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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
4 juillet 2009

Milkshake de news

Hier soir, restaurant imprévu avec Pep's et sa meilleure amie. J'aime bien improviser, et je constate aussi que j'ai envie de voir de nouvelles têtes, de créer de nouvelles amitiés.

Lundi, à la Défense, il y avait une Fiat 500 un peu particulière sur l'esplanade... Elle était géante ! J'avais eu un coup de coeur pour cette voiture, mais le coffre était trop petit. Dommage.

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Sinon, j'ai oublié de vous dire que j'avais fait mes derniers achats dans les soldes avec V. mardi aux Halles, par une journée caniculaire.  J'ai trouvé des Kickers vraiment pas chères, trois pulls chez Esprit, deux hauts chez Etam.

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Tout à l'heure, je rejoindrai dans Paris Comtesse, Ed, Emy et Micahuète pour prendre un pot. Vous avez jusqu'au début de l'après-midi pour vous manifester encore...

Et puis pour rire (jaune), voici ce que j'ai relevé dans une copie de math du Brevet mercredi dernier : "La succession de c'est touche ne peut etre bon car l'élève a mis trau d'addition, multiplication, sustraction ect."

Bonne journée sous le soleil !

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3 juillet 2009

Sous les pavés, la plage

J'ai été bien accueillie hier au LycéeDésiré. J'y suis restée de 14h30 à presque 21h. J'ai décidé de m'éclipser après le pot de fin d'année, car je me sentais entre deux eaux pour le repas (à la thématique amusante :  "petit mini bikini" !). Il faut savoir, parfois, se retirer sans chichi, je crois.

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L'équipe de lettres est chamarrée et rigolote : trois collègues super girly (vernis rouge, talons, mini jupe ou robe transparente, décolletés, chaussures de rechange pour la fête, etc), trois très effacées, les autres entre ces deux catégories. L'une est très branchée astrologie et tirait les cartes, une autre encore fait de la recherche avec le CNRS sur Flaubert... Une équipe variée, dont tout le monde me dit le plus grand bien, et c'est rassurant. Il faudra simplement que j'y trouve ma place.

Alors, au final, à la rentrée prochaine, j'aurai une bonne seconde, une STG, une ES, auxquelles s'ajoutent des TPE et l'ECJS (éducation civique, juridique et sociale). Traduction pour tout le monde : plein de boulot ! Mais cela me plaît. J'ai juste une crainte pour l'ECJS, car je n'en ai jamais fait. Je vais donc potasser ça pendant les vacances.

Les collègues sont prêts (il n'y a qu'un seul homme, mais je dois basculer au masculin mon accord même si le tout est trèèèès féminin) à m'aider. Globalement, cela me change aussi... J'ai les manuels en main, ma fiche de voeux est faite : yapluka bosser !

Mais je n'oublie pas une chose : je suis en vacances, et je vais devoir en profiter afin d'arriver en septembre en forme.

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Et je commencerai demain avec Ed, Emy, Micahuète et Comtesse en prenant un pot !

2 juillet 2009

Petite fable

Rapidement, je vous laisse un lien qui fait du bien, même si ça fait mal aussi aux profs...

2 juillet 2009

Sur la plage abandonnée...

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En cette journée encore caniculaire, je vais effectuer mon premier et véritable conseil d'enseignement pour la répartition des classes à la rentrée. Logiquement, j'aurai une seconde, une première générale et une première techno avec des compléments, car je n'ai pas mon service complet, là.
Deux contacts téléphoniques, un échange de mails, de la considération : tout cela me change fondamentalement de ce que j'ai pu connaître jusqu'ici. Je suis même invitée à la fête du LycéeDésiré après la réunion...

Donc là, je me prépare plus ou moins à débuter ma nouvelle vie de prof. C'est étrange car j'ai à a fois la sensation d'en avoir pleinement conscience, mais aussi celle de n'avoir toujours pas atterri. Le fait que nous soyons aussi plus ou moins en vacances y participe sans doute un peu : encore un pied dedans, et l'autre tellement plongé dans le sable fin...

Bon alors, sinon, il y a deux personnes qui n'osent pas passer le pas pour samedi ? ;-)

1 juillet 2009

Bye bye tzrorat !

Ce matin, j'ai surveillé pendant le Brevet de math. Deux loulous qui avaient au moins seize ans essayaient de communiquer. Pas pour tricher, mais juste pour causer. Mon regard noir ne fonctionne pas vraiment (et j'en suis presque vexée). J'en prends un sur le fait de récupérer un objet sous la table de sa voisine de derrière. Il m'alpague et cherche à se justifier en me jetant un "J'faisais juste craquer mes doigts !", armé d'un sourire en coin, et appuyé d'un clin d'oeil.
Il m'en fallait moins pour bondir : "Votre clin d'oeil, vous vous le gardez, nous ne sommes pas copains. Et les échanges, ça suffit."
Et là, il s'adresse à mon collègue pour lui demander : "Eh, la dame, elle a pas un problème ?", comme si je n'étais pas présente. J'ai senti que le seul interlocuteur valable à ses yeux, était un homme. Et cela me fait toujours le même effet : la colère, l'effroi, l'indignation. Mais je n'ai rien montré.

Sinon, j'ai donc effectué mon dernier aller-retour entre mon (ex) zone de remplacement et ma ville aujourd'hui. C'était bon de rendre mon bip de parking, mon passe, et de dire bye bye. Au revoir auquel d'ailleurs le principal n'a pas même daigné répondre. Passons.

Aucun collègue à saluer. Révélateur, je trouve. La CPE me souhaite bonne chance et tout et tout. J'en fais de même pour elle : elle quitte le collège après sept années de bons et loyaux services. Elle arrivait au bout de ses forces, je crois.

iProf

A part ça, j'ai logiquement trois personnes qui vont trinquer avec moi samedi 4 en fin d'après-midi : Ed, Emy et Micahuète. Qui veut nous rejoindre ? Pour l'instant, je n'ai pas encore choisi le lieu mais j'y réfléchis activement.

Bref, tout ça pour dire que : JE SUIS OFFICIELLEMENT EN VACANCES ! Et que je savoure encore et toujours ma mutation en LycéeDésiré.

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29 juin 2009

Mondes parallèles

En ma fin d'année libératrice, j'en ai entendu de belles... Et de la part des élèves, et de la part de quelques collègues.

Pour mes 6èmes, puisque nous avons fini sur l'héritage biblique, cela a donné lieu à de multiples questions en cours. Le jour où nous avons traité dans les grande lignes l'épisode de l'arche de Noé, cela a été rocambolesque... Extraits :

* Mais Madame, les animaux, ils sont dans un monde parallèle ?

* Quand les chiens se marient, ils mettent une bague ?

* Le frère de Noé, il a emmené les animaux avec une flûte !

Du coup, ils ont dérivé sur les pouvoirs magiques... Et là, j'ai pris conscience du fossé qui les séparait de la réalité :

* Harry Potter, ça existe aux Etats-Unis !

* Ouais ! Et les arbres qui bougent et qui parlent, y'en a ! Ils ont repris ça de l'Afrique !

* Superman, il existe aussi aux Etats-Unis : ils l'ont montré aux infos !

Quand j'ai dit, sourire aux lèvres, que tous les matins je garais mon vaisseau spatial sur le parking et que je rangeais ma cape dans l'armoire avant de faire cours, deux ou trois m'ont crue...

supertomate

Et puis, les deux dernières heures, nous avons fait le jeu du baccalauréat. J'avais changé des catégories pour compliquer les choses, mais certains n'ont besoin que de catégories simples. Pour la lettre L, par exemple, deux élèves en équipe se disputaient :

_ Lafghanistan !

_ Mais non, ça commence pas par un L !

_ Mais si ! Lafghanistan.

_ C'est un A ! T'es bête ou quoi ? L'Afghanistan !

J'essaye de les aider un peu en précisant au Pierrot lunaire que "la France" par exemple, c'est par un F  que ça commence et que l'on ne compte pas l'article.

_ La France, Pierrot...

_ Ben, c'est par un L aussi, me lance-t-il tout content.

Enfin, côté prof, une collègue de sport un peu grande gueule mais plutôt gentille, qui utilise des "c'est le frère à ... bidule" (faute grossière et courante que j'ai toujours du mal à entendre) et "c'est une panel intéressante"...

Pour finir, une autre collègue d'anglais qui s'adresse à moi sans connaître mon nom ni mon prénom, et attend que je lève la tête pour me lancer un : "Et heu... tu viendrais au repas de fin d'année s'il a lieu lundi soir ?" J'ai répondu d'un laconique et péremptoire "Non", évidemment.

Quand je pense qu'en premier contact avec une coordo de LycéeDésiré, j'ai eu droit à mon prénom, au tutoiement, 45 mn de causerie, une requête pour que je vienne au conseil d'enseignement et une invitation sincère pour que je reste à la fête du lycée après, ça change...

28 juin 2009

Restons gais !

Hier, la journée a été ensoleillée.
Restaurant de poisson le midi (la Fée m'y a invitée) : l'excellent Winch, rue Damrémont. Le truc rigolo, c'est que deux tables plus loin, il y avait Anne Roumanoff.
Ensuite, direction Saint Michel pour affronter Gibert et ses rayons étouffants. Cool, me dis-je en pilotant le scooter : nous avons évité la Gay pride. Et puis, pas loin du rayon littérature anglaise, une fenêtre ouverte : les cris, la musique, tout nous dit que le défilé arrive. On se dépêche de finir de choisir nos livres (ceux de prépa pour la Fée, que je sélectionne de façon quelque peu autoritaire et professorale, et puis vaguement l'ébauche d'une tendance vers l'agrégation interne pour moi...),  pour filer voir la gay pride. Oui, je sais, le nom a changé, mais je reste là-dessus, vieille schnock que je suis.

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L'ambiance est festive, il fait très chaud, la musique est à fond, les gens sont joyeux. Quelques énergumènes indécents m'étonnent (il y a bien longtemps que je n'ai pas vu ce défilé) à être presque nus, en slip, seins à l'air, ou que sais-je encore... Je suis peut-être vieux jeu, mais la visibilité peut se contenter d'une certaine pudeur, aussi.

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J'aime malgré tout le côté bon enfant qui domine globalement. Grâce à la Fée, je récupère un petit drapeau rainbow en papier, qui trônera quelque temps dans mes toilettes. Je prends des photos à l'arrachée, nous remontons le boulevard pour nous acheter une glace chez Amorino, et je vois enfin au loin le char sur lequel était l'un de mes anciens élèves... On s'est ratés de peu; c'est étrange la vie, parfois.

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Les homos écolos défilent non sur un char polluant mais dans des sortes de vélos au design aérien, et cela me plaît.  Les préservatifs sont banalisés, et j'aime cette idée : je fais partie de cette génération à qui l'on faisait peur  parce que le Sida avait commencé ses ravages, et pour certains, on pouvait l'attraper en buvant dans le même verre ou en utilisant les mêmes wc... Et Barbara qui en faisait distribuer gratuitement à chacun de ses concerts. Et Clémentine Célarié qui avait embrassé sur la bouche un séropositif pour montrer qu'il n'y avait aucun risque...  Alors oui, les capotes géantes, les chapeaux en forme de préservatifs, oui, oui, oui : on en rit, plutôt que d'en pleurer... Act up avait des slogans forts, cette année, d'ailleurs, pendant le défilé...
Homos, hétéros, tout le monde se mélange et chante, danse... Nous, nous sommes coincées là (impossible de repartir) et le resterons jusqu'à environ 19h, mais tant pis. La journée était belle.

En retournant au scooter, je trouve, glissé sous le pare-brise, un petit magazine gay. Je souris.

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27 juin 2009

Petit programme du jour

Quand je serai revenue de ma journée parisienne -restaurant, Gibert, soldes (?)-, je prendrai peut-être le temps de vous donner les dernières "perles" de l'année, pas toujours issues des élèves...
Là, je profite du soleil sur le balcon, armée de jolies lunettes violettes.
Bonne journée à tous !

26 juin 2009

Une époque qui s'efface

Hier, Farrah Fawcett. Aujourd'hui, Michael Jackson. Une tranche de ma vie, en fait. On dira ce que l'on voudra sur l'un ou sur l'autre, mais je les apparente à mes premiers souvenirs télé, quand je passais mes vacances chez mes grands-mères.
Pour le clip de "Thriller", la famille -hum, le mot est bien grand pour ce que nous étions les uns pour les autres, mais comment dire les choses autrement ?- était réunie autour du poste : mes deux cousines et moi-même, les parents, les oncles, les tantes, la grand-mère, l'arrière-grand-mère à demi aveugle, pourtant... Ils nous avaient bien dit que si nous avions trop peur, nous pouvions sortir de la pièce. L'événement était national, c'est sûr (une exclu je crois de Drucker, mais pas certaine de ça...). Planétaire, je ne le saurai que bien plus tard. Nous étions tous devant le poste, presque hypnotisés. Un clip si long, si réussi, si dansant. Et effrayant pour l'époque (1982), même si aujourd'hui cela fait sourire.
Jackson, pour moi, c'est un destin tragique, au sens ancien du terme. Comme si nous savions tous que cela allait mal finir, mais nous étions fascinés par ce génie musical. Une sorte de monstre et d'ange à la fois. Sa mort à cinquante ans n'est guère étonnante, malheureusement. Mais quand j'écoute sa musique, qui ne vieillit guère, je me dis que oui, il a touché à l'immortalité.

Quant à Farrah Fawcett, elle a bercé de multiples après-midi avec les "Drôles de dames". J'adorais cette série, qui repassait souvent (puisqu'elle date en gros de ma naissance). Je m'imaginais souvent être l'une d'elle (la brune aux cheveux carrés, dont j'aimais l'humour et la classe du personnage qu'elle incarnait : Sabrina Duncan dans la série) dans mes aventures de petite fille solitaire. Finalement, je suis peut-être devenue homo en les dévorant des yeux, ces femmes belles, drôles, intelligentes, surprenantes... Je craquais évidemment pour les deux brunes : Jaclyn Smith et Kate Jackson.

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Et puis Farrah Fawcett avait cette gloire populaire qu'accorde parfois le public américain, à la fois terrifiante et admirable. Cette belle blonde a vécu une histoire tumultueuse avec Ryan O'Neal, le héros de Love story, ce film qui fait pleurer même si on l'a vu quinze fois.

Alors, voilà : les Jackson five, Jackson seul, Fawcett et les "Charlie's angels", O'Neal :  ce sont les années 70 et "mes" années 80-90. Et puis, pfiout, en deux jours, deux symboles qui disparaissent. J'ai déjà peu de souvenirs d'enfance, alors bon...

25 juin 2009

Premier contact

Ayè, je suis allée dans Lycéedésiré. Je n'y suis guère restée longtemps : le conseil d'enseignement n'a pas encore eu lieu...  Il est prévu la semaine prochaine. Je dois contacter l'un des deux coordonnateurs (c'est une grosse équipe en lettres) par téléphone pour en savoir plus (je déteste ce genre de démarches...). L'adjointe m'a reçue, mais n'avait pas grand-chose à me dire, finalement. Ah si, le même écho que le prof le jour des portes ouvertes : il y a une bonne ambiance entre collègues. Ben c'est sûr, ça va me changer.
Sinon, j'ai toujours un bon a priori sur le lycée en lui-même : il est nickel. La salle des profs a l'air pas mal, mais je n'ai pas osé y rester plus d'une minute. Je sais, c'est idiot.
Autre nouvelle : il y a cours le samedi... Beurk.

Et puis je me suis amusée à faire un petit calcul : en scooter, j'ai mis 7 mn depuis chez moi pour me rendre là-bas.  Allez, je vais être large : si je prends la voiture, et que je n'ai pas tous les feux, ce sera 15 mn... Mouarf : j'en mettais 35 depuis des lustres.

En ressortant, j'ai pris quelques photos du nouveau lycée de moi. Snappy

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