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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
26 juin 2009

Une époque qui s'efface

Hier, Farrah Fawcett. Aujourd'hui, Michael Jackson. Une tranche de ma vie, en fait. On dira ce que l'on voudra sur l'un ou sur l'autre, mais je les apparente à mes premiers souvenirs télé, quand je passais mes vacances chez mes grands-mères.
Pour le clip de "Thriller", la famille -hum, le mot est bien grand pour ce que nous étions les uns pour les autres, mais comment dire les choses autrement ?- était réunie autour du poste : mes deux cousines et moi-même, les parents, les oncles, les tantes, la grand-mère, l'arrière-grand-mère à demi aveugle, pourtant... Ils nous avaient bien dit que si nous avions trop peur, nous pouvions sortir de la pièce. L'événement était national, c'est sûr (une exclu je crois de Drucker, mais pas certaine de ça...). Planétaire, je ne le saurai que bien plus tard. Nous étions tous devant le poste, presque hypnotisés. Un clip si long, si réussi, si dansant. Et effrayant pour l'époque (1982), même si aujourd'hui cela fait sourire.
Jackson, pour moi, c'est un destin tragique, au sens ancien du terme. Comme si nous savions tous que cela allait mal finir, mais nous étions fascinés par ce génie musical. Une sorte de monstre et d'ange à la fois. Sa mort à cinquante ans n'est guère étonnante, malheureusement. Mais quand j'écoute sa musique, qui ne vieillit guère, je me dis que oui, il a touché à l'immortalité.

Quant à Farrah Fawcett, elle a bercé de multiples après-midi avec les "Drôles de dames". J'adorais cette série, qui repassait souvent (puisqu'elle date en gros de ma naissance). Je m'imaginais souvent être l'une d'elle (la brune aux cheveux carrés, dont j'aimais l'humour et la classe du personnage qu'elle incarnait : Sabrina Duncan dans la série) dans mes aventures de petite fille solitaire. Finalement, je suis peut-être devenue homo en les dévorant des yeux, ces femmes belles, drôles, intelligentes, surprenantes... Je craquais évidemment pour les deux brunes : Jaclyn Smith et Kate Jackson.

droles_de_dames

Et puis Farrah Fawcett avait cette gloire populaire qu'accorde parfois le public américain, à la fois terrifiante et admirable. Cette belle blonde a vécu une histoire tumultueuse avec Ryan O'Neal, le héros de Love story, ce film qui fait pleurer même si on l'a vu quinze fois.

Alors, voilà : les Jackson five, Jackson seul, Fawcett et les "Charlie's angels", O'Neal :  ce sont les années 70 et "mes" années 80-90. Et puis, pfiout, en deux jours, deux symboles qui disparaissent. J'ai déjà peu de souvenirs d'enfance, alors bon...

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Commentaires
C
J'avoue que surtout Mickael Jackson reste vivant dans mes souvenirs. Prince, Madonna et lui, les incontournables.
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E
Enfance, enfance, moi, c'était mon année en Angleterre ! Alors forcément que je pleure !!!!!!!!!!!!!<br /> Bon, Emy, tu viens l'après-midi le 4 ??? Moi faut que je me sauve au dernier train du soir, vers 20 h je crois.
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E
comme toi plus que la mort d'individus que je n'ai jamais connu personnellement j'ai l'impression que c'est la mort d'une partie de mes souvenirs d'enfance. Purée Michael Jackson quand même...
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