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Prof et plus si affinités

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Prof et plus si affinités
23 avril 2006

Vieillir

Visite dominicale à la maison de retraite de mes deux grands-mères.

L'infirmier :

_ Vous voulez un petit quelque chose, Mme L. pour votre goûter ?

Ma grand-mère maternelle :

_ Oh, ben oui... Un p'tit café.

_ Va pour un café pour Mme L. ! (Un silence) Vous voulez du sucre ou pas du tout ?

_ Oh surtout non, pas de thé !

Plus tard, après le départ du gentil infirmier, pliée de rire à 82 ans à cause de ses cachets euphorisants contre Alzheimer : "Il me fait du gringue, celui-là !"


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Ma grand-mère paternelle, perdant la vue, n'ayant plus envie de rien depuis son opération du fémur, à 92 ans : "Merci d'être venues, ça m'a fait plaisir. Et vous m'excuserez pour mon manque de conversation..."



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23 avril 2006

I've got an idea

Les meilleures idées sont dans la rue :

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Vous vous dites : "Mais qu'est-ce c'est donc ? Encore de l'art contemporain qu'on n'y comprend goutte ?"

Non, c'est plus fort que ça, c'est écologique :

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(Faut cliquer pour avoir la réponse à ce mystère)

23 avril 2006

J'ai encore...

...rêvé d'elle, l'amie de la Butte. Logique, après mon vadrouillage d'hier. Mais je n'ai généralement pas besoin de cela pour y penser. Elle revient, sempiternelle, depuis plus de dix ans, au creux de mes silences. Lui envoyer, peut-être, le petit texte fait hier. Un signe dans le vide de plus, qui n'aura pas d'écho.
Pour une qui aime le silence, je trouve le sien pourtant terrible : car il est choisi. La vie est là;  l'espoir aussi, mais elle a décidé de se taire et d'ignorer mes appels aux explications.
Quand je fais cours, souvent je m'inspire -sans le vouloir sur l'instant- de l'enseignante que j'ai vu officier, qu'elle était et qu'elle doit toujours être. Je mets à rêver, parfois, qu'elle est peut-être fière de ce que je suis devenue et que nous aurions dû partager, comme promis.
Comment tourner la page, quand on est seule à la tourner, et qu'elle est si chargée ?

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22 avril 2006

Remember

Il y avait si longtemps. Si longtemps que je n'étais venue ici.
A mon arrivée, un son de clochette m'arrête. C'est un chat. Le chat du luthier que j'avais pris en photo des années auparavant. En remontant la rue, je m'aperçois que la lutherie a fait place à un magasin de souvenirs japonais. Reste l'enseigne. Le chat boîte.
Le libraire de la rue Yvonne Le Tac offre une rose pour un livre acheté. Des citations parsèment sa devanture. Les bonne soeurs achètent des cartes postales. Le carrousel du Sacré-Coeur brandit Amélie Poulain pour vendre plus de tickets. Les mimes et autres joueurs de guinguettes semblent immuables.
Face à l'atelier de Picasso, les cerisiers sont en fleur. Des femmes appellent leur chien qui crotte sur la pelouse "Mon amour".
Je redescends vers le bateau lavoir. Une équipe de ciné est installée là pour le tournage d'un film sur Piaf. Au loin, la dernière demeure de Dalida attire plusieurs groupes de touristes.
Aux fenêtres de mes anciens amis, même si le bureau est clos, des jonquilles. C'est bon de savoir que la poésie de certains ne s'éteint jamais, quoi qu'il arrive.

22 avril 2006, Montmartre, 16h45

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22 avril 2006

Feelings

Hier, j'ai finalement décidé d'aller m'entrainer sur le terrain. Mes encoches avaient été refixées, il faisait 22°C et j'étais plutôt motivée.
Histoire de retrouver mes sensations, quelques volées à 50m. Je m'applique, peaufine les réglages (qui sont encore approximatifs), et ça rentre à peu près comme je veux.
Passée à 70m, rien ne va plus : au début, tout est trop bas; un coup à gauche, un coup à droite. Aucune logique dans tout ça, sauf peut-être de se dire que je ne tiens pas assez mon bras d'arc après le lâcher. Mais non.
Impression de plutôt bien tirer, pourtant. Alors je me demande si l'impact psychologique (je n'ai pas envie de tirer à 70m et en D2) n'est pas la cause du problème.
J'ai remballé après quelques volées supplémentaires dispersées sur la cible sans raison apparente. Pffff, ça promet.

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Diane, pas loin de la gare de Londres...

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21 avril 2006

God save the love

L'adoption par des couples homosexuels a été votée en Belgique (ric rac, mais c'est passé), en plus du mariage déjà voté il y a peu. Elle fait suite aux Pays-Bas, à l'Espagne (pays catholique s'il en est) et à la Grande-Bretagne. La société change, et les lois doivent changer avec elle. Je suis ravie de voir que certains pays se "libéralisent" et s'ouvrent au monde actuel sans en faire des tonnes.


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Question subsidiaire : à quand, pour commencer, le mariage homosexuel en France ?

Hum. Joker ?

21 avril 2006

Erreur d'interprétation

Dans la rue, deux femmes :

_ Et Antigone...

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Hein ? Quoi ? Comment ? Il y a de jeunes cadres dynamiques qui parlent de l'héroïne grecque à la pause déjeuner ? C'est génial !

_ Oui, c'est à côté de Toulouse...

Ô rage, ô désespoir ! J'avais mal compris.

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20 avril 2006

Absence

En dehors de la FFH, je ne parle plus de tir à l'arc, et j'en ai bien conscience. La saison extérieure ne m'a jamais motivée car je n'ai eu que d'éprouvantes  expériences.

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J'ai un Fita la semaine prochaine, auquel je m'oblige à aller pour simuler une étape de D2.
Mes entraînements sont nuls (non en qualité mais en quantité). Les excuses ne manquent pas : déprime de ces derniers temps; encoches qui ne tiennent pas sur les tubes et que je dois changer; envie de tirer sans pression et donc pas pour la D2; interrogations sur ma saison prochaine...

Difficile de concilier plaisir et concessions, en fait.

Là, le soleil m'appelle, mais pas pour aller sur le terrain : dans Paris, en scooter, pour sentir un vent de liberté me souffler au visage.

20 avril 2006

Claudie Gallay

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Claudie GALLAY, Seule Venise,
Actes Sud, Babel, 8.50€


Voilà un roman de la lenteur. Des phrases courtes comme des blessures; des silences; des pauses, des chapitres succincts. La narratrice se retrouve à Venise, un peu par hasard, en plein hiver, pour fuir la douleur de l'abandon. Son amour l'a quittée. Alors Venise devient l'échappatoire. Initiatique, aussi. Les personnages de la pension vénitienne sont crédibles et très attachants.
Il faut juste s'accorder le temps de l'adaptation à cette écriture (qui pourrait être la mienne, tant il semble difficile d'être dans la longueur pour cet auteur) et savourer ces instants où la vie revient.

"Que c'est triste Venise/Au temps des amours mortes", dit la chanson. Triste et beau. La vie, quoi.

19 avril 2006

Sixties

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Aux Galeries Fafayettes (faut pas faire de pub), il y a en ce moment une expo pour les soixante ans de la célèbre marque de guitares Fender. Admirez un peu ces modèles exclusifs :


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Je suis tombée dessus par hasard. Et, gentiment, Sting m'a laissé le prendre en photo :

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J'ai toujours regretté de ne pas savoir jouer de la musique. Cela me semble hors d'atteinte, trop mathématique. Et pourtant, je suis mélomane et pense avoir l'oreille musicale...

NDA : Si vous cherchez bien, vous allez me trouver...

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