, prêt à bondir. Surtout, il a du sang le long du visage.
Je cherche qui est son adversaire. Personne n'est dans un tel état d'exaltation ou d'énervement. Je regarde autour de moi, et je demande finalement ce qui se passe, un peu dans le vide. J'entends "C'est Girouette, madame !". Il était à côté de moi, d'un calme olympien. Je n'aurais jamais misé sur lui. Premier de la classe, compliments lors du conseil, bavard mais assez discret.

Je l'interroge, tout cela au milieu du brouhaha, de l'affolement, de la tension. Mon collègue gère Barracuda et écoute aussi.

_ Girouette, que s'est-il passé ?
_ Il m'a insulté, j'l'ai planté.
_ Quoi ?
_ J'l'ai planté.
_ Il y a une arme ?, en choeur avec mon collègue.
_ J'ai un couteau.

Aucune panique dans sa voix, aucune émotion apparente. A ce moment précis, la prof principale arrive (j'ai appris  plus tard qu'un élève était allé la chercher au moment de la bagarre). Elle embarque Girouette pendant que Barracuda est emmené à l'infirmerie.

Là, il a fallu que je me resaisisse : je devais prendre la classe et faire cours... Ils sont sonnés, trouvent que c'est grave (ouf !), sont relativement calmes. Mon cours est émaillé d'interventions de la PP pour avoir des témoins.

Fin du premier acte.

Après cette heure de cours étrange, j'avais un assez long trou. Je retrouve la PP en salle des profs, et j'en apprends plus... Les témoignages concordent sur plusieurs points. Entre le cours de math et celui de français, il a fallu que la classe traverse la passerelle, difficilement accessible à toute heure. Barracuda gênait Girouette. Ce dernier voulait passer. Barracuda lui sort une politesse du genre "Va te faire foutre" qui équivaut dans cette classe à "Désolé". Girouette rétorque par une tentative de coup de boule. Barracuda veut répliquer et se défendre mais il n'en a guère le temps : un couteau jaillit de nulle part par deux fois. La deuxième fois, Girouette attrape le menton de Barracuda et place le couteau au niveau de la jugulaire... Dans le feu de l'action et sans doute grâce à la force physique de Barracuda, le coup est manqué. La tempe et la nuque sont touchées. A partir de là, les trois profs dont je suis sont arrivés dans l'histoire.

Fin du deuxième acte.

Cet événement a pris environ trois minutes. Trois minutes où tout aurait pu basculer. Trois minutes où tout a basculé. Car finalement, viser la carotide, c'est vouloir tuer.

Mais une partie de l'administration veut étouffer l'affaire. Un tel acte dans un couloir de lycée est aberrant et très choquant. On a entendu "Il ne faut pas dramatiser" ou encore "Barracuda n'a qu'un strap, tout va bien" (il a été emmené par le Samu rapidement).

Pourtant, Girouette, selon son père, a des antécédents. On a su aussi qu'il se vantait auprès de ses camarades d'avoir massacré un homme à coups de marteau (vrai ou pas, on s'en fiche). Et le père de dire cette phrase étrange au téléphone : "Je croyais que c'était réglé..."

Un conseil de discipline est prévu pour savoir si Girouette reste parmi nous. L'exclure ne serait pas une solution, mais le garder non plus : il y aura des représailles, et les élèves de la classe ont peur. Et les profs que nous sommes sont dans la fosse tous les jours à devoir gérer des tensions déjà difficiles. Alors là...

On ne sait pas encore si les parents de Barracuda vont porter plainte. Il va y avoir une table ronde entre les parents et les deux enfants pour trouver une médiation. Sur le fond, c'est bien, mais on sait pertinemment que c'est parce que l'administration ne veut pas faire de vagues et enregistrer cette agression violente dans ses statistiques.
Par mesure de prévention, Girouette restera chez lui jusqu'au conseil de discipline.

Cet événement a provoqué beaucoup de discussions en salle des profs et a fait rejaillir pas mal de questions sans réponses.

L'après-midi, je retrouvais encore cette seconde frappée. Ils n'étaient plus sous le choc, et avaient réenclenché leur "dynamisme" épuisant.

Fin du troisième acte.

Après tout cela, j'ai enchaîné sur un conseil de classe de seconde très agréable : on aurait  dit qu'on parlait des bisounours. En comparaison du reste, c'est sûr...

Pour me détendre et parce que je l'avais prévu, je suis allée à une soirée Fnac adhérents mais je n'ai quasiment rien acheté sauf un coffret de Coldplay pour moi. La fatigue a sans doute joué sur mon entrain.

Allez savoir pourquoi...

24 novembre 2008

L'effet domino

domino

Ma journée a mal commencé : j'avais décidé de me mettre en jupe (je ne sais pas pourquoi, les jours de conseil de classe, j'ai besoin de ma sentir sûre de moi) mais mon collant était filé. J'ai donc dû changer et mettre des Dim up.
Clochette jouait avec le collant, moi je m'empêtrais et je perdais du temps. Je suis partie à 7h40 au lieu de 7h30.
Je ronchonnais déjà dans la voiture car j'avais des photocopies à faire de la liste des chansons et je voulais arriver tôt pour préparer mon poste, les cd, tout ça.

Mais c'était rêver éveillée : un accident sur l'autoroute a eu raison de mon timing. Il n'y a pas eu un matin où j'ai été mise en retard, et il a fallu que ça tombe ce matin, pour ma séance musicale.

Je suis arrivée à 8h27 pour... 8h30.

Et juste avant, sur le parking, en me garant, j'ai supposé une chose : que j'avais oublié mes clefs pour ouvrir mon casier et mes salles de classe.

Bingo, j'avais raison.

Donc je n'ai pas pu faire les photocopies,  et j'ai dû demander à ce que l'on m'ouvre la salle. Tout cela chargée comme un âne, évidemment, sinon ce n'était pas drôle.

J'ai donc débuté ma séance musicale rouge comme une écrevisse, légèrement en retard, avec quatre élèves absents. Je n'ai pas eu assez des deux heures et je devrai finir vendredi matin.

Comme à chaque fois face à ce genre de cours peu banal, les réactions sont variables. Il y a ceux que ça berce et qui dorment à moitié sur la table, ceux que ça indiffère et qui font leurs devoirs en même temps, ceux qui sont passionnés et qui en redemandent, ceux qui sont touchés et qui vivent cela à fleur de peau (une élève a pleuré sur "La chanson des vieux amants" de Brel...), ceux dont on ignore tout, ceux, ceux, ceux...

Je verrai vendredi les réactions moins à chaud, sans doute.

Ensuite, j'ai eu une heure de seconde (toujours avec le problème d'ouvrir la salle...), trois heures de trou durant lesquels j'ai rempli les cahiers de texte, corrigé deux trois copies, déjeuné, préparé mes moyennes. J'ai enchainé avec une heure de seconde frappée juste avant leur conseil : cinq retards, des devoirs non faits, du brouhaha, un délégué insolent qui a manqué de prendre la porte... Bilan : un fond de mal de tête lancinant.

Vint le conseil haut en couleurs de deux heures. et je suis enfin rentrée, à 18h10. J'ai enfin pu retirer mes bas qui me compressaient les cuisses.

Tant pis pour le tir ce soir : je dois gérer ma fatigue au mieux, et demain mon programme ressemblera beaucoup à celui d'aujourd'hui.

22 novembre 2008

Le temps qui court

Voilà, j'ai enfin fini de préparer les cd pour mes premières ! Ouf. J'y ai passé la matinée. Le thème porte sur le temps qui passe, que j'ai traité en poésie. Ce sera la clôture de cette séquence.
J'ai choisi 23 titres, étalés de 1918 à nos jours. Je voulais faire un copier-coller des listes de morceaux via Itunes, mais j'ai du mal à m'en dépatouiller, là. :-(

Alors, par défaut, voici les pochettes des albums :

CD_tps_qui_passe_1

CD_tps_qui_passe_2

Et puis pour être totalement autonome, j'ai investi dans un poste tout joli et chouette (il lit les mp3, les clefs usb...). Je n'aurai pas à demander systématiquement aux établissements dans lesquels je passe un poste blablabla.

poste_cd

Je trouve beaucoup de satisfaction à faire ce genre de préparation "pédagogique" (waouh, ça fait prétentieuse !).

Bilan lundi sur cet échec ou cette réussite...

20 novembre 2008

Jour de grève

DARK_OS

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