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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
voyages
10 avril 2009

Derniers préparatifs

vacances_bagages


Je le dis sans honte :  ce matin, j'ai fui le collège à l'idée de ne pas y revenir pendant quinze jours. Les élèves ont été épuisants cette semaine, et assez insupportables.
Là, je finis de préparer mes bagages, je vais passer l'aspirateur, faire tourner un sèche-linge et repasser deux trois choses. Sinon, je crois que je suis prête pour ma virée américaine ! Seul souci : je dors tellement mal en ce moment que je n'ai qu'une envie, là, tout de suite : faire une sieste...

Et puis, comme ça, cette phrase entendue sur France Inter, dite par Richard Bohringer et que je m'attribue : je suis une désespérée joyeuse, et non une joyeuse désespérée.

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8 avril 2009

Sauvez les sirènes !

J'ai effectivement commencé le Paul Auster, qui m'a happée dès les premières lignes. Je prépare au quotidien mon voyage (là, je ne vais pas tarder à anticiper la valise...), ce qui me prend du temps.

Je dors mal et me réveille beaucoup. Je suis en manque d'amour, je crois...

sir_ne

Mes élèves atteignent des sommets : ce matin, crise ingérable à cause d'une guêpe qui était dans la classe (impossible de savoir comment elle était entrée). Ils hurlaient, couraient dans la salle, ouvraient et fermaient les fenêtres, n'obéissaient à aucune consigne...
Autre exemple, de rédaction cette fois-ci : le sujet était inspiré de documents vus en classe sur les sirènes. "Vous rencontrez une sirène sur le lieu de vos vacances. Vous racontez cette rencontre et vous décrivez la sirène". La pièce maîtresse du paquet de la 6ème fusée disait ceci en substance, sur environ huit lignes pas plus : je rencontre une sirène - on plonge sous l'eau ensemble - elle me présente ses copines sirènes - je leur demande de me remonter à la surface toutes en même temps - les marins les tuent en sortant de l'eau - je porte plainte - je gagne - j'ai plein d'argent - je m'offre une Porsche Cayenne (écrit porche KN).
Véridique.

Porsche_Cayenne

Sinon, je poursuis mon régime et mes entraînements sur la wii fit.

2009_04_05_050420091108

Allez, la valise m'appelle -et le repassage aussi...

25 mars 2009

"Prendre un amour comme on prend le train"

new_york1

Dans environ quinze jours, je serai à New-York. Deux semaines de break réel. Deux semaines seule chez mon amie Kim. Je me concentre sur ce voyage (le premier depuis un bail) pour éviter de sombrer.
Je me retrouve avec mes angoisses, ma fatigue, mes kilos gênants, ma solitude, mais je m'accroche à ce périple comme à un radeau. New-York ne me sauvera de rien, je le sais. Mais être ailleurs, ce sera déjà beaucoup.
Notre époque moderne nous refuse l'isolement total, cependant : internet chez Kim et wifi dans les cafés, téléphone portable qui peut recevoir sms et appels... Il est loin le temps où, adolescente, je n'avais qu'un coup de fil à passer d'une cabine, en guise de message rassurant pour mes parents... On composait longuement le préfixe à l'international et le numéro; cela fonctionnait rarement du premier coup; on croisait les doigts pour que quelqu'un fût à la maison...

Allô, c'est moi. Papa ? Maman ? Oui oui tout va bien, je suis bien arrivée. Oui, je suis bien installée. Oui oui ,le voyage s'est bien passé. Je ne reste pas longtemps, ça coûte cher. Je vous embrasse. Oui oui Maman, ne t'inquiète pas. Bisous ! Bisous...

Là, ce sera un mot sur le blog, un mail impersonnel (mais y a-t-il des mails personnels ?), un signe virtuel quelconque. Même ma mère utilise le net aujourd'hui. Je ronchonnais de devoir les appeler quand j'avais quinze ans, mais je donnerais beaucoup pour devoir le refaire en arrivant à New-York.

Allô, Maman ? Papa ? Oui oui tout va bien. Le voyage était long mais ça s'est bien passé. Oui, Maman, je vais en profiter.  Oui, Papa, je ferai attention. Je sais que Papa aurait été content. Je ne reste pas longtemps, je suis chez Kim. Bisous ! Bisous...

Et personne avec qui partager cela.

C'est moi. Oui, tout va bien mais... tu me manques.Je t'aime.

Il n'y aura personne au bout du fil, cette fois-ci.

25 février 2009

Caribou night fever

Je suis donc revenue de mon court séjour normand. Nous étions dans une très belle chambre d'hôtes (Le Clos Bourdet, quatre épis au classement). La chambre était décorée dans un style montagnard (fausse peau de bête en jeté de lit, renne exécuté en bois, plafonnier ahurissant, bonhomme de neige...), ce qui est plutôt rigolo quand on est à Honfleur. La déco, toute en finesse et bon goût, participait à l'esprit d'ensemble.
Le but était de changer d'air, de prendre son temps, de flemmarder ailleurs que chez soi, et surtout de PARTIR.

Avant de s'installer dans la jolie chambre Aubrac aux tons de sable et de neige, nous nous sommes baladées un peu dans Honfleur, nous avons déjeuné de galettes et repéré le restau du soir.

DSC_0356

Ensuite, repos avec une douce sieste dans le confort et le calme du gîte. Le soir, donc, restaurant aux menus fort peu chers et complets (de 12,50€ à 25€, avec entrée, plat, fromage, dessert), recommandé par le Routard et le Michelin. C'était étonnant de générosité  (l'entrée à elle seule aurait pu faire le plat de résistance); et le service était parfait. Bulots, langoustines, moules, pièce de boeuf, pont-l'évêque, sorbet, tarte citron, cidre fermier ont été partagés et n'ont pas survécu à notre coup de fourchette. Le restaurant s'appelle le Crystal, non loin du canal. Et nous étions quasiment seules tant Honfleur est calme à cette époque de l'année, malgré les deux zones en vacances (les restaurateurs et les commerçants eux-mêmes s'en inquiétaient).

Cette première journée aurait été parfaite si je n'avais été réveillée vers 2h30 du matin par des maux d'estomac. Je pense que le repas n'a pas grand-chose à voir dans tout cela, car je me sens assez lourde depuis quelques jours déjà, mais l'ambiance a tourné à la vomito night fever.

Et quand il n'y a qu'un ancien volet grinçant qui ne ferme pas en guise de "porte" entre la chambre et la salle de bain, c'est moyen... D'où les wc en open bar : difficile de s'isoler vraiment. Bref, il faut assez bien se connaître pour tenter ce genre d'expérience...

DSC_0364

J'ai donc opté pour mon ami Rennie, mon pyjama chien et mon complice citrate : il y a plus sexy, il faut bien l'admettre.

Snapshot_20090225

Je n'ai pas pu profiter vraiment le mardi matin du petit-déjeuner grandiose proposé par les propriétaires des lieux (ils tenaient auparavant un salon de thé fort réputé, dans lequel, par exemple, Saint-Laurent allait systématiquement...) : viennoiseries et confitures maison, thé subtil et délicat, vue dominante sur la ville...

Après cette longue pause matinale, direction Deauville-Trouville pour voir la mer, enfin. Elle était calme, lointaine, sans vent. Tout n'était que douceur. Petite balade sur le passage longeant la plage, elle aussi désertée. Ensuite, déjeuner assez léger dans une pizzeria de Trouville, puis retour sur Paris...

DSC_0403

(Album photos en ligne, sachant que celles de cette entrée sont déjà de moi.)

24 février 2009

Caribou power

renne


Je suis rentrée, vivante, un brin fatiguée mais ravie. Pas mal de choses à raconter demain, des photos à mettre en ligne, tout ça.
Il y aura des rennes, du cidre, du citrate de bétaïne, des chats, une peau de bête synthétique, des restaurants, des wc open bar...
Douce nuit !

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22 février 2009

La phrase du jour

psalliote


Le psalliote s'oxyde vite.



Sinon, à part ça, demain je pars deux jours à la mer.

deauville

Youhou !

8 février 2009

Décompte

Aujourd'hui...

La Reine aurait eu 95 ans.
Clochette a neuf mois.
Cela fait presque un an que j'ai quitté S..
Il me reste sans doute quatre jours de cours, soit environ vingt heures, avant de quitter mon poste.
Le gadget Vista me dit que dans 61 jours je décollerai pour New-York.

Et pourtant, j'ai du mal à me projeter d'un jour à l'autre. Je ne vois rien de précis dans mon avenir.
Mais c'est peut-être mieux ainsi : c'est la porte ouverte à l'aventure, au sens premier du terme.

HommeSablier

13 janvier 2009

Soldat inconnu

Irland_Topographie

Pimprenelle est presque en face de moi, assise à une table en salle des profs. Elle organise un voyage en Irlande dans trois semaines à peine. Un accompagnateur s'est désisté. Elle cherche quelqu'un. Ohlala, mais qui prendre ? Qui pourrait venir à la place ? Quel souci, blabla. Elle parle à quelques profs, dont moi.
Moi, qui ai deux classes qui partent en Irlande, justement.
Moi, la prof de lettres de cette seconde X et de cette première.
Moi, qui me débrouille en anglais.
Moi, qui pourrais partir, sans grosses contraintes.
Moi, la TZR inconnue.
Moi, le soldat inconnu de l'Education Nationale.

Quelques minutes après, ma copine de math, L., me regarde corriger des copies. "Tu as les secondes X, toi ?" Ben oui.
Je la regarde se lever, chercher Pimprenelle un peu partout mais discrètement. Je l'aime bien, L. Elle fait le lien, entre la classe, le voyage, le désistement, et moi. Pas comme Primprenelle. Quoique cette dernière a dû "refuser" de faire le lien.
L. s'éloigne en salle informatique, semble discuter avec Pimprenelle.
Et puis rien.
Je pars faire cours.

Deux heures plus tard, j'entends Pimprenelle s'exclamer auprès d'une autre prof : "Au fait, Bidule nous accompagne en Irlande ! C'est chouette !"

Je crois que Bidule n'a pas les classes qui partent en tant que prof.

Ce n'est rien : une simple humiliation quotidienne de TZR. Une de plus pour moi.

Moi, la TZR inconnue.
Moi, le soldat inconnu de l'Education Nationale.

Rest in peace, teacher.

12 janvier 2009

La Grosse Pomme

New_York_New_York_Brooklyn_Bridge

Voilà, c'est décidé, emballé c'est pesé : aux vacances d'avril, je partirai sur New-York ! Les billets d'avions sont achetés. Mon amie Kim va m'héberger. A moi la Grosse Pomme ! Je veux bien préparer mon voyage et en profiter autant que faire se peut. Je serai seule; j'aurais dû faire ce voyage américain à deux...





Si vous avez des adresses, des bons plans, des idées incontournables (je veux faire le Moma, exit cette proposition), des conseils, je suis preneuse !

14 décembre 2008

Strass.. bourg

strasbourg

Me voilà revenue de mon week-end touristique alsacien ! Ma mère est aux anges, et moi, étrangement reposée malgré 1000 bornes dans les pattes, un rhume grandiose, une voix défaillante, six heures non stop dans la ville debout hier...
Nous avions tout à fait conscience du côté touristique et commercial du marché de Noyel, mais il faut reconnaître que la ville en elle-même sauve de tout : la cathédrale en dentelle, les bâtisses anciennes et colorées, la rivière... Le sapin  de 26 mètres (un truc de dingue !) décoré était splendide. Nous l'avons regardé avec des yeux d'enfants. Sinon, il y avait tellement de monde hier que nous sommes restées debout et avons dû manger en marchant : il était impossible de s'arrêter quelque part.
Les Strasbourgeois ont été absolument charmants. Une dame nous voyant avec notre plan s'est même intéressée à notre cas avec un grand sourire pour savoir si nous avions besoin d'aide. Je reconnais que l'entraide et la politesse me paraissent si rares que je m'en réjouis à la moindre occasion.

Bon, je m'étendrai plus tard sur le reste du we (ainsi que des photos, évidemment) car là je dois dîner et je filerai au lit : une longue journée m'attend demain...

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