Aujourd'hui, vous le savez, il y a : les européennes, la fête des mères, la finale hommes de Roland-Garros (et accessoirement mes virtuels neuf ans de rencontre avec S).
Je me suis acquittée de mon devoir civique de façon assez amusante mais aussi ridicule. Sachant que je suis toujours inscrite sur les listes électorales de mon ancienne ville, je me rends dans ce que je crois être mon bureau de vote, le n°10. Là, on m'apprend qu'en fait je dois me rendre au bureau de vote n°11, pas très loin, à cause d'un nouveau découpage administratif. Bien, soit.
Arrivée au n°11 (ça fait un peu Loto), une gentille petite dame est interloquée et suggère d'aller au n°10. Ben non, j'en reviens. Ah. Alors coup de fil pour vérifier. Finalement, je suis au bureau de vote n°37 (que l'on m'indique fort mal et je fais un tour de pâté de maison pour rien).
Moi j'dis, faut avoir envie de voter, car j'en connais qui auraient déjà renoncé.
Bref, j'ai pu m'acquitter de mon devoir civique, même sans ma carte électorale (zut et flute, où est-elle donc ? j'adore avoir mon petit tampon dessus !). J'ai eu le temps de voir l' affiche effrayante de Dieudonné (elle m'a glacé le sang), l'absence d'affichage sur certains panneaux (ça fait envie), mais aussi de constater qu'il y avait peu d'enveloppes dans les urnes... En attendant le retour de la petite dame qui causait au téléphone, j'ai aussi découvert que je pouvais voter simplement avec ma carte de prof ! C'est beau d'être fonctionnaire, parfois...
En milieu d'après-midi, j'irai voir ma mère et je dînerai avec elle, sans doute.
Bon vote !