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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
agregation
23 janvier 2011

Boustille : n.f. Réaction due à une angoisse soudaine. Agacement.

Résumons-nous : je n'ai pas super bien bossé aujourd'hui. Soit. J'oscille entre deux tendances : 1) je ne sais rien, je ne suis pas au niveau, je n'ai pas pu travailler les textes comme je voulais cette année. 2) j'ai un fort esprit de synthèse, certains candidats vont rendre des daubes, j'ai mes chances.
Alors je me pressurise sans cesse, quoi. Un vrai grain de raisin.
Ce matin, je me suis "aérée" en allant à la Keufna en scooter pour trouver un cordon qui m'aurait permis de lire mon écran d'ordi sur la télé. Sauf que j'ai pris une entrée mâle et une femelle, et qu'il aurait fallu deux mâles. Non mais dans quelle société vit-on ? Que de dépravés ! J'ai donc fait l'aller-retour pour rien. Je résoudrai le problème Sony à mon retour, sauf si la marque me contacte suite au mail que je leur ai fait hier.

_lastique_cheveux

Ceci étant, j'ai des collègues qui me prennent le chouchou par mail depuis ce matin, en ignorant apparemment que ce n'est pas le moment. Je les ai reçues, poliment mais fermement.
Sinon, Dolly est passée pour prendre un jeu de clefs : elle va gentiment s'occuper des chats en mon absence. Heureusement que mes coupines sont là pour contrebalancer les autres.

Bon, allez, je me motive pour retourner jouer au rat de bibliothèque. Tenez, l'une de mes citations favorites : "Plus l'offenseur m'est cher, plus je ressens l'injure." Elle est de Racine. Et je ne l'ai pas recopiée !

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18 janvier 2011

Faire craquer le pécan : expr. idio., se réveiller en pleine nuit, en pensant qu'il faut se lever. Ne pas se rendormir après.

PECAN_ben___jerry

Dans une semaine tout pile, je serai devant un grand bâtiment, à attendre que l'on veuille bien nous ouvrir pour que nous nous installions. Je me serai levée très tôt pour ne pas prendre le risque d'être en retard. J'ai souvenir d'escaliers sans fin, et d'étages immenses avec chacun une salle d'examen.
Dans une semaine tout pile -et tout face-, je m'angoisserai à propos du sujet qui va tomber. C'est drôle comme l'on parle de sujet qui "tombe" tout comme de "tomber amoureux". Je suis sûre qu'il y a une réflexion à faire sur ce point linguistique -mais ce n'est pas moi qui la ferai.

Je prends de l'euphytose (qui ne sert à rien à part me rassurer). Et puis je mange varié. J'ai fait des courses hier en fonction aussi de mes petits paniers repas pour l'agreg.

A part ça, je suis complètement charrette pour le lycée, une vraie catastrophe : je ne corrige plus de copies, je fais mes cours à la vas-y-comme-j'te-pousse, je bosse tout au dernier carat...

Heureusement, je me dis que juste après les épreuves, je partirai quatre jours chez Flûtine. J'ai réussi à avoir deux jours de repos ("en vertu du décret blablabla..." et surtout en précisant que le reste de l'année, je fais mon maximum -sous-entendu, certains ne se gênent pas...). Jolie récompense.

Ce soir, en rentrant, préparation de dernière minute pour les premières, puis lecture de Montaigne, et rererererelecture de mes citations. Et j'écoute en boucle les poèmes de Rimbaud mis en musique par Léo Ferré dès que je le peux.

Et comment ça, je suis speed ?

12 janvier 2011

Incrédible : (Québec) que l'on ne peut croire

Il y a des journées qui commencent mal, et qui s'avèrent fastes au final.

patate_bikini

Ce matin, je me suis arrachée du lit comme j'ai pu, après avoir cherché une excuse valable pour ne pas aller travailler -en vain. Les cours me semblaient fort compliqués à gérer (Flaubert, Robbe-Grillet... Oui, je refourgue les auteurs de l'agreg à qui mieux mieux) et les élèves peu réceptifs. Finalement, en dehors de la dernière heure (12h-13h, difficile) qui a tourné à la classe découverte ("Madame, ça pousse comment, les patates ? Et les pâtes ?"), j'ai plutôt bien géré ce cours sur le Réalisme. J'ai crû devoir arrêter en milieu de matinée à cause de mon oeil gauche qui me faisait souffrir, sans savoir pourquoi. Sans doute la craie y est-elle pour quelque chose.

Entre deux cours, j'ai tenté d'organiser un non-galette party avec mes copines de lettres, mais nous sommes tellement super actives que tous les créneaux envisagés sont impossibles à envisager.

Dès 7h du matin, j'avais envoyé un sms à une copine agrégative pour qu'elle me récupère éventuellement ma copie de concours blanc, si on nous les rendait. Car oui, j'ai séché les cours sur Rimbaud et Robbe-Grillet, lamentables la semaine dernière.

A la place -shame on me-, j'ai fait les soldes : c'est le seul jour où cela me sera possible. Au début, la foule m'a déconcertée, et pourtant, j'ai de l'entrainement. Mais serais-je en train de changer, et de me préparer à une vie de recluse au fin fond de la Creuse ? Bref, j'ai failli renoncer assez vite, mais j'avais un plan d'attaque. Alors j'ai opéré selon ce que j'avais préparé.
Et là, miracle : le petit blouson en cuir repéré chez C&A il y a un bail était à 50%. Bingo. Ensuite, direction GAP. J'ai failli me prendre en photo dans la cabine d'essayage : il y avait des années que je n'avais pas ressenti une telle joie en essayant des vêtements en boutique. Car, mesdames messieurs, je rentre dans des vrais pantalons de fiiiiiiiiiiiiiiiiiilles maintenant ! Et je peux commencer à m'habiller comme j'aime, enfin ! Alors j'ai choisi deux bas, et trois hauts. Vi, toussa. Mais plutôt bien soldés.

Puis, ma dernière idée me tenait, alors j'ai pris un bus (j'adore ce moyen de transport dans Paris) pour rejoindre les Halles, et surtout la boutique Doc Martens... Une folle envie de Doc m'a prise il y a quelques semaines. J'ai donc patiemment attendu. Je voulais voir le modèle bleu navy. Je suis ressortie avec les Pascal en rouge cerise. J'adore.

doc_martens_red

Mais le top du top, c'est que juste avant de les essayer, j'ai reçu un sms. C'était ma note de concours blanc sur Montaigne (cf. le 18 décembre environ). Tenez-vous bien : dans les conditions du concours, sans notes, ni cours, ni fiches, j'ai réussi à avoir 8/20. Je n'en reviens pas. Si je décroche ça au vrai concours (priez pour moi, car c'est dans 13 jours maintenant), je serai ra-vie !

Alors entre mes nouveaux pantalons et la note, je suis de bonne humeur ! Je me demande même si je ne vais pas corriger quelques copies, du coup...

PS : j'ai envie d'opter pour des titres d'entrée plus inventifs, dorénavant. Avec des néologismes, des jeux de mots, etc. Vous aimez ?

9 janvier 2011

Be patient, please

Je suis dans l'acte III de La Thébaïde, après avoir vogué dans Britannicus, Une saison en enfer et le rapport de jury de l'an dernier. J'ai la tête un peu farcie, mais je songe malgré tout à faire une entrée ici, après le relevé de mes citations raciniennes...
En attendant, et sans transition, voici une photo de la bête dans sa cage en plastique : le noirot va beaucoup mieux, ouf !

IMG_0173

Edit de 22h35 : finalement, j'ai appris tardivement que France Culture diffusait ce soir un enregistrement de Britannicus joué à la Comédie française, alors j'ai fait mon intello et j'ai écouté... Je vais donc aller me reposer, et je rédigerai une nouvelle entrée demain, promis !

Tenez, pour me faire pardonner, une petite lichette de ma galette des rois à la framboise :

IMG_0187

20 décembre 2010

Que philosopher c'est apprendre à mourir

Il est grand temps de faire un petit signe sur mon blog, je trouve. Alors, un peu dans le désordre (et vous remettrez dans l'ordre !) :

montaigne

Le concours blanc est passé. J'ai bien angoissé les derniers jours, puisque je suis dans la phase de doutes (jenesaisrien, jeneconnaisaucunecitation, jenelispasassez, jenesuispasauniveau). J'ai choisi le sujet sur Montaigne et la mort. Alors que je notais mes maigres idées, j'ai constaté au bout d'une heure d'épreuve, que la plupart des agrégatifs vivaient vraiment ce concours blanc comme un entrainement : ils avaient leurs cours, leurs notes, leurs fiches et leurs livres sur la table. Naïve que je suis ! Et moi j'ai ramé. Alors j'ai sorti les rares citations que j'avais sur moi, sans enthousiasme et sans que cela fût véritablement une aide.  Enfin, je me dis que j'étais bien plus dans les conditions de l'agrégation qu'eux, mais l'ego en prend encore un coup. Mon plan n'était pas trop mal, mais il manque de contenu. J'ai rendu seulement deux copies doubles, 1h15 avant la fin de l'épreuve...

Je me suis shootée à l'humex pour pouvoir tenir en fin de semaine, car le rhume me faisait la tête en chou-fleur. Etait-ce de la somatisation, de la fatigue ou les deux, je l'ignore.

Sinon, dès samedi soir, je me suis sentie en vacances en allant écouter avec Flûtine trois groupes totalement inconnus du grand public et dans des styles différents aux Trois Baudets. Nous avons d'abord marché sous la neige, et nous avions bien plus chaud que froid. Ensuite, une fois dans la salle, j'ai découvert Syrano, un groupe très enthousiasmant, entre  les Ogres de Barback, les Têtes Raides et Zebda. Vers 23h30, j'ai eu un coup de barre mais tout cela m'a fait du bien après l'épreuve de la journée.

kertesz13

Hier, flemmardise au matin (ah, dormir sans s'inquiéter du réveil !) puis sortie dans Paris, musée du jeu de Paume : exposition sur André Kertesz, un photographe que j'aime beaucoup car les thèmes que j'affectionne (les lignes, la solitude, les ombres...) et son regard me semblent très proches. Mon propos pourrait paraitre prétentieux, mais ses images me touchent beaucoup, bien plus par exemple que celles de Doisneau, même si je reconnais leur importance.

Ensuite, autre promenade pour aller vers Madeleine, afin de diner chez planet sushi : j'ai gagné un bon d'achat de 30€ récemment, et nous nous sommes régalées pour finir cette délicieuse journée.

Normalement, les prochains jours seront sous le signe de l'art moderne, du théâtre, et la neige, au lieu de nous freiner, nous entraine dehors avec bonheur.

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15 décembre 2010

J'avance à reculons

Avant de prendre le risque de m'effondrer au fond d'un fauteuil, je passe par ici...
La journée d'hier a été fort longue : je suis rentrée à 20h45 après avoir vu 19 parents. Comme je dors mal en ce moment (à cause du concours blanc, grrr !), je me réveille environ quatre fois par nuit. Un rhume lancinant s'ajoute à cela pour couronner le tout. De fait, j'ai décidé de sécher le cours de didactique de cet après-midi, pour me reprendre un peu et avoir le temps de tout faire.
Car trois paquets de copies m'attendent, et les révisions n'avancent pas...

Sinon, ce matin, mes cinq heures de seconde ont été un vrai festival de questions et de remarques complètement décalées/absurdes/sexistes/homophobes sans même que les auteurs de ces phrases s'en rendent compte... Alors mon énergie se "perd" beaucoup dans des discussions sans fin, des contre-argumentations, des tentatives d'ouverture, des essais de tolérance, et j'en passe.

Pour les perturber, je me suis même risquée à leur demander comment ils réagiraient s'ils apprenaient que j'étais homosexuelle... Pour leur prouver que, sur le fond, cela ne changerait rien : rien à mes cours, rien à mes notes, rien de rien.
Ma formulation était faite au conditionnel mais j'ai bien senti que pour eux, cela relevait de la science-fiction : il était impossible que je fusse homo.

Ceci étant, je me suis dit que j'aimerais beaucoup m'assumer dans mon travail, mais que si je le faisais, dans cet établissement, je risquerais gros. Par sécurité, je me devrais de me taire...

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A part ça et pour finir sur une note plus gaie, le G4 s'est évidemment parfaitement bien passé, même si nous étions toutes assez fatiguées. J'ai voulu dresser une table chaleureuse, et j'ai offert à mes copines un tout petit cadal de Noyel : un carnet Moleskine tout fin et un petit badge avec une citation, qu'elles ont choisi au hasard.

badges_citations

(Sauf que le badge orange était turquoise, avec une citation de Verlaine : "Et tout le reste est littérature...")

J'ai aussi prêté ma copie de didactique à Tinette, qui l'a lue le lendemain. Il faut sacrément se faire confiance pour cela, je trouve.

Allez, l'agreg/les copies/la sieste m'attendent, dans l'ordre qui s'imposera à moi, en attendant... l'arrivée de Flûtine !

8 décembre 2010

Des flocons de points

Alors voilà, j'ai mis 2h40 pour rentrer de la fac, c'est-à-dire pour faire 6km environ.
Je suis revenue en écoutant Marianne Faithfull sur Francer Inter, et des tas d'émissions sur les Beatles, la mort de Lennon (il y a trente ans), tout ça.
J'avais aussi ma copie de didactique dans ma besace. Tenez-vous bien, à un moment donné, dans la correction, il cite un extrait de ma copie (sans me nommer, ouf) en disant : "C'est parfait ! C'est parfait sur le plan des connaissances. (Là, je commence à y croire à nouveau) Mais ce n'est pas assez justifié !" Vlan.
J'ai eu 6. Très honnêtement, je pense que ça valait plutôt 8. Je remets en cause la notation de ce prof car il a mis un 15 à une copie non achevée, ce qui est rédhibitoire au concours. Alors je relativise. Et il m'a mis aussi  en commentaire que je devais faire attention à mon langage : j'ai mis "étudié post-bac", "une bonne partie", "éclairage au lycée" et "varié"". Tremblez de tant de relâchement !
Allez, pour m'en remettre, je vais diner du gratin préparé par Flûtine, avec un verre de vin blanc.

A très vite !

7 décembre 2010

C'est déjà Noyel ?

Ce week-end, j'ai été bercée par la magie de l'hiver :

sapin_noel2

  • notre premier sapin trône sur le balcon. Il a été décoré quasiment de nuit. (Dès que je le pourrai, je brancherai mon iphone sur l'ordi pour récupérer les photos)
  • j'ai préparé une tarte aux poireaux/feta/jambon en attendant l'arrivée de Flûtine vendredi soir. Un petit Jurançon 2006 bénissait le tout.
  • j'ai reçu le recueil de nouvelles de Val, le roman d'Abd Al Malik La Guerre des banlieues n'aura pas lieu et le premier album de Mark Ronson, Version. Vivement le temps d'après l'agreg...
  • il a neigé et nous étions heureuses, l'une en face de l'autre, sous un plaid, à lire et à parler.
  • je suis allée à un conseil de classe sur mon jour de repos, mais au retour, un délicieux gratin de légumes/tofu soyeux (une découverte !)/fromage/chapelure embaumait l'appartement ! Je me suis régalée d'un plat d'amour.
  • j'ai branché ma guirlande qui clignote à tout va; elle est enrubannée autour de la tringle à rideaux.
  • nous avons marché un peu en revenant de chez mon amikea, sapin sur l'épaule.
  • nous avons siesté, par terre, emmitouflées dans des plaids.
  • j'ai lu mon cours sur Montaigne, avec une couverture et le noirot sur mes genoux, une tisane à la main, Flûtine à côté de moi : mon bonheur est là, modeste.
  • nous avons dormi, sereinement, voluptueusement, jusqu'à ce que l'alarme sonne et que Flûtine se rende compte, ce matin, qu'elle avait raté son train...

A part ça, la dernière ligne droite avant les vacances me parait difficile et j'ai l'impression de n'être aucunement préparée pour la dissertation du concours blanc du 18... Et demain, j'aurai ma copie de didactique, donc ma note... Argh.

4 décembre 2010

Il suffit de presque rien

sieste

Bonnard, La sieste

Le cours de ce matin sur Racine était d'un ennui profond. Je ne pensais jamais écrire que cet auteur pourrait m'ennuyer.  Enfin, là, c'est bien la prof qui le rend ennuyeux. Au bout d'une heure trente, nous n'en étions qu'à la fin de la première partie du cours, et les agrégatifs étaient dans un état léthargique. J'ai décidé de rentrer, et là, j'ai vu la neige épaisse recouvrir la fac, ma voiture, mon esprit...
C'était très beau. Je suis rentrée rapidement et en joie car je rejoignais... Flûtine à la maison. Ensuite, courses sous la neige, bataille de boules du même nom, repas délicieux, et sieste dans un état larvaire avancé. Nous avons dormi 2h30.
Je recharge les batteries, car les deux semaines qui restent vont être épuisantes : un conseil de classe, deux réunions parents-profs jusqu'à 20h30, un concours blanc (et les révisions qui vont avec), quatre paquets de copies, les cours d'agreg, les élèves -de plus en plus énervés, je trouve...
Je prendrai le temps pendant les vacances de remettre à niveau mon nouvel ordi, mais je crains bien que le dossier mails de Flûtine ait véritablement disparu... Sinon, je ne suis pas totalement convaincue par windows 7, mais c'est un autre sujet...
Demain, logiquement, nous allons acheter notre premier sapin ensemble, et celui-ci trônera sur le balcon.
Avec des journées pareilles, je me sens terriblement heureuse. Avec presque rien, si on réfléchit bien.

24 novembre 2010

ça existe vraiment, les joggings Vuitton ?

vuitton

Aujourd'hui :

  • mon ordinateur vendu
  • un passage à la Keufna pour en repérer un autre
  • une tentative de redressement de plume de mon stylo
  • un asiatique en jogging Louis Vuitton
  • des décorations de Noyel en bas des Champs très belles
  • une vraie vadrouille dans Paris en scooter
  • une découverte concernant les gants d'hiver
  • une envie de redevenir étudiante, de refaire le film et de tenter sciences po
  • une visite découverte de sciences po Paris
  • quelques photos
  • des renseignements pris chez Bouygues pour savoir à combien je pourrais avoir un Iphone
  • des calculs
  • des copies corrigées
  • des sauvegardes
  • un fond de Gewurtztraminer
  • un café boulevard Saint Germain
  • une date pour le retour de Flûtine
  • une écoute de Mark Ronson
  • un remboursement de l'assureur pour mon scooter volé
  • un appel de ma mère surréaliste
  • une envie de parfum

Et là, je vais prendre mon dessert ! Non mais !

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