Coureuse de fond
Hier soir, après une journée un peu éprouvante (quand je suis fatiguée, je suis irritable, et les élèves le ressentent, ce qui crée des tensions) et un cours sur Robbe-Grillet, je suis rentrée, trouvant une fois de plus l'appartement vide.
Je me suis fait un bouillon, j'ai mangé un fruit, fini de corriger des copies, et je me suis lamentablement écroulée vers 21h30-22h.
Seul souci : j'ai oublié de mettre mon réveil (acte manqué ?). Donc ce matin, à 7h30, j'ai ouvert un oeil. Il était normalement l'heure de partir au lycée. J'ai paniqué moins de deux minutes, en sentant que j'avais mal à la tête : je ne suis pas allée travailler. J'irai tout à l'heure, pour les deux heures de cours de première.
Le comble, c'est que j'ai réussi à préparer quelques documents pour ces élèves... ce matin. Il fallait donc "sécher" les cours pour préparer les cours. Le monde à l'envers.
Je pense que l'épreuve de didactique de samedi m'a été plus fatale que je ne croyais, car tout aussi physique qu'intellectuelle. Il est grand temps que j'accepte mes limites, et que je gère un peu autrement les choses : plus de légumes dans les repas, m'aérer la tête et le corps,reprendre les abdos. Ensuite, tenir jusqu'aux vacances de décembre.
Plus que deux mois avant les écrits de l'agreg. Il serait dommage de s'écrouler avant.