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Prof et plus si affinités
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Prof et plus si affinités
expo
15 janvier 2013

Mon week-end grisant

Outre un repas pris dans la lenteur chez Angelina, qui a fait suite à une deuxième visite de l'exposition Hopper, j'ai joué ma parisienne ce week-end, et cela m'a fait du bien. Exposition sur la photographie en France à la MEP, un peu de shopping (j'ai perdu une taille de pantalon et je remets pour la première fois en dix ans ma taille "standard"...), du repos, de la tendresse, de la découverte... Car oui, il y a bien deux plats sur les photos. Mais chuttttttt !

Car là, je dois plonger pendant une semaine dans la préparation de mon inspection de mardi prochain : la première en dix ans, il était temps ! Je suis à l'ancienneté, je n'ai donc rien à perdre, mais c'est toujours du stress.

A suivre...

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6 novembre 2012

Des vacances, vraiment

Il y avait bien longtemps que je n'avais pas profité de mon repos ainsi, et cela me fait le plus grand bien.

Je reçois des amies à la maison, et j'adore passer de l'idée à la concrétisation (l'achat de l'appartement avec une chambre en plus pour recevoir me motivait beaucoup) : je les promène dans Paris, je me balade aussi, je cuisine, nous causons... Actuellement, c'est Ed qui dort encore qui est ici. Nous avons vu ensemble l'expo Hopper hier. Je reconnais que je suis un brin déçue par rapport au foin auquel nous avons eu droit dans les médias. Quelques toiles m'ont touchée, mais l'ensemble est très varié, composé de nombreuses oeuvres d'autres peintres que Hopper (ses maîtres, ses contemporains, ses amis, ses concurrents...) et j'ai du mal à identifier clairement la "patte" de ce dernier : il est passé par diverses étapes, parfois étonnantes (la plus frappante est celle où l'on croirait voir du Manet).

Les peintures les plus célèbres sont en fin d'exposition, et tout le merchandansing autour oublie le reste... Par ailleurs, la scénographie manque totalement de logique et n'est pas bien pensée : la façon dont les panneaux explicatifs sont mis crée des "bouchons" dans les couloirs des galeries. Malgré tout, je pense que l'expo mériterait une deuxième visite, que je ferai avec Flûtine, d'ailleurs (vive la carte Sésame !).

Georges_de_La_Tour_la_Diseuse_de_bonne_aventure

J'ai vu aussi l'autre expo du Grand Palais, "Bohêmes" : intéressante, surtout la partie sur le XIXème siècle avec une mise en scène assez juste (murs au papier déchiré, par exemple). Et j'ai enfin vu en vrai la toile de Georges de la Tour, avec le jeune homme qui se fait joliment trousser par "La diseuse de bonne aventure".

(Ma note sera à continuer mais Ed s'est levée depuis le début de ma rédaction à 9h, et je dois me préparer avant d'aller voir "Dans la maison" d'Ozon cet aprèm et il faudra aussi que je vous parle de Melody Gardot, de L'Avare et de Racine par la Racine... Teasing !)

15 juin 2012

Back to Bac

Deux migraines ont eu raison de moi en six jours. Je guette les rechutes, je gère tant bien que mal les agressions diverses qui pourraient me faire à nouveau basculer vers une crise (mon conseil d'enseignement a été de celles-là...). Aliments, bruits, odeurs, luminosité : tout est référencé, classé, mais sans succès.

Je ne sais si ce sont mes démarches solitaires en banque qui me font cet effet, ou bien la fin de l'année. Comme je fuis les chiffres, et surtout ceux liés aux finances, chaque rendez-vous en agence bancaire me désarçonne :  quand on me demande si j'ai des questions, c'est le black out. Je me repose sur S. qui m'aide à clarifier tout cela, mais je cherche encore mon "bonheur". Pas grave, je suis tout à fait dans les temps, j'ai un dossier fort simple et fort sain d'après ce que je vois. Je vais démarcher dans deux autres banques, et je ferai mon choix.

Sinon, la fin d'année est aussi étrange que toutes les fins d'année. Je pensais échapper au Bac, et puis non : hier, en arrivant au lycée pour le conseil d'enseignement (pour ceux qui n'ont pas la tête dans le casier, c'est un rdv entre profs de la même matière, qui permet de répartir les classes entre nous pour l'an prochain ou de discuter pédagogie -ah, ah), j'ai découvert une convocation urgente pour le Bac. Seule consolation : le lycée est vraiment très près de chez moi, c'est même celui où j'ai effectué mon année de stage (mauvais souvenir). Bilan : j'aurai 58 candidats à l'oral, et 60 copies à corriger en une semaine. L'adjointe m'a dit : "Mais c'est tout à fait faisable : vous en corrigez plus en moins de temps, habituellement !" J'ai eu un léger sourire en coin, un petit silence puis, avec un geste de la main partant du menton jusqu'au ventre, j'ai dit : "J'intériorise ma joie, là." Piquée au vif mais restant en apparence très cordiale, elle m'a rétorquée que je le faisais très bien. J'ai acquiescé.

Pour ce qui est de l'an prochain, j'aurai finalement encore deux secondes (je me suis gentiment "sacrifiée" pour une collègue qui m'avait poignardée dans le dos il y a environ trois mois, et qui a été scotchée que je le fasse : je n'ai pas tendu l'autre joue pour que l'on me frappe, j'ai plutôt voulu enterrer la hache de guerre) et une première S d'accompagnement (pour les élèves passés de justesse, qui auront du tutorat). J'ajoute à cela un groupe "littérature et société" et de l'ECJS. Comme je serai sur deux classes avec des équipes qui me plaisent bien (dont ma collègue d'HG très tendance et super sympa, que je baptise ici Hype). Je ne m'en sors pas si mal. Et le mail reçu ce matin de la coordo à qui j'ai rendu cet immense service me prouve bien que j'ai eu raison d'être "généreuse" : cela ne me coûte pas grand-chose, finalement, et je me sens sereine de l'avoir fait. Elle regrette qu'il y ait tant d'individualisme dans l'équipe, et s'étonne encore que j'aie été la seule à faire un effort... Pour ma part, il n'y a plus trop d'étonnement, hélas.

Degas-61

Pour finir cette entrée, je vais enfin vous parler de l'expo Degas. Flûtine avait très envie de la voir, et j'étais curieuse aussi. Suivre le fil des esquisses, des inspirations du peintre était intéressant à voir, mais Degas ne provoque pas d'émotion particulière chez moi. Je regarde ses toiles en curieuse, pas en passionnée. Je n'ai aucun soulèvement de joie, pas d'exaltation. En fait, au cours de l'expo, j'ai eu deux grands moments sur des toiles... de Gervex et Bonnard. Il s'agit de Rolla et Femme assoupie sur un lit, dont j'avais déjà parlé ici. Aucun regret d'avoir vu cette expo, vraiment, d'autant que j'ai découvert un aspect de Degas que j'ignorais (plus sombre et audacieux que ses toiles de danse), et pourtant pas de souvenir marquant, en dehors de deux peintures qui n'étaient pas de lui...

12 juin 2012

ça sent la fin...

Je sais que l'expo Degas est toujours en attente, mais promis, la fin des cours approche, alors j'en parlerai sous peu.

Il faudra aussi que je tente d'expliquer tout ce que remue cette fameuse signature de compromis de vente, qui s'est déroulé hier...

Là, je vais reprendre ma lecture du "dernier" Vargas que S. m'avait offert en octobre dernier, pendant que je préparais l'agreg. Demain, dernières heures avec les élèves...

A vite, chers lecteurs.

10 juin 2012

Frappe avec ta tête

En fait, une méchante migraine qui trainait depuis lundi (grosse émotion de l'achat de l'appart) a eu raison de moi hier soir : après avoir revu l'expo Helmut Newton avec Miss R, j'ai atteint l'acmé de la crise, et dû renoncer à une sortie dans un pub avec une collègue de sangria et miss R. Pfff. Après son départ, j'ai dormi douze (!) heures d'affilée. Là, je traine encore un léger mal de tête, comme la queue d'une comète, mais ça n'a rien à voir avec hier soir. J'irai tout à l'heure courir un peu pour faire circuler le sang et évacuer les potentielles tensions.

J'ai aussi envie d'aller voir De rouille et d'os car il est joué en bas de chez moi, mais je ne pense pas que ce soit un film à aller voir seule. J'ai fini ce midi de regarder la saison 5 de How I met your mother : c'est sympa comme série, mais je n'ai pas autant ri qu'à l'époque de Friends. Je vais changer totalement de registre en passant à la dernière saison de Damages, dont Harry est devenu accro -grâce à moi.

Sinon, Flûtine m'a fait une surprise en m'envoyant l'album tant attendu de Camille, Ilo Veyou : je le voulais avant sa sortie, je l'ai terriblement voulu avant le concert, j'ai enragé de ne pas l'avoir après le concert. Voilà chose faite. J'ai aussi entendu récemment Claire Denamur sur Fip, et j'ai craqué en me l'offrant d'occasion sur Priceminister. Flûtine, quant à elle, se passe en boucle le dernier album d'Ariane Moffatt. Quel plaisir de vagabonder d'une chanson à l'autre, avec autant de facilité : où est l'époque où nous nous précipitions sur la chaîne hi-fi, pour enregistrer ce qui passait à la radio sur une cassette audio ? Le bouton pause était toujours bloqué pour pouvoir aller plus vite. Et nous priions pour que le présenteur donne les références du titre... Là, on lance Shazam, ou bien l'autoradio affiche les références. Au pire, on peut aller sur le site internet de la radio pour voir toute la programmation à la minute près. C'est peut-être pour toutes ces raisons que j'apprécie autant ce vagabondage musical ouvert à tous les vents. Mes élèves semblent souvent désabusés et tournent beaucoup autour des mêmes chanteurs, voire des mêmes titres, sans se rendre compte qu'ils ont accès à... tout, s'ils le veulent. Il y a de quoi s'y perdre et être blasé, sans doute.

J'y songe, à chaque emménagement, j'ai "baptisé" les nouveaux murs avec La Callas. Je ferai certainement la même chose dans le prochain...

Et puis cela n'a rien à voir, mais je m'amuse pas mal avec l'application photo Instagram. Des preuves ? En voici :

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28 mai 2012

Nous sommes à votre écoute

Avant de me plonger dans l'ambiance caliente des copies et des bulletins, je me dois de vous dérouler mes derniers jours culturels avec Flûtine.

L

Il y a eu d'abord l'expo Newton au Grand Palais, et vous le savez déjà. Le lendemain soir, concert de L au théâtre de l'atelier. Si cette jeune chanteuse continue ainsi, elle risque d'électriser un nombre de spectateurs de plus en plus important. Sur le plan vocal, rien à redire, et c'est un sacré luxe. La fragilité due au trac dans le premier morceau est vite devenue très pro. Flûtine a répéré un aspect technique qui m'a échappé mais qui semble être rarissime : une sorte de tempo personnel que L suit, qui fait qu'elle ne se laisse pas embarquer par les musiciens. Sa voix est comme autonome, ce qui est impressionnant. Sinon, L manque de maturité scénique, et sa candeur, sa fraicheur dénotent avec le côté sombre de ses textes. Elle a aussi quelques petits tics mignons, qui seront sans doute corrigés au fil du temps. Mais là, je me dis, quel potentiel, grands dieux...
Et puis il y a eu une prouesse vocale en rappel, effectuée avec Camelia Jordana, invitée juste pour cette reprise a capella d'une chanson de Lhasa : bluffantes de maitrîse, les demoiselles.

Ensuite, nous avons enchaîné avec une adaptation d'une pièce de Rebotier (créée aux Amandiers de Nanterre), sur Cergy. Les trois comédiennes étaient épatantes au niveau du rythme et des prouesses de diction autant que de voix. J'ai regretté cependant qu'il n'y ait pas plus de liens entre les saynètes car l'ensemble paraissait quelque fois décousu. Pourtant, il y avait vraiment des pistes à prolonger et à exploiter.

DSC_0410

Et ce week-end, pour compenser la masse de travail, expo Degas à Orsay samedi, et visite de l'abbaye de Royaumont avec pique-nique hier... Je poursuivrai plus tard : les copies m'appellent !

PS : Emy, je n'oublie pas le récit immobilier mais j'ai opté pour les arts, qui sont bien plus dignes d'intérêt ici... Mais promis, je ferai une entrée sur mes aventures aussi.

21 mai 2012

Impédimenter : enquiquiner, alourdir, agacer. "Tu m'impédimentes, là !"

Alors que je rêvais depuis plusieurs nuits d'immobilier, les propriétaires de l'appartement parfait sur le papier m'ont enfin rappelée : je vais en faire la visite demain. Je couperai court à la énième réunion inutile qu'on nous impose au lycée, je passerai prendre Flûtine, et nous irons voir ce bien qui est bradé, en raison d'une urgence financière... Il y aurait des travaux à faire, mais le coup de chance de l'année est peut-être pour moi, qui sait ?

Je dois cependant garder la tête froide, et tout peser.

En attendant, je gère mon quotidien en travaillant pas mal pour le lycée (descriptif du bac à faire ce week-end, les recueils de poésie pour les secondes, les révisions de fin d'année qui ne sont pas bradées...).

Et puis hier, avec Flûtine, nous sommes allées au Grand Palais voir l'expo Helmut Newton. J'en avais très envie depuis un moment, et je n'ai pas été déçue. Je compte même y retourner avec Miss R.
Newton était photographe de mode pour les grands magazines de type Vogue, et ses images ressemblent à tout sauf à des photos de mode, justement. Il oscille entre sensualité, amusement, gêne, érotisme, mise en abyme, fétichisme, drôlerie... Il a par ailleurs le génie de se moquer de lui-même souvent, et son sens de la construction photographique est aigu. Nous avons été emballées par cette exposition, donc. A tel point que Flûtine m'a offert l'affiche de l'expo, splendide, et que celle-ci trône dans ma chambre, maintenant.

helmut-newton-grand-palais

Donc si vous en avez l'occasion, allez voir à deux (on a envie de réagir, de partager ses impressions) ces images troublantes à plus d'un titre. D'un autre côté, ce n'est vraiment pas le genre de sortie que l'on fait avec grand-maman. ;-)

10 mai 2012

Mystery, gothic and so on

A cause des élections, j'ai omis de raconter l'expo Burton. Je corrige de suite. Avec Doume, Zseth et les proches de celui-ci, nous avions rendez-vous à cour Saint-Emilion samedi midi pour déjeuner, puis pour aller à la cinémathèque. C'était étrange de retrouver les copains archers de cette façon, alors que je déserte les pas de tirs depuis disons quatre ans -gloups. Mais comme nous avons géré tout cela fort simplement, j'ai réussi à être à l'aise rapidement (ben oui, je ne suis pas un être facilement sociable, parait-il).

expo Burton

L'une des affiches de l'expo que j'ai eu envie de m'offrir...

Après un déjeuner dans un pub au service fort lent juste pour moi, mais aux produits de qualité, nous avons traversé un parc pour parvenir à la queue coupe-file de l'exposition. Si vous comptez vous y rendre, petit conseil : achetez les billets à l'avance... En effet, nous sommes passés avant d'autres visiteurs, mais à l'intérieur, c'était noir de monde. Il fallait attendre devant chaque panneau, et renoncer à voir les animations vidéo qui attiraient la foule.

C'est dommage, car l'univers de Tim Burton est vraiment génial, au sens plein du terme : il a tout créé de bout en bout, entre gothique, fantastique, onirique, gore et tendre. La fin de l'exposition était consacrée à la filmographie du réalisateur, mais de façon très réduite (un objet pour un film, et basta). La bande annonce du tout nouveau film, sorti hier, m'a fait très envie, aussi.

A part ça, nous avons été fort déçus par la boutique et les cartes postales vendues (uniquement les affiches des films) : il semblerait qu'ils aient été dévalisés. Ensuite, nous avons visité le (petit) musée de la cinémathèque, intéressant mais pas renversant.

Au retour, j'ai eu envie de m'arrêter à la Keufna car j'avais lu dans un supplément Télérama qu'une intégrale Burton était sortie en coffret... Curieuse et animée par cette idée, j'ai cédé à la tentation (d'autant plus qu'en tant qu'adhérente, la Keufna "offre" trois chèques cadeaux de 10€ pour cet achat). J'ai aussi eu très envie de séries, avec un coffret offert pour deux achetés : j'ai enfin investi dans Mad men (saison 1), choisi la saison 3 de Damages en coffret offert, et opté pour l'intégrale Jane Austen (production de la BBC) car je meurs d'envie de  1) travailler mon anglais 2) voir et revoir des films qui se déroulent au XIXème siècle 3) admirer le charme suranné de ces époques révolues, de façon totalement subjective.

C'était mon cadeau du mois, et j'en suis ravie.

A part ça, qui a vu ou va voir le nouveau Tim Burton, Dark Shadows ?

 

5 mai 2012

Demandez le programme !

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Concert du 1er mai, photo prise par mes soins !

Cette semaine, je suis allée voir en concert Rachael Yamagata. Tombée par hasard sur une date de concert il y a quelques mois, j'avais pris des places pour la voir au "Point éphémère" dans le Xème arrondissement. Flûtine ayant un empêchement, j'ai bidouillé avec S. et sa copine, et nous nous sommes retrouvées là-bas. Ambiance trentenaires bobo voire underground, à laquelle je ne suis pas toujours habituée.

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Idem !

Ceci étant, malgré des places debout (pas d'autre choix !), j'ai beaucoup apprécié la prestation très vivante de Yamagata. Elle crée une atmosphère bien particulière, chaude, sympathique et parfois grisante. Sa voix enveloppante est identique à celle des albums, et cela est fort rassurant en live.

J'ai aussi retrouvé là-bas une ancienne élève : je l'avais eue en cinquième, et elle est aujourd'hui en... master. Gros coup de vieux. Elle préparait avec beaucoup de motivation le Capes d'espagnol, et elle m'a appris qu'avec toutes les réformes, les bâtons dans les roues, et le reste, elle renonçait à ce projet... Ou comment dégoûter les potentielles jeunes recrues de l'EN en cinq ans.

Par ailleurs, il y avait en première partie du concert CléoT, une chanteuse française aux textes anglophones, à la voix troublante, avec un univers très beau et envoûtant, me faisant étrangement penser à Tim Burton.

[Attention à la transition époustouflante que je vais vous faire]

D'ailleurs, je vais voir cet après-midi l'expo qui lui est consacrée avec d'anciens copains archers et leurs proches -que je ne connais pas. Rendez-vous surprenant après toutes ces années, que je dois à Fessebouc : comme quoi, ce machin a son utilité.

Sinon, je n'ai pas très envie de parler politique : je sature quelque peu, mais surtout, surtout, ALLEZ VOTER demain !

2 avril 2012

Appelle un ami

Je reviens d'un petit jogging modeste, mais c'est une remise en route. Je cours comme un métronome, avec une régularité sans faille. J'ai repris aussi les adbos, même si je ne m'y mets pas tous les soirs. Je mange super équilibré et je me régale. Pour résumer, la cure de remise en forme a commencé.

Il faut que je compense des mois de fatigue cumulée, le travail au lycée qui s'alourdit à cause d'une certaine ambiance, et des déceptions, des déconvenues dues à la préparation d'agreg... Pour autant, je ne regrette rien : j'ai tellement appris pendant deux ans, qu'il serait idiot de renier tout cela. Appris sur les auteurs, les textes, et moi, bien entendu, mais aussi sur ceux qui m'entourent.

Par exemple, j'ai beaucoup apprécié la réaction de trois ou quatre collègues, dont je me suis rapprochée cette année, et que j'aurais crues moins "sensibles". J'ai compris qu'Asa n'était pas une amie, au sens le plus beau du terme. J'ai constaté que Tinette m'aimait comme je suis, exactement. Je me tourne encore plus vers ceux qui sont francs, généreux, et qui ne cherchent pas à faire du mal -consciemment ou non.

Si je suis honnête avec moi-même, je sais très bien que je n'ai pas assez travaillé pour avoir l'agreg cette année. C'est dû en partie à l'usure de la première année. Je ne suis pas jalouse d'Asa, et c'est ce qui me rassure sur moi-même. En revanche, je prends très mal toutes les petites humiliations cumulées, l'absence de soutien ou d'aide, et surtout, surtout, les mensonges, volontaires ou non. Si j'en parlais maintenant, on penserait que je vis mal mon échec et que j'envie Asa. J'ai donc deux solutions : soit me taire à jamais, soit attendre un certain temps pour en parler plus calmement que nous ne saurions le faire actuellement.

A part ça, je redécouvre la volupté des voluptés intellectuelles : choisir un livre qui nous fait envie. J'ai cumulé au moins une vingtaine d'ouvrages en deux ans, en me disant sans cesse : "après l'agreg, après l'agreg...". J'y suis. Le premier roman que j'ai choisi est sombre, mais peu importe : il s'agit de La Route de Cormac McCarthy, dans une édition limitée. Je ferai sans doute une entrée juste sur mes lectures et mes activités culturelles du moment. Pour étirer le temps et le plaisir de retrouver le blog, des repères, des envies...

helmut-newton-sigourney-weaver-los-angeles-1983

Sigourney Weaver par Newton en 1983

 

Car je croule sous les envies, voyez-vous, messieurs dames. En premier lieu, des envies de lectures, mais aussi d'expositions : je vais nous offrir la carte Sésame du Grand Palais pour commencer par celle consacrée à Helmut Newton. J'ai hâte d'y être ! Il y aura aussi Berthe Morisot, entre autres.
Et puis dimanche, randonnée de 17km de prévue avec des gens que je ne connais pas encore mais dont je vais faire la connaissance jeudi soir. C'est l'aventure, je vous dis !

En plus de tout cela, je veux resserrer mes liens sociaux et amicaux. Avec un tel programme, j'en ai au moins pour six mois d'occupations !

 

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