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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
blues
4 mars 2009

Le poids des photos

A l'image de ma matinée, une photo de la vitre de ma nouvelle salle de classe...

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19 février 2009

Collet monté

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Clochette est tristounette depuis qu'elle arbore sa collerette. Elle me fend le coeur. Elle se tape partout, ne peut pas se laver, le noirot la fuit... J'ai dû aménager la litière (sans couvercle, youpi) et les gamelles (il y en a dorénavant quatre au lieu de deux).
Cloch a passé les trois quarts de la nuit sous la couette avec moi, et me quémande caresses et attention. Le câlin de trente minutes ce matin l'atteste.

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Je n'ai qu'une envie : lui retirer ce cône qui la gêne. Mais ce serait sans doute une erreur, surtout si elle s'infecte au niveau du pansement. Parce que mademoiselle est parvenue hier à retirer la compresse qui était SOUS ledit pansement. Une grande maligne, quoi. Et elle en a pour dix jours à ce tarif -là...
Je sais qu'il y a bien plus grave dans le monde, tout ça, mais heureusement que je suis en vacances pour m'occuper d'elle. Et puis, parfois, je trouve mes chats bien plus intéressants et estimables que certains humains, alors...

Ah et puis sinon, j'ai passé une bonne partie de la nuit à rêver rentrée scolaire de septembre, tout ça. Non, je ne suis pas atteinte.

13 février 2009

Voilà...

... c'est fini. Enfin, nous partons tous du principe que Sakapus revient vraiment après les vacances.
J'ai bien du mal à me dire que 1) j'ai laissé "mes" élèves définitivement après presque six mois de bons et loyaux services; 2) je suis en vacances; 3) Sakapus risque de réduire en miettes mon travail de fourmi...
Ce soir, j'aurais voulu rentrer et être accueillie par une femme douce et aimante, qui m'aurait soit fait un bon repas, soit sortie au restaurant.

Mais j'aviserai pour le repas, je jouerai peut-être à la wii, me coucherai seule dans mon grand lit.

Voilà.

the_end

11 février 2009

Snif

Bouh, que je suis déçue ! J'avais choisi comme beaucoup de bloggeurs d'utiliser Deezer afin de diffuser de la musique en ligne. Gros catalogue, usage relativement simple et gratuit, et peu de bugs. Et voilà qu'ils ont mis à jour une nouvelle version, sans lecteur exportable, avec inscription obligatoire pour écouter les morceaux (et inutile puisqu'il n'y a pas plus de lecteur une fois inscrit).
Vous connaissez d'autres sites qui auraient ce même usage ? Hier soir, pendant que j'étais au restau, j'aurais aimé vous faire écouter une ou deux chansons en espagnol...

8 février 2009

Décompte

Aujourd'hui...

La Reine aurait eu 95 ans.
Clochette a neuf mois.
Cela fait presque un an que j'ai quitté S..
Il me reste sans doute quatre jours de cours, soit environ vingt heures, avant de quitter mon poste.
Le gadget Vista me dit que dans 61 jours je décollerai pour New-York.

Et pourtant, j'ai du mal à me projeter d'un jour à l'autre. Je ne vois rien de précis dans mon avenir.
Mais c'est peut-être mieux ainsi : c'est la porte ouverte à l'aventure, au sens premier du terme.

HommeSablier

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7 février 2009

Grumpy

Gricheux

Suis ronchon parce que :

 

  1. Personne ne m'a reçue au lycée afin de convenir des décisions à prendre en fonction du potentiel retour de Sakapus après les vacances. Je suis donc relativement coincée. Une secrétaire m'a dit faussement gentiment : "Et on ne peut pas continuer et finir les cours la semaine prochaine comme d'habitude ?" J'aime beaucoup le "on" et la notion d'habitude, qui n'existe guère quand on fait cours. Bref, c'est débrouille-toi mémère, et improvise comme tu sais le faire.
  2. Une surveillance hier annoncée aux élèves et à moi-même comme durant une heure trente est miraculeusement passée à deux heures une fois le sujet distribué. Je n'ai rien dit mais je n'en ai pas pensé moins.
  3. Durant cette épreuve, j'ai corrigé quelques copies. Je n'avais pas senti que la table penchait. Mon stylo Mont Blanc a roulé sans prévenir et est tombé. Bilan : la plume est voilée. Je suis furibarde, inquiète, triste. J'irai au magasin Mont Blanc des Champs pendant les vacances sans doute.
  4. Les chats m'ont empêché de dormir à partir de 5h. J'ai sommeillé jusqu'à 8h. Suis fatiguée.
  5. Je vais devoir trouver des solutions miracles pour la semaine qui vient et je ne veux pas bosser ce week-end. Comment faire ?
  6. J'ai très exactement 197 copies à corriger avec mon travail en cours de route, les Bacs blancs et les épreuves communes de seconde.
5 février 2009

Tajabone

Dans la voiture aujourd'hui...



Et puis très envie de ça :



4 février 2009

Ce qui ne nous tue pas gnagnagna

peur_chat

Du plus loin qu'il m'en souvienne, j'ai toujours eu peur des araignées. C'est une phobie assez commune, que j'ai eu beaucoup de mal à apprendre à gérer. Petite, je ne gérais rien. Adolescente, j'essayais de me contrôler car mon père détestait que je crie. Plus tard, quand j'ai connu S., je me suis reposée sur elle pour gérer ces aléas à huit pattes. Et j'avais l'impression d'aller un peu mieux, de moins paniquer.
Mais depuis que je suis seule, cette phobie revient en bloc. Il y a eu trois araignées chez moi. Deux ont été aspirées, une tuée à la bombe (plutôt inefficace). La dernière a fait son apparition en fin de matinée, après mon grand ménage. Et j'ai retrouvé ce mouvement de panique irraisonnée. Les frissons, les petits cris, la frayeur de la rater... J'ai même enfilé des chaussettes avant de m'attaquer au problème : on n'est pas loin du toc, je sais.
J'ai aussi dû appeler quelqu'un très vite pour me rassurer, tout ça. La Fée a répondu à l'appel.

Au final, donc, la bête immonde a été aspirée. Mais je me sentais ridicule, à réagir comme une enfant, sans parvenir à me calmer... J'ai même eu un début de mal de tête immédiat en la voyant.

J'ai compris alors que, seule, je me sentais moins forte.

Et ça fait mal.

31 janvier 2009

David et Goliath

Je ne suis pas mourue à cause de la mère de Lulu bien qu'elle fît 20cm et 20kg de plus que moi. Grande blonde prof de sport pas loin de la cinquantaine, si elle en avait décidé ainsi, je serais devenue balle de base-ball...

baseball

Le début de l'entretien a été tendu et le reste guère satisfaisant pour moi. Elle monopolisait la parole, me la coupait souvent, tout en prenant des airs de politesse et de grande conseillère.
Ainsi, j'ai entendu quatre fois au moins "J'ai 24 ans de métier", ou encore des petites phrases faussement innocentes du type "Je ne suis pas là pour vous attaquer, je veux juste comprendre".
Maintes fois aussi le verbe "conseiller" est sorti de sa bouche à mon égard, et là c'était vraiment pénible.: "Je  vous conseille d'encourager Lulu et de la soutenir". Quand je lui disais que l'attention variable de sa fille n'était pas propre à mon cours mais aussi commun à d'autres matières, elle retournait cela habilement en un : "Je vous conseille de ne pas vous couvrir et vous cacher derrière les collègues, les autres matières n'ont rien à voir"...
Par ailleurs, la dernière dissertation de Lulu, rendue hier matin, a culminé à 8,5. Interprétation de la mère : elle a été aidée par une amie ancienne prof à la retraite et agrégée; elle a fait la troisième partie presque pour vous faire plaisir...
Sinon, le spectre de la demande de classe prépa a été brandi. Ce sur quoi j'ai été franche : je ne changerai rien à mes commentaires sur les bulletins ni à ma notation. "Oh mais bien sûr, ce n'est pas ce que je veux !". Ben voyons. Si elle savait que selon moi Lulu n'a pas le profil d'une élève de prépa... "Elle a eu les félicitations tout le temps depuis la 6ème !" Grand bien lui fasse.
Traduction, donc, de tout ce discours pernicieux : vous êtes toute jeune, sans trop d'expérience, assez mauvaise, plutôt lâche. "Mais je ne suis pas venue pour vous agresser !"
Cette pseudo défense a débuté quand je lui ai dit de façon ferme  et directe que j'aimerais qu'elle arrête de critiquer ma façon de travailler et de dire qu'elle ne vaut rien. Elle ne s'est pas démontée et a joué son offusquée, mais j'ai dû la surprendre juste à ce moment-là.
J'ai aussi eu droit au classique et désormais standard : "Vous avez des enfants ? Vous comprendrez quand vous en aurez." Ces phrases me donneraient presque envie de vomir.

En bref, je suis déçue de moi-même : je n'ai pas été percutante comme je peux l'être souvent. Nous mettrons cela sur le compte de la fatigue.

Mais quand même, ça m'enquiquine sacrément.

A bas le vilipendage !

Ajout du 01er février : j'ai oublié de vous dire que le portable de Goliath avait sonné trois fois, et que cela ne l'avait absolument pas gênée...

27 janvier 2009

Affleure de sel

bon_de_colere

Bon, ok, aujourd'hui j'étais sans doute fatiguée (quoique pas plus que certaines fois) et un peu plus irritable. Mais quand même.
Trois choses en particulier m'ont énervée et ont fait "monter la sauce" progressivement.

1) Deux collègues, que j'apprécie relativement, m'ont demandé mon nom. Mon prénom. Et ma matière. "Ah bon, t'es là depuis septembre ?"

2) Lulu, l'élève dont je vais voir la mère vindicative et agressive vendredi, me croise dans un couloir et m'interpelle fort mollement. Elle se concentre en fermant les yeux pour se souvenir de ce qu'elle avait à me dire. "Madaaame, ma mère vous demande... si le rendez-vous de vendredi... est confirmé..." Je lui réponds, pendant que je retiens mes bras de toucher le sol tant ils tombent :
_ Votre mère veut que je confirme sa confirmation ?! Je lui ai fait un mail pour qu'elle confirme le rendez-vous et je dois le reconfirmer ?
_ Oh ben, chaiiis pââââs... C'est ma mère qui demande...
_ Je reconfirme donc sa confirmation, Lulu ! Vous croyez que l'on va s'en sortir avec cette prise de rendez-vous ?, dis-je mi agacée, mi amusée par l'absurdité de la situation.
Et je partis en pensant aux deux rendez-vous pris en moins de vingt-quatre heures par des parents de la même classe.

3) L'un des surfeurs du web pas malin, en STG, m'interroge sur trois formulations de questions pendant une interro toute basique sur le théâtre. Il me prend pour une idiote, ou bien me donne seulement cette impression (ce qui serait pire). Je lui dis qu'il parle pour ne rien dire et que ses questions n'ont aucun intérêt. Il renchérit pourtant. Le ton monte de mon côté. Au final, il se tait, vexé sans doute par une ou deux vannes de mon crû.
Je ressors du cours un peu sur les nerfs.

Et là, malgré un passage dans les boutiques histoire de me changer les idées, je suis toujours remontée comme une pendule pour rien. Pour rien ?

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