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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
1 décembre 2007

Pour ceux qui meurent un peu chaque jour

sidaction2006

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24 novembre 2007

Horreur

anpe_humour

Voici sur quoi je viens de tomber en cliquant sur Le Monde, et qui s'avère effrayant :

"La négociation entre syndicats et patronat sur "la modernisation du marché du travail", entamée le 4 septembre, doit s'achever à la fin de l'année. Elle porte sur tous les aspects du parcours professionnel.

CONTRAT DE TRAVAIL.
Le Medef propose la création d'un CDI "pour la réalisation d'un objet précis", et non plus en fonction d'une durée comme le CDD."


Le bel avenir qu'on nous réserve !

23 novembre 2007

Y a-t-il un journaliste quelque part ?

Voici un article de Libé qui m'a beaucoup plu et qui ne fait que renforcer ma grande inquiétude vis-à-vis des média français...

Télé. Les 13 heures et 20 heures sont sur le pied de guerre contre le mouvement social.

RAPHAËL GARRIGOS et ISABELLE ROBERTS

QUOTIDIEN : samedi 17 novembre 2007

A chaque grève son héros. En 1968, ce fut Daniel Cohn-Bendit. En novembre 2007, c’est dit, ce sera Jean-Pierre Pernaut, présentateur du 13 heures de TF1 et farouche défenseur de la veuve et de l’usager torturés par les grévistes privilégiés. Depuis lundi, Pernaut bout. Il grommelle, fait des mines et lève les sourcils. Certes, il est comme ça, Pernaut, mais tous les JT sont de la partie, accumulant les poncifs, balayant la pédagogie, relayant sans barguigner la parole gouvernementale. Au point que, chez les grévistes, on se met à virer des AG télés et journalistes. Récit d’une semaine de JT de grève.

 

 

 

 

 

 

 

pernaut_livre

 

La galère

 

Je suis… Je suis… Top : je suis un bâtiment de guerre, long et étroit, à un ou plusieurs rangs de rames en usage dans l’Antiquité… Je suis ? La galère, bien sûr. Les JT n’ont que ce mot-là à la bouche, entendu des dizaines de fois. Lundi, au sommaire du 20 heures de France 2, «galères en prévision». Quelques instants plus tard, c’est «une journée galère» qui se dessine. L’image est la même mardi sur TF1 à 13 heures : «Pour demain, prophétise Pernaut, on nous annonce du mauvais temps partout avec de la neige, du froid, de la pluie et du vent, un jour de galère donc pour des millions d’usagers des transports en commun». Tandis que son collègue PPDA débite de la «galère en perspective». Pas raté : dans la nuit de mardi, «la galère a commencé» sur i-Télé. Chez les voyageurs, très étonnamment, c’est la galère, ainsi que la perspicace Audrey Pulvar de France 3 le remarque : «Quelle galère !» On relèvera cette fine analyse par un anonyme jeudi de la situation des transports : «Entre le métro où c’est regalère et le train où c’est galère-galère».

 

L’usager

 

Et qui rame dans la galère ? Point de «voyageurs» ou de «passagers», mais, systématiquement, des «usagers», masse grondante et floue. A la télé, ils sont rois, victimes «résignées» (selon PPDA) de la grève «dure, dure surtout pour les usagers», clame David Pujadas, en ouverture du 20 heures de France 2 mardi. Et on le défend, l’usager. Ainsi Jean-Pierre Pernaut fulminant jeudi : «Troisième jour de galère pour les usagers qui, eux, n’ont pas le choix et doivent travailler jusqu’à 65 ans, et tous les matins.» Car, souligne-t-il mardi à l’appui de sa ligne éditoriale, «plusieurs sondages viennent confirmer l’hostilité des Français à cette nouvelle grève».

 

Alors on tend sans cesse le micro à l’usager afin qu’il puisse, sans crainte ni honte, s’exprimer. Plaintif : «Y en a marre, on nous prend en otage, qu’ils aillent prendre l’Elysée en otage !» (France 2, mardi à 20 heures). Revendicatif : «Faut que la France se rende compte qu’il y a des réformes qui doivent être faites» (même JT, même chaîne). Menaçant : «On va aller voir les grévistes, on va leur taper dessus» (TF1, mercredi à 20 heures). Parfois, l’usager s’organise : ainsi l’Association des usagers des gares a-t-elle eu droit à trois reportages en deux jours sur TF1 ! Emporté par son enthousiasme, PPDA annonce que l’association vient de se créer «face à cette nouvelle grève». Et qu’importe si, dans le reportage, on apprend qu’elle existe depuis 17 ans… Quand il est étudiant, l’usager devient un «antiblocage», en opposition aux «bloqueurs». Là aussi, il s’organise contre les grévistes, désignés par Jean-Pierre Pernaut sous le patibulaire vocable d’«individus» (qui ont bien mérité une volée de CRS à matraque). Chez l’antibloqueur, en revanche, «les points de vue sont nuancés» (Pernaut, toujours). Et «les étudiants distribuent des tracts, qu’on soit de gauche ou de droite». Pas grave si l’un d’eux, interrogé par la suite, est encarté à l’UNI, le très droitiste syndicat étudiant.

 

La débrouille

 

Surtout, l’usager est débrouillard. A chaque édition de chaque JT, une nuée de sujets sur «mon usager, mon plan B» ou, variante, «la famille Usager s’organise». Dimanche soir sur France 2, on filme une femme qui achète des mandarines sur un marché. Commentaire du journaliste : «Le plein de vitamines avant une semaine qui s’annonce très sportive.» Lundi et mardi, les JT alternent les reportages entre vélo, fidèle compagnon de l’usager, et covoiturage. Mercredi soir, dans un même élan, tous nos courageux usagers dorment dans les endroits les plus hétéroclites : les salariés d’un hôtel à l’hôtel («largesse d’un patron compréhensif» pour TF1 et «l’hôtelier sympa Bruno qui accorde une faveur à son personnel» sur France 2), des infirmières à l’hôpital, et, trouvaille de la Deux, des employés d’une agence d’événementiel… dans une yourte sur le toit du bureau. Ils en sont tellement contents chez France 2, de leur yourte, qu’ils y sont revenus jeudi !

 

Quelle grève ?

 

Au fait, c’est quoi, cette grève ? Qui ne s’est informé que devant les JT de la semaine n’en a aucune idée. Les journaux s’entament tous par un sujet sur le trafic, poursuivent avec nos usagers usés, quelques réactions gouvernementales ou syndicales de pure forme, mais d’explication du mouvement, point. Ou si peu. Ou si mal. Outil favori : la comparaison. Lundi soir, France 2 aligne un chauffeur de la RATP face à une conductrice d’une société privée à Rennes. Laquelle juge que «les conditions de la RATP en conduite et en stress sont pires que les nôtres». Sauf que Pujadas a d’emblée planté le décor : les deux «font le même travail». Le même soir, PPDA fait son pervers. «Revenons sur les revendications des grévistes», susurre-t-il avant de balancer un sujet en forme de foutage de gueule qui compare les cheminots d’aujourd’hui avec ceux du début du siècle dernier, à grands renforts d’images en noir et blanc de charbon qu’on enfourne dans la bête humaine ! Le lendemain, c’est un conducteur de la RATP que suit TF1. Son salaire ? 2 300 euros. La Une le donne en brut, ça fait plus.

 

Porte-parole

 

«La mobilisation syndicale se heurte à la volonté très claire du gouvernement de créer un système plus équitable de retraites, c’était dans le programme de Nicolas Sarkozy, il a été élu en partie pour ça.» Non, ce n’est pas du François Fillon, ni même du Xavier Bertrand, mais du Jean-Pierre Pernaut, ministre du 13 heures de TF1. Ça suinte de tous les sujets, de la hiérarchisation des JT, des mots choisis : la télé roule contre la grève. «La France peut-elle être réformée ?» se désespère Laurent Delahousse dimanche sur France 2. Quant à l’ineffable Jean-Marc Sylvestre, mercredi à 13 heures sur TF1, il sait : «Les syndicats ont compris que l’opinion publique ne les suivrait pas dans leur opposition systématique à une réforme in-con-tour-nable.» Et celle-là : «Notre obsession, c’est que les usagers soient le moins pénalisés par cette grève.» Non, cette fois, ce n’est pas un aveu de PPDA, de Pujadas, ni même de Pernaut, c’est du Fillon. Depuis une semaine, des millions de téléspectateurs – cinq millions pour Pujadas, sept millions pour Pernaut, près de dix millions pour PPDA – entendent les JT et le gouvernement leur parler le même langage en stéréo.

16 novembre 2007

Par-delà l'Oural

bion3


Ce matin, je suis venue à bout (seule) du montage de notre nouveau canapé d'angle, en trois heures. Fière comme un Artaban, je vais pâmer devant S. ce soir. Y'a pas à dire, le salon monte en gamme.
Maintenant, la chambre est quasiment inaccessible, le salon regorge de trucs à ranger, et les affaires de S. empêchent tout accès à son canapé... Bref, il nous reste pas mal à faire encore.

Sinon, au lycée, "ils" ont décidé d'avancer les conseils de classe sans prévenir. Je l'ai appris par hasard hier, après avoir passé 2h30 en voiture. Cela signifie donc que je suis encore plus en retard sur mes copies que je ne l'étais déjà !

Avant de repartir chercher S. hier soir à son boulot, j'ai sombré dans un micro sommeil... sur mon bureau. Je ne me suis aperçue de rien.
Heureusement que je prends des vitamines depuis quelques jours. Qu'est-ce que ça donnerait sans...

4 novembre 2007

My back hurts

A terme, je pourrais me recycler décoratrice d'intérieur ou déménageuse. Mais comme j'ai mal au dos ce soir, j'opte pour la première solution.
En effet, j'ai passé la journée à restructurer le salon. Vidage, montage, déplaçage déplacement, remplissage de meubles; tri, poubelles, préparation des colis pour le brocanteur... Je n'en peux plus mais je suis contente : notre salon tient ses promesses. Il nous manque encore the canapé (livraison en fin de mois), et il reste des piles de papiers à classer, ainsi que des CD à trier, mais nous avons déjà gagné en espace et en harmonie.
Les shakras se libèrent et s'équilibrent.

Mais si les shakras pouvaient me livrer une pizza (l'interphone est cassé, comment faire ?) et me masser le dos, ça serait le pied...

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1 novembre 2007

Pumpkin jam

halloween_citrouille


C'est une idée, ou cette année Halloween a été un vrai flop ?
Faut dire qu'on a essayé de nous l'imposer via les écoles primaires et les supermarchés pendant une paire d'années, mais ça ne colle pas à notre culture de la mort.

30 octobre 2007

En mouvement

Cet aprèm, direction le musée d'Orsay (ahhh, que je l'aime, celui-là !) pour y retrouver quelques élèves de seconde de façon informelle. L'Ipod sur les oreilles, cheveux au vent (enfin, dans les courants d'air du métro), sans me soucier du travail à venir pour les susdits élèves, je m'en irai.

Ensuite, je retrouverai une copine qui dormira à la maison.

Le ciel s'annonce clément et ensoleillé, comme j'aime. Il fera frais mais beau.

canap__oural

Demain matin, nouvelle livraison de meubles, puisque nous changeons pas mal de choses en ce moment. Les cartons pour le salon s'entassent dans l'entrée. Le brocanteur viendra vendredi nous libérer la pièce de S.. Un autre rendez-vous sera pris pour ceux du salon. La canapé-d'angle-qui-tue-sa-race arrivera fin novembre seulement.

C'est bon, le changement.

20 octobre 2007

Bio

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Je trie mes déchets, j'ai un filtre à eau pour la douche, une chasse d'eau à deux temps, je coupe l'eau quand je me brosse les dents et je lave ma voiture au minimum, dans des centres écologiques. Et maintenant, on m'annonce qu'il va falloir que je regarde de nouvelles étiquettes dans mon supermarché pour faire les "bons choix".
Ce qui me dérange dans tout cela, c'est que les grands dirigeants de la planète ne savent pas prendre de décisions écologiques ni se mettre d'accord car il y a trop d'intérêts financiers en jeu.
Alors on demande au dernier maillon, moi, nous, les petits, de faire un effort. De faire ce que les "grands" ne font pas.
Je trouve qu'on ne s'adresse pas au bon maillon de la chaîne, et c'est assez culotté.

22 septembre 2007

Au bain

En l'occurrence, quand je prends un bain, je ne suis pas la seule à me détendre...

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Et j'ai été privée de peignoir !

9 août 2007

A part ça, tout va bien

Pendant six semaines, ils n'en ont pas aperçu un seul. Venus de Chine, du Japon, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, des experts ont écumé les eaux du Yangtsé, le grand fleuve chinois, sans rencontrer un seul "baiji", le nom chinois du dauphin blanc de rivière. "Ces résultats signifient" que cette espèce "s'est probablement éteinte", a indiqué Wang Ding, de l'Académie des sciences chinoise, qui a dirigé l'expédition, menée en décembre et dont les conclusions ont été rendues publiques mercredi 8 août.

 

"Une partie de l'âme chinoise s'en est allée", titre le quotidien britannique The Independent, qui souligne l'importance du cétacé en Chine, où il est surnommé "la divinité du Yangtsé", dont il habite les eaux depuis 20 millions d'années.Quelque 5 000 dauphins auraient vécu dans les eaux du Yangtsé il y a moins  d'un siècle, selon le site baiji.org, fondé par des associations de différents pays qui se consacrent aux espèces menacées. Une expédition conduite en 1997 n'avait permis de repérer que 13 individus. Victime d'une pollution dévastatrice, de la pêche illégale et du trafic fluvial, le baiji est la première espèce de cétacé à subir les conséquences de l'industrialisation en s'éteignant. (source : Le Monde)


baji

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