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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
21 septembre 2006

Perdue dans la nuit

raphael_live


Zut alors, j'ai beau l'avoir écouté plusieurs fois, je n'arrive pas à être convaincue par le live de Raphaël sorti lundi dans les bacs. Autant j'avais vibré en l'entendant par hasard à la radio, en live justement, autant là, il manque quelque chose.
Un petit brin de je-ne-sais-quoi. Une touche de magie. Une fêlure, peut-être. Oui, c'est ça : l'ensemble est trop aseptisé. Le public est présent en fond, mais entre les chansons, on sent le montage sonore pour les enchaîner plus vite...
Les arrangements me semblent répétitifs. Les titres que j'adore, et dont certains me bouleversent, ne me font ni chaud ni froid (j'y vais fort, là).
C'est rare que cela se produise dans mes oreilles.
Ou alors je n'ai pas envie de les entendre. Trop proches de ma propre fêlure, de celle que je cherche à ignorer en me cassant le pied.
Possible.
Que cela ne vous empêche pas d'acheter cet album (environ 17€) : il est riche en titres (double cd), et bien fini. L''édition limitée n'est sans doute pas essentielle, par contre.

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21 septembre 2006

Foteuh

Parce que ça faisait longtemps, tiens. Sur la devanture d'une boîte/d'un backroom gay:

21_09_06_1306

Et puis à Roissy, et ça m'a déçue :

14_07_06_1724

20 septembre 2006

Raplapla

Weyergans

François WEYERGANS, Trois jours chez ma mère,
Grasset, 262 p., 17.50€


Pour inaugurer cette nouvelle catégorie (en gros, l'idée est de présenter des ouvrages que je n'ai jamais finis ou qui me sont tombés des mains : merci à Ste Thérèse !), j'ai choisi François Weyergans, Goncourt 2005, avec Trois jours chez ma mère.
Ce qui aurait dû être une sorte de récit à tiroirs, avec mises z'en abyme, se révèle être un amas de débuts de romans sans intérêt : c'est un roman faussement intelligent, faussement habile, faussement plein d'idée. Je l'ai lu jusqu'au bout, en me disant à chaque fois que je me forçais bêtement à poursuivre ma lecture : "Allez, il va peut-être se passer quelque chose, la sauce va prendre, je vais accrocher..." Mais non. Un roman sur le vide, plein de vides.
J'en arrive presque à penser que Houellebecq aurait dû avoir le prix Goncourt l'an dernier; c'est dire.

19 septembre 2006

Flamand rose

laduree_macaroons


Voilà, j'ai passé un nouveau seuil : première séance de kiné de ma vie, et plus qu'une seule béquille. Selon elle (ma kiné, pas la béquille ), je dois procéder à un sevrage progressif des cannes anglaises.
Pas de possibilité de tirer à l'arc avant quinze jours encore, ni de conduire (ce qui va de paire).
A part ça, je me suis réconfortée ces derniers jours en allant me régaler chez Ladurée d'un club sandwich saumon qui ne ressemble à aucun sandwich connu, ainsi que d'un dessert nommé Ispahan, mêlant macaron aux pétales de roses, framboises et litchees... Admirez :


Ispahan


Qui me fait penser au dernier fard à paupière Chanel qui trône dans mon armoire de toilette depuis hier. Le nouvel album live de Raphaël, quant à lui, va me ravir les oreilles. J'ai eu aussi l'envie irrépressible de m'acheter celui des Eagles, pas tout jeune, "Hotel California". Etranges, parfois, ces pulsions acheteuses. Mais que c'est bon...


ladur_e_sandwich

Comme les bonheurs les plus simples sont les meilleurs !

18 septembre 2006

Des magiciens

Pour qui fait du tir à l'arc, cette vidéo est fabuleuse et quasi incroyable... Pas besoin de comprendre le coréen pour comprendre ce qui se passe. ;-) Le dernier exploit s'appelle "un robin".

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17 septembre 2006

Ténèbres

Conrad
Joseph CONRAD, Au coeur des ténèbres,
214 p., 5.30€


Pour pouvoir lire un troisième roman de T. Findley, je me devais de le faire précéder de Conrad : un des personnages de Au Coeur des ténèbres est repris dans l'oeuvre de Findley.
Je ne m'attendais pas à ce type de récit, pris entre aventure marine, Afrique, colonialisme, réflexions diverses... La langue est belle, très riche (trop en anglais : dans mon édition bilingue, j'étais souvent larguée, alors que je me débrouille dans cet idiome), profonde, comme les idées du personnage principal, Marlow.
J'ai mis du temps à être dans l'ambiance, sans doute à cause du monologue de ce dernier. Mais je comprends en quoi cette oeuvre est aussi essentielle et à quoi tient sa réputation.
Moi qui n'aime guère les romans d'aventure/de voyage, j'ai plutôt opté pour l'aspect initiatique et critique du Coeur des ténèbres. A lire donc, pour se faire une opinion et faire sa propre lecture d'un roman sombre et fascinant.
Je vais maintenant pour voir attaquer Le Chasseur de têtes de Findley, dans lequel on retrouve Kurtz, le personnage qui fascine Marlow (vous suivez ?)...


Findley_chasseur

15 septembre 2006

Encore vivant ?

J'ai trouvé, en lisant un billet du Télérama de cette semaine, un site délirant : www.jesuis mort.com (ça ne s'invente pas, comme l'écrit la journaliste dudit magazine).
Dans le TOP 50, j'adore cet enchaînement absurde :


14ème Découvrez la biographie de Mike BRANT
Mike BRANT 360 447 points
Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, Bronia Rosenberg, survivante du camp de concentration d'Auschwitz, rencontre Fichel Brand, maquisard polonais, dans un camp de réfugiés. Tous deux partent vers la Palestine, mais leur bateau est coulé par l'armée britannique... Améliorer son score

15ème Découvrez la biographie de JÉSUS
JÉSUS 355 065 points
Jésus dit Jésus de Nazareth (8–4 av.-J.C. — 30–33 apr.-J.C.) et appelé également Jésus-Christ par les chrétiens (grec : Iesous Christos), (Jésus vient de l'hébreu signifiant Dieu est salut, et Christ est la traduction grecque du terme hébreu « Messie... Améliorer son score

16ème Découvrez la biographie de Adolf HITLER
Adolf HITLER 300 621 points
Adolf Hitler, quatrième enfant d'une famille comportant 5 enfants (Aloïs Jr, Angela, Edmund, Paula), est né le 20 avril 1889 à 18h30 à Braunau, petite ville de Haute‑Autriche située à la frontière bavaroise. Son père (Aloïs Hitler) est... Améliorer son score

17ème Découvrez la biographie de Louis DE FUNÈS
Louis DE FUNÈS 286 090 points
Carlos Luis de Funès de Galarza est plus connu sous le pseudonyme de Louis de Funès. Louis de Funès de son 1.64m est né le 31 juillet 1914 à Courbevoie bien qu'il appartienne à la noblesse de Séville ( son père était avocat, il devint... Améliorer son score

14 septembre 2006

El pie libre

attelle


Je m'aperçois que dans mon dernier récit d'aventures médicales, j'ai oublié de préciser que je n'avais plus d'attelle et que j'étais passée de l'immobilité à l'obligation de "marcher" (oh, comme le mot est vaste et ambitieux pour ce que j'accomplis !) afin d'éviter la phlébite.
J'ai donc fait ma première sortie officielle hier, à Saint-Lazare.
Partie à 12h45 de la maison, j'ai dû atterrir dans le métro vers 13h05 -alors qu'il est sur la place en bas de chez moi. Je n'avais jamais constaté qu'il y avait un nombre astronomique de marches dans ces souterrains aux céramiques faussement blanchies.
J'ai mis ensuite trente minutes pour aller de la bouche du métro à la FNAC. Mais je l'ai fait, sans l'épuisement auquel j'avais eu droit lors de mon essai de sortie à La Défense. Le simple fait de pouvoir poser le pied par terre change tout. Heureusement.
Ensuite, j'ai enchaîné avec presque deux heures de cours particuliers (difficile de calculer précisément le temps de voyage en métro + le temps de marche pour arriver à l'heure). A 20h, j'étais cuite comme la salade, lessivée.
Et aujourd'hui, les corvées : vétérinaire (en voiture avec ma mère, impossible de porter Vodka dans sa boîte en claudiquant avec les béquilles), et mairie pour enfin faire faire les certificats d'hérédité suite au décès de la Reine (il y a déjà un mois maintenant...).
On aurait dit que je me faisais faire un faux passeport ou que j'allais devenir espionne : le papier d'impression est codé et sécurisé; le fichier Word est temporaire et s'auto-efface une fois que l'on a fini...


attelle_2

12 septembre 2006

Tire la chevillère

Par quel bout commencer le récit de ma matinée hospitalière (je suis partie de la maison à 9h40 et revenue à... 13h30) ?

bebe_pied

Arrivée à l'accueil en avance, on me fait payer la consultation et on me remet un papier blanc.
_ Merci, au revoir !
_ Euh, je vais où et je fais quoi du papier ?
_ Avancez au bout du couloir, et voyez avec les infirmières. Suivant !

Poum poum, me voilà à l'accueil orthopédie. Echange papier blanc contre papier jaune. On appelle les urgences pour récupérer mes premières radios, sans savoir si je les ai en ma possession (ce qui est le cas).

_ Voilà ! (dit-elle en me posant le susdit papier jaune vif sous le nez, et elle s'apprête à me laisser comme ça, surfant sur mes béquilles, l'infirmière molassonne)
_ Quoi, "voilà" ? Je fais quoi, maintenant ?
_ Ben, vous allez à la radio et vous revenez après.

orthopedie

Evidemment. Ellipse sur le passage radio. Retour à la case accueil orthopédie. Personne derrière le comptoir. J'attends. Une infirmière toute ronde, que je n'avais pas encore vue, me demande avec qui j'ai rdv. "Ah, le Dr F. ... Je vois". Moi, je ne vois encore rien.

_ Asseyez-vous, on va vous appeler.
_ Je vous laisse les radios ?
_ Non, reprenez-les, ce n'est pas nécessaire puisque vous les montrerez au docteur.

Une heure quinze plus tard, je vois le docteur F. s'éloigner dans un couloir. 3ème passage à l'accueil, avec l'infirmière molle-tête-à-claques :

_ Excusez-moi, mais c'est normal de n'avoir pas encore été appelée ? J'avais rdv à 10h30 et il est 11h45...
_ Vous aviez rdv avec qui ?
_ (Soupir) Le Dr F..
_ Ohlala, mais il fallait me laisser les radios ici ! Comme ça je vous aurais appelée.
_ Votre collègue m'a dit le contraire !
_ Ah mais non, sinon on ne vous appelle pas. Et puis vous étiez assise là-bas ? (Elle désigne deux sièges à deux mètres sur sa droite)  Ah, ce ne sont pas les bons sièges pour le docteur F. ! (Ceux-là sont un mètre en face du comptoir) C'est pour ça !
_ Vous plaisantez, j'espère ? Je n'étais pas assise sur les bons sièges ? Et je le devine comment, moi ?
_ Bon, je rappelle le docteur. (Elle sent qu'un truc dans ma voix qui l'empêche de poursuivre plus avant la discussion shadockienne)

Dix minutes plus tard, le voilà qui débarque, grand dadais à cravate rose, la cinquantaine, parlant fort. Il se jette dans son fauteuil, ne regarde pas mes radios, et me dit :

_ Votre nom, c'est ?
_ Votre accident, date de quand ? (bis bis)
_ Bien, vous allez marcher ! (Alléluia !) Avec une chevillère. (Damned !) Vous travaillez ? Ah, prof dans quelle matière ? Ca doit être dur, surtout dans cette zone. Je connais bien ce public, vous savez : je travaille dans les prisons. Les enfants aujourd'hui sont infernals ! N'est-ce pas, qu'ils sont infernals ?

_ Le problème n'est pas tant qu'ils sont infernaux, mais violents.

Et toc. Je sors. Direction la pharmacie, pour acheter la fameuse chevillère. Et là, ce que je craignais arriva : la chevillère ne me servait strictement à rien, étant donné que cette partie de mon pied va relativement bien. La chevillère protège des mouvements latéraux intempestifs, mais mon métatarse était ouvert à tous les risques. On essaye d'appeler l'hôpital, en vain.

4ème passage à l'accueil orthopédie. Il n'y a plus aucun patient, et le docteur F., spécialiste des accords adjectivaux, a disparu.
Je retrouve Queen Mollassonne. Une de ces collègues prend le relais, car je suis plutôt agacée. Dieu merci, un chirurgien orthopédiste est encore là, et il accepte de me recevoir. Le Dr P. est le versant opposé du Dr F. : il m'écoute, me conseille, me pose des questions sur ce que je veux, et me donne 20 séances de kiné pour réapprendre l'autonomie de mon pied plus rapidement (l'argument du tir à l'arc a eu son poids, car je suis toute tristounette de "flinguer" ma saison salle). Et mon pied est LIBRE ("La seule limite, c'est la douleur"...).
En changeant le rdv pris trois semaines à l'avance avec le Dr F., les infirmières se marrent : c'est un guignol qui perd tous ses patients (un sur deux change d'orthopédiste après une première consultation avec lui...). Je retrouverai donc le Dr P. le 17/10.

J'ai beau être moi-même fonctionnaire, et connaître des amis qui bossent dans le milieu de la santé, j'écris quand même ce soir que la mauvaise foi et l'incompétence me révoltent.

sosmed

11 septembre 2006

Fatal error

lemonde_une


Je croyais que la presse écrite faisait de la résistance. Que les mots, imprimés sur des feuilles de papier qui noircissent au contact des doigts, avaient leur importance et qu'on les respectait. Et puis, à la lecture d'un article sur le site du Monde, je suis perplexe : j'ai compté trois fautes assez grossières.
Ledit article est paru dans l'édition du 12/9. Ma question est : est-ce la retranscription depuis le journal écrit, ou bien l'article tel quel ? Parce que maintenant, si je ne peux plus me fier à la presse écrite réputée "sérieuse", je fais quoi, moi ? Je m'appuie sur qui et sur quoi pour dire aux élèves : "Regardez autour de vous, et voyez ce que l'on attend de vous : de la réflexion, de la rigueur, du travail, savoir écrire et parler..."
Ce n'est pas la fin du (M)onde, mais peut-être le début de  la fin. Ou le contraire. Je ne sais plus trop.

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