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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
29 septembre 2009

Si les profs se mettent à plaisanter, maintenant...

Quelques petits diamants de cours, qui me viennent à l'esprit et que je ne prends pas le temps de noter ici, malheureusement. Il ne s'agit pas d'erreurs mais de jolies choses, qui me font sourire dans mon quotidien...

* En seconde, sur une nouvelle assez triste de Danièle Sallenave de 1983, je m'attarde sur le début du texte, en demandant sur quoi l'auteur insiste. J'attends un anniversaire sans bougies, avec du mousseux, et sans famille... Je cherche avec eux les scenarii possibles parce qu'il n'y a pas de bougies. Soudain, l'orateur tyrannique de la classe lève la main, comme d'habitude.
_ Ouiiiiiiiiiii, La Pie ?
_ Ben, le texte est de 1983...
_ Et ?
_ Y'avait p'têtre pas de bougies en 83 !
_ Vous savez, La Pie, je m'éclaire depuis peu à l'électricité, et je trouve cela pas mal du tout ! En 83, je vivais dans une caverne.

bougies_anniversaire

* Aujourd'hui, je parle de la méthode du commentaire composé en STG. Je donne des indications supplémentaires, je cause, et j'utilise soudain le verbe "se pâmer". Je vois deux nénettes s'agiter. Je les interpelle gentiment.
_ Madame, comment vous faites pour parler... comme ça ?
_ ... (mimique étonnée de ma part)
_ Oui, comme ça, avec tous ces mots compliqués ! Ma prof l'an dernier elle parlait pas avec autant de mots !

Ben_mots

* En seconde, sur une nouvelle perturbante de Richard Matheson, "Journal d'un monstre", je parle du personnage, le décris, je bouscule les a priori des élèves avec mon air sérieux. Intervient dans l'histoire un petit animal, que le "monstre" va tuer sans le vouloir vraiment, en le serrant dans ses bras.
_ En gros, c'est comme Quasimodo, si vous voulez : il veut de l'amour, mais ce sont les autres qui le poussent à devenir mauvais. Là, le monstre voulait juste serrer dans ses bras le chien ou le chat. Cââââlin ! et paf, le chien !
Il faut m'imaginer dire le "cââââlin" sur un certain ton, forcément. Certaines élèves ont été prises d'un fou rire, que je ne pouvais réprimander... J'en étais à l'origine.

c_lin

* Cet après-midi, en TPE, un groupe m'interpelle :
_ Madame, on a besoin de vous !
_ Oh oui, encore , j'adore m'entendre dire ça !
_ Ben alors... Madame, on a besoin de vous !
_ Mmmm, oui ?

* En seconde, pendant que je commente mes choix de textes... "Certes, ce texte n'est pas drôle et ça fait froid dans le dos, cette histoire... D'ailleurs, on m'a dit que tout cela n'était pas d'une folle gaieté. C'est vrai ça, je vous choisis des textes tristes ! Va falloir que ça change !"

Hulk

Et j'en oublie sans doute beaucoup d'autres...

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28 septembre 2009

Femmes, je vous aime (attention, cette entrée risque d'être fort longue...)

Il y a bien longtemps que je n'ai fait une entrée sur mes lectures... Celles que j'envisage, ou celles qui sont achevées. Et comme Ed a lancé une petite requête aux bloggeurs qui la lisent, je me lance ! (Même si je ne crois pas en une écriture féminine...)

Voici donc des lectures d'écrivains femmes qui m'ont marquées (NB : je déteste l'appellation nouvelle d'écrivaine ou de professeure, que vous ne verrez jamais sous ma plume). Mes choix vous paraitront souvent classiques, et je m'en excuse à l'avance...

duras_douleurDuras_mer__crite

La première qui me vienne à l'esprit, c'est Marguerite Duras. J'ai eu ma grande époque, depuis le lycée jusqu'à la fin de mes années d'études. Mes deux livres les plus marquants ont été La Douleur et L'Amant. Pour des raisons fort différentes, d'ailleurs. Le premier parce qu'il est la douleur sur papier, et que j'y ai découvert un aspect de sa vie que j'ignorais : la résistance, le lien fort avec celui qui allait devenir plus tard président de la République, son mari déporté... Le second, bien plus connu, pour sa sensualité, ce regard acéré sur l'existence, l'adolescence, la famille. Enfin, un dernier ouvrage m'a bouleversée : La Mer écrite. Il est paru juste après sa mort, que j'avais apprise alors que je passais un stage BAFA. J'étais la seule à être bouleversée, et peu connaissaient Duras. Ce petit livre est composé de photographies, commentées par Duras. C'est la quintessence de son art et de toutes ses années d'écriture, à mon sens. Un écriture sèche, humaine, désarçonnante.

Yourcenar_Anna_sororColette_pur_et_impur

Ensuite, j'hésite entre deux monuments de la littérature, qui m'ont toujours impressionnée fortement par leur intelligence -et le mot est faible. Il s'agit de Marguerite Yourcenar et de Colette.
Assez vite, vers quatorze ans, j'ai voulu lire la série des Claudine, sans trop savoir pourquoi. Enfin, si : Comtesse adorait Colette, je voulais donc à la fois comprendre pourquoi, et me rapprocher d'elle de cette façon, sans doute (la littérature a été toujours été pour moi un moyen de grande proximité intellectuelle avec ceux que j'aime). J'ignorais que j'allais tomber sur une écriture aussi magistrale, à la fois simple et ciselée comme les plus merveilleux cristaux de Bohême... J'ai vite arrêté les Claudine pour passer à d'autres oeuvres telles que La Chatte ou Le Pur et l'impur. Depuis, j'ai investi dans les volumes de la Pléiade, jamais ouverts : ils me font presque peur par leur beauté... Je dis toujours que si je pouvais avoir le dixième du vocabulaire de Colette, je serais ravie, par exemple.
Mais je crois que ce syndrome d'infériorité est encore pire avec Yourcenar. C'est l'une des intellectuelles qui me foudroie par son intelligence. Elle n'avait même pas besoin de parler : son regard brillait autant que son intellect. Son écriture me paraît souvent trop profonde; j'ai l'impression que quelque chose d'important m'échappe et que je ne suis pas capable de la comprendre... J'ai lu son autobiographie, dont la première phrase m'est restée en mémoire : "L'être que j'appelle moi vint au monde le 8 juin 1903..." Mais aussi Anna Soror et Feux. Je n'ai jamais dépassé quelques pages sur Les Mémoires d'Hadrien. J'ai en mémoire un entretien de Pivot avec Yourcenar, qui m'avait saisi et hypnotisée. J'aimerais beaucoup le revoir, d'ailleurs.

Lajja

Ensuite, même si l'écriture en soi n'est pas excellente, j'avais envie de mettre dans cette liste Taslima Nasreen, lue dans les années 90. Cet écrivain était condamné à mort dans son pays, le Bangladesh, pour avoir défendu le droit des femmes... Livrée à une fatwa systématique, elle s'est exilée dans de nombreux pays, dont la France. Son parcours m'intéressait et j'étais dans mes années de révolte. Du coup, C. m'avait offert son roman à sa sortie : Lajja.

Woolf_OrlandoBeauvoir_2_me_sexe

Pour finir, car il y a peu de femmes dans ma bibliothèque, mais c'est l'histoire de nos sociétés qui veut cela, je terminerai avec encore deux "classiques"  : Virginia Woolf et Simone de Beauvoir.
Woolf, je l'ai lue progressivement, à partir de la khâgne, je crois, ou un peu avant. Mon souvenir le plus net, c'est Orlando. Et Woolf, c'est comme Yourcenar : trop intelligent pour moi, je pense. J'aime pourtant sa perception du temps et de la solitude... Entre les actes m'avait laissée perplexe, et je crois me souvenir que Mrs Dalloway aussi.
Quant à Simone de Beauvoir, le coup de coeur est venu après celui pour Sartre (il semblerait que pour beaucoup de lecteurs ce soit le cas), alors que j'avais eu en cadeau pour mes dix-huit les Mémoires d'une jeune fille rangée, avec une superbe dédicace de mes professeurs d'espagnol et de dessin de terminale, époux à la ville et parents d'un ami. Je reviens à Beauvoir, sans doute avec l'âge et grâce à mes études. J'avais dû la lire trop jeune, sans doute. Et l'un de ses romans, L'Invitée, n'est quasiment plus lu aujourd'hui. Là, j'ai décidé de me plonger dans Le Deuxième sexe et de peut-être relire ses mémoires, avec la suite, La Force de l'âge.

Ce que je constate surtout dans cette liste réduite, c'est qu'il m'est fort difficile de scinder les oeuvres de la vie de ces auteurs. Je m'explique : je crois qu'elles me fascinent parce qu'elles ont des parcours qui me passionnent, parce que leur courage, leur foi en ce qu'elles faisaient est admirable, parce que j'aurais aimé avoir leur force, leur subtilité, aussi.

Si je reprends tous ces noms, il ne s'agit que d'intellectuelles engagées, qui ont lutté quelle que fusse leur époque, pour s'imposer dans leur art et vivre ce qu'elles avaient à vivre. Duras engagée politiquement, mais aussi pour le droit à l'avortement avec de Beauvoir (pensez au manifeste des 343 salopes); Nasreen avec l'épée de Damoclès au-dessus de sa tête depuis des années; Colette qui divorce, pratique le mime, aime femmes et hommes, fume; Yourcenar, aussi discrète que possible, qui vit son histoire d'amour avec une femme (connue en 1937... jusqu'en 1979, à la mort de celle-ci) et entre la première à l'académie française; Woolf, femme torturée et touchante, investie comme son mari dans la publication des auteurs en qui ils croyaient, et qui se suicide avec des cailloux dans les poches, en s'enfonçant dans l'eau...

Oui, elles me fascinent et j'ai envie de les relire, quitte à lutter contre ma petite intelligence, parce qu'elles le méritent tant, et que je n'aurai jamais fait le tour de leurs mondes...

"Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'oeil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres." Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien

27 septembre 2009

Arômates

Hier soir, dinette chez Pumpkin avec deux autres copines. Au programme, oublier un peu la déprime ambiante, boire un ou deux verres de Martini tonic, rigoler.
La seule chose qui m'a dérangée, c'est que le tenancier du bar en-dessous avait proposé à Pumpkin de l'herbe, et que les filles semblaient partantes. En fin de soirée, donc, elles se sont passé le joint (très fleuri et fort aromatisé), alors que moi je cherchais un peu d'air à la fenêtre. Je dois paraître quelque peu coincée, mais c'était la première fois que dans mon entourage proche, cela se produisait. Je n'ai jamais essayé de fumer, ni tabac, ni produit illicite. Je n'ai jamais pris de cuite non plus. En gros, je ne sais pas trop ce que c'est que "profiter" de son adolescence -plus ou moins tardive.

Elles m'ont dit qu'elle avaient "dérapé" en cité U, à la Fac. Qu'elles avaient tout découvert là. Moi, je découvre certaines choses depuis finalement peu de temps, et n'en découvrirai jamais d'autres (ce qui n'est pas forcément un mal). L'une d'elles m'a dit, pensive : "Tu as trop travaillé, toi".

Il y a sans doute de cela. J'ai vécu en apnée avec mes deux années de prépa juste après le bac. Mon année de terminale, c'était mon père qui mourait à petits feux. Le reste (la Fac en vivant soit avec ma mère, soit dans un placard à balais de 15m2), je l'ai traversé cahin-caha, en mode automatique.

Alors quoi ? Ai-je râté des choses, des expériences ? Ai-je eu une véritable adolescence ? Je me suis toujours dit que non. Et pourtant, hier soir, j'aurais pu faire un rétro pédalage.  J'en avais l'occasion. J'ai refusé. J'ai même fait ma coincée en disant aux filles de faire attention en voiture (alcool + herbe, je n'aime pas). Certaines pensent que le joint n'influe pas sur les réflexes, mais sur la concentration.

Et moi j'avais en tête des images d'accidents de la route...

accident_cannabis_auto

En reprenant mon scooter (qui, je le rappelle, a été amoché à l'arrêt jeudi soir : il me manque un rétro), fatiguée par ma semaine, l'esprit un tout petit peu embrumé, j'ai failli avoir un accident avec un autre deux roues, fort pressé de me dépasser par la droite (le côté du rétro manquant) sur un boulevard désert, à une heure du matin.

Plus loin, j'ai vu une araignée trop grosse pour moi, en train de s'activer sur mon pare-vent. Je ne conduisais plus que d'une main. Dangereux. Je me suis arrêtée, en warning, sur une bande d'arrêt de bus. J'ai combattu la bête immonde avec une bombe anti crevaison, aspergée sur le haut de mon guidon.

Qui est la plus ridicule, dans tout cela ? Mes copines, l'araignée ou moi ?

26 septembre 2009

Déclics

Je programme ce post pour être synchrone avec les défis du samedi... pendant que je ferai cours. La consigne 74 portait sur une citation de Lamartine : "objets inanimés, avez-vous donc une âme ?"

Voici mon texte, qui s'intitule : "Déclics".



Elle n’en a jamais rien su. Des nuits à l’attendre dans le noir, de la poussière qui s’entassait sur mon corps, de la sueur qui coulait le long de mes hanches lorsqu’elle me tenait. Rien non plus sur la jouissance qu’elle me donnait du bout des doigts, des fenêtres qu’elle ouvrait sur ma vie, des pupilles qui se dilataient, encore moins de ma solitude dans le coffre de métal qui devait me protéger.

Elle sait pourtant le bonheur du soleil d’hiver sur mes joues, et mes paupières délicates. Les ombres ne m’ont jamais fait peur. Je ne pouvais pas avoir peur : elle était là.

Jamais elle n’a tremblé.

Ah, si, une fois. Enfin, elle a eu peur de trembler. Elle a craint de rater l’image parfaite, de ne pouvoir la saisir. Je sais qu’elle aime les portraits. Elle dit qu’elle rend les gens beaux. Qu’elle ressort d’eux cette beauté, parfois insaisissable.

C. était là, dans la lumière déclinante du début de soirée, après une promenade dans les monts auvergnats. Les pantalons et les pulls avaient souffert, mais nous étions arrivés jusqu’à Saint-Nectaire. Nous étions passés par les champs interdits. Les chemins de traverse. Le moment était parfait.

C., assise sur un banc de fortune, perdue dans le fil de ses pensées, vraisemblablement heureuse à ce moment-là, précis et infime. Prête à se lever, seule sa main se mouvait, comme un signe de départ.

Elle m’a pris entre ses mains légèrement tremblantes, à la fois empressées et savourant l’instant parfait. La lumière. L’arbre noueux en arrière-fond. Ne pas manquer le tronc ancien, qui entourait le visage de C.. Les yeux de cette dernière ont braqué notre regard, et ont ébauché un sourire. C’était le signal.

Elle n’a pas tremblé. Le portrait serait parfait, forcément. En noir et blanc, forcément.

Plus tard, quand C. sortirait violemment de sa vie, elle me rangerait dans une valise rembourrée. Je l’ai attendue des mois, des années peut-être. Ma meilleure amie. Ma plus belle amante. Celle qui se cache derrière moi pour mieux se voir au travers des autres. Inconnus ou personnes aimées.

Il y a maintenant des milliers de cadeaux que nous avons faits ensemble. De l’infiniment petit. Des nus. Du très proche. Des œuvres d’art. Paris. Beaucoup de portraits.

Elle n’a jamais tremblé. Juste failli une fois. C’était il y a longtemps. Des mois, des années, c’est sûr.

Elle n’en saura jamais rien. Des nuits à l’attendre dans le noir, de la poussière qui s’entasse parfois sur mon corps, de la sueur qui coule le long de mes hanches lorsqu’elle me tient. Rien non plus sur la jouissance qu’elle me donne du bout des doigts, des fenêtres qu’elle ouvre sur ma vie, des pupilles qui se dilatent, et encore moins de tout l’amour que l’on s’échange, entre deux miroirs…

 

25 septembre 2009

Mieux vaut avoir un fût qu'un fuseau.

Bilan sur deux jours

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Une crise de larmes.
Un relent de jalousie.
Une sortie en nocturne au musée d'Orsay.
Mon scooter un peu cassé.
Mais pas de délit de fuite.
Un léger mal de tête.
Une pizza.
Un portable confisqué, puis redonné.
Un mot dans un carnet.
Du boulot dans tous les sens.
Quelques commandes sur venteprivee (mea culpa).
Les impôts sont tombés.
Et ça fait mal.
Une entrée pas publiée sur le blog.
Toujours pas de gâteaux arabes sur mon bureau.
Quatre petits livres achetés.
Un courrier en retard.
Des copies rapides à corriger.
Des paquets plus longs en attente.
Des messages d'amitié qui font du bien.
Une bonne nouvelle de prépa.
Une réflexion bien nulle mais pensée.
Des nuits pleines mais lourdes.
Et des réveils difficiles.

What else ? Who knows...

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24 septembre 2009

Chat badabada

Mon noirot, ma tendresse sur pattes, ma réglisse peureuse a huit ans aujourd'hui.

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C'est le tombeur de ces dames, de mes deux femelles, au côté pataud et doux.

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Approximativement, j'ai reçu de lui (car ce sont les chats qui donnent, pas nous qui prenons) environ trois mille câlins. J'en veux au moins autant. Et de lui, et des Autres...

23 septembre 2009

"La déception n'est peut-être qu'une catégorie du merveilleux." Pascal Bruckner

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Je me demande depuis un certain temps si mes bafouilles publiées ici ont quelque intérêt. Le côté nombriliste de la chose me gêne souvent. Sans savoir m'arrêter...
Ceci étant, je cause moins aussi à cause du rythme du lycée, assez intense. Par exemple, je ressors de presque deux heures de sieste, dans un sommeil abruti, des fourmis dans les doigts de n'avoir pas bougé d'un iota...
Je fais des rêves qui me désarçonnent chaque nuit.
Je cherche à aider S. qui s'y refuse gentiment.
Je tente de faire mon trou au LycéeDésiré. J'y parviens plus que je ne le crois, sans doute : des collègues de lettres veulent m'intégrer  dans leur petit "club privé" déjanté. Et puis un élève de seconde, Kadaré, m'a dit qu'il voulait m'offrir une surprise. Il a décalé cela à vendredi, pour une obscure raison, mais je n'ai jamais eu le moindre cadeau spontané dans toute ma carrière de TZR, surtout aussi vite dans l'année ! Il semblerait que ce soit des pâtisseries arabes (j'avoue en avoir réclamé par gourmandise sur le blog consacré aux élèves... Ben quoi ? C'est la fin du ramadan, on partage ! Et puis je pense déjà à ce que je vais leur faire le jour des vacances de la Toussaint, qui sera aussi le jour de mon anniversaire...). Miam !

A part ça, je ne sais que vous dire. Je bosse beaucoup, les journées défilent, mes finances sont raides, je suis souvent triste, j'ai aimé écrire mon défi de la semaine, qui m'a replongée dans le passé...

Oui, c'est cela, en fait : je ne suis pas triste, je suis nostalgique.

"La nostalgie, c'est comme les coups de soleil : ça ne fait pas mal pendant, ça fait mal le soir", disait Desproges. Fichtre, il avait raison.

22 septembre 2009

Gossip girl

Pour me donner du punch... J'hésite à investir dans l'album.

Après les TPE du mardi aprèm, j'ai du mal à émerger malgré la musique, là... Pffff !

Gossip

Dans un tout autre genre, une merveille...

21 septembre 2009

Le poids des mots, le choc des photos

C'est bizarre : j'ai des photos que je trouve très intéressantes, mais je ne parviens pas encore à les mettre en ligne ici. Peut-être parce qu'elles me dérangent, à leur façon. Il s'agit d'animaux que je suppose empaillés, bardés d'objets luxueux. Des visages qui semblent souffrir, au milieu de paysages étranges. Les images en soi sont belles. Ce qu'elles dégagent, c'est autre chose.
Je les avais évoquées dans une autre entrée, il y a peu de temps, en disant que les surréalistes les auraient adorées. Je crains sans doute de vous mettre mal à l'aise. Ou alors ces photographies me renvoient à la mort, si je suis honnête avec moi-même... Images sur papier glacé, images glaçantes, taxidermie, luxe ostentatoire, esthétisme à froid, le beau pour le beau...

Gds_magasins_sept_09__4_

Dans le lot, j'en sors certaines aux reflets changeants et argentés, un ou deux autoportraits extrêmement subtiles, de la déco aux couleurs tendance -noir, blanc, métal-, un gant qui me fait penser à la Nadja de Breton, encore et toujours (c'est fou comme ce texte m'aura marquée !)...

Gds_magasins_sept_09__12_

J'aimerais retourner aux grands magasins, cette fois-ci armée de mon boîtier Nikon, et en faire de véritables images, tellement belles qu'on en oublierait presque leur "obscure clarté"...

Si je n'avais pas été enseignante, j'aurais voulu être photographe.

A vous de voir ce que vous pouvez en déduire... Et moi.

21 septembre 2009

L'affaire du mois

Il fallait oser, Surcouf l'a fait :

Surcouf_sept_09

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