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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
sorties
28 octobre 2009

Mumuse

Voilà, ça y est : je suis connectée via le wifi en plein dans Paris, sur mon magnifique nouveau joujou Acer d'à peine 1,2 kg. Je suis installée  place Colette.
C'est chouette, la technologie.
Si j'osais, je me prendrais en photo, armée de ma glace délicieuse, faisant dos à la comédie française, pour vous montrer ma jolie coupe de cheveux transitoire... Mais non, ne rêvez pas !

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26 octobre 2009

C'est Byzance

Renoir_mod_le_en_buste

Renoir, Modèle en buste, 1916, musée Picasso

Je suis allée aujourd'hui voir la fameuse expo Renoir au Grand Palais. Renoir, c'est l'un des premiers artistes que j'ai découverts quand j'étais encore adolescente. J'achetais à l'époque, chaque mois, au kiosque en bas de chez nous, la série "Grands peintres". Oui, c'est moyennement culturel les éditions Atlas et consorts, mais cela m'a permis de découvrir Delacroix, Poussin, Renoir, Van Gogh, Watteau, Manet et tant d'autres... On fait ce que l'on peut quand on a quinze ans en 1990.

Mais connaître les noms, les oeuvres des peintres ne signifie pas que l'on y est sensible. Renoir ne m'a jamais émue. Et c'est toujours le cas aujourd'hui. Je respecte le talent mais les toiles "passent" sur moi, en fait. Les sujets sont trop lisses, je crois. Ceci étant, l'homme avait l'air touchant. Une toile m'a plu plus que les autres, mais aucune image n'est disponible sur le net, apparemment : elle s'intitule "La frivolité". C'est un portrait de femme presque blonde, sur fond bleu intense. Elle baisse les yeux en ôtant des pétales de fleur ou quelque chose qui y ressemble. Sa robe est blanche avec des reflets bleus.

Mais je n'ai rien senti de bouleversant. En sortant, passage éclair par l'expo  De Byzance à Istanbul. Je la referai, car j'ai besoin de matériau intellectuel supplémentaire pour tout appréhender... Mes cours du Louvre m'y aideront.

Voilà pour cette journée de vacances...

27 septembre 2009

Arômates

Hier soir, dinette chez Pumpkin avec deux autres copines. Au programme, oublier un peu la déprime ambiante, boire un ou deux verres de Martini tonic, rigoler.
La seule chose qui m'a dérangée, c'est que le tenancier du bar en-dessous avait proposé à Pumpkin de l'herbe, et que les filles semblaient partantes. En fin de soirée, donc, elles se sont passé le joint (très fleuri et fort aromatisé), alors que moi je cherchais un peu d'air à la fenêtre. Je dois paraître quelque peu coincée, mais c'était la première fois que dans mon entourage proche, cela se produisait. Je n'ai jamais essayé de fumer, ni tabac, ni produit illicite. Je n'ai jamais pris de cuite non plus. En gros, je ne sais pas trop ce que c'est que "profiter" de son adolescence -plus ou moins tardive.

Elles m'ont dit qu'elle avaient "dérapé" en cité U, à la Fac. Qu'elles avaient tout découvert là. Moi, je découvre certaines choses depuis finalement peu de temps, et n'en découvrirai jamais d'autres (ce qui n'est pas forcément un mal). L'une d'elles m'a dit, pensive : "Tu as trop travaillé, toi".

Il y a sans doute de cela. J'ai vécu en apnée avec mes deux années de prépa juste après le bac. Mon année de terminale, c'était mon père qui mourait à petits feux. Le reste (la Fac en vivant soit avec ma mère, soit dans un placard à balais de 15m2), je l'ai traversé cahin-caha, en mode automatique.

Alors quoi ? Ai-je râté des choses, des expériences ? Ai-je eu une véritable adolescence ? Je me suis toujours dit que non. Et pourtant, hier soir, j'aurais pu faire un rétro pédalage.  J'en avais l'occasion. J'ai refusé. J'ai même fait ma coincée en disant aux filles de faire attention en voiture (alcool + herbe, je n'aime pas). Certaines pensent que le joint n'influe pas sur les réflexes, mais sur la concentration.

Et moi j'avais en tête des images d'accidents de la route...

accident_cannabis_auto

En reprenant mon scooter (qui, je le rappelle, a été amoché à l'arrêt jeudi soir : il me manque un rétro), fatiguée par ma semaine, l'esprit un tout petit peu embrumé, j'ai failli avoir un accident avec un autre deux roues, fort pressé de me dépasser par la droite (le côté du rétro manquant) sur un boulevard désert, à une heure du matin.

Plus loin, j'ai vu une araignée trop grosse pour moi, en train de s'activer sur mon pare-vent. Je ne conduisais plus que d'une main. Dangereux. Je me suis arrêtée, en warning, sur une bande d'arrêt de bus. J'ai combattu la bête immonde avec une bombe anti crevaison, aspergée sur le haut de mon guidon.

Qui est la plus ridicule, dans tout cela ? Mes copines, l'araignée ou moi ?

20 septembre 2009

Qui peut arrêter le mode pilotage automatique, s'il vous plaît ?

Je sens bien que mes entrées sont moyennement palpitantes en ce moment, étant donné que j'ai des collègues bisounours. Mais il y a aussi le rythme soutenu du lycée qui n'arrange rien. D'un autre côté, je me suis mise en fonction pilote automatique depuis un certain temps, je crois.
Pour autant, j'essaye de sortir un peu le we pour ne pas devenir zinzin et absorbée uniquement par le travail. Alors hier après-midi, Mamanafaim (ancienne collègue de math et amie du premier établissement où j'ai enseigné) est venue prendre le thé. Nous avons évidemment parlé potins, pédagogie, élèves, tout comme cela avait été le cas dimanche dernier avec Micahuète. Les profs sont incorrigibles.

sushis

Hier soir, restaurant japonais imprévu avec S. et retour très tôt : j'étais épuisée. A peine rentrée, j'ai plongé dans mon lit pour ne me réveiller qu'après plus de neuf heures d'un sommeil lourd et quelque peu agité. Aujourd'hui, du rangement, peut-être un ciné, cours et copies au rythme habituel, repassage devant la télé ce soir sans doute...

Rien de fascinant à tout ce que je vous raconte, je sais. Mais j'ai bien du mal à émerger ce matin -comme de nombreux autres matins...

21 juillet 2009

Safranez-moi !

200720091439

Sur un scooter garé à côté du mien, en attendant les filles...

La soirée d'hier fut épicée. Ed, Emy, Comtesse et moi-même nous retrouvâmes comme un seul homme une seule femme sur les coups de 20 heures à la pointe est de Paris. Laura dormait sur sa soupe en sa ville natale au même moment.
Aucune gêne, aucune attente pour lancer la conversation. Il faut dire qu'avec trois bavardes et demi, il n'y a aucun risque. Direction un restaurant indien où Emy est connue comme le loup blanc. Le service est trèèèèèèèèèèèèèès long, mais on s'en fiche.

Seules clientes de l'antre, beaucoup de rires rebondirent sur les murs et entre les nans. Il y eut aussi pas mal de flashes et de clics lorsque chacune, armée de son appareil numérique, bombarda les autres.

Le restaurateur, très poliment et avec force haut-parleur de téléphone, nous signifia vers 22h30 qu'il fallait partir. Petite marche digestive jusqu'à l'atterrissage en terrasse d'un café. Boissons sages de grandes petites filles : diabolo, Coca light. On nous chasse encore gentiment du café vers 23h30.

Retour tranquille vers le métro pour qu'Ed et Comtesse repartent avant le couvre-feu. Emy et moi, à peine bavardes, comme sus-dit si vous suivez bien, restâmes à côté de mon scooter jusqu'à... 2h du matin. C'est drôle de constater que nous avons bien plus de points communs que je ne le croyais (outre le fait que nous sommes intelligentes, drôles et belles, évidemment).

Le périphérique était quasi vide, sauf lorsque des demeurés aux cylindrées aussi grosses que leur cerveau est minuscule, traçaient la route à environ 130km/h. Parfois, je n'avais aucune voiture devant moi ni dans le rétro. Etrange sensation de "posséder" la route.

J'arrivai chez moi fatiguée mais heureuse vers 2h30. Au matin, un mail d'Emy m'attendait.

Pourvu que j'aie des collègues comme ces trois dames dans LycéeDésiré...

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17 juillet 2009

Horcruxe

Harry_Potter_6

Ayè, j'ai vu le dernier Harry Potter ! Et dans des conditions étonnantes... En effet, la salle étant archi comble, il y a eu double vérification des billets afin d'éviter les mauvaises surprises et que des resquilleurs ne s'immiscent dans la salle. En attendant la double vérification, nous étions sous une verrière et tout le monde suait... Ça sentait le bouc.
D'autant plus  au moment de l'installation : une vraie ménagerie. Beurk.
Ensuite, poireautage pendant 30mn alors que le film était long (2h30), ce qui amenait à minuit la fin de cet épisode.
Le film commence, sombre, et se met en place progressivement. Pas mal de passages du livre sont changés ou détournés, soit. Des traits d'humour égayent le tout, les histoires d'amour se mettent en place, la mort rôde... Et aux deux tiers du film, vlan, gros blanc : l'écran s'éteint, la salle s'allume en partie ! Les gens s'agitent, certains en profitent pour aller faire une pause pipi/cigarette/glace/boisson, d'autres jouent à la PSP, quand deux appariteurs interviennent : dehors, c'est le déluge, il pleut trop et la salle se retrouve privée de courant.

A ce moment-là, j'ai regretté de ne pas avoir écouté la petite voix en moi qui me disait, avant de partir : "Et si tu prenais la voiture ? Il y a des risques d'orages..."

Heureusement, le film a repris au bout de quelques minutes. On se remet dans l'ambiance, on cherche les liens avec le roman, ou ce qui change. Le film s'achève. Il est presque minuit. J'ai envie de voir la suite, déjà. Puis il faut s'arnacher pour ressortir en scooter. On espère que la pluie a cessé. Que nenni.

En moins de vingt secondes, je suis trempée. Mon blouson me colle à la peau, et la menue grêle qui tombe me fouette le cou en roulant. Bilan à l'arrivée : blouson trempé, qui a déteint sur le t-shirt, qui a lui-même mis en mode essorage le soutien-gorge; jean trempé, de mi-cuisses jusqu'à la ceinture.

Ce qui m'a amusée, c'est que des jets d'arrosage automatiques étaient en marche sur le bas-côté, mais orientés vers la route (à cause du vent ?). Je riais sous le casque de ce déluge !

Une météo digne de celui-dont-on-tait-le-nom...

9 juillet 2009

Ma mini gay pride

La Comtesse a réussi à me convaincre : je l'accompagne au cinéma. Mais pour se faire, il faut pas mal d'arguments. Là, elle en avait trois principaux : Audrey Hepburn, Shirley Mac Laine, et une histoire d'amour entre femmes en version non expurgée. Le film s'intitule La Rumeur et passe dans Paris, ce qui est l'idéal pour moi, évidemment. Il date de 1962.

la_rumeur

Ensuite, je rejoindrai Pumpkin dans un bar gay. Cela m'arrive si peu souvent que je le vis comme une vraie sortie ! Je n'aime pas le côté "ghetto" habituellement, mais il y a une soirée thématique sympa. Et puis je suis en vacances ! Je profite...

27 juin 2009

Petit programme du jour

Quand je serai revenue de ma journée parisienne -restaurant, Gibert, soldes (?)-, je prendrai peut-être le temps de vous donner les dernières "perles" de l'année, pas toujours issues des élèves...
Là, je profite du soleil sur le balcon, armée de jolies lunettes violettes.
Bonne journée à tous !

13 juin 2009

Fête des cerises

Armée de juteuses cerises, de framboises délicates, d'un fuschia à peine ouvert et de livres, je reviens d'une balade en ville.

fuschia

J'ai résisté à l'appel des ballons et des fusils à plomb (mais y parviendrai-je demain encore ?). Les gens semblaient de bonne humeur, même si beaucoup d'enfants hurlaient leur enthousiasme -ou leur désespoir de quitter le manège...

J'ai le cadeau de Laura, aussi. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, elle a été la 100.000ème à passer sur mon blog. Alors elle a gagné un petit quelque chose... Et Valérie aura un lot de consolation, quand elle le voudra.

Sinon, mes crampes d'estomac ne me lâchent guère depuis jeudi soir (comment cela, ça coïncide avec les mutations ? Mais pas du tout, pas du tout !). Tant pis, je verrai quand même Micahuète ce soir dans sa campagne, sauf si je me tords de douleur.

Je vais flemmarder sur le balcon, là, en attendant que mon estomac se calme...

16 mai 2009

Presse-agrume


CLAUDE NOUGARO ARMSTRONG

Hier, comme je sais lutter contre mon ennemi intérieur en temps voulu, j'ai bougé : quelques courses d'appoint au prix exorbitant faites après les cours, sieste, trajet pour rejoindre la Fée à un spectacle amateur sur le thème de NY, Chicago, Nougaro...
Il y a eu des choses drôles (sans vouloir me moquer, hein) : les solistes étaient ultra mauvais, une chauve-souris volait au-dessus de nos têtes, et les gens derrière nous avaient un accent à couper au couteau. Sinon, dans les remerciements de circonstance, une prof de lycée a été congratulée avec force bouquet et compliments par ses élèves de seconde. Quand je vois ça, je me dis que c'est vraiment un métier génial : au bout d'un an d'efforts et de travail en commun, on parvient à tenir à bout de bras un projet et à avancer ensemble. Le mieux étant que les élèves en ont conscience à cet âge. C'est entre autres pour cela que je voudrais être en poste fixe : pour envisager des projets sur le long terme (et non pour recevoir un bouquet de fleurs, pffff ! Quoique...).
Je me suis aussi redit que j'étudierai des textes de Nougaro sur l'argumentation, le jour où ça arrivera...

Après cela, j'ai englouti les kilomètres dans la nuit légèrement venteuse. J'adore conduire dans ces conditions. Etre seule au volant ne me dérange pas : je mets la musique un peu fort, je chante ou je me tais, je file dans une ambiance nocturne apaisante...

Les chats ont décidé à six heures qu'il était temps de se lever, mais j'ai résisté et me suis rendormie par trois fois : les cauchemars récurrents de ces derniers jours (et dont je n'ai guère de souvenir au réveil) m'épuisent.

Ce soir, c'est la Nuit des musées. J'ai découvert trop tard qu'au musée Cognacq-Jay il y avait des lectures de contes libertins puis érotiques. Il fallait s'inscrire jusqu'à... hier. Trop nul. De toutes les façons, y aller seule aurait été fort peu amusant.

Et puis nous sommes samedi et je n'ai pas encore publié ma participation aux défis pour la bonne et simple raison que cette semaine, il faut deviner qui est l'auteur de chaque texte (sur le thème de l'acidité) ! Et mes camarades rament - tout comme moi.

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