Musique des mots
Luchini ne vous déchaîne pas*, et pourtant, quel génie ! Dommage... Sachez juste que ces presque deux heures de pure intelligence, de drôlerie, de littérature m'ont ravie. L'esprit qui fourmille, énergique, intempestif, à la limite de la folie m'exalte.
Je n'ai pas osé demander si l'affiche du spectacle était à vendre ou si l'on pouvait me l'offrir gracieusement (oui, je sais, je suis trop idéaliste parfois). J'aurais bien aimé l'avoir.
Bon, sinon, il paraît que ce soir c'est réveillon. Alors je vais vous faire un cadeau musical virtuel. Il s'agit de titres délicieux, tirés d'un album hommage à Boris Vian, lus ou chantés par des femmes aux voix troublantes.
Histoire de ne pas faire de sexisme à rebours, j'ai glissé, au milieu de ces dames, Edouard Baer. Mais peut-on faire plus dandy et plus ambigu que lui ?
Je n'ose finir sur une phrase attendue de type "bon réveillon". Alors voici une petite citation de Paul Valéry, qui sert de point de départ au spectacle de Luchini : "Il n'existe pas d'être capable d'aimer un autre être tel qu'il est. On demande des modifications..."
* Entre le moment où j'ai écrit cette entrée, et celui où je l'ai publiée, deux commentaires de mes coupines de blog ont été postés ! Je n'apporte pas de correction : c'est plus rigolo ainsi...