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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
agregation
31 juillet 2013

Saveurs épicées

Je ne comprends pas où est passé le mois de juillet. Quelqu'un l'aurait-il vu ? Il a filé sans que je m'en rende compte...

Il faut dire que je n'arrête pas : entre les menues préparations de dernière minute pour le voyage (J- 3 !), le rangement de mastodonte (une journée complète pour les papiers...), les lectures d'agreg, les nuits d'orage, les siestes, le shopping soldes, l'ostéopathe, les week-end à la mer ou à la campagne, et les recettes de cuisine, cela laisse peu de temps pour voir le temps défiler.

Hier soir, j'ai cuisiné ma première soupe asiatique : lait de coco, sauce soja, poulet, bouillon Pho, piment, citronnelle, kumbawa, nouilles de riz... En dessert, un pain d'épices allégé (peu de miel, cardamome, cannelle, gingembre, fenouil, noisettes, amandes) a complété le tout. J'étais ravie de préparer tout cela pour Cally.

soupe1

soupe2

Sinon, je trouve que Nabokov est bien trop intelligent dans son écriture. Cela me ralentit, que diable ! Et le sujet de la comparée de l'agreg cette année me remue et me chamboule : poétique du récit d'enfance. Le souvenir, ce qui reste, ce qui s'efface, la filiation, la famille, les morts, être vivant, le recul face au passé... Tous ces sujets se bousculent en moi et je résiste parfois en ralentissant la lecture, car cela m'est douloureux et/ou perturbant.
Il me restera Walter Benjamin à lire le long des plages et des volcans (indices sur ma destination !), si je parviens à finir Nabokov avant samedi.

A part ça, je crois que je vais bien, globalement, et ce n'est pas une évidence ni un acquis, d'où l'intérêt de le dire.

Et vous, rares lecteurs estivaux, vous allez comment ?

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23 juillet 2013

En attendant l'orage

Il pluviote vaguement, et le tonnerre est encore lointain. J'en profite pour faire ma petite pause blog, à raconter des choses sans intérêt, un peu comme les JT estivaux.

J'avance lentement mais sûrement dans mes lectures d'agreg : j'ai commencé la comparée par Enfance de Nathalie Sarraute (lue plus vite que prévu), et j'ai enchaîné sur Autres Rivages de Nabokov (qui va me donner plus de mal, je crois). Il me restera ensuite Walter Benjamin. La thématique du programme, ainsi que les oeuvres, me chamboulent plus que je ne voudrais : on remue les souvenirs, on brasse l'enfance, on la traite de diverses façons, on aborde les questions littéraires, celles de la création artisitique, et puis celle du style, aussi.
Ce remue-méninges me bouscule, donc : je repense à mon père (et crois même en avoir rêvé), je me replonge à mon tour dans mes maigres souvenirs. Et pourtant, pour la première fois sans doute, j'ai l'impression de mieux les voir -les recevoir ?-, de leur donner un air neuf, presque d'en redécouvrir... Et je les partage, bien que maladroitement, avec Cally : c'est peut-être cela, qui est neuf. J'apprends à parler, à me confier, même si je pense que ce que je raconte est sans intérêt.
Peut-être qu'à l'approche de mes quarante printemps, je m'apprends moi-même, et j'apprends à aimer.

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Toujours côté livres, j'ai choisi pour l'anniversaire de quelqu'un que je n'avais jamais vu, des ouvrages qui m'ont marquée il y a longtemps, et que je n'ai jamais relus : Le Passeur de lumière de Bernard Tirtiaux et Siddartha de Herman Hesse. C'était mon époque "spiritualité' ou "recherche de sérénité", disons. L'écriture faussement simple de Hesse m'était précieuse. Revenir à cette source m'a par ailleurs replongée dans des lectures passées, forcément associées à des gens disparus de diverses façons, à des périodes révolues : Blixen, Mc Cullers, Bobin, James...

Et puis je me suis acheté deux livres pour mon plaisir, donc pour après l'agreg : George Steiner, Ceux qui brûlent les livres et Le Jeune homme, la mort et le temps de Richard Matheson (mort récemment). Quant à des lectures alliant le travail et le plaisir, j'ai opté pour le Dictionnaire de poétique d'Aquien, La Chambre claire de Barthes (le programme des terminales L porte entre autres sur Eluard et Man Ray : je vais m'éclater là-dessus !) et Précis de grammaire pour les concours de Maingueneau (celui-ci fait moins rêver, je le reconnais).

Ce week-end dernier, je l'ai passé sur Honfleur en compagnie de Cally et de l'une de ses meilleures amies. Ce que j'en retiens, c'est que je suis heureuse de la complicité que nous avons Cally et moi, et qui ne cesse d'augmenter, de s'affiner. Je progresse beaucoup aussi en société... Deviendrais-je moins sauvage, moins méfiante ? Du coup, j'étais plutôt drôle en soirée, et surtout détendue. C'est bon de savoir que l'on peut progresser, s'améliorer, tout simplement changer en vieillissant, même si parfois cela désarçonne un peu.

A part ça, j'ai enfin investi dans un casque audio digne de ce nom. J'ai choisi un AKG pliable en partie (et en harmonie avec mon Ipod rouge acheté à NYC), dont je profiterai pendant les vacances. Je vais l'essayer demain, en allant chez l'ostéopathe qui me traite pour mes migraines. D'ailleurs, le comble m'est arrivé ce matin : j'ai pris un nouveau médicament anti-douleur qui m'a déclenché des effets secondaires impressionnants. Heureusement, mon médecin m'avait prévenue, mais être dans un tel état à cause d'une toute petite pilule me laisse pantoise : ce rien m'a mise KO pendant deux heures, et je m'en relève doucement.

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Bon, ce n'est pas tout ça, mais l'orage, c'est pour quand ?

8 juillet 2013

C'est la quille !

Depuis ce matin, 10h, je suis officiellement en vacances ! Rarement les corrections du bac m'auront paru si ennuyeuses, mais cela tient peut-être aux sujets eux-mêmes. Pas très envie d'en parler pour l'instant, même si j'ai une flopée de perles à en faire des dizaines de colliers (à venir).

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Armand, rencontré ce matin dans les couloirs du lycée.

Je me sens fatiguée en cette fin d'année, certainement à cause du cumul, du rythme, des menues déceptions professionnelles (ah, l'équipe des lettreux...), du bac, aussi. Mon temps de travail pour l'agreg a été réduit à une peau de chagrin : je dois absolument en finir avec ce Julien Sorel beaucoup plus complexe que dans mon souvenir, et enchaîner les lectures.

Cally est épuisée, voire surmenée, et a dû s'arrêter une semaine, pour la première fois en douze ans de travail dans la même entreprise. C'est dire.

J'ai mille et une choses à faire en juillet avant de partir en vacances. Je veux dire des vraies vacances, de celles qui emmènent loin géographiquement, et qui dépaysent tant que l'on oublie tout le reste... Il faudra que je range mon bureau, que je trie mes cours, par exemple. Et puis que je lave la voiture, le scooter. Mon courrier est aussi à mettre à jour, ainsi que les factures diverses à classer et à payer. Voir des amis pas encore partis sera bien évidemment au programme.

En attendant, je sens que la fatigue tombe peu à peu sur moi. Je vais faire une ou deux parties de candy crush (drogue comme une autre en ces temps de disette), et me laisser aller soit à regarder le Chabrol du programme d'agreg, soit à lire Stendhal, soit à m'endormir - soit les trois.

A très vite pour les perles et le reste !

 

30 avril 2013

Les dames de coeur

Demain, à cette heure-ci, je serai dans l'avion. Il m'emmènera vers un pays de l'est que je ne connais pas du tout, et dont on me dit le plus grand bien. Sept jours de dépaysement seront les bienvenus : étant donné ce qu'il me reste à affronter après, ce ne sera pas de trop.

Et puis construire avec Cally est important. Nos quatre mois se dérouleront là-bas, en terre étrangère.

J'angoisse quelque peu sur le plan financier car ce n'est pas le bon mois pour partir (impôts + charges), mais y a-t-il de bons mois pour cela ? J'ai envie de vivre, et je sens que Cally m'y aide et que je m'épanouis.

J'ai corrigé un paquet de copies sur cinq avant de partir : dérisoire, mais c'est déjà ça. Côté agreg, je stagne mais Montesquieu est très fin et très agréable à lire.

Sinon, j'ai découvert un autre restaurant gastronomique, dans lequel j'ai été invitée par ma délicate compagne. Il s'agit de "La dame de Pic" d'Anne-Sophie Pic, rue du Louvre. Il faudra que je prenne le temps de vous en parler...

Là, je dois encore aller à la Poste, passer à la médiathèque, faire ma valise, ranger l'appart. Si j'ai le temps, je poursuivrai cette entrée, promis !

 

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2 avril 2013

Le numéro que vous demandez...

Non, non, je ne suis pas noyée dans la correspondance de "la vieille" Sévigné : j'ai même regretté de l'avoir finie. J'ai entamé tranquillement Eluard, qui sera difficile pour moi : je dois m'abstraire de tout sentiment positif, de tout virus surréaliste antécédent pour pouvoir entrer dans l'analyse. J'ai aussi investi dans divers ouvrages critiques...

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A part ça, je n'ai pas arrêté ce we, et d'ici jeudi, j'aurai environ 200 copies -oui, messieurs dames, vous avez bien lu !- à corriger, ce qui me désespère. Heureusement, j'aurai trois jours de stage en histoire de l'art qui vont m'aérer. Car quand on voit ce qu'on voit, et qu'on ce qu'on lit, ma bonne dame, on en a besoin :

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Je surfe aussi sur le net pour me trouver un Ipad de 32 Go qui me permettrait de bosser de partout (et oui, je suis Apple addict). Je regarde mes petites économies, et je compare, je compare...

Sinon, j'ai déjeuné samedi avec Cally dans un restaurant de vapeurs délicieux : je n'ai jamais goûté de telles boules de coco, par exemple. Et leurs "têtes de lion" sont divines. C'était chez Yoom, du côté de Réaumur.

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Et puis j'ai reçu mon nouveau frigidaire aérodynamique (pour faire plaisir à Pep's), qui me change la vie côté légumes (fascinant propos, n'est-il pas ?). Allez, les commentaires du bac blanc m'appellent -hélas...

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18 mars 2013

Monsieur le Marquis de la Réglisse Divine

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Oui, je sais, c'est sans doute indécent de dire cela mais : où sont passées mes vacances ? Je n'ai rien compris ! J'étais épuisée, grippée, soulagée d'être au repos. Puis je suis partie sur Amsterdam (cf. l'album photo), alors que mon noirot avait une urgence vétérinaire assez méchante. Retour sur Paris (avec le chat qui fait pipi partout car sa collerette l'insupporte), jolis moments encore avec Cally, courses, Tinette qui passe à la maison, concours de tir à l'arc. Et puis voilà, j'ai dû préparer les oraux blancs qui débutent demain, et un paquet de copies de première me tend les bras : je vais en récupérer trois cette semaine sans même faire cours. Le comble.

Donc je disais : où sont passées mes vacances ? C'est à n'y rien comprendre. J'imaginais quinze jours si longs, si réparateurs que la reprise me serait légère. Et pourtant, je sens le poids de celle-ci, déjà...

C'est sans doute parce que je profite vraiment de mon repos, et que le contraste est flagrant. Je me sens étrangement détendue, même si la fatigue est parfois présente, ou que je trouve que je vieillis malgré mes airs encore poupins...

Sinon, j'avance lentement dans Mme de Sévigné : je lis autant de notes que de texte. Je pensais avoir fini ce week-end, et il me reste encore... deux cents pages. Pfiouh !

Côté tir à l'arc, j'ai remis le pied à l'étrier après environ quatre ans sans concours : j'ai géré au mieux la pression, et je suis arrivée en milieu de tableau final. Cela m'a rassurée pour la suite des événements, car je ne m'entraine quasiment pas et j'ai gardé des automatismes sains. Il faut juste que je me détende pour rester fluide comme aux entrainements. A suivre...

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5 mars 2013

Mon futur tatouage : "Agreg forever"

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Voilà, c'est décidé : je rempile pour la dernière fois . La session 2014 me tend les bras.

J'ai un peu moins de onze mois avant l'écrit pour me préparer. Premier planning de lecture établi jusqu'à juin. Le marathon commence...

Je vais tenter de retrouver cette fraîcheur, cette envie de me décapsuler le cerveau, comme j'avais à la session 2011. Ce ne sera pas évident car entre temps il y a eu l'échec à l'oral, et l'année bulldozer avec Asa...

Mais là, ce matin, j'ai travaillé sur le net pour récupérer les premiers documents de travail et de recherches sur le programme. Et demain, j'irai acheter les livres en compagnie de Cally. J'ai voulu prendre la décision en parlant avec elle hier et en lui exposant tout ce que cela entrainerait de reprendre du collier. C'est important d'aller avec elle acheter les livres, symboliquement.

Première lecture en vue : Madame de Sévigné. La Hollande y sera donc associée...

4 mars 2013

Déconstruction, reconstruction

J'ai l'impression d'être encore à un carrefour de ma vie ces derniers jours.

Cally et moi sommes depuis deux mois ensemble, et tout me semble trop beau. Pas d'ombre au tableau, et c'est comme si nous nous connaissions depuis des années. Je m'interroge profondément sur ce qui lui plaît en moi, et je ne comprends pas pourquoi elle prend "tout le lot", avec ses défauts, ses faiblesses (alors que je fais pareil de mon côté, je le sais bien). En théorie, je comprends. Dans la pratique, c'est autre chose : je cherche la faille, je mets en place des stratégies quasi inconscientes pour entacher ce bonheur. Je me dis que, forcément, Cally va prendre conscience que je ne suis pas si belle, pas si intelligente, pas si drôle et tutti quanti : donc qu'elle partira. Ou qu'elle aura envie d'autres femmes.

Oui, j'ai du mal à sortir du schéma fabriqué à la fin de mon histoire avec Flûtine. Le boomerang me revient en pleine tête. Peur d'être trahie. De ne pas mériter ce qui m'arrive. Peur de croire que l'on peut m'aimer totalement. Alors je travaille sur ces points, car je ne veux surtout pas gâcher ma chance. Cally a raison : on a morflé dans nos vies; là, nous avons droit au bonheur. On ne vole rien. Mais à l'idée de perdre tout cela, justement,  je suis nouée. Il me faut donc revenir à un état qui me permettrait de vivre l'instant sans craindre l'avenir.

En attendant, mes week-end sont toujours aussi délicieux et se déroulent comme de la soie. Nous avons fait des rouleaux de printemps maison hier soir, une raclette à deux, une balade en forêt dans la fraicheur d'un soleil d'hiver, reçu des amis de Cally vendredi soir car ils m'ont apporté un sommier et un matelas quasi neufs, des lectures partielles, du repos...

Et puis ce matin, après avoir rangé la cuisine, j'ai consulté mes mails. Etant toujours inscrite sur une liste d'agreg, j'ai découvert avec stupeur que le programme de l'interne 2014 était tombé le 1er mars... Evidemment, j'y jette un oeil, puis deux, en frémissant intellectuellement mais pas que.

Bilan : Guillaume d'Orange dont je ne connais goutte, Madame de Sévigné est maintenue encore un an, Montesquieu que j'apprécie de plus en plus, Stendhal que je n'ai pas lu depuis des siècles car il me pèse souvent, Eluard mon chouchou de la vingtaine. A cela s'ajoutent un film de Chabrol, et en littérature comparée ("Poétiques du récit d'enfance") Walter Benjamin que je n'ai jamais lu, Vladimir Nabokov qui me reste assez étranger malgré tout ce que l'on dit sur lui, et Nathalie Sarraute qui me fascine.
Première impulsion : yesssss, Eluard, c'est un signe ! Puis la littérature comparée qui me paraît bien plus accessible cette année.
Deuxième impulsion : je ne veux pas que cela nuise à ma vie de couple. Mais Cally et Tinette me motivent, et Cally reprendra des études en septembre. Je n'ai pas envie de vivre mon agrégation comme les deux autres années : j'ai envie de partager réellement, et si je m'y mets, ce sera pour réussir. Je me donne jusqu'à demain pour prendre une décision. Une fois qu'elle sera prise, aucun retour en arrière à envisager, qu'il s'agisse d'un refus ou d'une dernière tentative.

En attendant, je mets à jour ma musique pour avoir un ipod plein de nouveautés à écouter dans le train qui nous mènera aux Pays-Bas...

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PS : j'ai aussi décidé de m'inscrire à un concours sympathique de tir à l'arc pour ma reprise des concours... Quand je vous dis que je suis à un tournant !

6 septembre 2012

Eros est partout

J'avais presque oublié à quel point être en classe demande de l'énergie... J'ai donné cours six heures aujourd'hui (huit à compter de la semaine prochaine avec l'enseignement d'exploration en seconde), et donc découvert mes trois classes. L'une d'elles risque d'être explosive mais s'est tenue à carreau pour l'instant. Les deux autres ont l'air pas trop mal. A suivre... Je n'ai pas de quoi me plaindre, tant dans la composition des classes que pour mon emploi du temps.

Mon accueil a été identique aux autres années, mais je me sens tout de même plus à l'aise, malgré le petit noeud à l'estomac qui serrait le kiki, entre 7h30 et 8h, à la moindre de mes certitudes.

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Je me sens aussi plus rigoureuse organisée impliquée investie cadrée zut je ne sais pas comment le dire sans doute grâce à mes deux années d'agreg. J'ai trouvé : plus ambitieuse et plus sûre de moi. J'ose des textes différents, des thèmes grandioses (Eros et Thanatos, Médée...) sans pour autant me prendre au sérieux, ce qui me parait le plus important.

J'ai envie de tout prendre le plus légèrement possible (à se remémorer pour plus tard dans l'année), c'est-à-dire de dédramatiser certains aspects de notre métier. Sinon, il y aurait de quoi y laisser sa peau.

Pour éviter de ne penser qu'à cela, j'ai décidé de reprendre le tir à l'arc dans la compagnie de ma ville. Pour ceux qui s'y connaissent, il s'agit vraiment d'une compagnie et non d'un club, et cela se sent. Mais je ne vais pas m'offusquer du côté quelque peu sectaire parfois de ce type de pratique, et rester sur mon idée première de m'inscrire là. C'est à 5-10mn de chez moi en scooter, cela serait fort dommage de s'en priver.

Il est trop tôt pour dire si je referai de la compétition. Il va surtout falloir que je dérouille la bête et que je retrouve une certaine aisance pour gagner en sérénité. Ceci étant, j'ai beaucoup changé depuis que j'ai arrêté le tir; je ne serai donc sans doute pas la même archère...

 

25 avril 2012

Boquille : n.f. Expérience difficile sur laquelle on prend appui pour progresser.

Alors voilà, le premier tour des élections a eu lieu. Je me serais bien passé de cette femme en troisième homme. Et rien ne m'a emballée, évidemment. Je trouve que rien n'est joué, tout est à faire.

Sinon, je poursuis mes recherches d'appartement, et c'est parfois assez déprimant : trois de visités ce matin, et aucune possibilité quelconque d'imaginer de vivre là-dedans. Encore un ce soir, dans une ville pas encore envisagée, et dite de façon polie "populaire". Mais je ne me ferme à rien. Il y aurait le tram, le métro, le RER...

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A part ça, je découvre toutes les vertus du fenouil, et ça n'a rien à voir avec ce que je viens de dire. On le cuisine en risotto, en soupe, à l'italienne, et c'est fort bon, ce petit goût anisé.

Et puis, je me dois de parler des résultats de l'agreg : je n'étais pas concernée, mais Asa, oui. Malgré des sujets en or, elle ne l'a pas eue. Je dois reconnaître que cela me soulage (il parait que c'est très humain) : je ne me sens plus nulle. Je dois quand même préciser que j'ai subi silencieusement pas mal de petites humiliations, et que cette année a été fort étrange sur ce plan-là. Asa est une personne très complexe, "brutale" selon ses propres mots, très ambitieuse, complexée et imbue d'elle-même tout à la fois. J'ai navigué dans ces eaux de septembre à mars. Je l'imaginais briller à l'oral, surtout qu'elle a eu "une chance de cocue" (dixit) pour les colles. Je ne l'ai d'ailleurs su que par écho, grâce à Tinette... Et puis non : tout comme moi, notes apparemment catastrophiques à l'oral, mais avec, entre autres, son auteur préféré (Shakespeare).

Enfin bon, je me sens allégée et à égalité seulement maintenant avec Asa. Peu importe si c'est mal, si je ne devrais pas penser cela, blablabla : ma remise en question prenait trop de place.

Allez, ma salade de fruits frais (papaye, ananas, pommes, kiwi) m'appelle !

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