Horcruxe
Ayè, j'ai vu le dernier Harry Potter ! Et dans des conditions étonnantes... En effet, la salle étant archi comble, il y a eu double vérification des billets afin d'éviter les mauvaises surprises et que des resquilleurs ne s'immiscent dans la salle. En attendant la double vérification, nous étions sous une verrière et tout le monde suait... Ça sentait le bouc.
D'autant plus au moment de l'installation : une vraie ménagerie. Beurk.
Ensuite, poireautage pendant 30mn alors que le film était long (2h30), ce qui amenait à minuit la fin de cet épisode.
Le film commence, sombre, et se met en place progressivement. Pas mal de passages du livre sont changés ou détournés, soit. Des traits d'humour égayent le tout, les histoires d'amour se mettent en place, la mort rôde... Et aux deux tiers du film, vlan, gros blanc : l'écran s'éteint, la salle s'allume en partie ! Les gens s'agitent, certains en profitent pour aller faire une pause pipi/cigarette/glace/boisson, d'autres jouent à la PSP, quand deux appariteurs interviennent : dehors, c'est le déluge, il pleut trop et la salle se retrouve privée de courant.
A ce moment-là, j'ai regretté de ne pas avoir écouté la petite voix en moi qui me disait, avant de partir : "Et si tu prenais la voiture ? Il y a des risques d'orages..."
Heureusement, le film a repris au bout de quelques minutes. On se remet dans l'ambiance, on cherche les liens avec le roman, ou ce qui change. Le film s'achève. Il est presque minuit. J'ai envie de voir la suite, déjà. Puis il faut s'arnacher pour ressortir en scooter. On espère que la pluie a cessé. Que nenni.
En moins de vingt secondes, je suis trempée. Mon blouson me colle à la peau, et la menue grêle qui tombe me fouette le cou en roulant. Bilan à l'arrivée : blouson trempé, qui a déteint sur le t-shirt, qui a lui-même mis en mode essorage le soutien-gorge; jean trempé, de mi-cuisses jusqu'à la ceinture.
Ce qui m'a amusée, c'est que des jets d'arrosage automatiques étaient en marche sur le bas-côté, mais orientés vers la route (à cause du vent ?). Je riais sous le casque de ce déluge !
Une météo digne de celui-dont-on-tait-le-nom...