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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
16 octobre 2006

Bang

casse


Ma mère a eu un accident de voiture ce matin. Il aurait pu être plus dramatique si elle avait eu une voiture plus bas de gamme (merci les air bags portière), mais cette dernière est quand même morte (c'est drôle cette façon qu'on a de personnifier les objets). Le choc a été violent (camion de fret contre voiture, y'a pas photo).
Pompiers et police sur place. La voix tremblante et paniquée de ma mère au téléphone. J'en tremblais moi aussi. Heureusement que S. a pu m'emmener rapidement en voiture, car je ne peux toujours pas conduire.
Ma mère est encore au service des urgences, ainsi que son compagnon. Plus de peur que de mal (le matériel, ça peut se gérer), mais je constate que cet événement a eu plus d'impact que je ne veux l'admettre sur moi-même.


Ajout du 17/10 : ma mère s'en sort avec une minerve et mal au dos; son compagnon sept agraphes sur la tête et des douleurs aux côtes... Ils sont rentrés hier soir. La police a confirmé que la voiture était H.S. : le camion roulait à 70-80km/h, en ville...

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16 octobre 2006

Une balle dans le pied

Ci dessous un message tiré de ma liste d'abonnement pour enseignants de lettres, qui devrait en choquer plus d'un, qu'il fût ou non dans le milieu éducatif... Lisez attentivement la réforme prévue...

"Bonsoir,

Ci-dessous le lien vers le PROJET DE DÉCRET modifiant les décrets n°50-581, 50-582 et 50-583 du 25 mai 1950 relatifs aux obligations de service du personnel enseignant du second degré et les décrets relatifs à leurs statuts particuliers.

ftp://ftp2.snepfsu.net/snepfsu/actua/Projet_Decret.pdf "

Voici le message que je viens d'envoyer à ma liste de diffusion :

"En tant que TZR Lettres Modernes, l'an dernier, le Rectorat m'a appelée en voulant me forcer à enseigner trois matières (lettres, histoire et géographie) en lycée professionnel...

On me menaçait de "refus de prise de poste avec retrait sur salaire" parce que j'ai dit que j'allais me renseigner.
Grand bien m'en a pris : le SNES m'a appris que j'étais alors en droit de refuser, chose que le Rectorat ne nous disait pas (NB : apparemment, cette année, nous ne pouvons plus refuser...).
Par ailleurs, quand j'ai eu mon interlocutrice une seconde fois au téléphone, elle est restée sans réponse quand je lui ai dit que l'on parlait beaucoup de moi, mais pas des élèves : car, si je dois enseigner dans une classe à examen des matières que je ne maîtrise pas, j'envoie les dits élèves droit dans le mur.

C'est effectivement dire aussi que nos concours et nos qualifications ne valent rien. Si n'importe qui peut enseigner n'importe quoi, où va-t-on ? Quelle sera notre crédibilité ?

En tous les cas, chers collègues titulaires sur postes fixes, j'en conclue que nous allons tous devenir TZR, à terme...

V., en colère et perplexe


PS : je vais diffuser l'info par tous les moyens, mais comme je ne suis pas en poste depuis juin 2005 (oui, vous avez bien lu), cela va être difficile de toucher des collègues..."

14 octobre 2006

A cheval...

...sur les catégories, je mets ce message dans les inclassables.
Je reviens du Vème arrondissement ou, plus exactement, du parvis de Notre-Dame. Une petite fête médiévale s'y tenait, et j'y ai évidemment retrouvé Sandy  qui était dans son milieu ambiant.
Beaucoup de monde, des touristes bruyants, des odeurs alléchantes (j'ai résisté à l'appel du Kouin amann et du beignet maison), des jolies choses. Entre autres, un chanteur à la voix d'ange et au look de bûcheron médiéval, celui du groupe  Domus.

Je m'étais arrachée à ma torpeur car seul l'action est remède à l'angoisse. Je me suis donc forcée à sortir.
Dans ces périodes-là (celles qui sont récurrentes et semi dépressives), j'ai tendance à m'isoler et à éviter de sortir. Sachant que je suis aussi censée faire attention à mon poids, cela devient cornélien : car quand je vais mal, j'ai des envies gustatives.
Sandy et moi avons quelque peu discuté. Il en ressort une chose évidente : depuis un certain temps, je cherche. Soit. Le problème, c'est que je ne sais ce que je cherche.
Je sais que ça tourne toujours autour de l'image de soi. En rentrant, au milieu des lumières blafardes du métro qui nous donnent l'air de zombies,  je me suis dit que c'était peut-être l'absence de création qui me manquait réellement. Et puis m'occuper aussi réellement de moi.
Ou plutôt : faire en sorte d'être vraiment moi.
En dehors de ce blog, je n'écris plus (encre, stylo, papier... Car taper sur un clavier, c'est écrire ?). Je ne fais plus de mail art. J'ai repris la photo, mais j'ai l'impression que tout le monde s'en fout. Je lis un peu plus qu'avant (parce que je n'ai pas de copies), mais rien de bien profond. Si je fais cinq expos à l'année, c'est Byzance.
Alors quoi ? Qui suis-je vraiment ? Toutes mes activités semblent tournées vers l'abnégation, le don de soi (le métier de prof en est un bel exemple). Et mon ego, où est-il, dans tout cela ?
Je regarde autour de moi, et je crois voir des gens aux vies abouties, riches en événements, en sorties, en rencontres (ok, je ne cours pas après mais quand même). Est-ce une illusion ?

Oui, je m'épanche ici parce que ceux qui me lisent auront plus de recul, même s'il ne me connaissent que partiellement et virtuellement. Ma tête est fatiguée, ma tête est lasse.

Tiens, un peu de musique pour (s') oublier.

Luc Arbogast

 

12 octobre 2006

Envole-moi

Nothomb
Amélie NOTHOMB, Journal d'hirondelle,
Albin Michel, 136 p., 14.50€


Le dernier Nothomb est un Nothomb de plus. Me voilà obligée de réfléchir à l'histoire, alors que je l'ai à peine finie : c'est toujours comme ça avec cet auteur, je la lis, et je ne me souviens de quasiment rien.
C'est dommage, car j'ai toujours trouvé qu'elle avait du talent. Mais c'est gâché. Un peu comme Garou, qui, depuis son désespérant duo avec la Céééliiine, tombe de plus en plus bas (pourtant de plus en plus fort dans les notes), alors qu'il a une voix à chanter du blues.
J'ai lu Journal d'hirondelle en deux fois, et je viens de le revendre. Un conseil : attendez sa sortie en poche.

Malgré tout, voici la quatrième de couverture :
"    "C'est une histoire d'amour dont les épisodes ont été mélangés par un fou."
A la suite d'un chagrin amoureux, le narrateur, 30 ans, coursier, devient insensible. Il perd son boulot pour en retrouver un autre, plus conforme à son nouvel état : tueur à gages. Pas d'états d'âme à viser la cible, s'acquitter d'un crime parfait. Sinon une excitation nouvelle, une soif d'accomplir un geste quasi divin. Un jour, on lui demande d'exécuter un ministre et toute sa famille et de rapporter sa serviette. Dans celle-ci, le journal intime de sa fille. La curiosité aura raison de tueur : il lit le cahier. Son comportement devient alors erratique et si l'usage de ses cinq sens lui revient, c'est pour une métamorphose qu'il n'aurait auparavant jamais pu envisager. Personnage nothombien par excellence, le héros, solitaire, misanthrope, détaché de toute réalité contingente, coincé dans sa propre logique, amputé des perceptions ordinaires, agissant au-delà du bien et du mal, découvre justement qu'il y a un au-delà et qu'il se nomme amour."

Garou_Dion_09Garou_Dion_07

What a brushing !

12 octobre 2006

Archiduchesse

Au cabinet des kinés :

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Et chez Go Sport République :

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12 octobre 2006

Playlist 1

Myspace Mp3 Player, MySpace MP3 Players, Flash MP3 PlayersI made this playlist at MyFlashFetish.com.


11 octobre 2006

Star people

george_299

Pendant le concert :

S., me voyant chanter par coeur : Tu aimerais être à sa place, hein ?

Moi, hochant la tête, les yeux brillants, dans un murmure : J'adorerais !

S., me souriant : C'est pour ça que tu es prof !

Oui, c'est  ma scène et mon plus grand rôle.

Mais on n'a pas le même succès...

11 octobre 2006

I'm your man

Je viens de me lever, et j'ai rdv avec ma kiné à 10h15, mais dès mon retour je vous raconte tout tout tout ! Sachez juste que George a assuré comme un beau diable, et que son show était à la hauteur de mes attentes...

12h20 : Voilà, je suis de retour.

Alors, bien évidemment, je suis ra-vie de ma soirée : G. Michael a une voix en or, suave et étonnante de variations (Maurane fait la même chose, dans un autre registre). Ce live n'a fait que me confirmer ce que je pensais : qu'il était un vrai chanteur.
Je dis ça, parce que pas mal de personnes dans la fosse tournaient la tête vers notre droite pour voir... le carré VIP. Ben oui, on a George sur scène pour la première fois à Paris en 25 ans de carrière, mais le plus important est savoir si Lorie a un nouveau copain, et si les gens de la Star ac' 15 vont bouger leurs fesses sur les rythmes michaeliens.
Le seul VIP intéressant était Jean-Paul Gautier. Et encore. Parce que le voir à dix mètres n'a rien changé à ma vie.
J'en reviens au concert. Une belle scénographie a été mise en place, sobre mais efficace : un immense rideau central sur lequel passaient des montages vidéos; sur les côtés, à trois étages différents, les musiciens et choristes (uniquement de formation gospel, je pense, aux voix donc chaudes et riches : il y a beaucoup d'inspiration de musique noire et afro-américaine dans les oeuvres musicales de G. Michael); enfin, deux grands écrans sur les extrêmes bouts de scène afin de suivre en direct l'action, quand on est coincé dans la fosse, et/ou loin du chanteur.

Pour vous faire une idée :

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Si si, George est bien là, je vous jure ! Bon OK, une photo prise sur le net sera plus parlante que celles de mon téléphone :

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Il était exactement comme ça. Elégant sans trop en faire. Certes, il a vieilli (comme nous tous), mais l'ensemble reste fort séduisant.
Côté prestation, rien à redire : deux heures de concert, avec une pause de 20 mn qui a clôt la chanson "Shoot the dog", très engagée politiquement : George a hautement décrié la politique de Blair, et il en fait un bulldog qui pratique une fellation sur G.W. Bush...

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Provoquant, mais engagé, comme j'aime. Le Bush s'est gonflé en trente secondes maxi, sur une chanson fort rythmée.
George n'en est pas à sa première provoc', et c'est tant mieux. Son "I'm your man" (1985, ça ne nous rajeunit pas) l'était déjà, et enflamme toujours autant le public.
Etonnamment, nous n'avons pas eu droit à "I want your sex", autre scandale des années 80.

Quant au public, j'ai eu droit à un frère et une soeur descendant des kangourous, sautillant et s'agitant à tout va. Elle, version simplette et superficielle d'un mélange Lorie/Patricia Kaas, ne cessait de passer sa main dans ses cheveux tout en bougeant frénétiquement sa dite tête vers la droite (la carré VIP, souvenez-vous).
Lui s'étonnait de me voir porter mon sac à dos par devant (la poche kangourou ?). Ben oui, il a fallu que je protège mon pied toute la soirée, quand même. Une heure par terre dans la fosse; tout le monde debout à 20h sans savoir pourquoi, et patientant jusqu'à 21h10 (au lieu de 20h30) pour le début du concert. Fin des rappels à 23h30. Si je compte bien, ça me fait quatre heures sans béquille. Le pied était bien raide quand il a fallu se diriger vers la sortie.
Mais je ne regrette rien absolument rien (sauf peut-être l'achat idiot d'un t-shirt souvenir). Si le live sort en CD, je l'achèterai, c'est sûr.

10 octobre 2006

25

Ce soir, je vais voir George (sans S, of course). Comme j'ai l'esprit en marmelade, je compte sur ce concert pour me changer les idées. Pourvu que mes quinze ans d'attente d'un passage à Paris ne soient pas réduits à un fétu de paille.
Car, pour ceux qui n'ont pas suivi, George Michael est le dinosaure de mon adolescence musicale, et il ne s'est jamais produit en France. Là, il fête ses 25 ans de carrière avec tous ses tubes.
Aller à Bercy, ça s'organise : il faut faire son petit pique-nique histoire de ne pas payer 5€ le sandwich sur place; choisir ses vêtements (ni trop chaud, ni trop peu, pliable dans le sac à dos, baskets super confortables); trouver une astuce pour que les vigiles à l'entrée ne me fasse pas jeter les bouchons de bouteilles d'eau (pas pratique de les garder en mains sans les boire, et de survivre à "l'aspergement" dans la fosse...); arriver plus tôt pour essayer d'avoir une place potable au milieu de la foule...
Mais si tous ces efforts en valent la peine, OK, je signe. Un grand concert, il nous en reste juste des souvenirs. Pourtant, j'ai remarqué que quand on en parle, c'est toujours avec de l'émotion, une sorte de sensation indéfinissable de proximité avec l'artiste, même s'il nous sommes 15.000 dans la salle...


George Michael - If  You Were My Woman

 

8 octobre 2006

Snif snif

Mon vikend de réunion (handisport) s'est achevé sur des reniflades délicates, dues à un bon rhume. Du coup, j'ai comaté cet après-midi avec les Sims sur ma nouvelle console Nintendo DS (commandée à Hong-Kong car elle est dans une couleur pas encore disponible en France, héhé).

DS_lite


Là, je me sens faiblarde. Réjouissances au programme : soupe, tartines de fromage, yahourt. Wèèèhhhh.  Espérons que mon côté enfariné passera.
En plus de cela, les douleurs de mon pied m'ont gênée hier en particulier. J'espère que pour le concert de G. Michael mardi soir, ça ira... Poche de glace prévue au congel pour le retour, quoiqu'il en soit...


rhume_gif

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