Damien et Alanis
Depuis le temps que la Fée vous l'avait annoncé, je vais enfin parler musique !
Tout d'abord, le dernier Saez (en édition limitée) : Varsovie l'Alhambra Paris. J'attendais le retour de Saez avec curiosité. Je ne suis pas déçue : l'aspect sombre, mélancolique, quasi baudelairien de cet auteur-compositeur-interprète, me séduit. L'édition limitée contient trois albums en un. Il reflète les états d'âme de Saez après une rupture amoureuse (thème archi récurrent dans les chansons). Ma préférence va à l'opus parisien, sans conteste.
Oui, Saez est torturé; oui, sa voix est au bord du gouffre, parfois; oui, ses écrits sont violents et doux à la fois. Oui, j'aime ce chanteur.
Puis il y a Alanis Morrisette, avec Flavors of Entanglement (Deluxe edition).
Après le succès planétaire de son premier album (Jagged little pill, en 1995... Je prends un coup de vieux !), il a fallu que "l'effet Alanis" s'apaise. Je crois qu'on l'attendait au tournant avec ce retour. Personnellement, je suis loin d'être déçue. J'ai reçu l'album samedi et l'ai écouté environ quatre fois. Je vais me pencher sur les textes dans les prochains jours, mais musicalement, c'est toujours aussi efficace. Certaines sonorités sont fort classiques pour de la pop-rock, auxquelles s'ajoutent des percussions très modernes et fort "dansantes", souvent. Les chansons à émotion sont aussi fort présentes. Quant aux textes, ils semblent toujours aussi engagés politiquement et aussi torturés (aux Etats-Unis, on la taxait d'être déprimante...).
Et puis, ce qui ne gâche rien, je trouve qu'elle a du charme... ;-)