C'est Byzance
Renoir, Modèle en buste, 1916, musée Picasso
Je suis allée aujourd'hui voir la fameuse expo Renoir au Grand Palais. Renoir, c'est l'un des premiers artistes que j'ai découverts quand j'étais encore adolescente. J'achetais à l'époque, chaque mois, au kiosque en bas de chez nous, la série "Grands peintres". Oui, c'est moyennement culturel les éditions Atlas et consorts, mais cela m'a permis de découvrir Delacroix, Poussin, Renoir, Van Gogh, Watteau, Manet et tant d'autres... On fait ce que l'on peut quand on a quinze ans en 1990.
Mais connaître les noms, les oeuvres des peintres ne signifie pas que l'on y est sensible. Renoir ne m'a jamais émue. Et c'est toujours le cas aujourd'hui. Je respecte le talent mais les toiles "passent" sur moi, en fait. Les sujets sont trop lisses, je crois. Ceci étant, l'homme avait l'air touchant. Une toile m'a plu plus que les autres, mais aucune image n'est disponible sur le net, apparemment : elle s'intitule "La frivolité". C'est un portrait de femme presque blonde, sur fond bleu intense. Elle baisse les yeux en ôtant des pétales de fleur ou quelque chose qui y ressemble. Sa robe est blanche avec des reflets bleus.
Mais je n'ai rien senti de bouleversant. En sortant, passage éclair par l'expo De Byzance à Istanbul. Je la referai, car j'ai besoin de matériau intellectuel supplémentaire pour tout appréhender... Mes cours du Louvre m'y aideront.
Voilà pour cette journée de vacances...