Tête d'oeuf
Hier, j'ai enfin utilisé mon bon d'achat (pour le sapin de noël recyclé) chez IK&A : je me suis acheté un pyjama en velours violet.
Aujourd'hui, un peu de flemme mais je vais corriger tranquillou des copies.
Ma coupe courte est bien plus pratique et je me sens "plus moi-même" depuis que j'ai été allégée d'un tel poids.
Je mettrai en ligne dans la journée des photos prises à Paris avec mon portable (edit du 24/03 : je les ai mises seulement aujourd'hui).
Peu d'inventivité pour le blog ces jours-ci, désolée. Je pense que ma semaine de 23 heures de cours y est pour quelque chose...
Hairspray
Chez le coiffeur, une dame qui avait rdv après moi était très stressée à cause d'un train à prendre. Au final, elle a assisté aux dernières retouches de ma coupe. Elle faisait les demandes et les réponses, mais il a bien fallu que je dise un ou deux mots pendant qu'elle consultait ostensiblement sa montre toutes les deux minutes...
_ C'est très réussi, vraiment !
_ Je n'ai confiance qu'en elle pour me couper les cheveux, en fait.
_ Oh, remarquez, ça fait combien de temps que vous me coiffez, Julia ? Quatre ans, déjà !
_ Ah, je vous bats : cela fera presque quinze ans...
_ Mais vous êtes toute jeune !
_ J'ai trente-deux ans...
Autant elle était souriante au début, autant sur la fin, je l'ai sentie crispée... Euh, les filles, ça rend si amère que ça de vieillir et de voir des "jeunes" se faire coiffer ? ;-)
Tiercé capillaire
Demain, 17h30, je prendrai ma décision chez le coiffeur : coupe de transition ou retour au court. Z'avez le droit de faire des pronostics, tiens.
Rideau !
_ Alors, la deuxième scène d'exposition que nous allons étudier est de Beaumarchais. Vous connaissez peut-être déjà Figaro de nom... ?
_ Ouais, c'est un journal !
_ Vous avez lu la scène d'exposition du Misanthrope. La langue du XVIIème siècle n'est pas forcément facile, mais qu'en avez-vous compris ?
_ Chuis pas sûr, m'dame...
_ Essayez quand même, Alsace.
_ Ben, c'est l'histoire de deux homosexuels, et l'un d'eux est jaloux...
La Folle allure
"J'ai appris ça en écoutant le gros [Bach] : le bonheur, ce n'est pas une note séparée, c'est la joie que deux notes ont à rebondir l'une contre l'autre. Le malheur c'est quand ça sonne faux, parce que votre note et celle de l'autre ne s'accordent pas. La séparation la plus grave entre les gens, elle est là, nulle part ailleurs : dans les rythmes."
"(...) quand on ne croit qu'à l'amour, on n'a pas d'humeur matinale, on reste entre les draps parce que l'amour est là. Ou parce qu'il manque."
Christian BOBIN, La Folle allure
Entre deux eaux
Prise entre petite déprime et sensations nouvelles.
Angoisses sur le plan matériel (comment trouver un appart' pas trop loin de Paris en étant seule pour payer ?).
Aucune -mais alors aucune- envie de faire ma semaine de cours de 23 heures.
Ma ville est passée à gauche alors que c'était un fief UMP depuis des lustres. Révélateur de quelque chose ?
Je vais sans doute aller chez le coiffeur cette semaine. Moins de cheveux, ça peut alléger la tête ?
Embrouillée
Léger mal de tête au réveil.
Je serai à porte de Versailles cet après-midi. Je dormirai chez une amie ce soir. Qui a parlé de fuite en avant ?
Les paquets de copies vont attendre un petit peu. Tant pis.
Le rendez-vous avec la mère de Herky s'est plutôt bien passé. Elle voulait avoir ma version des faits. Pas de scandale, rien de méchant. Herky s'est braqué et a été apparemment poussé par ses petits "camarades".
J'ai voulu prendre un rendez-vous chez le coiffeur hier, mais tout était overbooké. Signe du destin ?
Chacun cherche son chat
"Bijoux et babioles"
Voilà, nous y sommes : j'ai écouté le dernier album de Juliette plusieurs fois. Le bilan est sans surprise : elle est toujours aussi excellente (même si je préfère encore l'album précédent, Mutatis mutandis).
Je crois que ce qui me plaît le plus chez elle, c'est sa faconde, son amour des mots (je suis toute petite niveau vocabulaire comparée à elle !), sa gouaille. La richesse de son écriture est toujours sidérante, sans compter son inventivité musicale : chants tyroliens, choeurs, canons, cuivres, bruitages, cris d'animaux... Tout y passe. Et cela crée une harmonie musicale étonnante.
Par ailleurs, Juliette a un humour que j'aime beaucoup. Après, ça passe ou ça casse selon ce que l'on apprécie. Sa chanson sur le magicien et les lapins, ou encore celle en hommage aux casseroles, sont irrésistibles.
Juliette alterne toujours autant la drôlerie et l'émotion. Un peu comme Almodovar le fait dans ses films, et c'est ce qui me touche et me ravit.