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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
blues
29 mai 2009

Trip poker

Poker_Tips


Ce soir, et ce n'était pas prévu, c'est poker chez Pumpkin ! Elles sont vraiment sympa ces soirées entre filles. On rigole, on ne joue pas trop d'argent, on mange en fonction des envies, elles boivent et moi je sirote.
Cela me détendra de ma semaine composée de six rapports dont cinq concernant la 6ème sport. Nous n'avons que cela dans notre carquois, nous les profs de ce collège mal réputé. C'est bien maigre et bien triste...

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27 mai 2009

Toutes les larmes du ciel

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22 mai 2009

Avaler la route

Tu le dois j'aurais dû
M'engouffrer dans le soleil
Descendre pour mieux remonter
J'aurais dû impossible
Découvrir les vallées
Riantes et apaisées
L'embouchure de l'amitié
La musique m'aurait portée
Le sourire aux lèvres
Vers de nouveaux visages
Vers de nouveaux rivages
Partir je range la voiture
Le silence aurait primé
Peut-être
Gêne complice
Complices gênées
Partie remise
Les dés étaient pipés
Je regrette le soleil
D'un sourire
Caché  encore
Un peu


Voiture

 

16 mai 2009

Presse-agrume


CLAUDE NOUGARO ARMSTRONG

Hier, comme je sais lutter contre mon ennemi intérieur en temps voulu, j'ai bougé : quelques courses d'appoint au prix exorbitant faites après les cours, sieste, trajet pour rejoindre la Fée à un spectacle amateur sur le thème de NY, Chicago, Nougaro...
Il y a eu des choses drôles (sans vouloir me moquer, hein) : les solistes étaient ultra mauvais, une chauve-souris volait au-dessus de nos têtes, et les gens derrière nous avaient un accent à couper au couteau. Sinon, dans les remerciements de circonstance, une prof de lycée a été congratulée avec force bouquet et compliments par ses élèves de seconde. Quand je vois ça, je me dis que c'est vraiment un métier génial : au bout d'un an d'efforts et de travail en commun, on parvient à tenir à bout de bras un projet et à avancer ensemble. Le mieux étant que les élèves en ont conscience à cet âge. C'est entre autres pour cela que je voudrais être en poste fixe : pour envisager des projets sur le long terme (et non pour recevoir un bouquet de fleurs, pffff ! Quoique...).
Je me suis aussi redit que j'étudierai des textes de Nougaro sur l'argumentation, le jour où ça arrivera...

Après cela, j'ai englouti les kilomètres dans la nuit légèrement venteuse. J'adore conduire dans ces conditions. Etre seule au volant ne me dérange pas : je mets la musique un peu fort, je chante ou je me tais, je file dans une ambiance nocturne apaisante...

Les chats ont décidé à six heures qu'il était temps de se lever, mais j'ai résisté et me suis rendormie par trois fois : les cauchemars récurrents de ces derniers jours (et dont je n'ai guère de souvenir au réveil) m'épuisent.

Ce soir, c'est la Nuit des musées. J'ai découvert trop tard qu'au musée Cognacq-Jay il y avait des lectures de contes libertins puis érotiques. Il fallait s'inscrire jusqu'à... hier. Trop nul. De toutes les façons, y aller seule aurait été fort peu amusant.

Et puis nous sommes samedi et je n'ai pas encore publié ma participation aux défis pour la bonne et simple raison que cette semaine, il faut deviner qui est l'auteur de chaque texte (sur le thème de l'acidité) ! Et mes camarades rament - tout comme moi.

14 mai 2009

Montagnes russes

Montagnes_Russes

Je hais les jeudis. Ils n'ont rien de spécial, hormis le fait qu'il y a deux heures avec la 6ème sport. Et j'arrive à la limite avec eux. Est-il normal d'avoir des envies d'agir "physiquement", au-delà des mots, avec certains d'entre eux ? Ce matin encore, les cours ont été terribles.
En montant dans la voiture, avant de quitter le collège, j'ai dû suspendre mes gestes et écouter le silence avant de démarrer. Je me dis juste après les cours que je vois la vulgarité mal dégrossie, l'humanité au stade de charbon et qui refuse de devenir diamant.
Ou alors, c'est moi qui déforme les choses.
Parce que j'ai peur d'être retombée dans une période de dépression, sans l'avoir vue venir, celle-là. Chaque après-midi, je ne fais rien. Sauf une sieste. Ou quasiment. Et en me forçant. Par exemple, là, je vais des oeufs durs, et c'est un exploit... Je néglige un peu l'appartement (mais pas trop, hein).
Chaque soir, j'ai des angoisses au sujet des cours du lendemain. Aller au collège est ma victoire quotidienne. Tenir en cours aussi.
Ce soir, la Fée joue au théâtre. J'aurais dû aller la voir. Mais je m'en sens incapable. Impression de décevoir beaucoup de monde.
Et pourtant. Pourtant je devrais aller bien, comme diraient certains. J'ai la santé. Un boulot. Tout ça.
Objectif de demain : faire quelques courses d'appoint. Et m'obliger à sortir l'après-midi, pour ne pas comater comme je le fais depuis des jours.
Oui, je sais, c'est dérisoire. Mais il faut commencer quelque part...

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12 mai 2009

Impuissance

prof_et_jagger

www.dadoubd.canalblog.com

C'est moi, ou ce genre de nouvelles se banalise ? Je commence à me dire qu'à force d'effectuer des remplacements un peu partout, j'ai opté pour une prise de recul vitale mais pas toujours efficace.
Mon collège actuel, je n'en parle guère, parce que chaque cours heure passée sans trop de fracas me semble être une victoire. Je suis flic, pas prof. Je ne vois même pas ce que j'enseigne vraiment... Et pourtant, vous me demanderiez de vous décrire ce qui ne va pas, ma description paraîtrait presque ridicule aux yeux de certains lecteurs. Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai souvent l'impression de vivre dans un monde parallèle, où mes règles de vie basiques ne sont qu'illusion : leur absence de limites m'effraie, parfois; me peine, toujours.
Alors oui, il m'arrive de cesser de couvrir leurs voix, de les regarder s'agiter sans que cela les perturbe, d'attendre de reprendre pied pour recommencer à lutter... C'est ça, ou j'en attrape un par le col. C'est ça ou je tombe dans la déprime. C'est ça ou je pleure en cours.

Et pourtant, pourtant, comme dit Peps, et tout le monde ne comprendra pas cette contradiction, c'est le plus beau métier du monde...

Edit du 13 mai à 13h30 : encore aujourd'hui, une agression...

6 mai 2009

News pepper

poivre_sichuan

Au quotidien, je suis plutôt facile à vivre : je m'adapte aisément à diverses situations, je suis généralement d'humeur égale (bon, faut pas trop m'en demander avant le petit-déjeuner, mais voilà tout), j'ai certes mes habitudes, mais on ne me connaît pas pour ma mauvaise humeur ou mon mauvais caractère. Sauf sur un ou deux points précis...

Ayant fort peu confiance en moi, je me tire une balle dans le pied dans de nombreux domaines : l'aspect physique, mes capacités intellectuelles, ma possibilité de réussir, de gagner, mes écrits... En amitié et en amour, aussi, j'ai du mal à comprendre ce que l'on me trouve, et j'en passe et des meilleures.

Et pourtant, de façon fortement contradictoire, je me sens plutôt sûre de moi niveau orthographe. C'est le minimum syndical quand on est prof de lettres, me direz-vous, mais non : les pires fautes, je les ai vues chez des camarades de prépa ou des collègues, et non chez les élèves (qui sont en train d'apprendre et qui sont fort "étourdis"). Ceci étant établi, je peux enfin dire que je suis extrêmement susceptible dès que l'on me fait remarquer une erreur dans mes productions. J'en fais assez peu et me targue de pouvoir les compter sur les doigts d'une main sur ce blog, par exemple. Mais dès que l'on me met le nez dans mes erreurs, c'est terrible. Je suis vexée comme un pou. Parce que dans ma petite tête d'oiseau, je me dis que je suis prise en faute (je SUIS la faute), que l'on me met face à mon incompétence ou ma bêtise, et que même dans le domaine orthographique, je n'assure pas...Et je deviens vite irascible... Je peux aisément faire revenir mes vilains démons contre lesquels j'ai lutté pendant bon nombre d'années, et être désagréable, voire glaciale...

Je ne m'en vante pas et je suis gênée après, mais c'est généralement trop tard.

Hier soir, j'ai découvert par hasard que l'un de mes anciens lecteurs et commentateurs avait quitté le navire suite à une réponse un peu vive de ma part sur la conjugaison que j'avais employée... Et je me suis sentie bien bête.

Pendant des années, j'ai entendu que j'étais glaciale, froide, trop franche, trop directe, pas diplomate, trop "charismatique"... J'ai su aussi très vite que ne rien dire ne me sauvait pas : mes yeux, mon visage disaient tout à ma place, apparemment. Alors j'ai pris sur moi pour devenir moins inaccessible, moins cassante. Mes progrès furent lents, mais il me semblait pourtant être parvenue à un bon compromis. Sauf que parfois, le naturel ressurgit au galop... Ce qui a été le cas par exemple avec ce lecteur. Le pire, c'est que je ne me rends même pas compte de ce côté rebutant sur le moment... Le pire du pire, c'est que j'ai l'impression de prendre sur moi et d'atténuer mes propos...

ortho_pingouins

Je ne vous dis pas dans le monde du travail, avant d'être prof, comment c'était... Etrangement, avec les élèves, c'est tout autre chose. Mais j'accepte mal aussi les reproches de collègues ou de mes supérieurs quant à ma pédagogie. Ces remarques-là sont rares car sans doute moins évidentes à faire. Dans ces cas-là, je ne trouve pas que c'est moi que l'on remet en cause, mais mon travail : l'énergie dépensée,le temps passé à préparer des activités efficaces et intéressantes, les choix d'oeuvres à lire, etc. J'ai rarement eu d'anicroches avec des collègues. Malheureusement, à chaque fois, j'ai été cinglante...

C'est aussi une qualité que de savoir et pouvoir dire les choses, aussi. Une aisance qui n'est pas donnée à tout le monde. Pourtant hier soir, je l'ai vécue comme le revers de la médaille...

2 mai 2009

Minnie joue aux cartes

Aujourd'hui, malgré un lever tardif, un petit-déjeuner qui n'en finissait plus de s'étendre, des discussions sur MSN, tout ça, ben j'ai réussi à repasser une peu, corriger un paquet de copies et à me préparer pour ma soirée. Parce que ce soir, je fais pour la première fois un poker entre filles chez Pumpkin.
La clique n'ouvre que peu son cercle, alors je suis contente. On joue cinq euro chacune, et la partie dure toute la nuit... Pour le coup, je me suis amusée niveau vêtements à être faussement mafieuse.

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Je me demande si j'ajoute le borsalino noir...

A part ça, ben rien que j'aie envie d'étaler complaisamment ici. Qui veut venir admirer mon joli balcon pour causer -ou se taire ?

30 avril 2009

Lonelyness

30 avril 2009

Lierre tombant

Ce matin, j'avais des angoisses avant de faire cours.  Aucune envie de retrouver ceux qui sont inatteignables, sans doute par fatigue. J'ai dû renvoyer deux élèves de la 6ème sport pour la seconde heure avec eux. Bizarrement, sans eux, le profil de la classe est vraiment très différent. Cela m'attriste, aussi.
Sinon, je suis enfin allée chez Karouf pour sauver mes  petits-déjeuners. Et j'ai aussi acheté des fleurs pour mes jardinières : des géraniums lierre rose presque fluo ! C'est une première : je m'étais toujours refusée aux géraniums, trouvant que ça fait plante de vieux... Mais là, je n'ai pas résisté.

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Sinon, j'ai appris en consultant le premier planning de l'année au collège pour les deux derniers mois (cherchez l'erreur) que le jeudi de l'Ascension et le vendredi me seraient fériés. Ainsi, à partir de mercredi midi jusqu'au mardi soir suivant, je serai libre. C'est bête : je n'ai personne à emmener au bord la mer ou au plus bêtement au restaurant. Avoir une aubaine pareille et ne rien prévoir vraiment... Pffff !

Bon, je vais admirer mon balcon, tiens.

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