Desperate teacher
Ayè, Virgibri a fait sa rentrée. Elle a la tête farcie d'informations et d'une bonne migraine. Faut dire qu'une journée complète de réunions (pas toujours utiles) dans une salle à l'acoustique effroyable, ça n'aide pas.
Alors, bilan :
Je suis PP d'une classe de seconde européenne avec un collègue de math : ben vi, dans les établissement "difficiles", c'est comme ça que ça se passe. Précision : j'avais demandé à ne pas l'être dans ma fiche de voeux... De fait, mes élèves de seconde m'auront en français, en ECJS et en professeur principal... Gniark gniark gniark !
J'ai un emploi du temps pas mal : scindé en deux blocs (mardi-mercredi et vendredi-samedi), avec de belles plages possibles pour bosser et corriger...
Parce que je pense qu'il n'y aura pas une période sans copies, en fait : des devoirs communs, des ambitions réussites, des bacs blancs sont déjà prévus pour l'année...
Mon organisation de début d'année niveau cours doit être revue rapido : certaines collègues ont voulu intervertir deux séquences, alors que j'avais prévu de super enchaînements pédagogiques...
Sinon, l'ensemble des profs a l'air très dynamique et une foule de projets coexistent.
A part ça, pour vous faire sourire, j'ai noté deux trois choses.
Ce matin, en partant avec mal au ventre, passait à la radio une chanson des Rolling Stones que j'ai failli prendre pour un message subliminal concernant ma journée : "Emotional rescue".
Le proviseur a une tête de garçon de boucher mais le charisme d'une huître. Il a un tic langagier : il répète à l'envi "à un moment donné".
Et puis son discours aux petits nouveaux sonnait parfois comme celui d'un prêtre ou d'un gourou : "Ne restez pas seul..."
Voilà, donc je suis une grande fille, maintenant : j'ai mon beau casier à l'étiquette rose pétard. Je le prendrai en photo pour Emy dans les jours prochains, promis.
Je retourne bosser avant de dîner devant la saison 5 des Desperate. Parce que je le vaux bien.