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Ce soir, je vais voir George (sans S, of course). Comme j'ai l'esprit en marmelade, je compte sur ce concert pour me changer les idées. Pourvu que mes quinze ans d'attente d'un passage à Paris ne soient pas réduits à un fétu de paille.
Car, pour ceux qui n'ont pas suivi, George Michael est le dinosaure de mon adolescence musicale, et il ne s'est jamais produit en France. Là, il fête ses 25 ans de carrière avec tous ses tubes.
Aller à Bercy, ça s'organise : il faut faire son petit pique-nique histoire de ne pas payer 5€ le sandwich sur place; choisir ses vêtements (ni trop chaud, ni trop peu, pliable dans le sac à dos, baskets super confortables); trouver une astuce pour que les vigiles à l'entrée ne me fasse pas jeter les bouchons de bouteilles d'eau (pas pratique de les garder en mains sans les boire, et de survivre à "l'aspergement" dans la fosse...); arriver plus tôt pour essayer d'avoir une place potable au milieu de la foule...
Mais si tous ces efforts en valent la peine, OK, je signe. Un grand concert, il nous en reste juste des souvenirs. Pourtant, j'ai remarqué que quand on en parle, c'est toujours avec de l'émotion, une sorte de sensation indéfinissable de proximité avec l'artiste, même s'il nous sommes 15.000 dans la salle...