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Prof et plus si affinités
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22 juin 2010

Seuneuceufeu

Voilà, mes élèves ont passé leur bac français hier. Nous avons oeuvré (j'ai oeuvré ?) toute l'année dans cet objectif. Les sujets ne sont pas palpitants, et pour les corrections de Bac, je crains l'ennui profond (je récupère mes copies demain matin). La preuve : EAF_ES_2010
En plus, j'ai appris que l'un de mes STG avait été chopé pour triche avec son portable, qu'il utilisait non pour se faciliter l'épreuve, mais pour... consulter les résultats de foot. Affligeant. Aucune prise de conscience concernant un examen national. Le Bac n'est pas essentiel pour vivre, ce n'est pas ce que je veux dire; mais je trouve effarant que certains ne comprennent pas que l'on ne "joue" pas à passer les épreuves, qu'il y a des règles strictes, que l'on ne se comporte pas de façon animale (je pense à une classe que j'ai surveillée vendredi, affolante), que l'on doit respecter les consignes, etc. Et mon élève de regarder les résultats du foot...

Flûtine vient de repartir, et comme à chaque fois maintenant, face à l'absence prochaine, nous réagissons de conserve : nous achetons des billets de train pour très vite...
Je revends les miens, ceux que j'avais pour le 1er et le 7 juillet, afin de ne pas rater la grosse fête de fin d'année du lycée, un rdv chez le dermato, de corriger mes copies et de laisser Flûtine faire son boulot et voir sa famille. Cela faisait trois semaines que je ruminais la chose, sans parvenir à prendre une décision. Mais là, se dire que nous n'allions pas nous voir pendant un mois, c'était impossible. Alors nous nous retrouverons... jeudi.
Et si vous n'avez pas tout compris à mes histoires de dates et de train, c'est normal !

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Dimanche soir, j'ai présenté Flûtine à une partie du G5, et j'étais très fière.

Sinon, le salon fait son petit effet avec le coup de jeune qu'il a pris, et j'en suis ravie.Il y en a d'autres qui ont l'air d'apprécier...

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Et comment cela, mon entrée est décousue ?

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24 mai 2010

Jour férié, il paraît

Je suis revenue de l'aéroport à 7h20. Flûtine embarque à l'heure qu'il est. Elle traverse l'atlantique, et moi j'ai l'impression que ma vie va dépendre d'un avion... Insensé, évidemment.
Hier, nous sommes allées voir l'exposition "la voie du Tao" au Grand Palais. J'avais acheté un exemplaire fort simple du Tao te king de Lao Tseu pour le voyage de Flûtine, mais elle l'a laissé sur le rebord du lit sans s'en rendre compte. Alors nous avons décidé que j'ouvrirais au hasard le livre quotidiennement, et que j'en tirerais une citation.

Voici celle du jour 1 : "Celui qui sait fonder ne craint point la destruction; celui qui sait conserver ne craint point de perdre" (LIV).

Lao_tseu

Ceci étant, je vais devoir travailler sur mes descriptifs du Bac (à rendre au grand maximum... jeudi, hum). Il va aussi falloir ranger quelque peu l'appartement, mais je risque de reporter le ménage en raison de mes cours à peaufiner et des dernières copies à corriger.

Sinon, je voulais vous dire que mes jardinières fleurissent, que mes pensées sont superbes, que ma menthe explose dans son pot, qu'il fait un temps magnifique (dont il faut apparemment profiter car la météo de 5h30 annonçait un renversement à compter de mardi, pfff), et que je vais vous montrer tout cela dès que j'aurais basculé les images sur l'ordi montre tout cela...

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Pensées et renoncule

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Jasmin bourgeonnant

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Pensées

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Bourgeon de renoncule

4 mai 2010

Devinette en images

Voici quelques images de la ville-non-nommée dans laquelle je passe de plus en plus de temps...

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27 avril 2010

Avis de passage

Rhaaaaaa, le vendeur n'a pas pris en compte l'indication de l'adresse ! Chronopost va donc livrer mes rollers chez moi et non chez Flûtine. Grrrrr ! Prions Hermès et tout le toutim des messagers des dieux pour que le livreur arrive ici avant notre départ, vers 10h45...
En attendant, ma valise est faite, et c'est déjà pas mal.

Edit de 17h20

Agde

Bon ben, j'ai guetté à la fenêtre jusqu'au moment du départ, mais j'ai raté mes rollers... Je suis toute triste, d'autant que je voulais "roller" chez Flûtine, avec elle. Il fait d'ailleurs un temps superbe.
Pour autant, j'ai quelque chose d'assez fabuleux à vous raconter. Dans le train, nous avions des petits coupons de participation à un jeu concours, organisé par la région Languedoc-Roussillon. Cinq questions étaient posées, et le tirage au sort s'effectuait pendant le voyage. Amusées, nous répondons au mieux et remplissons plusieurs bulletins, au nom de nos proches. Deux lots étaient à gagner : un panier gourmand, et un week-end.
Le voyage se déroule. Je m'endors quelque peu et suis réveillée par un appel au micro : "Monsieur Bidule et Madame Virgibri Mère ont gagné ! Ils sont priés de venir retirer leurs lots à la voiture bar."
Incrédule, je m'éveille et me dis que oui oui, j'ai gagné, avec le bulletin de ma mère ! Incroyable. Je craignais de ne pas avoir mon lot car je ne ressemble pas à une commerçante de 56 ans, mais bon... Au final, tenez-vous bien, j'ai gagné le GROS lot : une nuit pour deux dans un trois étoiles à Agde, un dîner pour deux et des entrées dans un musée. Le tout est valable un an. C'est fou, non ?

25 avril 2010

Le soleil, la mer, le passé

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Me revoici enfin sur les ondes, même si mon bonheur est peut-être rébarbatif -voire pénible-, je vais continuer à l'étaler...
Nous sommes donc parties, Flûtine et moi, jeudi et vendredi sur Deauville. La destination fait sans doute trop carte postale, mais nous nous sommes régalées. Avant de prendre notre chambre à l'hôtel (l'Ibis devant le port est charmant), nous avons pique-niqué très succinctement sur la plage de Cabourg. Le vent était froid mais le temps superbe. Nous étions habillées comme des pouilleuses, dans des jeans trop grands, des blousons d'hiver, lunettes de soleil au front et t-shirt rayés comme il se doit.

La plage de Cabourg était quasi déserte. Ensuite, après cette longue pause, en milieu d'après-midi, nous longeons la côte pour rejoindre Deauville. Et là, flash back auquel je ne m'attendais pas : je redécouvre Villers-sur-Mer et le centre de vacances où nous avions passé quinze jours avec mes parents il y a des années. Je devais avoir environ dix ans. Je n'avais rien vu de la mer, car j'avais attrapé un très méchant virus (je délirais à 41° de fièvre) et je regardais mon père nager au loin, avec des jumelles. Il était de plus en plus petit; un simple point noir sur l'horizon... Je m'inquiétais un peu, je le guettais, et je suivais son retour dans les flots, régulier et impressionnant.

Là, en voiture avec Flûtine, je me suis arrêtée cahin-caha devant le centre de vacances, vide et fermé à cette époque de l'année. Je suis sortie un peu pantelante. J'ai fixé la mer, comme si elle allait me rendre mon père, des années après. Comme elle l'avait fait il y a peu, il y a des siècles, quand je le guettais ardemment, assise derrière la fenêtre, dans la chambre.

Je n'ai pas bougé. J'ai mis mes larmes sur le compte du vent qui fouettait mon visage. J'ai fixé la mer. Aussi longtemps que cela m'a paru nécessaire. J'ai fixé le centre de vacances. J'ai alterné. J'ai revu ces images rares et lointaines.

La mer ne m'a pas rendu mon père.

Retrouver ce lieu m'a perturbée plus que je ne croyais. Il faut dire aussi que la veille, Flûtine m'avait offert sur cd-rom la seule vidéo existante de mon père... qui datait de 1990, ainsi que celle d'une chanson que j'avais créée en 1997 lors de mon stage BAFA... consacrée à mon père. Alors, forcément, Villers et les vidéos, ça chamboule...

Une fois à Deauville, nous avons posé ma petite valise Dragibus (elle est fuschia) et avons filé sur la célèbre plage chabadabada...

La suite ? Vous l'aurez peut-être après le dîner, ou bien demain.

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24 avril 2010

Chabadabada

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Sur la plage de Deauville...

Nous avons passé deux jours à la mer : Cabourg, Deauville, Honfleur. Je vous raconterai, mais la journée est trop belle pour ne pas en profiter...
Sachez juste que je suis bien, que je me sens sereine, et que je poursuis ma perte de poids sans trop d'efforts.
A ce soir pitêtre...

23 février 2010

Je guette dans la nuit

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Par une journée de pluie, planquée sous un vasistas et la couette, je décide d'écrire un ti peu ici... Etrange d'abandonner  plus ou moins mon blog, si important pour moi. Mais être ailleurs que chez soi, c'est assez plaisant pour laisser des traces, ici et là...

Alors samedi matin, après le pot pour Tinette (j'ai résisté aux larmes, oui oui), j'ai filé ranger ma voiture au parking, puis je suis partie, valise fuschia à la main, pour aller vers Flûtine. J'avais rendez-vous non loin de Bastille pour un voyage en covoiturage.

Dans mon train de banlieue, j'ai eu droit à un prêcheur totalement mystique, qui avait un débit impressionnant et continua de parler même après le terminus. Ensuite, un chanteur espagnol de niveau karakoé m'a écrasé les tympans dans le métro. Arrivée en avance, j'ai guetté mes compagnons de covoiturage avec une certaine distance, car on ne sait pas vraiment sur qui l'on tombe.
Au bout d'un moment, deux jeunes hispanos m'accostent relativement froidement mais de façon correcte. Une autre passagère arrive. Nous attendons la dernière dans le froid pendant presque 30mn, ce que je trouve moyen. L'équipée de cinq est enfin au complet. Ils sont tous très jeunes. On me demande ce que j'étudie... puis quel est mon secret pour avoir l'air aussi jeune ! L'ambiance est très moyenne, mais je m'en moque : je veux juste que nous quittions Paris, et que nous roulions, roulions, roulions...

Ah ben ça pour rouler, nous avons roulé : au bout d'une heure, nous n'étions qu'à 35km de Paris. Et tenez-vous bien : il n'y avait AUCUN bouchon. Nos conducteurs, parlant sans cesse en espagnol, ce que je trouvais inconvenant, décident de faire un détour pour récupérer un sac au fin fond du 77, mais sans nous prévenir. J'avais senti le truc venir, parce que je regardais la route et le gps, mais aussi parce que je tendais l'oreille. Je leur demande si effectivement nous allons sortir de notre trajectoire initiale. Réponse par l'affirmative, avec une excuse à deux francs cinquante. Je commence à grincer des dents. Les jeunettes n'osent trop rien dire.
Une fois arrivés à destination pour la livraison de ce paquet, on nous laisse toutes les trois sans un mot à l'arrière de la voiture (j'ai inévitablement pensé aux toutous que l'on laisse avec une fenêtre entrouverte pour qu'ils respirent) pendant... plus de vingt minutes. Ce qui signifie qu'entre le détour, l'attente, et le temps de reprendre la bonne route, nous avons perdu une heure sur le trajet.
Enfin revenus sur l'autoroute, au bout de dix ou quinze minutes, je sens la voiture ralentir. J'ai peine à y croire : le plein n'avait pas été fait, et le conducteur décide aussi de regonfler ses pneus. Je ronge mon frein une fois de plus, sans en penser moins : mes yeux le disent pour moi, je crois.
Nous poursuivons enfin la route, et je constate sur les prévisions du gps qu'en étant partis à 14h30 (au lieu de 14h), nous parviendrons à destination à... 20h, au lieu de 18h30 comme prévu initialement. Je suis verte. Au bout de trois heures de route, je demande un arrêt pipi. Heureusement, sinon je crois que nous aurions tout fait d'une traite. Là aussi, je trouve que c'est moyen niveau communication.
A la toute fin du trajet, je commence vaguement à respirer tant mon impatience était grande de  retrouver Flûtine, mais je vois que le gps se bloque, et le conducteur ne sait plus penser : plutôt que de se diriger vers le centre-ville, il bifurque sur une bretelle d'autoroute... Là, soudain, j'ai des envies de meurtre. Nous perdons encore dix minutes. Le pire, c'est que l'on nous dépose à l'autre bout de la ville, sans nous demander si cela nous arrangeait ou pas.

Flûtine vient gentiment me chercher, puisque je ne connais rien à cette immense ville. Il fait nuit, un peu frais, je la guette dans la nuit, elle apparaît, et mon voyage pénible s'efface d'un coup...

Depuis, j'ai flemmardé délicieusement (je commence tout juste à décrocher vraiment du boulot et à prendre conscience que je suis en vacances), fait une balade dans la ville nouvelle hier (photos à venir, mais je ne sais pas trop quand), mangé bio.

Voilà pour mes dernières nouvelles...

20 janvier 2010

De l'amour et des endives

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Me voici enfin de retour sur le net... Mes fidèles lecteurs, parfois amis, se sont inquiétés de mon silence radio.
Oui, j'ai déconnecté pendant presque trois jours. Il faut dire que j'avais commencé avec les coups de fil nocturnes, et les échanges diurnes dès lundi dernier.
Par où débuter l'histoire, sans la déflorer ? Flutine et moi avons de nombreuses choses en commun, dont un certain parcours scolaire, la musique, les références culturelles. Mais outre cela, qu'en serait-il une fois que nous serions en face l'une de l'autre ? Un peu folle, je décide de lui proposer de débarquer pour le we chez elle, à environ 500km d'ici... On hésite -peur d'être déçues-, on parle, on en meurt d'envie : je prends le volant.
La découverte est étrange dans un premier temps. On s'habitue aux regards, on cherche la trace de l'autre dans les rares photos que nous avions échangées.
Et puis la tendresse obsédante émerge, hors de contrôle. Le we entier se passe dans la douceur, la fougue, les rires, les échanges, les longs regards, la musique, l'anglais, des dinettes en guise de repas... Le détail de tout cela nous appartient.
Rentrée lundi soir tard, je décide de m'occuper de moi, de ne plus être qu'au service de moi-même.

Depuis, j'ai raté une heure de cours en pensant commencer à 10h au lieu de 9h; je souris bêtement; j'ai l'air fatigué mais je suis heureuse. Je profite totalement de cet état de grâce, car je sais que les premiers moments sont les plus merveilleux.

Je revois Flutine très vite. La vie est si courte, et ce type de relation si rare...

Là, je vais ranger l'appartement un peu négligé, nettoyer, installer de nouvelles prises électriques, regarder la pluie tomber sans devenir mélancolique, puis faire une sieste. Je m'endormirai en souriant, comme c'est le cas depuis plus d'une semaine...

PS : Ah, et puis l'amour motive : j'ai perdu presque 4kg en quinze jours.

19 janvier 2010

No panic !

Je suis vivante, j'avais fugué, oui, et pas mal de choses se sont passées...  Je suis rentrée hier soir assez tard et j'ai trouvé tous vos messages inquiets.
Je développerai dès que possible, car le devoir m'appelle... La réalité revient au grand galop. Snif.

Koala450j

15 octobre 2009

Ils z'ont des chapeaux ronds...

Promis promis, demain je raconterai mon week-end breton, mais et je vous fais visionner en exclusivité mondiale l'album y attenant !

Départ le samedi après quatre heures de cours le matin. Valisette fuschia prête, je file prendre bus, métro puis train après avoir déjeuné rapidement. Je regarde le tableau des départs avec un brin de... de quoi, d'ailleurs ? J'allais écrire nostalgie, mais non. Tendresse ? Bof. Je vais continuer à chercher.
Après trois kilomètres de quai à parcourir, j'arrive enfin dans le wagon de tête, direction Vannes. Je suis cernée soit par des Anglais, soit des vieux, soit un cumul des deux. L'un d'eux a parcouru autant de quai que moi et semble en avoir souffert : son repose-tête dégouline de sueur. D'instinct, je regarde le mien car cela m'écoeure...

Ipod sur les oreilles, je m'endors. Ma semaine a été longue, j'ai cumulé pas mal de stress avec l'histoire des rasoirs, le résultat est donc logique. Je corrige quand même quelques copies au réveil.
Je retrouve Ga à la gare. Petit tour au bord de l'eau, mais c'est marée basse. Retour chez elle, on attend ses amis avant d'aller dans une crêperie locale succulente.

Coucher un peu tardif, donc réveil itou. Petit-déjeuner brunch vers 10h30 le dimanche. On se prévoit plein de choses et nous sommes prêtes à... 16h ! Grande flemme, essayages de chapeaux et masques, et bavardages ont eu raison de nous, je l'avoue. Direction la foire fouille pour trouver un jeu de tarot (oui, ce magasin est très local et j'ai fait le voyage juste pour ça).

Ensuite, café et gâteau conceptuel chez une copine de Ga. Celle-ci a trois enfants, dont un hyperactif. L'aînée a douze ans et mesure environ 1,75m... Mais ce n'est encore qu'une petite fille dans sa tête, heureusement. Elle me balance quand même : "Ouais, je savais que vous étiez prof : vous avez une tête de prof. Et puis les habits, tout ça... Et la façon de parler." Damned, je suis donc si facile à démasquer ?

Retour le soir chez Ga pour un poulet-frites maison, en matant et en commentant "Nos plus belles années", que je n'avais jamais vu, shame on me.

NOS_PLUS_BELLES_ANNEES__1973_

Dodo, réveil le lendemain pas tard car Ga doit emmener son titi joli à l'école. Ensuite, j'aurais dû l'accompagner à la piscine mais j'ai été prise d'une grosse crise d'angoisse, et j'ai laissé mon canard gonflable, mon maillot anti sexy et mes lunettes grâcieuses dans la valise...

A la place, j'ai fini de corriger des copies en attendant le retour de Ga. Puis direction la Mc Do parce qu'on en avait bêtement envie. Achat de maquillage, parfum et CD à graver. Direction la mer. Le temps passe trop vite. Ga somnole sur le sable. Moi, je parle, je parle, je parle, pour la maintenir à flot : l'heure de mon train approche...

_ Euh, Ga, il est 15h20 ?
_ Mmmgrpghmmmm.
_ Ah oui, quand même. Je pars dans 30mn.
_ ... On va y aller.

Et là, racing surréaliste de Ga dans les rues de Vannes. Raccourcis, virages en tête d'épingle, excès de vitesse. J'ai mal au coeur mais je n'ai pas peur. Les minutes défilent. On rigole quand même.

Les pneus crissent, on arrive en courant presque et nous entendons la délicate voix de la dame de la sneufeu : "Tintintintinnahhh... Mesdames et messieurs, le TGV en direction de Paris Montparnasse prévu à 15h56 aura environ dix minutes de retard..."

Aouch ! J'ai failli vomir pour rien ! Au final, je suis bien arrivée, sauf que j'avais oublié dans le coffre, après notre course citadine, le maquillage acheté l'après-midi.

Piouh, ayè, j'ai fini de raconter mes petites histoires océanes !

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